On avait annoncé à Catherine sa mort dans 18 mois. Maladie rendue trop avancée en elle, Non soignable. Catherine n'avait que 51 ans. En couple depuis ses 24 ans, elle avait choisi de prendre sa mort assurée, en main. Si elle n'avait aucun contrôle sur sa propre fin de vie, elle pourrait au minimum essayait d'organiser son monde comme elle l'entendait.
Pour la dernière fois.
Dix-huit mois, ça lui donnait amplement le temps de trouver, pour son mari, une nouvelle partenaire. Toute sa vie, elle avait été plus débrouillarde que lui, et la pensée qu'il soit maintenant seul, la hantait autant que sa mort précipitée hantait ses proches. Elle ne voulait pas laisser de gens malheureux derrière. Son mari, Pierre, le premier. Il devait faire la rencontre d'une nouvelle femme, ce qui l'aiderait à faire son deuil d'elle-même.
Et Catherine sera plus que pro-active dans le dossier. Elle inscrirait Pierre sur des sites de rencontres pour son groupe d'âge (53 ans), ferait elle-même des appels, pour fixer des rendez-vous.
L'initiative et le dévouement de Catherine intimidait tout le monde et rendait la vie très inconfortable. C'était mal compris de tous. Mais comment refuser les dernières volontés d'une condamnée? Pierre ne voyait, à l'origine, pas la chose du même oeil qu'elle. Tout d'abord, jamais l'idée d'en fréquenter une autre ne l'avait effleuré. Il sentait une odeur de trahison planer autour de lui et détestait le projet que Catherine trouve pour lui, une nouvelle femme avec laquelle partager sa vie. Mais comment lui expliquer sans la blesser dans son entreprise?
Catherine avait ce côté "control freak" qui l'agaçait parfois et cette idée, qu'il trouvait grotesque, venait sursouligner le côté contrôlant de sa blonde des 30 dernières années. Ne pouvait-il pas lui-même choisir sa manière de vivre son deuil? Et 18 mois! c'était si loin! Pas envie de magasiner le copinage!
Mais Catherine lui avait bien expliqué qu'elle avait fait son deuil de la vie. Et que cette vie le comprenait, lui aussi. Et qu'elle ne se faisait pas du tout à l'idée qu'il vive seul, lui qui avait toujours eu besoin de tout le monde dans la vie. Et qu'elle voulait prendre soin de lui, même dans la mort. Une nouvelle femme ferait peut-être tout ce que Catherine lui refusait au lit. Elle voulait transformer le moment de peine extrême qui s'amenait, probablement dans la période des fête en plus, en moment de joie et d'allégresse. Comme seul un nouvel amour pouvait générer.
Elle ne voulait pas le voir peiné, mais le voir planer.
Peu, à peu, vers le 10ème mois, l'idée à fait son chemin dans la tête de Pierre. Il voyait bien qu'il la blessait quand il refusait de rencontrer les femmes que Catherine lui avait trouvé.
À la limite, il prendrait à l'écart celle avec laquelle il s'entendrait le mieux et, en privé, lui dirait "faisons semblant et quand elle sera décédée, reprenons nos vies normales".
Et c'est exactement ce qu'il fit avec Brigitte. Catherine lui parla de son projet, de son probable décès autour de décembre 2006 aussi, et s'assura qu'il s'agissait d'une femme de bon goût, qui ne serai ni une profiteuse, ni une sugar baby, ni un garce. Brigitte avait toute les qualités. Elle était vétérinaire et n'avait pas du tout besoin du portefeuille de Pierre et Catherine. Elle devenait une bonne amie.
Pierre l'avait prise à l'écart pour lui faire comprendre de jouer un rôle pour les 8 prochains mois, qu'il n'avait pas l'intention de tomber en amour avec elle et qu'une simple amitié nouvelle, à trois, ferait l'affaire si elle le voulait bien.
Jules & Jim, couleur femme, c'était pour le cinéma.
Brigitte eu besoin d'un peu de temps pour y penser, mais elle les trouvait tous les deux fort sympathiques. ne s'ennuyait en rien en leur compagnie, et avait besoin de cette compagnie. Même si il y avait parfum de tragédie dans l'air et qu'elle serait forcément ostracisée et perçue étrangement par la famille et les proches de la future défunte. Déjà, de toute manière, la mort annoncée avait éloigné pratiquement tout le monde et chacun réagissait de manière complètement différente aux idées de Catherine et à sa fin, inévitable, semblait-il. Catherine la première, qui se donnait corps et âme pour trouver une nouvelle âme soeur à son mari.
Elle voulait donner l'amour en héritage.
Pierre et Brigitte multiplièrent les repas au resto. Bientôt tous les vendredis. Puis les samedis aussi. Puis une première nuit passée à la maison, dans le même lit. Avec Catherine dans une chambre d'amis. Consentante. Quelques larmes la première fois, mais sans déchirantes difficultés par la suite. C'était des larmes de parfaite réalisation de son projet. Elle avait légué l'amour à son mari, avant son départ.
8 mois de fréquentations, ça fait bouger les eaux. Pierre tombait peu à peu amoureux de Brigitte et vice-versa. Elle avait une lumière pétillante dans le regard qui n'était plus dans celui de Catherine. Décembre passa et la condition de Catherine ne se détériora pas davantage.
Janvier, Février, Mars, Avril, Mai...Catherine survécu aux 123 mois suivants.
La menant à nos jours.
Les médecins n'y croyaient pas eux-mêmes et la considérait comme un cas unique.
Mais son couple ne survécu pas.
Brigitte et Pierre emménagèrent ensemble en novembre 2007.
Pierre et Catherine s'étaient mariés jusqu'à ce que la mort les séparent.
Une mort erronée.
Plus de 30 ans de vie partagée, noyée par une drôle de marrée.
Catherine a aujourd'hui 61 ans, vit seule, ne les fréquente plus vraiment.
Elle ne se sent plus malade.
Enfin un peu...
La mort n'a plus de sens pour elle.
L'amour non plus.
Elle tente de vivre sans penser aux deux.
vendredi 31 mars 2017
jeudi 30 mars 2017
Prestupleniye Kak Zhivoye
Vladimir Poutine gouverne la Russie comme ministre et président depuis 17 ans.
En bon autocrate, il a changé les règles, une fois président, afin de faire étirer son règne.
Il a créé un régime où ses opposants et critiques sont platement assassinés; où les prisonniers politiques disparaissent ou sont envoyés en Sibérie, derrière les barreaux; où les droits des minorités sont opprimés; où toute forme d'opposition est écrasée; où des territoires étrangers sont annexés de force et lâchement; où l'aide aux massacres de Bashar Al-Assad en Syrie est directe et continue (Pourquoi au juste, Vlad?).
Alexander Litvinenko, Anna Politkovskaya, Natalia Estemirova, Stanislav Markelov, Anastasia Baburova, Boris Nemtsov, Boris Berezovsky, Paul Klebnikov, Sergei Yushenskov ont tous eu une mort précipitée par Poutine. Le premier, ancien agent du KGB qui savait que Poutine avait ordonné des meurtres, a été empoisonné au plutonium. La seconde, journaliste critique de l'état de la Russie de Poutine a péri d'une balle à la tête en entrant chez elle. La troisième travaillait avec la seconde, a été kidnappée et son corps a été retrouvé sur le bord d'une route. Le 4ème était un avocat qui défendait la mémoire de la seconde victime et qui pouvait prouver l'implication de Poutine dans son meurtre. Il a mangé une balle en pleine gueule, la journaliste qui l'accompagnait est la 5ème victime. La 6ème est un ancien proche de Boris Eltsine, critique de Poutine, tiré à bout portant, lui aussi. Le 7ème a été retrouvé étranglé dans un garde robe après de multiples tentatives de le tuer un peu partout, il était oligarche qui ne s'entendait plus avec Poutine. On a tenté de déguiser en suicide. Ce qui a bien fait rire tout le monde. L'avant-dernier était rédacteur en chef de la version Russe de Forbes et écrivait régulièrement sur la corruption gouvernementale. Tiré d'une balle, alors qu'au volant attendant à la lumière. Le dernier comptait prouver, au nom des morts qui avaient aussi des preuves menant aux mêmes conclusions, que Poutine bombait sa population pour faire croire que les Tchétchènes étaient derrière tout ça. Tué quelques heures après avoir fondé son propre parti politique.
Dans tous les cas,l'assassin Vladimir Poutine a déclaré prendre l'enquête entre ses mains, prendre la chose très au sérieux, pour ne jamais trouver de coupables.
Selon Human Rights Watch, 102 opposants politiques sont présentement en prison sous de faux prétextes grâce à Vladimir.
Oleh Sentsov est un réalisateur/scénariste de 40 ans, emprisonné pour les 20 prochaines années, depuis que la Crimée a été annexée (2014), pour avoir aidé la résistance Ukrainienne face aux envahisseurs russes. Plus de 10 000 vies se sont perdues depuis 3 ans. Poutine maintien encore que son armée ne s'y trouve pas. Il est le seul à croire à ceci. Trump, peut-être, aussi. Le choix de Donald Trump pour le poste de Secrétaire d'État est Rex Tillerson, PDG d'Enron, qui fera des gains de milliards de dollars quand les sanctions contre la Russie, de la part des États-Unis, seront levées.
Tous les opposantsà la dictature déguisée au régime, sont forcés de s'exiler et plus souvent encore de se défendre face à des accusations fausses d'à peu près n'importe quoi, allant du vague hooliganisme, à la prétendue fraude fiscale, se rendant même jusqu'au prétendu meurtre.
Le 13 décembre dernier, Alexei Navlany a annoncé qu'il se présenterai contre Poutine aux prochaines élections (2018). Il est avocat et activiste de l'anti-corruption. On a inventé toute sorte de choses sur son compte pour le faire mettre en prison, sans succès puisqu'il connait très bien ses droits, étant avocat. On a alors emprisonné son frère sous de faux prétexte.
Dimanche dernier, on le cueillait dans une foule de manifestants anti-corruption, la plus grande du genre en Russie depuis 5 ans, dans 99 villes en même temps, pour le coffrer 15 jours. On l'arrêtait moins par esprit de justice que par pure criminalité. Parce que le crime est au pouvoir en Russie.
L'ombre de l'ombre d'une justice équitable en Russie est inexistante.
Vladimir Poutine est la lie de la lie.
Donald Trump, son ami.
Pour le supporter, Pout-Pout ne croit plus au réchauffement climatique.
En bon autocrate, il a changé les règles, une fois président, afin de faire étirer son règne.
Il a créé un régime où ses opposants et critiques sont platement assassinés; où les prisonniers politiques disparaissent ou sont envoyés en Sibérie, derrière les barreaux; où les droits des minorités sont opprimés; où toute forme d'opposition est écrasée; où des territoires étrangers sont annexés de force et lâchement; où l'aide aux massacres de Bashar Al-Assad en Syrie est directe et continue (Pourquoi au juste, Vlad?).
Alexander Litvinenko, Anna Politkovskaya, Natalia Estemirova, Stanislav Markelov, Anastasia Baburova, Boris Nemtsov, Boris Berezovsky, Paul Klebnikov, Sergei Yushenskov ont tous eu une mort précipitée par Poutine. Le premier, ancien agent du KGB qui savait que Poutine avait ordonné des meurtres, a été empoisonné au plutonium. La seconde, journaliste critique de l'état de la Russie de Poutine a péri d'une balle à la tête en entrant chez elle. La troisième travaillait avec la seconde, a été kidnappée et son corps a été retrouvé sur le bord d'une route. Le 4ème était un avocat qui défendait la mémoire de la seconde victime et qui pouvait prouver l'implication de Poutine dans son meurtre. Il a mangé une balle en pleine gueule, la journaliste qui l'accompagnait est la 5ème victime. La 6ème est un ancien proche de Boris Eltsine, critique de Poutine, tiré à bout portant, lui aussi. Le 7ème a été retrouvé étranglé dans un garde robe après de multiples tentatives de le tuer un peu partout, il était oligarche qui ne s'entendait plus avec Poutine. On a tenté de déguiser en suicide. Ce qui a bien fait rire tout le monde. L'avant-dernier était rédacteur en chef de la version Russe de Forbes et écrivait régulièrement sur la corruption gouvernementale. Tiré d'une balle, alors qu'au volant attendant à la lumière. Le dernier comptait prouver, au nom des morts qui avaient aussi des preuves menant aux mêmes conclusions, que Poutine bombait sa population pour faire croire que les Tchétchènes étaient derrière tout ça. Tué quelques heures après avoir fondé son propre parti politique.
Dans tous les cas,
Selon Human Rights Watch, 102 opposants politiques sont présentement en prison sous de faux prétextes grâce à Vladimir.
Oleh Sentsov est un réalisateur/scénariste de 40 ans, emprisonné pour les 20 prochaines années, depuis que la Crimée a été annexée (2014), pour avoir aidé la résistance Ukrainienne face aux envahisseurs russes. Plus de 10 000 vies se sont perdues depuis 3 ans. Poutine maintien encore que son armée ne s'y trouve pas. Il est le seul à croire à ceci. Trump, peut-être, aussi. Le choix de Donald Trump pour le poste de Secrétaire d'État est Rex Tillerson, PDG d'Enron, qui fera des gains de milliards de dollars quand les sanctions contre la Russie, de la part des États-Unis, seront levées.
Tous les opposants
Le 13 décembre dernier, Alexei Navlany a annoncé qu'il se présenterai contre Poutine aux prochaines élections (2018). Il est avocat et activiste de l'anti-corruption. On a inventé toute sorte de choses sur son compte pour le faire mettre en prison, sans succès puisqu'il connait très bien ses droits, étant avocat. On a alors emprisonné son frère sous de faux prétexte.
Dimanche dernier, on le cueillait dans une foule de manifestants anti-corruption, la plus grande du genre en Russie depuis 5 ans, dans 99 villes en même temps, pour le coffrer 15 jours. On l'arrêtait moins par esprit de justice que par pure criminalité. Parce que le crime est au pouvoir en Russie.
L'ombre de l'ombre d'une justice équitable en Russie est inexistante.
Vladimir Poutine est la lie de la lie.
Donald Trump, son ami.
Pour le supporter, Pout-Pout ne croit plus au réchauffement climatique.
mercredi 29 mars 2017
Commotion Cérébrale Continentale*
Brian, Bob, Jeff, Julie.
Les deux "B" dans la même équipe,
Les deux "J" dans l'autre.
Ils travaillent tous au même bureau. De braves gens de la classe moyenne, classe moyenne que Justin Trudeau prétend défendre, et dont le gouvernement fait un budget dont le titre indique qu'il ne fait le budget QUE POUR EUX, ce qui rend le dit budget, injuste et inégal.
Comme tout bureau sans supervision du boss, il se trouve dans le bureau de Brian, Bob, Julie & Jeff, un long temps mort. Pour l'occuper, Brian a un ballon de football minuscule, dans son bureau. Facile à lancer, léger; on s'organise un match pour tuer le temps, entre les bureaux.
Les deux "B" dans la même équipe,
Les deux "J" dans l'autre.
Le but du jeu, se lancer le ballon et l'attraper, sans qu'il ne touche le sol ni ne soit intercepté par les 2 membres de l'autre duo, 5 fois, pour marquer un point. On lance entre les bureaux, c'est périlleux, mais amusant. Bob plonge, il se cogne la tête sévèrement contre un bureau. Tout le monde arrête et lance un cri de stupeur.
"Oh! Bob! es-tu correct?"
"Ouch! ça va, dude?"
"Bob!"
"ailleaillleaille...ailleaillleaille...oh que ça fait mal!"
"Bob! Bob!...combien vois tu de doigts?" lui demande Julie, inquiète.
"Trois, ça va, je crois que je suis correct, gang" lui répond correctement Bob.
"Quelle année sommes nous?" demande Jeff.
"2017"
"Qui est l'actuel président des États-Unis?" demande Brian.
Oh...Bob allait répondre, mais hésite. Les trois têtes au-dessus de lui, allongé, restent dubitatives. Bob tourne les yeux dans tous les sens. A-t-il tout son esprit? Il finit par parler:
"O.k...je...pense...avoir une image en tête, mais ça ne fait tellement pas de sens, mais alors pas du tout. ça me parait complètement fou..."
"Vas-y. répond...c'est probablement ça" lui répond Brian.
"Nooooooon,,,non, non, non...ça...non,.,c'est impossible..." dit Bob, tentant de se raisonner.
"Il semble en commotion cérébrale" dit Julie
"Tu ne dis ça que parce que nous gagnions! tu veux arrêter le match" répond Brian.
"Pas du tout" rétorque Julie.
"Je pense avoir la bonne réponse, mais ça ne me semble tellement pas...bien... peut-être...peut-être que je devrais me rendre à l'hôpital..." dit Bob.
"Fuck that! tu me semble parfaitement correct, fais juste nous dire qui est l'actuel président des États-Unis, je suis certain que t'as le bon nom en tête" dit Brian.
"Je n'ai qu'une seule chance?" dit Bob
"Ben oui!" répond Julie.
"Pourquoi pas deux chances?" demande Bob.
"Christ, tu le sais où tu le sais pas! tu penses clairement à la bonne personne, fais juste la nommer!" dit Brian, impatient.
"POUR VRAI?" dit Bob
"OUI!" dit Brian.
"POUR VRAI, JE PENSE À LA BONNE PERSONNE POUR VRAI? "
"SHOOT!"
"La personne à laquelle je pense... c'est d'une imbécilité...c'est complètement fou..."
"Ce l'est, ce l'est..." lui répond Brian.
"C'est vraiment, vraiment, vraiment con, c'est comme...trop idiot...porte-il quelque chose de stupide sur la tête?" demande Bob.
"OUI!" dit Brian.
"Pas d'indices, dude, ça devrait sortir tout seul si il n'est pas en commotion" dit Jeff. Julie seconde.
"O.k. le président actuel des États-Unis est...ostie! je peux pas le dire...c'est trop con... je suis trop gêné d'avoir même pensé à lui, c'est trop niaiseux..." dit Bob.
"Arrête de te juger toi-même, fais juste dire le nom que t'as en tête pis on continue à jouer!" dit Brian.
"Oui, mais attends, peut-être qu'il pense vraiment à quelque chose de complètement stupide" dit Julie.
"EXACTEMENT celui à qui je pense, c'est vraiment vraiment vraiment stupide!" confirme Bob.
"'Mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas la bonne réponse!" dit Brian
"Regarde comment il est confus, c'est comme si il se réveillait d'un horrible cauchemar!" dit Jeff.
"CESSEZ DONC VOUS DEUX de dire tout ce que je me dis, chaque matin que le bon Dieu me donne! BOB! qui est l'actuel président des États-Unis?" dit Brian.
"Ce que je me rappelle est comme...tellement impossible, mais mon cerveau me dit en même temps que ça s'est vraiment passé...qu'est-ce qui est maintenant vrai? qu'est-ce qui est maintenant vrai?" dit Bob, peut-être effectivement atteint au cerveau.
"J'avoue que je me pose cette question tous les jours" dit Jeff.
Calmement cette fois Brian demande ultimement:
"Bob, qui est l'actuel président des États-Unis"
"Donald..."
Ils sont tous suspendus à ces hésitantes lèvres.
"...Duck..."
"HÔPITAL!"
"COMMOTION"
"JE VOUS L'AVAIS DIT!"
On le prend par les pieds pour le traîner ailleurs, hors du bureau, ne l'entend pas dire:
"ben non, je le sais que c'est Donald Trump, mais christ, ça fait tellement pas de sens!..."
mardi 28 mars 2017
Non Assistance à Personne en Danger, Act of God, Non Compétence en Peuple Dangereux
Ça a été une vraie histoire d'horreur.
D'erreurs surtout. Multiples.
La première est celle de Daphné. Une erreur commune et courante. Elle est tombé amoureuse d'un garçon. Du plus mauvais des garçons. Le garçon était sujet à blackout. Le blackout est une zone de paralysie cérébrale qui laisse le cerveau être guidé par la simple pulsion physique et l'intensité d'une émotion compulsive. Mais Daphné s'en est rendu compte. Et a agi en conséquence.
La suite est le film d'horreur. Daphné réalise que le jeune homme n'est pas le bon garçon pour elle et explore d'autres potentielles avenues amoureuses (photo à droite). Elle n'a que 25 ans, rien n'est forcé d'être soudé si solidement. Le jeune homme se sent trahi, cocufié. Peut-être à raison. Ça importe assez peu. Mais le fiel qui naît de la situation est brutal. C'est là que le garçon tombe en blackout. Il publie sur Facebook sa haine de Daphné en vidéo. Deux fois. Il promet le mal. Le mal pour elle. Il lui souhaite tout le mal du monde. Et plus tard la harcèle et la pourchasse. L'attend dans le stationnement quand elle travaille. Lui fait peur, l'intimide. Ses amies disent que par le passé, quand ils étaient "amoureux", ce jeune homme la battait. Il en montre les signes. Elle les porte peut-être quelque part sur son corps, elle aussi, les signes. Conjecture. Elle fait ce qu'elle devait faire. Elle alerte la police. Chose à faire.
Elle tombait dans le vide à partir de ce moment, sans le savoir.
Rien ne se passera comme il se doit. L'enquête nous dira quoi. Et peut-être pas non plus.
La police protège toujours la police en premier.
Pas un, pas deux, pas trois, mais bien 4 policiers feront, tour à tour, des visites à Daphné et au garçon en blackout. Parmi les policiers, il y a au minimum une femme, elle comprendra peut-être mieux la menace d'un homme à l'égard d'une femme. Mais non, on éloigne le gars dans le stationnement de Daphné qui travaille dans le dépanneur et tout en reste là. La violence est lancé dans les airs. Des erreurs de jugements de policiers seront peut-être dévoilées dans les enquêtes qui suivront. Conjectures encore.
"Va-t-il falloir que je meurs pour qu'ils fassent quelque chose?" dira Daphné à une collègue. Prophécie.
Oui, sera la triste réponse.
La violence retombe du ciel.
Deux heures plus loin, elle est assassinée par le jeune homme. Pendant qu'une policière fait un suivi à la mauvaise adresse un étage plus haut.
La question de Daphné lancée à une collègue nous traîne tous dans la tête comme un refrain hanté. Dans la tête des femmes encore plus. Dans la tête des 4 policiers impliqués...ou pas assez impliqués...
Les Hommes ont merdé ta vie, Daphnée.
Une semaine avant, tempête infernale, (mais annoncée) sur le Québec. 8 morts. Mais aussi des congestions monstres. 13 heures sur la 13. Jamais le 13 n'aura honoré si bien sa réputation de mauvaise chance. Des gens sont restés plus de 12 heures dans leur voiture. Certains en panne d'essence, d'autres inquiets quand à leur survie. Tous assurément affamés et assoiffés. Un calvaire au sens propre.
Au bout de cette congestion des remorqueurs qui font fortune. Le ministère des Transports est en mode somnolence. Là où les commissions scolaires brillent (ils ont assuré le congé et la fermeture des classes pour le lendemain le soir même), le ministère des transports lésine un peu. Il lance...on ne sait trop quoi... dans les airs et attend de voir où et comment ça retombera. Personne n'aura le ok d'urgence pour déneiger la 13. Laissant le champs libre aux remorqueuses pour faire la piasse. Mais près de 2000$ le remorquage, c'est une fortune pour une entreprise de livraison qui ne roule pas sur l'or. Et comment s'assurer que les produits dans le camion ne soient pas perdus? Beaucoup beaucoup de choses en jeu pour les petites compagnies de livraison. Ce sont justement 5 camions qui bloquent (surtout) la 13 et forcent tout le monde à l'immobilisme. Mais des camions qui fonctionnent très bien. Seulement pas dans la route non déneigée de ceux qui comprennent mal la météo. Alors pourquoi payer une fortune, que sa compagnie ne peut probablement pas se permettre pour un Act of God (véritable responsable de la situation) anticipable ?
Et d'un autre côté, la météo se trompe souvent. On ne peut pas complètement reprocher au gouvernement de ne pas avoir cru le ciel.
J'ai beau essayer fortement d'en vouloir aux camionneurs qui ont refusé les remorques, je n'y arrive pas non plus. Je les comprends complètement. La première paralysie était celle du ministère des transports. Ils tenteront de trouver des coupables partout, mais le premier à viser c'est le ministère des transports même.
Responsable de toute une chorégraphie d'erreur ce soir-là. De jugement d'abord. De coordination ensuite.
Mais laissez tranquilles, ces braves camionneurs,
Les coupables sont ailleurs.
Probablement nulle part.
Comme Dieu devrait aussi le rester.
3 Questions d'Amérique du Centre:
Si Donald Trump ne convainc pas son congrès à majorité républicaine de quoi que ce soit, comment réussira-t-il à faire passer...quoi que ce soit...un jour?
Sa présidence, n'est-elle pas un peu comme si Homer Simpson héritait de l'argent de Mister Burns?
Combien d'idiots par jour fait naître sa présidence?
D'erreurs surtout. Multiples.
La première est celle de Daphné. Une erreur commune et courante. Elle est tombé amoureuse d'un garçon. Du plus mauvais des garçons. Le garçon était sujet à blackout. Le blackout est une zone de paralysie cérébrale qui laisse le cerveau être guidé par la simple pulsion physique et l'intensité d'une émotion compulsive. Mais Daphné s'en est rendu compte. Et a agi en conséquence.
La suite est le film d'horreur. Daphné réalise que le jeune homme n'est pas le bon garçon pour elle et explore d'autres potentielles avenues amoureuses (photo à droite). Elle n'a que 25 ans, rien n'est forcé d'être soudé si solidement. Le jeune homme se sent trahi, cocufié. Peut-être à raison. Ça importe assez peu. Mais le fiel qui naît de la situation est brutal. C'est là que le garçon tombe en blackout. Il publie sur Facebook sa haine de Daphné en vidéo. Deux fois. Il promet le mal. Le mal pour elle. Il lui souhaite tout le mal du monde. Et plus tard la harcèle et la pourchasse. L'attend dans le stationnement quand elle travaille. Lui fait peur, l'intimide. Ses amies disent que par le passé, quand ils étaient "amoureux", ce jeune homme la battait. Il en montre les signes. Elle les porte peut-être quelque part sur son corps, elle aussi, les signes. Conjecture. Elle fait ce qu'elle devait faire. Elle alerte la police. Chose à faire.
Elle tombait dans le vide à partir de ce moment, sans le savoir.
Rien ne se passera comme il se doit. L'enquête nous dira quoi. Et peut-être pas non plus.
La police protège toujours la police en premier.
Pas un, pas deux, pas trois, mais bien 4 policiers feront, tour à tour, des visites à Daphné et au garçon en blackout. Parmi les policiers, il y a au minimum une femme, elle comprendra peut-être mieux la menace d'un homme à l'égard d'une femme. Mais non, on éloigne le gars dans le stationnement de Daphné qui travaille dans le dépanneur et tout en reste là. La violence est lancé dans les airs. Des erreurs de jugements de policiers seront peut-être dévoilées dans les enquêtes qui suivront. Conjectures encore.
"Va-t-il falloir que je meurs pour qu'ils fassent quelque chose?" dira Daphné à une collègue. Prophécie.
Oui, sera la triste réponse.
La violence retombe du ciel.
Deux heures plus loin, elle est assassinée par le jeune homme. Pendant qu'une policière fait un suivi à la mauvaise adresse un étage plus haut.
La question de Daphné lancée à une collègue nous traîne tous dans la tête comme un refrain hanté. Dans la tête des femmes encore plus. Dans la tête des 4 policiers impliqués...ou pas assez impliqués...
Les Hommes ont merdé ta vie, Daphnée.
Une semaine avant, tempête infernale, (mais annoncée) sur le Québec. 8 morts. Mais aussi des congestions monstres. 13 heures sur la 13. Jamais le 13 n'aura honoré si bien sa réputation de mauvaise chance. Des gens sont restés plus de 12 heures dans leur voiture. Certains en panne d'essence, d'autres inquiets quand à leur survie. Tous assurément affamés et assoiffés. Un calvaire au sens propre.
Au bout de cette congestion des remorqueurs qui font fortune. Le ministère des Transports est en mode somnolence. Là où les commissions scolaires brillent (ils ont assuré le congé et la fermeture des classes pour le lendemain le soir même), le ministère des transports lésine un peu. Il lance...on ne sait trop quoi... dans les airs et attend de voir où et comment ça retombera. Personne n'aura le ok d'urgence pour déneiger la 13. Laissant le champs libre aux remorqueuses pour faire la piasse. Mais près de 2000$ le remorquage, c'est une fortune pour une entreprise de livraison qui ne roule pas sur l'or. Et comment s'assurer que les produits dans le camion ne soient pas perdus? Beaucoup beaucoup de choses en jeu pour les petites compagnies de livraison. Ce sont justement 5 camions qui bloquent (surtout) la 13 et forcent tout le monde à l'immobilisme. Mais des camions qui fonctionnent très bien. Seulement pas dans la route non déneigée de ceux qui comprennent mal la météo. Alors pourquoi payer une fortune, que sa compagnie ne peut probablement pas se permettre pour un Act of God (véritable responsable de la situation) anticipable ?
Et d'un autre côté, la météo se trompe souvent. On ne peut pas complètement reprocher au gouvernement de ne pas avoir cru le ciel.
J'ai beau essayer fortement d'en vouloir aux camionneurs qui ont refusé les remorques, je n'y arrive pas non plus. Je les comprends complètement. La première paralysie était celle du ministère des transports. Ils tenteront de trouver des coupables partout, mais le premier à viser c'est le ministère des transports même.
Responsable de toute une chorégraphie d'erreur ce soir-là. De jugement d'abord. De coordination ensuite.
Mais laissez tranquilles, ces braves camionneurs,
Les coupables sont ailleurs.
Probablement nulle part.
Comme Dieu devrait aussi le rester.
3 Questions d'Amérique du Centre:
Si Donald Trump ne convainc pas son congrès à majorité républicaine de quoi que ce soit, comment réussira-t-il à faire passer...quoi que ce soit...un jour?
Sa présidence, n'est-elle pas un peu comme si Homer Simpson héritait de l'argent de Mister Burns?
Combien d'idiots par jour fait naître sa présidence?