5 Raisons Gardant Trump Loin de la Cour

La semaine dernière, un journaliste de la station télé ABC mettait à jour que John Eatsman, l'ancien avocat de Donald Trump au coeur du débat sur le renversement de l'élection de Biden, était aussi au coeur d'un video le montrant en train de mettre de la pression sur les scrutateurs du Wisconsin afin de décertifier les résultats de l'élection de 2020. 

"Si ceux-ci n'utilisent pas leur pouvoir de renverser tout ça, trouvez nous des gens qui le feront!" l'entendons nous dire, excédé.

Eastman ne semble pas affecté par tout ça. se trouvant encore encore dans l'organisation des projets d'élections de 2024, dans le clan, la branche filou, des Républicains. La cour l'a mis sous accusations, mais il semble peu inquiété. Comme l'ancien président de tout juste 4 ans. Ou Jason Sullivan, ancien associé de Roger Stone, (criminel notoire emprisonné puis pardonné par Trump, celui-là) qui continue de relayer la théorie du grand mensonge et de menacer les simples démocrates, parce qu'ils ne sont, que démocrates. Sullivan aussi est sous les ordres de la cour. 

Mais la grand clown en chef ? Pourquoi, malgré tout ce qu'on prouve autour de lui, n'est-il pas encore officiellement incriminé ?

5 théories:

1. Laisser tomber toute accusations contre Trump.

Ou la route de la poule mouillée. Les gens ont toujours peur de Donald Trump. Attaquer quelqu'un d'une aussi grande nature (présidentielle) c'est extraordinairement rare. Trump a été dans l'antre de la destitution deux fois, déjà. En 2019, pour ses magouilles avec l'Ukraine. Malgré les lourdes machinations illégales, on a laissé tombé. Il a été acquitté. Puis, suite à la tentative de renversement du Capitol, du 6 janvier 2020, alors que Trump était techniquement encore président au moins encore une semaine. Mais comme le Sénat est majoritairement Républicain, par partisanerie et lâcheté, on l'a encore acquitté.  C'est un pays malade, je ne le répéterai jamais assez. On craint donc une troisième accusation qui mordrait la poussière. Ce qui ajouterai au ridicule. Ce serait pire que de ne rien faire. On ne voudrait pas non plus faire renaître une révolte populaire parmi les désaxés des États-Unis. Cette première théorie pèse lourd, dans l'inertie actuelle.

2. Poursuivre seulement Donald Trump, au civil.

Qui est une variation de la première théorie. On pense aussi poursuivre Trump sur ses évasions fiscales. Il ne fait aucun espèce de doute qu'il a triché ses chiffres toute sa vie. Et c'est facilement prouvable si forcé par des accusations en justice. Les avocats de la couronne ont des piles et des piles de preuves  sur les tricheries de simples comptabilités financières. Mais il faut noter que sur 6 décennies de mêmes types d'accusations contre la famille Trump, ils s'en sont toujours sortis. Parce que principalement, les riches ne vont pas en prison.

3. Poursuivre D.J. Trump au criminel.

Il est possible que les avocats de la couronne soient en train de monter la pile de preuves criminelles contre l'ancien président. Ils sont 770 à avoir eu des accusations suite au triste 6 janvier, c'est une tâche Herculéenne, du jamais vu. Ce serait une reprise des accusations qui étaient celles en faveur d'une seconde destitution, mais cette fois, mieux travaillées. Toutefois ce serait toujours planté dans un système de justice infirme, comprenant les juges de la Cour Suprême, largement partisans, qui sont 6 Républicains et 3 Démocrates. 

4.  Le deal Spiro Agnew.

Moins possible, ce serait peut-être ce qui retarde le tout. Spiro Agnew, 39ème vice-président de 1969 à 1973, avait été accusé d'évasion fiscale et il avait plaidé un non-lieu. On avait négocié avec lui que les accusations tomberaient si il se contentaient de simplement démissionner. Ce qu'il fît, se sachant coupable. On pourrait exiger que les accusations contre Trump tombent, si il acceptait par la suite de ne plus jamais se présenter. Mais il serait du genre à accepter, et par la suite se moquer de ses propres promesses. De se présenter quand même. Que ferait-on alors ? Chaos promis. Agnew était dans les vagues du Watergate. Et travaillait à la Maison-Blanche. Trump n'y est plus. Alors pourquoi lui donner quelque chose d'aussi léger après tout ce qu'il a engendré ? 

5. La menace ambigüe. 

Il est possible qu'on ne fasse que menacer Trump de toute sorte de choses et que l'on souhaite que ça suffise pour qu'il n'ait pas envie de se représenter comme candidat. Cette théorie à du potentiel, ça freine l'idiot et ça l'empêche, (jusqu'en 2024, parierait-on) de menacer la démocratie aux États-Unis. le pays ne serait pas en grands bouleversements. Mais ça implique de laisser trainer des rumeurs d'enquêtes jusqu'en 2024, sachant qu'on ira jamais jusqu'au bout. Dans le but de laisser de nouveaux candidats Républicains se présenter. Et Trump peut facilement ne pas se soucier du tout et ne plus croire à toutes les menaces, et simplement se présenter quand même. Dans le but aussi d'avoir la souveraineté totale, une fois dictateur en chef. Tricheur cadenassant le pouvoir sale au sommet, et perdant la clé pour les années à venir. 

Démocratie, aux chiottes, une fois pour toute.