Valérie Subra était vendeuse dans un magasin di Quartier du Sentier, à Paris en 1984. Elle avait tout juste 18 ans et vivait avec sa mère. ¸
À l'automne, elle fait la rencontre de Laurent Hattab, 19 ans, qui devient son petit ami. Laurent eest gosse de riche, son père est confectionneur d'un magasin de t-shirt, justement dans le Sentier, et fait beaucoup d'argent. Laurent roule en Alfa Romeo grâce à l'argent de son père. Il rêve de vivre la vie des gens riches et célèbres en Amérique.
Jean-Rémi Sarraud a 21 ans, est un ami de Hattab, et sa vie est légèrement plus désordonnée.
Ils seront baptisé par la presse, le trio diabolique. Leur plan d'affaires est simple. Ils doivent trouver 10 millions de francs pour aller s'installer aux États-Unis et se partir avec succès. La suite est rêvée en cauchemar. Valérie aura comme mission de séduire des hommes riches dans des boites de nuit, de les amener à se faire inviter chez eux, là où les deux autres y feront leur entrée, pour cambrioler les lieux, ligotant les deux, le temps de dévaliser les lieux.
Le 7 décembre 1984, Gérard Le Laidier, un avocat de 50 ans, sera leurré par Subra et l'amènera chez lui. Sur place, Hattab et Sarraud intervienne et mettent leur plan à exécution. Le Laidier s'apprêtait à se rendre souper avec des mais en compagnie de Valérie quand les deux autres les assaillent et dans l'échauffourée, ils le tuent à coups de couteau. Ils ne trouveront que 1200 francs sur place.
Dans les jours qui suivent, on tente le même stratagème quelques autres fois, mais sans succès. Laurent Zarade est un jeune entrepreneur de 29 ans, directeur d'une maison de prêt-à-porter. Il est aussi charmé par Subra, le 16 décembre. Mais là où il loge, un système de sécurité avec des codes empêche quiconque d'y entrer trop facilement. Subra prend note d'un moyen qui faciliterait l'entrée des deux autres et on remet tout ça le lendemain, au même endroit. Cette fois, Hattab et Sarraud c'est à coups de coupe-papier qu'on l'assassine. Subra, pendant ce temps, est isolée dans une pièce, regardant des vidéos à la télé. On lui soutire 13 000 francs, des bijoux, dont une montre de prestige et une bague.
4 jours plus tard, le trio s'apprête à répété la même chose alors que Valérie a rendez-vous avec un chargé de relations publiques de restaurant, Paul Taiclet. Mais le trio est si bête que Valérie a utilisé son vrai nom dans ses rencontres avec leurs deux victimes. La police retrouve le nom de Subra dans les deux carnets de rendez-vous des victimes et le jour même, on met la main sur Valérie Subra sur son lieu de travail comme vendeuse. Ignorant la gravité de ce qui se passe, elle demande, après avoir interrogée et avoir confessé le tout, si elle sera relâchée pour Noèl afin de pouvoir les passer en famille. Cette demande fait grand bruit et mettra l'accent sur elle. La presse française retiendra surtout Valérie Subra plus que les deux assassins.
Les avocats, étrangement aussi, mettrons l'accent principalement sur l'idée que madame devrait avoir une sentence égale à celle des deux autres pour son rôle de complice, même si elle ne tue personne. Elle est accessoire à la mort des deux hommes et on la présente comme le péché originel. Les trois se rejettent la responsabilité afin de se disculper. Les assassins écoperont de 18 ans en prison et Subra de 16.
Ils les feront toutes. Subra est libérée à 55 ans. Elle se marie et est mère d'un enfant. Elle s'est aussi expatriée car la presse ne la lâche pas. Sarraud et Hattab sont aussi libérés deux ans plus tard. Sarraud accepte de passer à la télé alors qu'on avait annoncé sa mort. Ce dernier se marie aussi et est père d'un enfant. Il refait sa vie avec l'aide d'un ami aumonier. En prison, il s'est spécialisé comme informaticien.
Morgan Sportès en fera un roman inspiré de ces terribles faits. Roman que Betrand Tavernier adapte en film en 1995, nous présentant Marie Gillain, Olivier Sitruk et Bruno Putzulu, très convaincant dans leurs rôles. Je l'avais en partie vu, l'ai revisité le week-end dernier. Très réaliste. Brutal. Cette naïveté de la jeunesse, ce vide moral et physique, est encore bien présent chez certains de nos jeunes de nos jours.
A toujours existé.
En 1984, ces rendez-vous d'enfer avaient beaucoup marqué les imaginations Françaises.
Je plonge justement dans un livre qui raconte 1984, l'impact musical dans le mode populaire de cette année là.
Plus léger.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)