...Le Jour de Gloire est Arrivé

Semaine éprouvante politiquement.

Ici et ailleurs.

Au Québec, on aura rarement vu un parti politique aussi embourbé dans l'histoire de son passé et de son présent avec le parti à vie Libéral. On a appris que Violette Trépanier avait choisi ses vérités pour la Commission Charbonneau, que le Francoeur d'Amérique pouvait avoir la langue assez pendue, que Robert Poéti, ancien homme de justice recruté par les Libéraux, serait justement beaucoup trop juste pour son poste et que les Libéraux veulent définitivement le ranger sur les bancs arrières, offrant son coin de députation à...Yves Francoeur...qui en sait trop...et qu'on voudrait....faire taire? acheter le silence? Parce qu'on veut un ancien policier pour que l'on associe mentalement justice et droiture et Parti Libéral?
Selon le dictionnaire des Républiques de Bananes ce serait toutes ces réponses.

Vous savez, quand on a comme concurrence que la morale, et que la morale reste toujours celle des autres...on peut dormir tranquille au gouvernement.

L'indépendance du politique/juridique/policier est bafoué TOUS LES JOURS depuis deux semaines. La province à tête de chien est devenue une immense commission d'enquête multi-têtes. Tout le monde prétend enquêter sur tout. Comme en Corée. Comme en Chine. Comme en Russie.

Ce qui est le plus absurde c'est qu'il règne au parti Libéral, un climat de fin de régime, alors que ce parti est pouvoir fort probablement pour toujours!  Tant qu'il y aura autant de partis chez nous, la division du vote fera passer du gagnant à 20% du vote. 8 personnes sur 10, au mieux 7, n'auront pas
voulu du chef et du parti en poste.

Les élus n'ont absolument pas le droit de critiquer les découragements démocratiques. Ceux-ci ont atteint le niveau de légitimité extrême.

En France, dans la 5ème République, c'est justement le découragement politique démocratique qui explique en partie l'intérêt pour une Marine Le Pen pitoyable. Le climat de pourrissement au Québec est encore plus lourd en France avec cette histoire de piratage des infos dans l'équipe de Macron. On verrait cela dans un film que l'on trouverait que ce serait trop con. Ben voilà! Notre globe est rendu trop con!

Aux États-Unis, l'abrutissement ne peut qu'être plus important encore. On entre dans une
ère de désenchantement politique majeure. La confiance citoyenne envers ses élus est érodée de partout.

L'important vote d'aujourd'hui en France aura probablement un fort taux d'absentéisme. C'est comme ça maintenant que l'on exprime sa révolte. On ne se présente plus dans les bureaux de vote. Ça créé des extrêmes surréalistes (Donald Trump/Marine). C'est absolument malsain pour les sociétés. Et déprimant.

Et si la France nous réservait le coup du Donald Trump aujourd'hui? Après le débat de mercredi dernier, Marine avait prouvé par 1000 qu'elle n'était pas de taille pour un pays aussi important mondialement que la France. Mais Hillary aussi avait été nettement supérieur au bouffon qui se tenait à ses côtés lors des débats. Et le jour du résultat fatal, elle faisait le défi du mannequin (mal, elle cligne des yeux) avec son équipe, dans la complaisance,  sans réaliser qu'elle allait plutôt être momifiée quelques heures plus tard par un misogyne et raciste, discriminateur, intransigeant et représentatif fuckeface.
Il y avait aussi eu piratage dans le cas du vote de la présidentielle des États-Unis. Macron vient d'y goûter. Est-ce encore le préambule d'une déconfiture sociétaire mondiale?

La France choisira-t-elle l'impensable?

La pente est excessivement glissante au Québec, et l'apparence de fraîcheur d'un Gabriel Nadeau-Dubois n'a pas échappé à Jean-François Lisée qui tend désespérément la main à Québec Solidaire. L'écoeurement est si grand chez les voteurs du monde entier, qu'il faudrait se demander si en France, on ferait passer Le Pen sur cette seule pulsion.

J'avais très peur quand la rumeur de Trump est devenue vraie.
Peur validée par 3000 depuis.

Les sables mouvants Le Pen me terrorise tout autant.

France, votez Macron.

Pour l'amour du globe.

Croire en un monde sain, ne serais-ce pas bien?