Si les experts visaient juste en disant que la cruauté était le moteur du parti républicain de Donald Trump, de 2016 à 2020, l'après Trump nous démontre que le mensonge est le nouveau carburant du moteur.
Incuber, amplifier et polir les plus plausibles menteries est maintenant un travail à temps plein pour les Républicains qui ne sont plus au pouvoir. En commençant par faire croire qu'ils devraient y être encore. Entre le choix d'être de vrais leaders et celui de mentir, ils ont choisi d'être les pourvoyeurs de fiction.
Quand D.J. Trump était le principal véhicule à faussetés, il y avait quelque chose de presque comique à tout ça. Un adulte qui triche une carte géographique afin de prétendre qu'une tempête frappera plus fort où elle n'est pas prévue? Une foule nettement plus petite que la vraie sur place? Un attentat suédois qui n'existe pas? Ça fait rigoler. C'est attendu d'un déséquilibré narcissique. Les experts en autoritarisme nous avaient tous avertis, ce type de manipulation est courant chez les hommes qui se prétendent forts au pouvoir. Il était facile de voir au travers du clown en place, et encore plus facile de penser qu'une fois sorti de la Maison-Blanche, l'insistant ajustement de la réalité, ainsi que la flagornerie cesseraient progressivement. Mais il semble maintenant clair que la joute mensongère est l'essence même de la "game".
Après l'insurrection du 6 janvier dernier, au Capitol, on disait que lorsqu'on abandonne la vérité, on cède le pouvoir à ceux qui ont la richesse et le charme pour le tordre dans le sens qu'il le veut. On le voit avec Eric Duhaime, en ce moment, au Québec, sans richesse et sans charme, on arrive à peu. Le chef du Parti Conservateur Québécois disait il y a peu de temps que les restaurants devraient refuser l'accès à tous les ministres et députés caquistes puisqu'ile ne servaient aucunement le peuple avec leurs vaccins et leurs prudence sanitaire. Alors pourquoi les servir? Pourtant, quand Duhaime se fait lui-même refuser l'accès au resto, avec sa gang d'idées moches, il crie au loup et réclame des excuses. Ensuite, conscient qu'il est loufoque et incohérent, il rédige lui-même, au nom du Parti Conservateur, dont il est le chef, je le rappelle, un mot disant que Duhaime (lui-même) est un être formidable et d'une gentillesses inouïe. Narcisse était si près de l'eau qu'il avait son maillot de bain. Duhaime n'a rien de ce que les conservateurs des États-Unis, surtout pas la richesse et le charme. Peu morde à ses pièges à cons. Sinon les cons. Les Républicains épousent la politique spectacle.
À la quantité phénoménales de menteries lancées par le Parti, on se moque des plus grosses, mais on finit par constater que plusieurs mordent à certaines. Comme celle qui veut que les déséquilibrés qui ont envahi le Capitol étaient en fait des antifas. (un anti-fasciste ne sera jamais péjoratif, jamais, trouvez autre chose. Être contre le fascisme c'est souhaiter la justice).
Le dicton est connu, répétez le mensonge ad nauseam et il en restera toujours quelque chose. Vous vous rappelez ce président noir qui aurait été né au Kenya et non à Hawaï. Des lunes pâles y croient encore. DJT était un sorcier du mensonge. C'était même, peut-être, son unique talent.
Il utilisait souvent comme début de phrases, "Many people are saying..." ce qui pouvait se traduire par bullshit ou Here comes the big lie. Ce qu'il disait aussi était, si vous pouviez répéter tout ça, ce serait merveilleux pour nous.
Nous ne verrons plus souvent des présidents dire des choses comme "si les sondages pré-électoraux son mauvais pour nous, je sais que ce sera des fausses nouvelles, mais si les résultats sont bons, je dirai sans me tromper qu'il s'agit du meilleur sondage, ever." Ce qui est une promesse de désillusion et de barils de mensonges à venir et en route. Déversement, maintenant.
Les juges sont dans l'étrange position actuellement de se faire dire par les Républicains, qui les inondent de demandes de poursuites, toutes plus clownesques les unes que les autres, que le ciel est vert, et qu'il faudrait maintenant prouver le contraire.
Le score de ses poursuites, en ce moment, est de 0/900. Mais les Républicains n'abandonnent pas. Et créent du fait alternatif.
Dire des mensonges dans le but qu'ils se répandent est l'équivalent de vouloir partir un feu. C'est un choix propagandiste et violent. Qui lance aussi comme message que ceux qui se basent sur les faits et la vérité ne devraient jamais être considérés comme des gens de confiance.
Tout le processus est en place pour simplement placer une graine de menteries qui ferait pousser la plante tant souhaitée par les manipulateurs.
Le doute.
Ils y arrivent. Ça marchait avec le clown. Continuons le cirque se disent les autres.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)