...qui se mélangent entre elles.
-C.C.
2016, c'était:
Les Ombres:
-Un animal n'est pas un Homme.
La mort ignoble de Christiane Vadnais. dévorée à mort par un chien, et qui a mis sur un pied d'égalité Homme est toujours un cauchemar innommable. Quand, aux États-Unis, on a tué un gorille parce qu'un enfant était tombé près de lui au zoo et que la sécurité de celui-ci était menacée, il y a eu plus de demandes d'enquête de la part du public sur ce dossier que pour la mort de noirs aux États-Unis.
-Tuer pour le Brexit.
Jo Cox avait passé plusieurs années à travailler pour des causes humanitaires internationales. Mère de deux enfants de 3 et 5 ans, elle s'était hissé en politique au rang de députée du parti travailliste anglais où elle s'était jointe aux amis de la Syrie et militait en faveur de l'adhésion à l'Union Européenne. Elle était beauté, elle a rencontré l'ultime laideur.
-Tuer du noir quand on est policier.
175 morts noires sous les balles des policiers cette année aux États-Unis. Semblerait que ce ne soit que business-as-usual, puisque personne n'est condamné du côté de la police, jamais. Ah oui! on a condamné un policier en décembre! un policier noir...ça ne s'invente pas.
-Alep.
Ville la plus importante de Syrie, capitale industrielle et épicentre financier, maintenant dévastée, puisque sous la pluie des bombes et des tirs depuis 2012. La ville a été tour à tour possession des rebelles anti-Bashar-al-Assad et des pro-gouvernement. Ces derniers (avec l'aide des Russes) ont eu gain de cause et ont repris le contrôle du secteur. La sécurité des gens sur place, qu'ils soient rebelles ou simples civils, n'est en rien garantie.
-Voter ni à droite, ni à gauche, ni au centre, mais "anti" à majorité.
C'est un phénomène que l'on savait marginal et désoeuvré. Mais semble que le monde en soit rendu là. On a voté Justin Trudeau parce qu'anti Harper. On a voté Trump parce qu'anti Hillary. En Angleterre, on a voté anti-Europe. On voit les votes se mobiliser parce qu'anti migration. Votera-t-on encore un jour pro-quelque chose?
-TVA, diffuseurs d'émotions.
Christ de poste de télé pwuoche.
-Matt Damon qui voyait juste, il y a 20 ans.
-La victoire de l'ignorance.
(Matt Groening qui voyait juste il y a 16 ans...)
-La vérité maintenant non nécessaire nulle part.
On aura jamais vu un candidat présidentiel mentir autant et faire étalage de tant de faussetés. Et on l'aura élu! La semaine dernière on disait que 92 % des gens qui lisaient des fake news sur Facebook ne savaient pas distinguer la fausse nouvelle de la vraie. Les réseaux sociaux ont joué un grand rôle dans l'élection du gnochon Trump. C'est aussi tranquillement la mort du conflit d'intérêt avec la famille Trump et le Président d'Exxon à la Maison-Blanche.
-La xénophobie croissante mondiale.
Suède, États-Unis, Allemagne, Autriche, France, Angleterre, Québec, la montée d'un racisme global prend forme sur la planète. Certains micros à la radio se font même un poing d'honneur d'afficher leur xénophobie.
-Vladimir Poutine.
Le gars est une caricature. Une vraie. Manipulateur, fourbe, déloyal. perfide, hypocrite, faux, indélicat, malhonnête, captieux, trompeur, tricheur, scélérat, félon, traître, fallacieux, mensonger, spécieux, insidieux, sournois, menteur, mauvais, fabriqué, contrefait, imposteur...pas étonnant qu'il se soit reconnu en Trump (et vice-versa).
-Un Prix Nobel pour un chansonnier.
Bob Dylan est un grand poète, oui, mais qui gagne sa vie pour publier de la musique. En choisissant de le donner à un musicien, le comité du Prix Nobel a aussi choisi de ne pas le donner à un écrivain. Alors que le lecture est en déclin dans le monde, on a nourri le mouvement en offrant à un créateur de rythmes sonores un prix qui aurait dû échoir entre les mains d'une Jennifer Egan, Teju Cole ou Anne Carsons. Bob Dylan est un géant de la musique. Il n'avait pas besoin d'un Prix Nobel de littérature. La littérature avait toutefois besoin d'un Prix Nobel.
-Des téléphones djihadistes et peu intelligents qui se font exploser.
-Marine le Pen.
En mai 2017, la France se choisira un nouveau Président. Ça pourrait être une toute première présidente. Bien que je crois que la France (tout comme les États-Unis)ne voterait jamais une femme au pouvoir, Marine incarne tout à fait l'écoeurement généralisé des politiciens traditionnels. Elle est anti immigration, anti globalisation, anti élitiste, anti media, anti establihsment (peu importe ce qu'on y comprend). Elle est "anti". C'est tristement ce que les gens veulent en ce moment. Pas de projet, juste du frein. Pas de direction. Pas même de route ou de véhicule.
-Les fusils pour tous aux États-Unis.
C'est l'histoire d'un fils qui demande à son père "Pourquoi a-t-on un fusil dans la maison, papa?" Celui-ci lui répond que c'est pour se défendre face à un étranger. La chose en reste là.On a engagé un tuteur pour le plus vieux qui peine à l'école. Le plus jeune, qui n'a pas été avisé de la chose, découvre le tuteur dans l'entrée en revenant de l'école. Il prend le fusil, tue le tuteur. Il n'était pas noir, non, mais il s'agissait bien d'un étranger.
...à fréquenter, l'infréquentable
on craque, pour le semblable.
Les Étoiles:
-Sortir de scène dignement comme l'artiste qu'on a toujours été.
-Isa, Mela, Stéphane, Raphaël, Jake, Bryan, la famille Finn, Simon, John, Roger sur les plaines, Lindsey, Big Gigantic, Sean, Chocolat, Nanker Pheldge
-Jean-René Dufort.
-Apple qui refuse de plier face à la CIA qui lui demande de traquer les identités (mais qui le fera pareil, les putes).
-Michelle Obama.
-Les Farc et le gouvernement Colombien on signé une historique accord de paix.
-Boko Haram en recul dans le monde.
-Alexandre Taillefer qui oblige des débats nécessaires et sains.
-Justice pour Jérémie Gabriel et sa famille.
-Martin Matte.
-Virginie Fortin & Mariana Mazza.
-Bernie Sanders.
-Le ras-le-bol des filles. que ce soit Jen Anniston et les papparazzis, Safia Nolin et son apparence, Coeur de Pirate et son coming out, Penelope McQuade et l'intimidation sur le web, Amy Schumer et les trolls ou Madonna et l'âge.
C'est fou, je peine beaucoup plus à trouver de choses inspirantes tirées de 2016...
Année dure et amère.
En 2017, tout ira bien.
Tout ira bien.
Bonne année à tous et que celle qui débute soit un tremplin vers tout ce qui vous ravira.
Que l'amour vous trouve.
...et puis les peurs, et les naufrages,
seront, pour nous les mêmes...
samedi 31 décembre 2016
vendredi 30 décembre 2016
Oriana Fallaci
Née à Florence en Italie en 1929, son père est activiste politique anti-Mussollini. Il en paiera le prix. Bien que pré-adolescente, elle est très active dans les mouvements anti-fasciste pendant que son père se fait torturer par les Chemises Noires. Elle est membre de la Giustizia e Liberta, mouvement de résistance. Elle sera décoré après la guerre pour son rôle de maquisarde et ses prouesses à un si jeune âge.
Elle en garde un dégoût marqué et profond du pouvoir qu'elle considère inhumain et haineux, et verra la désobéissance comme l'ultime rempart contre les oppressions qui naissent du pouvoir.
Elle commence une carrière de journaliste, elle n'a alors que 17 ans. À 21 ans, elle devient correspondante pour le journal Il Mattino Dell'Italia Centrale. 4 ans plus tard, elle est engagée par le journal L'Europeo et placée aux actualités romaines, une section concentrée sur les célébrités et sur le jet set italien. Elle interview Magnani, Mastroianni, Fellini. Sa technique de rendu d'interview met l'accent sur les contradictions des interviewés. C'est si nouveau que le malaise est trop grand et on la déplace à la section de Milan qui la fera voyager aux États-Unis et en Europe. Elle interviewera entre autre, Paul Newman, Alfred Hitchcock et Sean Connery. Son livre I Sette Peccati di Hollywood (les 7 pêchés d'Hollywood) raconte ces épisodes de sa vie.
En 1960, elle est envoyée en Orient d'où elle en pondra le livre Viaggio Intorno Alla Donna (voyage autour de la femme), qui deviendra la prémisse de son essai Le Sexe Inutile. Elle insiste sur le rôle de la femme en temps de guerre dans son premier roman en 1962, Penelope Alla Guerra (Pénélope à la guerre). Elle lance un livre réunissant les entrevues avec les membres de la Nasa en 1965, Se Il Sole Muore (Si le soleil meurt).
Deux ans plus tard, elle demande d'être correspondante de guerre dans le conflit au Viêt Nam. Ses articles seront extrêmement populaires, vendus et traduits partout dans le monde. Elle y critique les deux côtés, les interventionnistes des États-Unis et les Viêt Côngs. Elle en fera son livre le plus célèbre Niente e Cosi, Sia (La vie, la guerre et puis rien).
En 1968, 10 jours avant l'ouverture des jeux Olympiques de Mexico, elle est sur place lors du massacre de Tlatelolco. On lui tire dessus trois fois, elle est traînée dans un sous-sol par les cheveux et laissée pour morte. Elle survit et devient une preuve vivante que le déni gouvernemental face à la tuerie d'étudiant manifestant pacifiquement est une trahison. Elle lance son essai politique sur le pouvoir Gli Antipatici (Les abusifs).
Les années 70 sont extrêmement actives pour l'auteure/journaliste. En plus de lancer 3 livres, elle interviewe Henry Kissinger (qui se dira cowboy solitaire tout seul à diriger la Maison Blanche et regrettera cette entrevue toute sa vie), le Shah d'Iran, Willy Brandt, Lech Walesa, Zulfikar Alî Bhutto, Ariel Sharon, Walter Cronkite, Kadhafi, Sammy Davis Jr, Nguyen Cao Ky, Yasser Arafat, Indira Gandhi, l'archevêque Makarios III, Golda Meir, Nguyen Van Thieu, Haile Selassie et l'ayatollah Khomeini. Face à ce dernier, elle est voilée et choisit de se dévoiler devant lui. L'ayatollah lui répond avec mépris que le voile n'est que pour les jeunes femmes bien de toute manière.
Elle interviewe aussi l'homme politique et poète grec Alexandros Panagoulis. Ce dernier a été torturé pour sa résistance affichée lors de la dictature de Georgios Papadopoulos. Exilé à Florence en Italie afin de donner un nouveau souffle à la résistance, Alexandros vivra une idylle amoureuse avec Oriana.
Bien que soutenant le parti radical italien prônant la légalisation de l'avortement, son livre de 1975, Lettera a un Bambino Mai Nato (lettre à un enfant jamais né) est plutôt un essai anti avortement. Elle se coince elle-même dans les contradictions qui ont expliqué le succès de ses entrevues. Alexandrosest assassiné se tue lorsque pris en chasse en voiture, ce qu'il était perpétuellement, pas des agents secrets grecs.
Fallaci écrira Un Uomo (un homme) en 2004 roman, dédié à Alexandros et inspiré de sa vie.
En 1983, elle publie Inshallah, consacré à la mission italienne à Beyrouth.
Elle retourne sur les bancs d'école en Amérique et sera diplômée en lettres d'un doctorat du Columbia College de Chicago. Elle tiendra des séminaires à l'université de Chicago, à Yale, à Harvard et à Columbia. Vivant à New York pour y travailler un ultime roman, elle sort de sa réclusion suite aux attentats de septembre 2001.
Elle lance alors deux brulôts qui trempent dans l'islamaphobie. Elle succombe à la tentation raciste et ça lui vaut plusieurs critiques peu élogieuses. On compare ses écrits à l'antisémitisme de Céline, 50-60 ans plus tôt. Elle y confond entre autre islamiste et Musulman.
Certains pays, comme la Suisse, exige de la traîner en cour pour discrimination envers les musulmans.
Elle succombe à un cancer à l'âge de 77 ans.
Septembre dernier marquait le 10ème anniversaire de sa mort.
Elle en garde un dégoût marqué et profond du pouvoir qu'elle considère inhumain et haineux, et verra la désobéissance comme l'ultime rempart contre les oppressions qui naissent du pouvoir.
Elle commence une carrière de journaliste, elle n'a alors que 17 ans. À 21 ans, elle devient correspondante pour le journal Il Mattino Dell'Italia Centrale. 4 ans plus tard, elle est engagée par le journal L'Europeo et placée aux actualités romaines, une section concentrée sur les célébrités et sur le jet set italien. Elle interview Magnani, Mastroianni, Fellini. Sa technique de rendu d'interview met l'accent sur les contradictions des interviewés. C'est si nouveau que le malaise est trop grand et on la déplace à la section de Milan qui la fera voyager aux États-Unis et en Europe. Elle interviewera entre autre, Paul Newman, Alfred Hitchcock et Sean Connery. Son livre I Sette Peccati di Hollywood (les 7 pêchés d'Hollywood) raconte ces épisodes de sa vie.
En 1960, elle est envoyée en Orient d'où elle en pondra le livre Viaggio Intorno Alla Donna (voyage autour de la femme), qui deviendra la prémisse de son essai Le Sexe Inutile. Elle insiste sur le rôle de la femme en temps de guerre dans son premier roman en 1962, Penelope Alla Guerra (Pénélope à la guerre). Elle lance un livre réunissant les entrevues avec les membres de la Nasa en 1965, Se Il Sole Muore (Si le soleil meurt).
Deux ans plus tard, elle demande d'être correspondante de guerre dans le conflit au Viêt Nam. Ses articles seront extrêmement populaires, vendus et traduits partout dans le monde. Elle y critique les deux côtés, les interventionnistes des États-Unis et les Viêt Côngs. Elle en fera son livre le plus célèbre Niente e Cosi, Sia (La vie, la guerre et puis rien).
En 1968, 10 jours avant l'ouverture des jeux Olympiques de Mexico, elle est sur place lors du massacre de Tlatelolco. On lui tire dessus trois fois, elle est traînée dans un sous-sol par les cheveux et laissée pour morte. Elle survit et devient une preuve vivante que le déni gouvernemental face à la tuerie d'étudiant manifestant pacifiquement est une trahison. Elle lance son essai politique sur le pouvoir Gli Antipatici (Les abusifs).
Les années 70 sont extrêmement actives pour l'auteure/journaliste. En plus de lancer 3 livres, elle interviewe Henry Kissinger (qui se dira cowboy solitaire tout seul à diriger la Maison Blanche et regrettera cette entrevue toute sa vie), le Shah d'Iran, Willy Brandt, Lech Walesa, Zulfikar Alî Bhutto, Ariel Sharon, Walter Cronkite, Kadhafi, Sammy Davis Jr, Nguyen Cao Ky, Yasser Arafat, Indira Gandhi, l'archevêque Makarios III, Golda Meir, Nguyen Van Thieu, Haile Selassie et l'ayatollah Khomeini. Face à ce dernier, elle est voilée et choisit de se dévoiler devant lui. L'ayatollah lui répond avec mépris que le voile n'est que pour les jeunes femmes bien de toute manière.
Elle interviewe aussi l'homme politique et poète grec Alexandros Panagoulis. Ce dernier a été torturé pour sa résistance affichée lors de la dictature de Georgios Papadopoulos. Exilé à Florence en Italie afin de donner un nouveau souffle à la résistance, Alexandros vivra une idylle amoureuse avec Oriana.
Bien que soutenant le parti radical italien prônant la légalisation de l'avortement, son livre de 1975, Lettera a un Bambino Mai Nato (lettre à un enfant jamais né) est plutôt un essai anti avortement. Elle se coince elle-même dans les contradictions qui ont expliqué le succès de ses entrevues. Alexandros
Fallaci écrira Un Uomo (un homme) en 2004 roman, dédié à Alexandros et inspiré de sa vie.
En 1983, elle publie Inshallah, consacré à la mission italienne à Beyrouth.
Elle retourne sur les bancs d'école en Amérique et sera diplômée en lettres d'un doctorat du Columbia College de Chicago. Elle tiendra des séminaires à l'université de Chicago, à Yale, à Harvard et à Columbia. Vivant à New York pour y travailler un ultime roman, elle sort de sa réclusion suite aux attentats de septembre 2001.
Elle lance alors deux brulôts qui trempent dans l'islamaphobie. Elle succombe à la tentation raciste et ça lui vaut plusieurs critiques peu élogieuses. On compare ses écrits à l'antisémitisme de Céline, 50-60 ans plus tôt. Elle y confond entre autre islamiste et Musulman.
Certains pays, comme la Suisse, exige de la traîner en cour pour discrimination envers les musulmans.
Elle succombe à un cancer à l'âge de 77 ans.
Septembre dernier marquait le 10ème anniversaire de sa mort.
jeudi 29 décembre 2016
Le Laboratoire LaBeouf
Vous connaissez Shia LaBeouf?
Oui, oui, vous connaissez.
Si vous avez vu les films Disturbia, Charlie's Angels : Full Throttle, La Cloche et L'Idiot 2, Transformers I, II, III.
Si vous avez vu les clips de Sigur Ros ou de Sia.
LaBeouf a été élevé dans une famille nettement dysfonctionnelle. Ses parents ont eu beaucoup de difficultés à composer avec la vie en général. L'instabilité était constante, ce qui a amené le petit garçon de 10 ans à faire de la scène dans des lieux peu recommandables, parlant comme un pochtron de plus de 50 ans au micro trop jeune pour gagner sa vie.
Il a fait son chemin dans les rouages des enfants acteurs de Disney et connait une certaine notoriété au cinéma. Il est d'un des films lancés cette année que j'ai très envie de voir.
En 2013, on découvre que deux des trois nouvelles graphiques dont il se prétend auteur sont des plagiats de Bukowski et Benoît Duteurtre. On découvrira plus tard qu'il a aussi plagié Daniel Clowes. Il s'en excusera dans le ciel.
En 2014, une activité moléculaire différente s'est activée dans son cerveau. On ne sait trop si c'est cet ovni lancée sur le net de Rob Cantor, du Gay Men's Chorus of L.A., du West L.A. Children's Choir et du Argus quartet dans lequel il est non seulement le sujet mais aussi un volontaire participant, mais un goût de l'anomalie sociétaire naît en lui.
Lors d'une conférence de presse au Festival du film de Berlin, il insulte les journalistes et quitte les lieux. Le même soir, il se présente sur le tapis rouge avec un sac de papier brun sur la tête sur lequel est inscrit I Am Not Famous Anymore. La même année, il fait de son compte Twitter, de son propre aveu, un compte de performance artistiques métaphysiques. Il lance une campagne expérimentale sur Twitter appelée #IAmSorry qui fonctionne plus ou moins bien.
Il en fait même une exposition interactive où il est simplement assis dans une pièce, son sac sur la tête, pleure beaucoup, et offre au public de se servir d'objets au besoin qui sont rassemblés sur une table: un fouet, de petits chocolats Hershey, des tweet haineux imprimés sur papier de l'alcool.
Shia LaBeouf n'est pas cannibale, mais il devient étrange...et fascinant. Il apparaît dans 31 minutes de discours de motivation de la Central Saint Martins Art School de Londres où il gronde beaucoup plus qu'il ne motive et fait rire plus que quoi que ce soit.
On peut déjà sentir une nouvelle couleur dans son oeil.
Entre l'oeil de Charlie Sheen et celui d'Ann Coulter.
Il choisit de se filmer en train de regarder son entière cinématographie. Ce rapprochement avec des fans, invités à regarder les films avec lui, lui plait. Il tient à déconstruire le mythe de la star inaccessible. Il a envie de faire tomber le mur entre le fan et la star. Il veut "humaniser" son statut de vedette.
Puis, il lance le projet #touchmysoul, où il siège dans un centre d'appel où les gens peuvent l'appeler, échanger avec lui, ou lui demander ce qu'ils veulent.
En février 2016, il lance le projet #Elevate. Une randonnée en ascenseur en sa compagnie.
Toujours cette année, Shia propose, peut-être inspiré du film American Honey, (ou serais-ce l'inverse?) le projet #takemeanywhere. Pendant 4 semaines durant l'été, il fait le tour des États-Unis en voiture avec tous ceux qui le souhaitent.
La frontière entre le parasitisme et l'expérience artistique devient plus floue.
Son idée de "ne plus être fameux" reste aussi assez ténue. Si il n'était pas connu, tout ceci ne serait que du rien.
Et au fond, ça reste assez vide pour l'oeil extérieur. Le fan jubile, l'acteur s'amuse. L'étranger, visionnant la chose sur le net est plus ou moins intrigué.
Où ça mène tout ça?
À une certaine rédemption pour l'artiste qui ne veut plus être fameux, mais juste assez.
Juste assez pour se faire des amis.
Ailleurs que sur les plateaux.
C'est un laboratoire intrigant sur la célébrité, le net, et le vide de nos existences respectives.
Ça pique la curiosité.
Comme une barbe se collerait à votre peau en hurlant hostilement "JUST DO IT!"
Oui, oui, vous connaissez.
Si vous avez vu les films Disturbia, Charlie's Angels : Full Throttle, La Cloche et L'Idiot 2, Transformers I, II, III.
Si vous avez vu les clips de Sigur Ros ou de Sia.
LaBeouf a été élevé dans une famille nettement dysfonctionnelle. Ses parents ont eu beaucoup de difficultés à composer avec la vie en général. L'instabilité était constante, ce qui a amené le petit garçon de 10 ans à faire de la scène dans des lieux peu recommandables, parlant comme un pochtron de plus de 50 ans au micro trop jeune pour gagner sa vie.
Il a fait son chemin dans les rouages des enfants acteurs de Disney et connait une certaine notoriété au cinéma. Il est d'un des films lancés cette année que j'ai très envie de voir.
En 2013, on découvre que deux des trois nouvelles graphiques dont il se prétend auteur sont des plagiats de Bukowski et Benoît Duteurtre. On découvrira plus tard qu'il a aussi plagié Daniel Clowes. Il s'en excusera dans le ciel.
En 2014, une activité moléculaire différente s'est activée dans son cerveau. On ne sait trop si c'est cet ovni lancée sur le net de Rob Cantor, du Gay Men's Chorus of L.A., du West L.A. Children's Choir et du Argus quartet dans lequel il est non seulement le sujet mais aussi un volontaire participant, mais un goût de l'anomalie sociétaire naît en lui.
Lors d'une conférence de presse au Festival du film de Berlin, il insulte les journalistes et quitte les lieux. Le même soir, il se présente sur le tapis rouge avec un sac de papier brun sur la tête sur lequel est inscrit I Am Not Famous Anymore. La même année, il fait de son compte Twitter, de son propre aveu, un compte de performance artistiques métaphysiques. Il lance une campagne expérimentale sur Twitter appelée #IAmSorry qui fonctionne plus ou moins bien.
Il en fait même une exposition interactive où il est simplement assis dans une pièce, son sac sur la tête, pleure beaucoup, et offre au public de se servir d'objets au besoin qui sont rassemblés sur une table: un fouet, de petits chocolats Hershey, des tweet haineux imprimés sur papier de l'alcool.
Shia LaBeouf n'est pas cannibale, mais il devient étrange...et fascinant. Il apparaît dans 31 minutes de discours de motivation de la Central Saint Martins Art School de Londres où il gronde beaucoup plus qu'il ne motive et fait rire plus que quoi que ce soit.
On peut déjà sentir une nouvelle couleur dans son oeil.
Entre l'oeil de Charlie Sheen et celui d'Ann Coulter.
Il choisit de se filmer en train de regarder son entière cinématographie. Ce rapprochement avec des fans, invités à regarder les films avec lui, lui plait. Il tient à déconstruire le mythe de la star inaccessible. Il a envie de faire tomber le mur entre le fan et la star. Il veut "humaniser" son statut de vedette.
Puis, il lance le projet #touchmysoul, où il siège dans un centre d'appel où les gens peuvent l'appeler, échanger avec lui, ou lui demander ce qu'ils veulent.
En février 2016, il lance le projet #Elevate. Une randonnée en ascenseur en sa compagnie.
Toujours cette année, Shia propose, peut-être inspiré du film American Honey, (ou serais-ce l'inverse?) le projet #takemeanywhere. Pendant 4 semaines durant l'été, il fait le tour des États-Unis en voiture avec tous ceux qui le souhaitent.
La frontière entre le parasitisme et l'expérience artistique devient plus floue.
Son idée de "ne plus être fameux" reste aussi assez ténue. Si il n'était pas connu, tout ceci ne serait que du rien.
Et au fond, ça reste assez vide pour l'oeil extérieur. Le fan jubile, l'acteur s'amuse. L'étranger, visionnant la chose sur le net est plus ou moins intrigué.
Où ça mène tout ça?
À une certaine rédemption pour l'artiste qui ne veut plus être fameux, mais juste assez.
Juste assez pour se faire des amis.
Ailleurs que sur les plateaux.
C'est un laboratoire intrigant sur la célébrité, le net, et le vide de nos existences respectives.
Ça pique la curiosité.
Comme une barbe se collerait à votre peau en hurlant hostilement "JUST DO IT!"
mercredi 28 décembre 2016
Casse-Noisette
1816.
Ernst Theodor Amadeus Hoffman, écrit Nutknacker und Mausekönig, conte allemand que l'on peut traduire librement par Le Casse-Noisette et Le Roi des Souris, racontant l'histoire très gore de luttes entre souris, chats, casse-noisette en forme de soldat dont la mâchoire, une fois réarrangée après un bris entre en conflits, les uns les autres la nuit, sous le seul oeil témoin d'une jeune fille de 7 ans que l'on ne croit pas lorsqu'elle explique ce qu'elle a vu. La reine des souris vengent la mort du roi des souris et de leurs troupes en défigurant le bébé de la princesse Pirlipat, dont le visage ressemblera à celui d'une souris. La jeune fille lui jurera amour et fidélité, malgré la laideur du jeune garçon.
C'était glauque, sombre et l'action se déroulait dans le temps des fêtes. Le conte est repris en 1819 dans le recueil des Frères de Saint-Sérapion et fût traduit en français par Émile de la Bédollière en 1838.
En 1844, Alexandre Dumas (père) est un auteur consacré. Il publie coup sur coup Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte Cristo (bien que l'utilisation d'écrivains fantômes soient lourdement soupçonnés dans son cas) .
Il adapte aussi la même année l'histoire d'Hoffman , la rebaptisant simplement Casse-Noisette.
Dans l'adaptation de Dumas père, la petite fille (parfois Clara, parfois Marie/Maria), ne reçoit pas de cadeau le soir de Noël, s'en désole à son oncle qui lui trouvera un casse-noisette en forme de soldat qui rend son petit frère jaloux, et qui le brisera de rage. L'oncle le répare et la jeune fille le place, heureuse, parmi ses poupées. Mais la nuit. voulant aller voir comment se porte son cadeau, elle fait la rencontre des méchantes souris, qui sortent à minuit. Elle rétrécit à leur taille et le casse-noisette (et les poupées) prennent vie. Dans une bataille épique, la jeune fille réussit à tuer le roi des souris, tous les jouets prennent soudainement vie le temps d'une nuit et le casse-noisette se transforme en prince charmant.
C'est cette version qu'adaptera Piotr Illitch Tchaïkovsky en ballet, tel que commandé par le directeur des théâtres impériaux russes Ivan Vsevolojski en février 1891. Tout d'abord, Tchaïkovsky n'est pas emballé par l'histoire. Mais comme il a beaucoup d'admiration pour l'auteur original Hoffman, il accepte d'en composer le ballet.
Il le fait entre février 1891 et mars de l'année suivante.
La musique composée de Tchaïkovsky est riche en harmonie post-romantiques et pleine d'inventivité mélodique. La palette harmonique, pour un ballet y est redoutable. Plusieurs des morceaux seront utilisés et réutilisés et repris sans arrêt dans le futur.
En décembre 1892, la première a lieue, sur des chorégraphies de Lev Ivanov et une mise-en-scène de Riccardo Drigo. Le succès est instantané.
L'oeuvre musical est un véritable joyau qui a joué toute mon enfance dans le temps des fêtes du salon de la maison où se trouvait aussi le foyer, le sapin et les cadeaux de Noël. Il s'agit aussi du seul ballet auquel j'ai assisté dans ma vie, et ce, à plusieurs reprises, enfant, avec mes deux soeurs et mes parents. Au Grand Théâtre de Québec.
La Salle Wilfrid Pelletier de Montréal, avec la collaboration des grands ballets canadiens, présente, pour une 52ème année consécutive, le célèbre ballet de Tchaïkovsky, depuis le 22 décembre dernier et ce, jusqu'au 30.
Ernst Theodor Amadeus Hoffman, écrit Nutknacker und Mausekönig, conte allemand que l'on peut traduire librement par Le Casse-Noisette et Le Roi des Souris, racontant l'histoire très gore de luttes entre souris, chats, casse-noisette en forme de soldat dont la mâchoire, une fois réarrangée après un bris entre en conflits, les uns les autres la nuit, sous le seul oeil témoin d'une jeune fille de 7 ans que l'on ne croit pas lorsqu'elle explique ce qu'elle a vu. La reine des souris vengent la mort du roi des souris et de leurs troupes en défigurant le bébé de la princesse Pirlipat, dont le visage ressemblera à celui d'une souris. La jeune fille lui jurera amour et fidélité, malgré la laideur du jeune garçon.
C'était glauque, sombre et l'action se déroulait dans le temps des fêtes. Le conte est repris en 1819 dans le recueil des Frères de Saint-Sérapion et fût traduit en français par Émile de la Bédollière en 1838.
En 1844, Alexandre Dumas (père) est un auteur consacré. Il publie coup sur coup Les Trois Mousquetaires et Le Comte de Monte Cristo (bien que l'utilisation d'écrivains fantômes soient lourdement soupçonnés dans son cas) .
Il adapte aussi la même année l'histoire d'Hoffman , la rebaptisant simplement Casse-Noisette.
Dans l'adaptation de Dumas père, la petite fille (parfois Clara, parfois Marie/Maria), ne reçoit pas de cadeau le soir de Noël, s'en désole à son oncle qui lui trouvera un casse-noisette en forme de soldat qui rend son petit frère jaloux, et qui le brisera de rage. L'oncle le répare et la jeune fille le place, heureuse, parmi ses poupées. Mais la nuit. voulant aller voir comment se porte son cadeau, elle fait la rencontre des méchantes souris, qui sortent à minuit. Elle rétrécit à leur taille et le casse-noisette (et les poupées) prennent vie. Dans une bataille épique, la jeune fille réussit à tuer le roi des souris, tous les jouets prennent soudainement vie le temps d'une nuit et le casse-noisette se transforme en prince charmant.
C'est cette version qu'adaptera Piotr Illitch Tchaïkovsky en ballet, tel que commandé par le directeur des théâtres impériaux russes Ivan Vsevolojski en février 1891. Tout d'abord, Tchaïkovsky n'est pas emballé par l'histoire. Mais comme il a beaucoup d'admiration pour l'auteur original Hoffman, il accepte d'en composer le ballet.
Il le fait entre février 1891 et mars de l'année suivante.
La musique composée de Tchaïkovsky est riche en harmonie post-romantiques et pleine d'inventivité mélodique. La palette harmonique, pour un ballet y est redoutable. Plusieurs des morceaux seront utilisés et réutilisés et repris sans arrêt dans le futur.
En décembre 1892, la première a lieue, sur des chorégraphies de Lev Ivanov et une mise-en-scène de Riccardo Drigo. Le succès est instantané.
L'oeuvre musical est un véritable joyau qui a joué toute mon enfance dans le temps des fêtes du salon de la maison où se trouvait aussi le foyer, le sapin et les cadeaux de Noël. Il s'agit aussi du seul ballet auquel j'ai assisté dans ma vie, et ce, à plusieurs reprises, enfant, avec mes deux soeurs et mes parents. Au Grand Théâtre de Québec.
La Salle Wilfrid Pelletier de Montréal, avec la collaboration des grands ballets canadiens, présente, pour une 52ème année consécutive, le célèbre ballet de Tchaïkovsky, depuis le 22 décembre dernier et ce, jusqu'au 30.
mardi 27 décembre 2016
30 Personnalités Disparues en 2016
2016 a fauché la vie de plusieurs d'entre eux et dans les années qui suivront, nous enterrerons beaucoup de gens de cette génération, qui a vu naître la télévision.
Voici 30 nouveaux résidents d'un nouveau monde. Inconnu. Craint. Sauf pour le Djihadistes.
10 janvier: David Bowie : 2 jours après avoir fêté ses 69 ans, et lancé son 25ème album studio, le caméléon met en scène son départ en musique, en images et en mots, alors que l'on découvre en même temps que non seulement il est décédé, mais qu'il avait le crabe depuis un bout de temps. Digne sortie pour un grand artiste.
14 janvier: René Angélil: Grand architecte de la carrière de la petite reine de Charlemagne, le cancer de la gorge aura eu raison de lui au Nevada. Angélil a révolutionné à sa manière la manière de gérer les carrières d'artistes. Du moins du point de vue du Québec.
14 janvier: Alan Rickman: L'acteur britannique avait aussi le crabe. Celui qu'on avait connu par Die Hard, Robin Hood: Prince of Thieves, la franchise Harry Potter, mais surtout issu du théâtre de la Royal Shakespeare Compabny s'éteint à l'âge de 69 ans.
5 février: Umberto Eco: L'auteur, philopsophe, linguiste et enseignant italien. immortalisé pour son roman Le Nom de la Rose, roman traduit en plus de 25 langues de par le monde, nous quitte à l'âge noble de 84 ans.
21 février: Claude Michaud: La voix d'Arthur Laroche s'éteint à l'âge de 77 ans. Au théâtre, on l'aura vu jouer les bons gars humbles, dans Les Gars, Les Sunshine Boys et 12 Hommes en Colère, entre autre choses.
6 mars: Nancy Davis Reagan: L'ancienne actrice, Première Dame des États-Unis et femmes d'affaires aura atteint 94 ans. Elle s'investit énormément pendant les présidences de son célèbre mari. redéfinissant, à sa manière, le rôle de Première Dame des États-Unis.
24 mars: Thérèse Kirkland-Casgrain: Vértiable géante au Québec, la première femme élue à l'Assemblée nationale et membre du conseil des ministres, féministe des premières heures aura été la première Québécoise à avoir droit à des funérailles nationales. Elle s'éteint à 91 ans.
29 mars: Jean Lapierre: L'événement aurait dû être heureux. L'ancien politicien devenu chroniqueur politique se rend aux îles-de-la-madeleine pour y rejoindre sa famille et périt dans un triste accident d'avion fauchant aussi la vie de deux de ses frères, de sa soeur, de sa conjointe et de deux membres de l'équipage.
29 mars: Jean Bissonnette: Funeste fin de mois, le même jour, un autre Jean, réalisateur, producteur, pièce maîtresse de la production télé au Québec s'éteint le même jour. Il avait entre autre été l'homme derrière Moi et L'Autre dans les années 60.
4 avril: Rita Lafontaine: L'actrice chouchou des Québécois (et de Michel Tremblay) décède à l'âge de 76 ans d'une perforation de l'intestin.
21 avril: Prince: Le chanteur multi-instrumentiste est retrouvé mort dans un ascenceur de son temple de Paisley Park à l'âge de 57 ans à Minneapolis. Il succombe à un excès d'opiacés.
3 juin: Muhammed Ali: L'ancien Casius Clay aura inspiré des milliers de gens noirs à croire en eux. Flamboyant sur le ring, mais tout autant hors ring, la maladie de Parkinson a raison de lui à Phoenix à l'âge de 74 ans.
10 juin: Gordie Howe: Celui qui avait écrit le livre des records avant Gretzky, Mr. Hockey, nous quitte à 88 ans. C'est pour lui que Wayne a toujours voulu porter le #9. Il l'aura porté 2 fois, battant un à un, ses records. Howe aura été l'un des meilleurs hockeyeurs de tous les temps.
21 juin: Pierre Lalonde: Le prince des Snowbirds aura chanté les chansons des autres en plus d'animer avec beaucoup de succès dans les premières années de la télévision au Québec. Il nous quitte à 75 ans.
5 juillet: André Montmorency: Le comédien et metteur en scène aura été des Riboudingues, de Chez Denise, du Retour ainsi que chroniqueur culinaire à TQS. Il succombe à des problèmes pulmonaires à l'âge de 77 ans.
31 juillet: Sylvie Roy: La députée indépendante, ancienne Caquiste et Adéquiste surprend tout le monde, fauchée par une hépatite aigüe à l'âge de 51 ans.
23 août: André Melançon: Une douce musique se tait dans le coeur d'un géant pour l'enfant que nous auront été. Il avait 74 ans.
29 août: Gene Wilder: Willy Wonka s'éteint à l'âge de 84 ans, victime de la maladie d'Alzheimer. En 2000, phénomène assez rare. il avait réussit à vaincre complètement la maladie d'hodgkin.
4 septembre: Bob Bissonnette: l'ancien joueur de hockey, devenu chansonnier sportif perd la vie dans un accident d'hélicoptère à l'âge de 35 ans.
25 septembre: José Fernandez: Le lanceur étoile des Marlins de la Floride est victime d'un accident de bateau qui lui coûte la vie. Il n'avait que 24 ans.
25 septembre: Arnold Palmer: Le même jour, le monde du sport perd un géant du golf à l'âge de 87 ans. Quand vous prendrez un drink moitié thé glacé, moitié limonade, vous penserez à lui. Il en était un pionnier.
7 Novembre: Leonard Cohen: Le chansonnier, poète, peintre et auteur montréalais s'éteint discrètement à l'âge de 82 ans.
15 novembre: Bob Walsh: Le bluesman aura trimbalé sa guitare dans les bars et les festivals pendant plus de 40 ans. Il est entré d'urgence à l'hôpital suite à un infarctus, mais y laisse sa vie. Le roi du blues québécois était à 9 jours de ses 69 ans.
18 novembre: Sharon Jones: Le cancer du pancréas est l'un des plus vicieux qui soit. Il fauche la chanteuse des Dap Kings qui n'avait que 60 ans.
25 novembre: Fidel Castro: L'increvable dictateur meurt à l'âge de 91 ans.
4 décembre: Gotlib: Le géant de la BD moderne nous quitte à l'âge de 82 ans.
13 décembre: Alan Thicke: Le comédien canadien et père de Robin, est victime d'une crise cardiaque alors qu'il jouait au hockey avec son fils. Il avait 69 ans.
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20 décembre: Michelle Morgan: Simone Roussel aura tourné avec Carné, Allégret, Duvivier, Curtiz, Reed, Autant-Lara, Verneuil, Chabrol, Lelouch et aura posé son splendide regard sur Raimu, Gabin, Boyer, Bogart, Philipe, Bourvil, Piccoli et Delon. Elle avait 96 ans.
20 décmbre: Dominique Lévesque: Ancien cinquième du Groupe Sanguin humoriste, enseignant, chroniqueur, comédien, éternel enthousiaste, il succombe à une crise cardiaque au Honduras. Il y a une semaine, Il avait 64 ans.
22 décembre: Joanne Corneau: Connue sous son nom de peintre pop art Corno, l'artiste originaire de Chicoutimi aura exposé à New York, Londres, Paris, Venise, Monaco, Hong Kong, Singapour, Séoul et Dubaï, avec beaucoup de succès. Elle décède d'un cancer de la gorge à l'âge de 64 ans, au Mexique.
25 Décembre: George Micheal, ex-WHAM!, 53 ans, crise cardiaque.
Et finalement tantôt, Carrie Fisher, auteure, actrice et Fameuse Princesse, 60 ans, victime d'une crise cardiaque. Sa mère lui survivant. ASSEZ!
Vous n'avez plus besoin d'en entendre parler, fêtez Noël et la nouvelle année.
La faucheuse a assez sévi. Place à la vie.