Mes journées sont longues. Sur 24 heures, je peux souvent en passer 17, éveillé.
Ça fait beaucoup de temps à cogiter les esprits surchargés comme les miens.
Mais j'ai été construit ainsi sur ma planète. C'est donc dans l'ordre des choses.
Mais ceux qui me connaissent savent que je suis du genre à toujours remettre en question "l'ordre des choses". Ne venez jamais essayer de me convaincre que notre planète ne fait pas désordre. Je ne vous écouterai même pas. Nous sommes les morts, je disais jeudi, mais nous sommes aussi déséquilibre.
J'en ai pour preuve Elon Musk. Ce dernier est déterminé à acheter le fil de communication Twitter. Il a offert plus de 40 milliards afin de faire exploser le potentiel immense du réseau social qu'il anticipe, dans le but d'encourager la liberté d'expression et la démocratie partout dans le monde. C'est noble comme idée.
Mais c'est aussi un masque.
Musk, c'est le loup dans la bergerie. Il veut ouvertement transformer le réseau en compagnie privée. Il a aussi trempé dans la menace, la menace ne servant pourtant qu'aux menacés, en disant que si sa dernière offre d'achat était refusée, il reconsidérerait sa position en tant que partenaire boursier de parts de Twitter. En précisant que ce n'était PAS une menace. Un peu comme une brute dirait qu'il n'a pas arraché la tête de son adversaire dans le hockey de la LNH, mais qu'il "finissait sa mise-en-échec". Le Sud-Africain derrière Tesla et SpaceX est l'un des rares sur terre qui peut donner comptant, cet argent si il le souhaite. Il n'est donc pas branché comme tout le monde sur cette planète. Un "non" à une de ses demandes peut toujours être traduite par un "pas tout de suite". Ça arrivera peut-être. Musk pourrait devenir grand patron de Twitter. Un réseau que je consulte, dans lequel je participe et dont je suis actif depuis seulement décembre 2020, ayant résisté avec un certain âgisme, à ce que je considérais alors n'être qu'un piège à con. Ce l'est toujours. Pour certains/certaines. Mais c'est aussi très amusant pour qui sait s'y prendre. Et quiconque se connaît bien. On apprend même, à se connaître mieux. À se dégoûter de la nature humaine et de son contraire.
Ce que je n'aime pas chez Elon Musk ? l'homme d'affaires. Je suis conscient qu'il en faille des hommes et des Femmes d'affaires sur cette planète, mais quand ils grappinent parmi les gens qui ne sont pas des gens rivés sur l'argent, ils sont une fumée secondaire pour mes poumons. En vieillissant, je vois la planète être avalée par cette drogue qu'est l'argent. On a beau pas se sentir concerné par l'argent, ne pas y être intéressé, l'argent est utile, je n'apprends rien à personne. Et le fil Twitter n'en est pas exempt. Je bloque systématiquement toutes les pubs de ce site, mais je comprends qu'il faille un peu de dope pour survivre de ce côté là, aussi. Mais on peut vivre sans avoir la dépense prête à dégainer.
Je sens assez peu que Jack Dorsey tente de me vendre quelque chose parce que tout ce qu'il a mis au monde est un mode de communication : Twitter. Qui offre une tribune anonyme à tout un lot de déséquilibré(e)s mais ça fait partie du jeu. Vous en avez assez ? bloquez. C'est simple. Et de ce que je comprends de ce réseau social que je fréquente depuis un peu moins de 2 ans, Twitter c'est souvent parler dans le vide et souhaiter une réponse ou deux ou plus. C'est aussi surprenant que décevant. Aussi drôle qu'abominablement triste. Aussi communal que solitude. Mais ça ne me vend rien. J'ai l'impression qu'avec Musk à bord, il y a esquisse de multiplications de publicités sur SpaceX ou Tesla.
Twitter c'est aussi comme ce blogue, une sorte de chambre d'écho. Les chambres d'échos ne sont pas toujours malsaines. Si Elon devient proprio de ce que Dorsey a inventé, de quoi seront nous infectés ?
Musk n'est pas que succès financier. Il est aussi infection. Il est cousin de la controverse.
Il avait eu la maturité de proposer d'enlever le "W" dans Twitter pour en faire Titter. Humour de taverne.
Ce qui arrive, en vrai, c'est encore, orienté vers sa piasse personnelle. Il propose afin de faire monter au dessus de la valeur proposée, une fois la proposition refusée, il retirera ses billes et fera plus de 100% sur le 9% des parts qu'il a en ce moment.
Un homme qui se dit prêt à investir plus de 40 milliards sur "La liberté d'expression" pourrait susciter l'admiration.
Je ne flaire que l'opportunisme.
L'opportuniste ne sert que sa cause, même si il prétend le contraire.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)