Sur l'heure du midi, j'ai fait quelque chose que je ne fais jamais, j'ai cassé la croûte dans un snack. Seul, à ma table, prenant le journal du resto comme unique partenaire de lunch. Le dit journal était emballé complètement d'une publicité J'ai vite oublié une publicité de quoi. De voitures je crois. Peu importe, c'était clairement une publicité et ça m'a suffisamment dégoûté pour que je ne lise pas du tout ce journal. Lecteurs réguliers, vous connaissez mon aversion naturelle pour la publicité ou le marketing.
Le nom de ce blogue n'y est pas pour rien.
Quand la mauvaise herbe avale la maison, il faut enrayer la mauvaise herbe.
Dans l'édition d'hier du National Post, en provenance de la Saskatchewan, où le chef conservateur Andrew Sheer y est aimé d'à peu près tous et où le nom de Trudeau fait mal aux oreilles, on a utilisé le même procédé. L'emballement du journal dans une sale "publicité". Je mets le mot "publicité" entre guillemets car la plupart, dont les chroniqueurs d'actualités du matin, pouvait facilement croire qu'il s'agissait tout simplement d'une Une de journal. C'est le journal que vous auriez eu en main, ici, à droite.
Ça vendait quoi? Une idée. Un parti. Un vote. Ça vendait un vote au détriment d'un autre vote. On appelle ça de la propagande. On s'est tous demandé si c'était légal. (oui, si c'est acheté par le privé, ce l'était). Canada Growth Council a acheté la page et rédigé son contenu. Un regroupement sans noms propres, un regroupement anonyme de gens croyant à la croissance économique, et qui en ont généralement assez des gros gouvernements qu'ils ne peuvent pas eux-mêmes contrôler. Dans leur Une, ils font croire qu'ils s'intéressent aux races diversifiées, à l'environnement, aux femmes, aux autochtones, à la diplomatie...FOUTAISE! ils ne pensent qu'à l'argent. Le sale argent. Sur cette Une, on pousse l'odieux jusqu'à parler de problèmes d'éthique. Laissez-moi rire! Acheter une Une pour dénoncer un adversaire politique? Vous vous croyez dans une république de banane?
En pleine campagne électorale, les CONServateurs ont essayé de faire un "James Comey" dans le dernier droit.
La Une en soi en dit plus long sur le désespoir des journaux papiers qui ont tout de même accepté de diffuser ce message (à mon avis contre-productif). J'espère au moins que le National Post a touché une forte somme pour cette Une jaune pisse.
Le National Post a toujours été clairement anti-libéral, surtout anti-Trudeau. Cette fois, le journal nous montre à quel point l'argent peut avilir le jugement et souiller la dignité et la respectabilité.
Toujours hier, à Trois-Rivières, où le député sortant est du NPD, et où Libéraux, Bloquistes et Conservateurs pensent faire un gain raisonnablement prenable, il y a l'ancien maire Yves Lévesque qui se présente pour les Conservateurs. Un peu comme en Beauce où certains voteront non pas POUR Maxime Bernier, mais POUR le fils à Gilles, pour lequel ils ont un profond respect, à Trois-Rivières, plusieurs voteront Conservateurs simplement parce qu'ils aiment le bon vieux Yves.
Hier midi, un débat se tenait entre les 4 têtes de chaque parti à la radio locale, et Yves a échappé une perle. Un moment rare d'absurdité de chez nous.
Répondant à l'éco-anxiété ambiante, il a dit le plus simplement qui soit:
"Si vous avez un petit doute qu'on va détruire la planète, (sachez qu')on va le faire d'une façon pragmatique, sans baisser votre pouvoir d'achat..."
Perdon?
Ah $i mon pouvoir d'achat est $auvé, détrui$ont, détrui$ont.
Dur de faire plus àplaventriste face à l'argent.
Et pourtant...aux États-Unis...en Chine...
La NBA, la Ligue la plus importante de Basketball des États-Unis (et la plus riche au monde), tient des matchs en Chine. Mais le proprio du club de Houston, dans cette NBA, mais dont le club ne jouera pas en Chine, a tweeté un support aux manifestants pro-démocratie de Hong Kong. Ce qui a si vivement déplu au gouvernement communiste Chinois qu'il a annulé les contrats de diffusion télé et radio. Des joueurs en ont rajouté et la NBA s'est plus ou moins conformé en ne faisant pas jouer les hymnes nationaux.
Mais pourquoi donc la NBA, une ligue de 30 clubs, 29 des États-Unis, un du Canada (les champions en titre d'ailleurs) fait elle jouer ses clubs en Chine?
POUR FAIRE PLU$ DE CA$H ENCORE!
Point, à la ligne.
La NBA n'a pas raison d'être en Chine.
Ça n'a rien à voir avec le sport et tout à voir avec l'argent.
Comme ses matchs de hockey en extérieur ou ses tournois à la con inter-pays.
Je ne fais que piger dans trois actualités du seul jour d'hier.
Chaque jour amène sa connerie liée à l'argent.
Je hais ce que deviennent les gens autour de l'argent.
Des larves.
Bientôt mouches.
À marde.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)