Il avait pris largement les crédits d'auteurs de l'album de 1977, ce qui avait irrité les trois autres membres du band, et préparerait ensuite des projets tout seul qu'il présenterait au reste du groupe pour les deux albums suivants. Les deux derniers comprenant Waters parmi eux.
L'ego surdimensionné, il quitte Mason et Gilmour en 1985 (Wright a quitté autour de la création de The Wall) et les poursuit pour les droits d'utilisation future du nom de Pink Floyd et du matériel. Mais puisque Mason fait partie des membres originaux, ne gagne pas sa cause et on trouve un arrangement.
Beaucoup plus avec les albums en spectacle et de tournées, mais ceux-là ne m'intéressent jamais.
Voir et entendre, peur-être, entendre un spectacle seulement, non.
Survol de ses efforts solo.
Parfois excessif.
Trempant souvent dans le grandiose.
Touchant parfois au sublime.
The Pros & Cons of Hitchiking (1984)
Quand Waters quitte légalement Pink Floyd, il a déjà lancé son premier album solo. Il avait présenté au groupe The Wall (alors appelé Brick in the Wall) et The Pros & Cons... et leur avait demandé quel projet ils avaient plus le goût de travailler. Le groupe avait choisi le premier. Waters, pressé, avait enregistré et lancé l'autre rapidement après The Final Cut, en 1983. Puisqu'il naviguait avec les idées de cet album depuis 1977. Eric Clapton nous guide de sa guitare dans ceroadmovie roaddisc rappelant narrativement légèrement Histoire de Melody Nelson de Serge Gainsbourg alors qu'un homme vit une crise personnelle et prend une autostoppeuse avec laquelle, les nuits seront agitées. L'habillage des morceaux est tout à fait radio-roman et on a même quelques passages de textes de la part de Jack Palance, du saxophone de David Sanborn et de la musique orchestrale conduite par Micheal Kamen. C'est un excellent album où Waters utilise intelligemment les choristes féminines, Madeline Bell, Katie Kissoon et Doreen Chanter qui brillent ici. C'est un album concept comme Waters en est friand. Et passant du très tranquille au très intense.
Radio K.A.O.S. (1987)
La même année que ses anciens amis de Pink Floyd lançait l'excellent A Momentary Lapse of Reason, Roger lançait un nouvel album concept pour lequel il avait préparé 16 chansons. Roger fait souvent dans l'excès. Inspiré par son ami, animateur de radio de L.A., Jim Ladd, Qu'il intégrera au projet vocalement, Waters écrit l'histoire d'un jeune homme, Billy, dont le frère est en prison suite à une resistance dans un mouvement de grève chez des travailleurs de la mine, doté de pouvoir télékynésiques lui faisant capter des ondes radios, et qui appelle Jim à la radio pour en discuter. Waters y intègre ses points de vue politiques et sociaux, écologiques mêmes, mais si le concept narratif est moyen (8 morceaux seront finalement gardés), c'est la musique qui vole la vedette
Les arrangements y sont très intéressants et on fait une utilisation, encore, très importante des voix de choristes de Madeline Bell, Katie Kissoon, Doreen Chanter, Suzanne Rhatigan, Steve Langer, Vicky Brown, Clare Tory et Paul Carrack. Une chorale apparaît même en fin d'album. Très bien vieilli au niveau musical. rappelant parfois vocalement Mark Knopfler de Dire Straits.
Amused To Death (1992)
Inspiré du livre de Neil Postman, Amusing Ourselves To Death, Waters écrit l'histoire d'un gorille tournant les postes d'un téléviseur, permettant à l'ancien bassiste de Pink Floyd de traiter de bien des sujets comme la politique, les thèmes sociaux, des critiques de la guerre du Golfe, et permettra l'utilisation de sons d'avions, de tirs au fusil, de carillons de Noël, de voitures, de chevaux, de criquets, de chiens, créant encore une ambiance de radio roman ou d'opéra rock dans un nouvel album concept qui sera peut-être trop fielleux pour plaire autant que ses deux premiers en solo. J'ai les deux premiers en cassette et celui-là en CD. Mais pas les deux derniers. Jeff Beck est le guitariste à l'honneur sur ce lourd album.
Is This The Life We Really Want? (2017)
Le producteur de Radiohead, Neil Godrich est un fan de Pink Floyd mais trouve que les premiers albums de celui-ci en solo ont des productions infects. Il se lie d'amitié avec RW lors de l'enregistrement de son album spectacle Roger Waters: The Wall, qu'il produit lui-même. Il voudra briser légèrement la mégalomanie de Waters et le limiter à moins de théâtre et plus de linéarité. 12 morceaux composent l'album (concept, toujours) racontant l'histoire d'un homme et de sa petite fille enquêtant sur la planète pourquoi tuons nous les enfants? un brin idéaliste. Intense.
Igor Stravinsky's The Soldier's Tale (2018)
Adaptation du classique de 1918 d'Igor Stravinsky, L'Histoire d'un Soldat. Waters y narre l'histoire et y joue tous les personnages.
Waters a une personnalité corrosive et un ego titanesque mais il est capable de somptueuse musique.
Il l'a prouvé avec Pink Floyd, et en solo, l'a aussi bien distillée pour la postérité.
Touchant parfois au sublime.
The Pros & Cons of Hitchiking (1984)
Quand Waters quitte légalement Pink Floyd, il a déjà lancé son premier album solo. Il avait présenté au groupe The Wall (alors appelé Brick in the Wall) et The Pros & Cons... et leur avait demandé quel projet ils avaient plus le goût de travailler. Le groupe avait choisi le premier. Waters, pressé, avait enregistré et lancé l'autre rapidement après The Final Cut, en 1983. Puisqu'il naviguait avec les idées de cet album depuis 1977. Eric Clapton nous guide de sa guitare dans ce
Radio K.A.O.S. (1987)
La même année que ses anciens amis de Pink Floyd lançait l'excellent A Momentary Lapse of Reason, Roger lançait un nouvel album concept pour lequel il avait préparé 16 chansons. Roger fait souvent dans l'excès. Inspiré par son ami, animateur de radio de L.A., Jim Ladd, Qu'il intégrera au projet vocalement, Waters écrit l'histoire d'un jeune homme, Billy, dont le frère est en prison suite à une resistance dans un mouvement de grève chez des travailleurs de la mine, doté de pouvoir télékynésiques lui faisant capter des ondes radios, et qui appelle Jim à la radio pour en discuter. Waters y intègre ses points de vue politiques et sociaux, écologiques mêmes, mais si le concept narratif est moyen (8 morceaux seront finalement gardés), c'est la musique qui vole la vedette
Les arrangements y sont très intéressants et on fait une utilisation, encore, très importante des voix de choristes de Madeline Bell, Katie Kissoon, Doreen Chanter, Suzanne Rhatigan, Steve Langer, Vicky Brown, Clare Tory et Paul Carrack. Une chorale apparaît même en fin d'album. Très bien vieilli au niveau musical. rappelant parfois vocalement Mark Knopfler de Dire Straits.
Amused To Death (1992)
Inspiré du livre de Neil Postman, Amusing Ourselves To Death, Waters écrit l'histoire d'un gorille tournant les postes d'un téléviseur, permettant à l'ancien bassiste de Pink Floyd de traiter de bien des sujets comme la politique, les thèmes sociaux, des critiques de la guerre du Golfe, et permettra l'utilisation de sons d'avions, de tirs au fusil, de carillons de Noël, de voitures, de chevaux, de criquets, de chiens, créant encore une ambiance de radio roman ou d'opéra rock dans un nouvel album concept qui sera peut-être trop fielleux pour plaire autant que ses deux premiers en solo. J'ai les deux premiers en cassette et celui-là en CD. Mais pas les deux derniers. Jeff Beck est le guitariste à l'honneur sur ce lourd album.
Is This The Life We Really Want? (2017)
Le producteur de Radiohead, Neil Godrich est un fan de Pink Floyd mais trouve que les premiers albums de celui-ci en solo ont des productions infects. Il se lie d'amitié avec RW lors de l'enregistrement de son album spectacle Roger Waters: The Wall, qu'il produit lui-même. Il voudra briser légèrement la mégalomanie de Waters et le limiter à moins de théâtre et plus de linéarité. 12 morceaux composent l'album (concept, toujours) racontant l'histoire d'un homme et de sa petite fille enquêtant sur la planète pourquoi tuons nous les enfants? un brin idéaliste. Intense.
Igor Stravinsky's The Soldier's Tale (2018)
Adaptation du classique de 1918 d'Igor Stravinsky, L'Histoire d'un Soldat. Waters y narre l'histoire et y joue tous les personnages.
Waters a une personnalité corrosive et un ego titanesque mais il est capable de somptueuse musique.
Il l'a prouvé avec Pink Floyd, et en solo, l'a aussi bien distillée pour la postérité.
Il célèbre ses 77 ans aujourd'hui.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)