Le 28 octobre dernier, le républicain patron du FBI, James Comey, a choisi de s'impliquer directement dans la course à la présidence. De manière extraordinairement partisane et avec une hypocrisie et une mauvaise foi sans précédent.
Il a annoncé, faisant une première dans l'histoire du FBI, à quelques jours de la victoire présidentielle, qu'on avait découvert de potentielles nouvelles évidences dans le dossier de la gestion des courriels d'Hillary Clinton.
Plus immature, ça ne s'invente pas.
Le FBI s'est toujours fait un devoir de 1) ne jamais s'impliquer dans une campagne présidentielle si le FBI peut en avoir une influence sur le résultat du vote 2) ne jamais condamner une personne exonérée de tout blâme, deux critères violemment violés par James Comey, qui discrédite toute bonne foi de sa part. Il est républicain, ne l'a jamais caché. Quand il a une première fois fait face à un congrès malicieux, républicain, et à vrai dire répugnant d'enfantillages, il avait dit qu'Hillary était innocente dans sa gestion des courriels et qu'on ne pouvait l'accuser de quoi que ce soit. Puis, il a dit le contraire en disant qu'on pouvait l'accuser de grave négligence. Viol du point #2. Puis, à quelques jours, cette annonce, fort peu utile sinon aux tarés qui embarquent dans la chaloupe à balivernes de Donald Trump, sur une potentielle nouvelle évidence...
Potentielle Comey, où est l'urgence? Viol du point #1. T'as plus ta place à la tête du FBI, grand idiot. Les appuis pour Trump ont effectivement augmenté depuis. Les courriels en question, et là-dessus, la mésinformation est totale, SONT LES COURRIELS DE SON ASSISTANTE HUMA ABEDIN.
Hillary ne les as jamais cachés, et le FBI y a toujours eu accès. Ce ne sont pas les courriels d'Hillary, ceux-là ont été lus par le FBI. Ce sont ceux d'Huma Faudra arrêter d'entendre dans la bouche de déséquilibrés républicains et supporteurs que ce sont "les courriels d'Hillary". Pire, on a spécifié qu'aucun des courriels découverts sur l'ordi d'Huma sont DE ou ENVOYÉ À Hillary. Aucun!
Même si le FBI a annoncé en grande pompe qu'il "réouvrait" le dossier des courriels, un dossier du FBI n'est JAMAIS fermé. Encore moins quand aucune accusation n'ont été portées.
Anthony Weiner, politicien déchu qui montrait son pénis aux femmes via texto maintes et maintes fois, est accusé de l'avoir fait à une jeune fille de 15 ans. C'est dans le cadre cette enquête, qu'on a versé vers l'ordinateur d'Huma Abedin. qui était alors sa pauvre épouse (aujourd'hui divorcée). Abedin avait déjà été questionnée par le FBI dans le dossier des courriels gérés comme un pied par Hillary.
La nouvelle enquête démontre qu'Abedin gérait ses courriels sur 4 comptes. Un compte d'État pour les dossiers non secrets, un autre sur le domaine Clintonemail.com, un troisième sur Yahoo et un 4ème, lié à l'ordi portable et partagé avec son mari, Weiner, quand celui-ci tentait de se trouver un poste au congrès. Abedin, qui a dit qu'elle ignorait que Clinton se servait d'un compte personnel, a aussi dit qu'elle utilisait l'adresse sur Clintonemail.com pour les affaires personnelles d'Hillary. Pour tout ce qui était lié au travail, elle utilisait celle du Département d'État.
Parce qu'Hillary préférait lire ses courriels sur papier et non à l'écran, les courriels étaient imprimés par Abedin, ou bien chez elle, ou bien au bureau. Ils étaient livrés par courrier diplomatique par la suite à Hillary par un agent de sécurité dans une enveloppe à bulles. Comme bien des gens à Washington, Abedin trouvait lourde la technologie au bureau et avait beaucoup de difficultés à imprimer les courriels, voilà pourquoi elle transférait de temps à autre les courriels du bureau sur son compte Yahoo ou encore sur le compte Clintonemail.com. Elle les imprimaient à partir de ces gestionnaires de courriel. L'enquête ne dis pas encore si elle faisait la même chose pour les courriels de son mari.
Abedin en imprimait tant, qu'elle a avoué ne pas les avoir tous lu avant de les imprimer. Peut-être y avait-il des documents jugés secrets dans tout ça. C'est pour cela que le FBI a envie de faire des choux gras. La recette colle au fond de la casserole.
Mais est-ce plus grave que le Watergate? Fuck no! c'est même pas dans la même ligue!
Hillary ne savait aucunement les moyens qu'utilisaient Huma. C'est moins qu'une tempête dans un verre d'eau que l'on traite comme la goutte de trop.
Les cochons couinent. Ils ne savent plus où donner de la truffe. Ils en sont amusants.
Et si tristes aussi...
Comey, patron du FBI, a soumis une lettre extrêmement floue craignant que tout ça soit mal interprété, mal compris, et que la communication à ce sujet soit confuse.
Bingo! Comey. Tout ça est interprété tout croche par les supporteurs républicains.
C'est mal compris de partout. Confus. La communication ne pouvait pas être plus nulle.
Comey vient de créer l'un des épisodes les plus sombres de l'histoire de son bureau.
Les travailleurs du FBI sont très peu fiers de leur boss.
Le FBI, Donald, ses supporteurs, quelques improductifs du cerveau, facile à influencer, ont, entre le 28 octobre dernier et cette semaine, donné vie à l'expression: Prendre des vessies pour des lanternes.
Si ces gens avaient une once de compétence, ils se seraient attaqué à Whitewater ou à la Fondation Clinton.
lundi 31 octobre 2016
dimanche 30 octobre 2016
Thomas More
Thomas More fût juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique anglais.
Fils de l'homme de loi John More, il est poussé vers le droit par celui-ci à l'Université d'Oxford où il s'intéresse aussi beaucoup aux écrits grecs et latins. John Colet, futur homme d'église et pionnier de la pédagogie, et Érasme deviennent ses amis. More est admis au barreau à 21 ans. Il enseigne le droit jusqu'en 1510. Il est avocat des marchands de la cité de Londres avant d'être fait juge par ses habitants. Il est très respecté et aimé.
Il épouse Jane Colt en 1505 et a avec elle 3 filles et 1 fils. Jane décède en 1511, mais More se remarie aussitôt avec Alice Middleton, veuve et mère de deux enfants. Il les élève tous, avec un grand souci d'une bonne éducation de haut niveau tout sexe confondus. En 1504, le roi Henri VII impose une taxe afin de financer sa guerre contre l'Écosse. More s'oppose à cette taxe et le fait savoir. Le roi fera emprisonner son père et More sera forcé de se retirer en France jusqu'en 1508.
Thomas n'a qu'un maître: Dieu. Pas même les rois.
Mais quand Henri VIII devient roi, il admire l'intelligence de More et il le veut pour son royaume. More est respecté et aimé, ce qu'Henri VIII n'est pas complètement.
More travaille d'abord auprès du cardinal Wolsey, puis comme Roi Maître des requêtes et finalement dans le conseil privé du roi. Il fera des mission diplomatiques et commerciales aux Pays-Bas et c'est là qu'il rédige son livre le plus célèbre Utopia.
Le livre est une satire de son époque qui décrie le fantasme de vivre dans un monde idéal et sans fautes. Le mot utopie, et utopia, en anglais, seront créés dans les langues française et anglaise à partir de l'île parfaite imaginée par More. dans son livre. More y ridiculise la pensée utopiste. Étrangement, bien que More ne fût pas économiste, les idées du livre ont été reprises au 19ème siècle afin de construire de nouvelles théories économiques.
En 1521, il est fait trésorier de la couronne. Il veut de moins en moins de promotion, mais en gagne sans arrêt. On le fait Président de la chambre des communes contre son gré et il hérite de la tâche de rédiger 7 livres réfutant les théories de Martin Luther. Tache duquel il s'acquitte admirablement bien encore.
Il est fait chancelier du duché de Lancaster en 1525 et sera de la délégation qui négociera la paix avec l'Espagne. Il est enfin promu chancelier du roi. Il fera emprisonner 40 personnes qui souscrivaient aux idées (réfutées) de Martin Luther.
Deux ans plus tard, Henri VIII s'éprend d'Anne Boleyn et veut en faire sa reine. Toutefois Henri VIII a déjà une épouse, la reine Catherine d'Aragon. Veuve du frère d'Henri VIII. Le pape refuse d'annuler son mariage. Henri VIII plaide à More d'approcher le pape et d'implorer pour lui une demande de divorce ou pour lui demander de lui accorder une simple dérogation. More, se refuse à une telle demande. Il a trop de respect pour la pauvre Catherine, incapable de donner un fils à Henry VIII.
More refuse de signer la lettre qui ferait la demande d'annulation de mariage entre Henri et Catherine. Il demande au roi d'être relevé de ses fonctions. Celui-ci refuse. Il feint des malaises et des problèmes de santé, cette fois, le roi accepte sa démission. Henri VIII épouse quand même Anne, en rupture avec l'Église de Rome, ce qui provoquera un important schisme qui donnera naissance à l'Église anglicane.
More ne se présentera pas au mariage et au couronnement de la nouvelle reine. Il écrit au roi qu'il souhaite le voir heureux, mais que son amitié avec l'ancienne reine l'empêche d'assister à la fête. Ceci est interprété par le roi comme une insulte envers Anne.
More sera accusé de haute trahison envers le royaume.
Thomas Cromwell, homme de toute les bassesses du roi, fera parjurer un proche de More en cour afin qu'il prétende avoir entendu More désavouer le roi et avoir dit ne pas le reconnaître. Ce qui est tout à fait faux.
Homme d'esprit, More, montant sur l'échafaud le 6 juillet 1535, dit à l'officier:
"je vous en prie, je vous en prie, aidez moi à monter, pour la descente, je me débrouillerai"
Il sera décapité grossièrement. À 57 ans.
On reconnaîtra son génie par la suite, et on le canonenisera comme martyr, 400 ans plus tard.
St-Thomas, c'est lui.
Humaniste, mais pas à l'écoute de l'égoïsme royale.
Le pape Jean-Paul II en fera le saint patron des responsables du gouvernement et des hommes politiques.
Thomas More était juste. Il était un précurseur du socialisme, un parfait humaniste, dont il est le plus illustre représentant Anglais.
J'ai revisité récemment le fort intéressant film A Man For All Seasons de Fred Zinneman, Oscar du meilleur film de 1966, mettant en vedette l'excellent Paul Scofield (Oscar du meilleur acteur pour ce même film) dans le rôle de Thomas More, un coloré Robert Shaw dans le rôle d'Henri VIII et un luisant Orson Welles dans le rôle du cardinal Wolsey.
Fils de l'homme de loi John More, il est poussé vers le droit par celui-ci à l'Université d'Oxford où il s'intéresse aussi beaucoup aux écrits grecs et latins. John Colet, futur homme d'église et pionnier de la pédagogie, et Érasme deviennent ses amis. More est admis au barreau à 21 ans. Il enseigne le droit jusqu'en 1510. Il est avocat des marchands de la cité de Londres avant d'être fait juge par ses habitants. Il est très respecté et aimé.
Il épouse Jane Colt en 1505 et a avec elle 3 filles et 1 fils. Jane décède en 1511, mais More se remarie aussitôt avec Alice Middleton, veuve et mère de deux enfants. Il les élève tous, avec un grand souci d'une bonne éducation de haut niveau tout sexe confondus. En 1504, le roi Henri VII impose une taxe afin de financer sa guerre contre l'Écosse. More s'oppose à cette taxe et le fait savoir. Le roi fera emprisonner son père et More sera forcé de se retirer en France jusqu'en 1508.
Thomas n'a qu'un maître: Dieu. Pas même les rois.
Mais quand Henri VIII devient roi, il admire l'intelligence de More et il le veut pour son royaume. More est respecté et aimé, ce qu'Henri VIII n'est pas complètement.
More travaille d'abord auprès du cardinal Wolsey, puis comme Roi Maître des requêtes et finalement dans le conseil privé du roi. Il fera des mission diplomatiques et commerciales aux Pays-Bas et c'est là qu'il rédige son livre le plus célèbre Utopia.
Le livre est une satire de son époque qui décrie le fantasme de vivre dans un monde idéal et sans fautes. Le mot utopie, et utopia, en anglais, seront créés dans les langues française et anglaise à partir de l'île parfaite imaginée par More. dans son livre. More y ridiculise la pensée utopiste. Étrangement, bien que More ne fût pas économiste, les idées du livre ont été reprises au 19ème siècle afin de construire de nouvelles théories économiques.
En 1521, il est fait trésorier de la couronne. Il veut de moins en moins de promotion, mais en gagne sans arrêt. On le fait Président de la chambre des communes contre son gré et il hérite de la tâche de rédiger 7 livres réfutant les théories de Martin Luther. Tache duquel il s'acquitte admirablement bien encore.
Il est fait chancelier du duché de Lancaster en 1525 et sera de la délégation qui négociera la paix avec l'Espagne. Il est enfin promu chancelier du roi. Il fera emprisonner 40 personnes qui souscrivaient aux idées (réfutées) de Martin Luther.
Deux ans plus tard, Henri VIII s'éprend d'Anne Boleyn et veut en faire sa reine. Toutefois Henri VIII a déjà une épouse, la reine Catherine d'Aragon. Veuve du frère d'Henri VIII. Le pape refuse d'annuler son mariage. Henri VIII plaide à More d'approcher le pape et d'implorer pour lui une demande de divorce ou pour lui demander de lui accorder une simple dérogation. More, se refuse à une telle demande. Il a trop de respect pour la pauvre Catherine, incapable de donner un fils à Henry VIII.
More refuse de signer la lettre qui ferait la demande d'annulation de mariage entre Henri et Catherine. Il demande au roi d'être relevé de ses fonctions. Celui-ci refuse. Il feint des malaises et des problèmes de santé, cette fois, le roi accepte sa démission. Henri VIII épouse quand même Anne, en rupture avec l'Église de Rome, ce qui provoquera un important schisme qui donnera naissance à l'Église anglicane.
More ne se présentera pas au mariage et au couronnement de la nouvelle reine. Il écrit au roi qu'il souhaite le voir heureux, mais que son amitié avec l'ancienne reine l'empêche d'assister à la fête. Ceci est interprété par le roi comme une insulte envers Anne.
More sera accusé de haute trahison envers le royaume.
Thomas Cromwell, homme de toute les bassesses du roi, fera parjurer un proche de More en cour afin qu'il prétende avoir entendu More désavouer le roi et avoir dit ne pas le reconnaître. Ce qui est tout à fait faux.
Homme d'esprit, More, montant sur l'échafaud le 6 juillet 1535, dit à l'officier:
"je vous en prie, je vous en prie, aidez moi à monter, pour la descente, je me débrouillerai"
Il sera décapité grossièrement. À 57 ans.
On reconnaîtra son génie par la suite, et on le canonenisera comme martyr, 400 ans plus tard.
St-Thomas, c'est lui.
Humaniste, mais pas à l'écoute de l'égoïsme royale.
Le pape Jean-Paul II en fera le saint patron des responsables du gouvernement et des hommes politiques.
Thomas More était juste. Il était un précurseur du socialisme, un parfait humaniste, dont il est le plus illustre représentant Anglais.
J'ai revisité récemment le fort intéressant film A Man For All Seasons de Fred Zinneman, Oscar du meilleur film de 1966, mettant en vedette l'excellent Paul Scofield (Oscar du meilleur acteur pour ce même film) dans le rôle de Thomas More, un coloré Robert Shaw dans le rôle d'Henri VIII et un luisant Orson Welles dans le rôle du cardinal Wolsey.
samedi 29 octobre 2016
Travailler Pour La Ville( et suggérer ombre de travail)
Les gens de la ville sont tellement idiots.
Dans le 450.
Le 450 du Nord.
La semaine dernière, on sonne à ma porte pour m'annoncer que les conduites d'eau du voisin sillent effrontément. Plus moyen de s'entendre péter quand on chie. En vérifiant. les nôtres sillent aussi. Moins, mais si on s'y penche comme il faut et qu'on tend l'oreille fermement, on peut entendre au loin comme une péripatéticienne qui pisserait dans sa culotte en voyant son pimp de l'autre côté de la rue. Faudra éventrer l'entrée du voisin afin de faire une chirurgie des tuyaux et régler le problème. Comme nos tuyaux sont aussi atteints, et que la tête d'entrée se trouve à 4 pieds de la leur, mais dans notre entrée de maison à nous, il faudrait aussi éventrer notre entrée.
Devant mon regard de technicien de garderie qui voit les enfants foutrent le bordel dans le beau ménage soigneusement entretenu dans la classe, le gars de la ville me dit:
"Inquiétez-vous pas, on va refaire le ciment après".
C'est justement là que je m'inquiète généralement. Ils avaient dit la même chose pour une autre entrée se trouvant sur le devant de mon terrain en m'assurant qu'il referait le gazon là où ils piocheraient. C'est le spot jaune et dégarni de notre gazon vert et uni. La cicatrice est bien visible. Botcheux.
Je ne m'en fait finalement pas trop car en quelque part je me félicite de ne pas avoir embarqué dans l'envie du voisin l'an dernier de faire refaire son entrée. Maintenant ils vont cochonner son entrée neuve pas à moitié. La nôtre sera dû d'ici un an ou deux. Quand on ne sera plus là. Et je me dis aussi qu'il ne s'agit que d'une entrée. Rien de trop pompier. Du simple bitume. Que les gens de mon quartier semblent toutefois prendre plaisir à arroser l'été. Mais qui m'importe peu en général. Comme tous les trucs d'une maison. Je ne le dirai jamais assez, je suis de type condo. Et de salade crémeuse.
Il faudra donc s'assurer que les voitures ne soient pas dans l'entrée. Pour l'amoureuse, pas de problèmes, elle sera au travail. Mais moi, je travaille de chez moi. Alors pour le vendredi (pas hier, l'autre) tel que promis, j'ai placé ma voiture dans la rue. Du côté où on peut se stationner les vendredi à partir du 1er octobre. Je n'aime pas trop faire cela car tout près, il y a des blocs de logement et plusieurs des locataires ne veulent pas se payer un stationnement et choisissent de stationner dans la rue. J'ai le luxe d'une entrée double, pourquoi les faire chier à prendre une place dans la rue qui pourrait être la leur?
Mais voilà, les gens de la ville ne sont pas passé du tout vendredi. En jasant avec les voisins, on m'a confirmé qu'ils avaient été appelé et que c'était remis à lundi. O.K. on ne m'avait pas avisé. Pas grave. J'ai fait stationner l'amoureuse de mon fils franchement loin pour rien. Sans plus. Mais elle a boudé.
Le lundi suivant, ils avaient pris la peine de mettre dans la rue des interdictions de stationner pour tout un côté de rue. Une des pancartes disaient même "rue barrée". Mais ce lundi-là (le dernier) c'était pluie dilluvienne. Des cordes. Sans arrêt. Oui un arrêt, un arrêt de travail. 'Sont pas venus. Comme je ne pouvais pas me stationner très près avec les interdictions saisonnières, c'est moi qui courait sous la pluie pour me rendre au bout de la rue et prendre ma voiture. Pour rien. Pas grave encore. J'aime la pluie. Elle ne m'arrête en rien. (Moi).
Les voisins m'ont confirmé: remis à mardi. Aux aurores j'allais porter l'amoureuse et un collègue au métro car ils allaient assister à une conférence à Montréalkimemank. J'étais donc pris avec 2 voitures. Que j'ai eu de la peine à stationner. L'espace condamné par leurs pancartes peut contenir jusqu'à 5 voitures devant chez nous et deux autres de notre côté de la rue. Le mardi, de notre côté de la rue: pas possible entre 8 et 17h. De l'autre côté`condamné par deux panneaux de non stationnement, deux trétaux dont un coloré avec les mots "rue barrée" dessus. Y a aussi sur une pancarte orange ce qu'il n'y a pas depuis l'autre vendredi: un travailleur. Pour suggérer ombre de travail. Les 5 voitures habituellement stationnées là étaient redistribuées ailleurs dans la rue et j'ai réussi à en placer une au loin sur le boulevard et l'autre à vue, mais avec lunettes.
Ce mardi là, il se trouvait que je brûlerais beaucoup de pétrole dans ma journée. Tel ne fût pas ma surprise, à mon retour vers 18h25, de voir que rien, rien, rien, rien, rien, rien n'avait été fait.
Rien.
Sinon qu'on interdisait de stationner depuis deux jours. Pour rien.
Rien encore.
Le mercredi, je me suis donc permis de laisser ma voiture toute la journée dans l'entrée. On viendra me déranger pour la tasser, j'y suis toute la journée. En revanche, je trouvais cruel de voir l'asiatique en jupe trop courte et en talons trop pointus, sortir du bloc pas loin, et se rendre, valise, lunch et sacoche en main, très loin dans la rue pour monter dans son camion (trop haut, dévoilant beaucoup de cuisse à la montée, moins cruel pour l'oeil (avec lunettes) obscène ).
Sont jamais venus le mercredi non plus. Fia bill y té? Non, c'est pas du créole. C'est bien français. J'ai pris un morceau de papier sur lequel j'ai écrit "men NOT at work" et je l'ai collé sur la pancarte du monsieur qui travaille.
Je ne suis pas tant pressé qu'on défigure mon entrée de toute manière mais je les trouve bête de nous torturer avant la torture. Je traduis dans mon sous-sol, Seul face à mon ordi. Mais aussi avec pleins d'amis. Plein plein plein d'amis.Je me cherche aussi un "à côté" comme pseudo-métier. C'est tellement risible ce qui est offert sur les sites internet. On ne demande que des caristes, des chauffeurs, que des développeurs analyste informatiques ou des adeptes du marketing. 80% des emplois, je vous jure. Un autre 10% cherche des sondeurs et le dernier 10%, des assistantes.
Je ne suis pas de la trempe des caristes, je sors d'un entrepôt où j'avais la chance de l'être pendant plus de 2 ans et je ne l'ai pas fait par manque d'intérêt. Je n'aime pas le pétrole et les autos. Le monde de l'informatique m'est étranger. J'ai été assez marketerisé dans ma vie, je lutte encore contre la chose, je ne tiens pas à être du côté des intimidateurs de la piasse. Je ne voudrais pas sonder parce que ça dérange toujours. Et je ne suis pas une assistante.
Ça limite mes choix.
Jeudi: 'sont pas venus.
Pas le droit de stationner toujours. Le bloc à côté rage. Une révolution se prépare.
Si ils viennent, on leur lancera des oeufs des galeries du bloc. Pas venus vendredi non plus. Quelqu'un a ragé et lancé toutes les interdicions chez les diable. Soit sur le terrain de la ville en face de chez nous. Que la ville garde ses affaires sur leur turf.
Je sais où je vais appliquer: à la ville.
Pour ne rien faire.
Et être bien payé pour bien le faire.
Le rien.
Je peux être idiot moi aussi.
Je suis quand même dans le 450 du Nord.
Dans le 450.
Le 450 du Nord.
La semaine dernière, on sonne à ma porte pour m'annoncer que les conduites d'eau du voisin sillent effrontément. Plus moyen de s'entendre péter quand on chie. En vérifiant. les nôtres sillent aussi. Moins, mais si on s'y penche comme il faut et qu'on tend l'oreille fermement, on peut entendre au loin comme une péripatéticienne qui pisserait dans sa culotte en voyant son pimp de l'autre côté de la rue. Faudra éventrer l'entrée du voisin afin de faire une chirurgie des tuyaux et régler le problème. Comme nos tuyaux sont aussi atteints, et que la tête d'entrée se trouve à 4 pieds de la leur, mais dans notre entrée de maison à nous, il faudrait aussi éventrer notre entrée.
Devant mon regard de technicien de garderie qui voit les enfants foutrent le bordel dans le beau ménage soigneusement entretenu dans la classe, le gars de la ville me dit:
"Inquiétez-vous pas, on va refaire le ciment après".
C'est justement là que je m'inquiète généralement. Ils avaient dit la même chose pour une autre entrée se trouvant sur le devant de mon terrain en m'assurant qu'il referait le gazon là où ils piocheraient. C'est le spot jaune et dégarni de notre gazon vert et uni. La cicatrice est bien visible. Botcheux.
Je ne m'en fait finalement pas trop car en quelque part je me félicite de ne pas avoir embarqué dans l'envie du voisin l'an dernier de faire refaire son entrée. Maintenant ils vont cochonner son entrée neuve pas à moitié. La nôtre sera dû d'ici un an ou deux. Quand on ne sera plus là. Et je me dis aussi qu'il ne s'agit que d'une entrée. Rien de trop pompier. Du simple bitume. Que les gens de mon quartier semblent toutefois prendre plaisir à arroser l'été. Mais qui m'importe peu en général. Comme tous les trucs d'une maison. Je ne le dirai jamais assez, je suis de type condo. Et de salade crémeuse.
Il faudra donc s'assurer que les voitures ne soient pas dans l'entrée. Pour l'amoureuse, pas de problèmes, elle sera au travail. Mais moi, je travaille de chez moi. Alors pour le vendredi (pas hier, l'autre) tel que promis, j'ai placé ma voiture dans la rue. Du côté où on peut se stationner les vendredi à partir du 1er octobre. Je n'aime pas trop faire cela car tout près, il y a des blocs de logement et plusieurs des locataires ne veulent pas se payer un stationnement et choisissent de stationner dans la rue. J'ai le luxe d'une entrée double, pourquoi les faire chier à prendre une place dans la rue qui pourrait être la leur?
Mais voilà, les gens de la ville ne sont pas passé du tout vendredi. En jasant avec les voisins, on m'a confirmé qu'ils avaient été appelé et que c'était remis à lundi. O.K. on ne m'avait pas avisé. Pas grave. J'ai fait stationner l'amoureuse de mon fils franchement loin pour rien. Sans plus. Mais elle a boudé.
Le lundi suivant, ils avaient pris la peine de mettre dans la rue des interdictions de stationner pour tout un côté de rue. Une des pancartes disaient même "rue barrée". Mais ce lundi-là (le dernier) c'était pluie dilluvienne. Des cordes. Sans arrêt. Oui un arrêt, un arrêt de travail. 'Sont pas venus. Comme je ne pouvais pas me stationner très près avec les interdictions saisonnières, c'est moi qui courait sous la pluie pour me rendre au bout de la rue et prendre ma voiture. Pour rien. Pas grave encore. J'aime la pluie. Elle ne m'arrête en rien. (Moi).
Les voisins m'ont confirmé: remis à mardi. Aux aurores j'allais porter l'amoureuse et un collègue au métro car ils allaient assister à une conférence à Montréalkimemank. J'étais donc pris avec 2 voitures. Que j'ai eu de la peine à stationner. L'espace condamné par leurs pancartes peut contenir jusqu'à 5 voitures devant chez nous et deux autres de notre côté de la rue. Le mardi, de notre côté de la rue: pas possible entre 8 et 17h. De l'autre côté`condamné par deux panneaux de non stationnement, deux trétaux dont un coloré avec les mots "rue barrée" dessus. Y a aussi sur une pancarte orange ce qu'il n'y a pas depuis l'autre vendredi: un travailleur. Pour suggérer ombre de travail. Les 5 voitures habituellement stationnées là étaient redistribuées ailleurs dans la rue et j'ai réussi à en placer une au loin sur le boulevard et l'autre à vue, mais avec lunettes.
Ce mardi là, il se trouvait que je brûlerais beaucoup de pétrole dans ma journée. Tel ne fût pas ma surprise, à mon retour vers 18h25, de voir que rien, rien, rien, rien, rien, rien n'avait été fait.
Rien.
Sinon qu'on interdisait de stationner depuis deux jours. Pour rien.
Rien encore.
Le mercredi, je me suis donc permis de laisser ma voiture toute la journée dans l'entrée. On viendra me déranger pour la tasser, j'y suis toute la journée. En revanche, je trouvais cruel de voir l'asiatique en jupe trop courte et en talons trop pointus, sortir du bloc pas loin, et se rendre, valise, lunch et sacoche en main, très loin dans la rue pour monter dans son camion (trop haut, dévoilant beaucoup de cuisse à la montée, moins cruel pour l'oeil (avec lunettes) obscène ).
Sont jamais venus le mercredi non plus. Fia bill y té? Non, c'est pas du créole. C'est bien français. J'ai pris un morceau de papier sur lequel j'ai écrit "men NOT at work" et je l'ai collé sur la pancarte du monsieur qui travaille.
Je ne suis pas tant pressé qu'on défigure mon entrée de toute manière mais je les trouve bête de nous torturer avant la torture. Je traduis dans mon sous-sol, Seul face à mon ordi. Mais aussi avec pleins d'amis. Plein plein plein d'amis.Je me cherche aussi un "à côté" comme pseudo-métier. C'est tellement risible ce qui est offert sur les sites internet. On ne demande que des caristes, des chauffeurs, que des développeurs analyste informatiques ou des adeptes du marketing. 80% des emplois, je vous jure. Un autre 10% cherche des sondeurs et le dernier 10%, des assistantes.
Je ne suis pas de la trempe des caristes, je sors d'un entrepôt où j'avais la chance de l'être pendant plus de 2 ans et je ne l'ai pas fait par manque d'intérêt. Je n'aime pas le pétrole et les autos. Le monde de l'informatique m'est étranger. J'ai été assez marketerisé dans ma vie, je lutte encore contre la chose, je ne tiens pas à être du côté des intimidateurs de la piasse. Je ne voudrais pas sonder parce que ça dérange toujours. Et je ne suis pas une assistante.
Ça limite mes choix.
Jeudi: 'sont pas venus.
Pas le droit de stationner toujours. Le bloc à côté rage. Une révolution se prépare.
Si ils viennent, on leur lancera des oeufs des galeries du bloc. Pas venus vendredi non plus. Quelqu'un a ragé et lancé toutes les interdicions chez les diable. Soit sur le terrain de la ville en face de chez nous. Que la ville garde ses affaires sur leur turf.
Je sais où je vais appliquer: à la ville.
Pour ne rien faire.
Et être bien payé pour bien le faire.
Le rien.
Je peux être idiot moi aussi.
Je suis quand même dans le 450 du Nord.
vendredi 28 octobre 2016
Le Parti Républicain (Sommet & Creux Absolu)
Reagan confirmera tous les fantasmes Républicains.
Il sera l'orgasme conservateur (avec condom et marié)
Il diminue largement les taxes. Il est extrêment religieux. Il favorise le racisme en déclarant la guerre à la drogue qui trouve des coupables presqu'exclusivement dans les communautés noires. Pendant ses 2 mandats, sous ses politiques économiques, l'inflation est passée de 12,5% à 4,4%. Il se découvre des atomes crochus avec une autre conservatrice austère, Margaret Thatcher. Sous Reagan, les États-Unis sont extrêmement guerriers. Bien qu'il mette un terme à la guerre froide, il nourrit des conflits majeurs en Iran, en Libye, secrètement en Amérique du Sud. Les États-Unis, au civil, n'ont jamais été plus armés. Ils le seront toujours davantage à partir de maintenant. Les politiques conservatrices sont plus claires que jamais. Ayant prédit la chute de l'Union Soviétique qui se concrétise presque trois ans après qu'il eût terminé son dernier mandat, il passe pour un devin au flair stratégique sans faille. Il est encore aujourd'hui le Président Républicain le plus populaire des nostalgiques du parti, et le dernier à faire l'unanimité Républicaine.
Ce sera à peu près le dernier rayon de soleil Républicain à la présidence des États-Unis.
Reagan sera si aimé qu'on votera son vice-président pour lui succéder en 1988. Toutefois George H.Bush ne fait pas long feu. L'économie plonge dans les déficits et quand il nomme Clarence Thomas comme juge à la Cour Suprême, accusé d'harcèlement sexuel contre une collègue, Bush Senior perd l'estime du peuple. On lui préférera le plus jeune et dynamique Démocrate Bill Clinton dès 1992.
Là, ça se gâtera sérieusement. Avec un esprit guerrier propre aux Étatsuniens, on attaquera Bill Clinton sans relâche, le procureur Kenneth Starr en tête, pendant toute la durée de ses deux mandats sur tous les fronts. Clinton était attaquable, il faut le dire. Quand sa stagiaire confirme qu'elle a eu son cigare en bouche et que Clinton avoue son infidélité sexuelle, les Républicains en font des points d'honneurs moraux. Clinton fait chier. Il joue du sax chez Arsenio et ramasse pratiquement tous les votes noirs et faudrait en plus que le beau gosse fasse l'envie des jeunes femmes? c'est trop. Déjà qu'Hillary a beaucoup travaillé pour les jeunes femmes en cloque qui voulaient se faire avorter, les Clinton sont le modèle à ne pas suivre pour les Républicains. L'ennemi est en dedans. Le fiel se prolongera plus tard sur elle. On ne veut pas du modèle.
Bob Dole, candidat Républicain du second mandat de Clinton fait ses 73 ans, et surtout ne fait pas le poids devant le fougueux joueur desexe sax. Le peuple veut du modèle. Alors comment changer tout ça?
En 1994, pour la première fois depuis 39 ans, les Républicains prennent le contrôle de la chambre des représentants. largement parce que les gens du Sud sont de moins en moins Démocrates. C'est aussi ce qui rendra la présidence de Bill Clinton difficile à mener. Il fera de petits miracles avec peu de réel pouvoir.
18 des 22 dernières années, les Républicains auront la majorité à la chambre des représentants.
L'immigration, légale et illégale explose, presqu'exclusivement arrivant du Sud. Toutefois les Républicains sont de plus en plus blancs. Cette immigration se traduit peu en votes pour les Républicains. Ça n'empêchera pas George W. Bush d'accéder à la présidence, même si Al Gore a 543 895 votes de plus que lui, Bush rafle plus d'État, dont la plus-que-douteuse Floride. Il gagne aussi 5 votes de Grands Électeurs supplémentaires sur son adversaire.
Les deux mandats de W.Bush, fils de George H., seront catastrophiques. On adopte des lois socialement conservatrices comme le Partial-Birth Abortion Act. D'autres lois encourageront la religion à s'infiltrer dans les regroupement sociaux. 8 millions d'immigrés entrent au pays sous son règne, dont la moitié parfaitement illégalement. Plus de 6 millions d'emplois se perdent pendant les deux mandats. Les attaques du 11 septembre 2001 rendent les faucons du Présidents fous. On fout le bordel dont on vit toujours les séquelles encore au Moyen Orient. On chasse Ben Laden. Sans le trouver. Il gère affreusement les jours sombres de la Nouvelle-Orléans lorsque l'ouragan Katrina ravage l'endroit. On frappe en se moquant de l'ONU. Ceci obscurci totalement les bons coups comme les investissements de 29 millions afin d'aider les enfants d'Afrique d'âge scolaire et surtout les 15 milliards dans la recherche contre le SIDA, qui vont à l'encontre des valeurs traditionnelles Républicaines, généralement anti-gay. Les États-Unis deviennent fortement militaires. W. Bush restera l'un des présidents les plus impopulaires de l'histoire des États-Unis. Le navire est percé.
Son successeur est une autre erreur. John McCain est trop vieux, son choix de co-listière est une catastrophe totale, Barack Obama ne fait qu'une bouchée de l'ancien prisonnier de guerre. Mais la tache se répand et devient dure à supporter. On accorde beaucoup de tribune à Sarah Palin dans le but de s'affranchir de l'électorat féminin. Mais elle est abominable, avec forte insistance sur les 7 dernières lettres du mot. Elle raisonne comme un enfant, ment sans arrêt pour se sortir de l'ignorance et rend très peu service à l'image du parti. Quand Barack se représente 4 ans plus tard, on rajeunit le candidat et le co-listier et on fait déjà bien meilleure impression. Mitt Romney et Paul Ryan ne peuvent pas déboulonner l'espoir que suscite Obama pour le second mandat en 2012.
De plus, avec une minorité visible au pouvoir, les nouveaux arrivants, même hispaniques, se tournent plus naturellement vers les Démocrates. Le mouvement du Tea Party naît au sein du parti Républicain. Une division se créé entre les "vrais" Républicains et les élites qui vendent leurs âmes une fois sur scène. Le Tea Party se rapproche du populisme.
Obama déçoit beaucoup d'attentes. L'Obamacare est indigeste pour les Républicains. On est prêt pour un candidat fort et inspirant.
Alors qu'on réussit le tour de force de rendre intéressé pas un mais bien 2 candidats d'origine hispanophone (Marco Rubio et Ted Cruz) on choisit le populisme en Donald Trump pour l'élection à venir qui, en deux présences au micro s'aliène tous les hispanophones et la plupart des femmes.
Plusieurs y savourent le rejet du gouvernement, le rejet du modèle Clinton, l'intolérance envers les politiciens de profession, qui sont nécessairement véreux dans leur logique tronquée.
Si on lit dans Wikipedia, source infidèle, dans Parti Républicain
sous minorité dans le parti, on y lit populistes de l'aile droite.
Avec Donald Trump. ce n'est absolument plus le cas.
Voilà pourquoi une réinvention du parti sera absolument nécessaire post élection.
Dans 11 jours.
Il sera l'orgasme conservateur (avec condom et marié)
Il diminue largement les taxes. Il est extrêment religieux. Il favorise le racisme en déclarant la guerre à la drogue qui trouve des coupables presqu'exclusivement dans les communautés noires. Pendant ses 2 mandats, sous ses politiques économiques, l'inflation est passée de 12,5% à 4,4%. Il se découvre des atomes crochus avec une autre conservatrice austère, Margaret Thatcher. Sous Reagan, les États-Unis sont extrêmement guerriers. Bien qu'il mette un terme à la guerre froide, il nourrit des conflits majeurs en Iran, en Libye, secrètement en Amérique du Sud. Les États-Unis, au civil, n'ont jamais été plus armés. Ils le seront toujours davantage à partir de maintenant. Les politiques conservatrices sont plus claires que jamais. Ayant prédit la chute de l'Union Soviétique qui se concrétise presque trois ans après qu'il eût terminé son dernier mandat, il passe pour un devin au flair stratégique sans faille. Il est encore aujourd'hui le Président Républicain le plus populaire des nostalgiques du parti, et le dernier à faire l'unanimité Républicaine.
Ce sera à peu près le dernier rayon de soleil Républicain à la présidence des États-Unis.
Reagan sera si aimé qu'on votera son vice-président pour lui succéder en 1988. Toutefois George H.Bush ne fait pas long feu. L'économie plonge dans les déficits et quand il nomme Clarence Thomas comme juge à la Cour Suprême, accusé d'harcèlement sexuel contre une collègue, Bush Senior perd l'estime du peuple. On lui préférera le plus jeune et dynamique Démocrate Bill Clinton dès 1992.
Là, ça se gâtera sérieusement. Avec un esprit guerrier propre aux Étatsuniens, on attaquera Bill Clinton sans relâche, le procureur Kenneth Starr en tête, pendant toute la durée de ses deux mandats sur tous les fronts. Clinton était attaquable, il faut le dire. Quand sa stagiaire confirme qu'elle a eu son cigare en bouche et que Clinton avoue son infidélité sexuelle, les Républicains en font des points d'honneurs moraux. Clinton fait chier. Il joue du sax chez Arsenio et ramasse pratiquement tous les votes noirs et faudrait en plus que le beau gosse fasse l'envie des jeunes femmes? c'est trop. Déjà qu'Hillary a beaucoup travaillé pour les jeunes femmes en cloque qui voulaient se faire avorter, les Clinton sont le modèle à ne pas suivre pour les Républicains. L'ennemi est en dedans. Le fiel se prolongera plus tard sur elle. On ne veut pas du modèle.
Bob Dole, candidat Républicain du second mandat de Clinton fait ses 73 ans, et surtout ne fait pas le poids devant le fougueux joueur de
En 1994, pour la première fois depuis 39 ans, les Républicains prennent le contrôle de la chambre des représentants. largement parce que les gens du Sud sont de moins en moins Démocrates. C'est aussi ce qui rendra la présidence de Bill Clinton difficile à mener. Il fera de petits miracles avec peu de réel pouvoir.
18 des 22 dernières années, les Républicains auront la majorité à la chambre des représentants.
L'immigration, légale et illégale explose, presqu'exclusivement arrivant du Sud. Toutefois les Républicains sont de plus en plus blancs. Cette immigration se traduit peu en votes pour les Républicains. Ça n'empêchera pas George W. Bush d'accéder à la présidence, même si Al Gore a 543 895 votes de plus que lui, Bush rafle plus d'État, dont la plus-que-douteuse Floride. Il gagne aussi 5 votes de Grands Électeurs supplémentaires sur son adversaire.
Les deux mandats de W.Bush, fils de George H., seront catastrophiques. On adopte des lois socialement conservatrices comme le Partial-Birth Abortion Act. D'autres lois encourageront la religion à s'infiltrer dans les regroupement sociaux. 8 millions d'immigrés entrent au pays sous son règne, dont la moitié parfaitement illégalement. Plus de 6 millions d'emplois se perdent pendant les deux mandats. Les attaques du 11 septembre 2001 rendent les faucons du Présidents fous. On fout le bordel dont on vit toujours les séquelles encore au Moyen Orient. On chasse Ben Laden. Sans le trouver. Il gère affreusement les jours sombres de la Nouvelle-Orléans lorsque l'ouragan Katrina ravage l'endroit. On frappe en se moquant de l'ONU. Ceci obscurci totalement les bons coups comme les investissements de 29 millions afin d'aider les enfants d'Afrique d'âge scolaire et surtout les 15 milliards dans la recherche contre le SIDA, qui vont à l'encontre des valeurs traditionnelles Républicaines, généralement anti-gay. Les États-Unis deviennent fortement militaires. W. Bush restera l'un des présidents les plus impopulaires de l'histoire des États-Unis. Le navire est percé.
Son successeur est une autre erreur. John McCain est trop vieux, son choix de co-listière est une catastrophe totale, Barack Obama ne fait qu'une bouchée de l'ancien prisonnier de guerre. Mais la tache se répand et devient dure à supporter. On accorde beaucoup de tribune à Sarah Palin dans le but de s'affranchir de l'électorat féminin. Mais elle est abominable, avec forte insistance sur les 7 dernières lettres du mot. Elle raisonne comme un enfant, ment sans arrêt pour se sortir de l'ignorance et rend très peu service à l'image du parti. Quand Barack se représente 4 ans plus tard, on rajeunit le candidat et le co-listier et on fait déjà bien meilleure impression. Mitt Romney et Paul Ryan ne peuvent pas déboulonner l'espoir que suscite Obama pour le second mandat en 2012.
De plus, avec une minorité visible au pouvoir, les nouveaux arrivants, même hispaniques, se tournent plus naturellement vers les Démocrates. Le mouvement du Tea Party naît au sein du parti Républicain. Une division se créé entre les "vrais" Républicains et les élites qui vendent leurs âmes une fois sur scène. Le Tea Party se rapproche du populisme.
Obama déçoit beaucoup d'attentes. L'Obamacare est indigeste pour les Républicains. On est prêt pour un candidat fort et inspirant.
Alors qu'on réussit le tour de force de rendre intéressé pas un mais bien 2 candidats d'origine hispanophone (Marco Rubio et Ted Cruz) on choisit le populisme en Donald Trump pour l'élection à venir qui, en deux présences au micro s'aliène tous les hispanophones et la plupart des femmes.
Plusieurs y savourent le rejet du gouvernement, le rejet du modèle Clinton, l'intolérance envers les politiciens de profession, qui sont nécessairement véreux dans leur logique tronquée.
Si on lit dans Wikipedia, source infidèle, dans Parti Républicain
sous minorité dans le parti, on y lit populistes de l'aile droite.
Avec Donald Trump. ce n'est absolument plus le cas.
Dans 11 jours.
jeudi 27 octobre 2016
Le Parti Républicain (Partie 2: Perdre les Noirs, Gagner le Sud, GGG )
Quand Woodrow Wilson patrouille la Première Grande Guerre, ça ne plait pas beaucoup au Gran Ol' Party qui aurait préféré avoir un Président Républicain à bord, prendre toute la gloire Étatsunienne.
Ce qui plait encore moins c'est que Wilson y va de nombreuses réformes dites progressives qui, pour la plupart, accordent plus de pouvoir au gouvernement. Ceci rend les Républicains encore plus conservateurs.
Le premier vote impliquant des femmes, les élections de 1920, ramène les Républicains au pouvoir. Et ce, jusqu'en 1933. Les Républicains deviennent spécialistes des gens d'affaires. La prospérité des entreprises se développaient à leur goût et était bonne pour les États-Unis. L'idéologie tenait la route jusqu'en 1929 où le Krach ouvre la voie à la Grande Dépression. Les Républicains solidifient leur mentalité des trois "G". Pro-God, pro-Guns, anti-Gays. Tous reliés, dans leur drôle de mentalité.
Herbert Hoover n'arrive pas à faire redresser l'économie aux États-Unis et on donne aux Démocrates de Franklyn D. Roosevelt la 32ème Présidence. FDR, pour contrer la Grande Dépression ira de nombreuses mesures voulant relancer l'économie dont le New Deal qui fonctionne moyennement une première fois, avec des interventions gouvernementales qui ne plaisent jamais aux Républicains, puis on en fait une seconde mouture, avec des lois de protection syndicales et des programmes d'aides agricoles et pour travailleurs autonomes (appelés alors ittinérants).
Au Congrès, la majorité est Républicaine et on bloque à peu près tout. La cour suprême invalide plusieurs des points du New Deal. Le déficit national se creuse. Les Démocrates du Sud trouvent soudainement que leurs idées se rapprochent de celles des Républicains. La Seconde Grande Guerre sera opérée sous la main des Démocrates (encore). FDR décède en cours de mandat d'une hémorragie cérébrale, avant même que la guerre ne se termine. Harry Truman signera la paix et, bénéficiant de l'optimisme de la victoire de la guerre, sera Président jusqu'en 1953.
FDR et Truman étaient démocrates. Mais cette guerre gagnée, le fût pensé et coordonné (le débarquement de Normandie du moins) par le général Dwight Eisenhower qui lui, est tout à fait Républicain.
Le Sud déteste le new deal démocrate. Et peu à peu. se républicanise. La population noire a été loyale au Parti Républicain depuis ses débuts car ce sont eux qui les ont libérés de leurs chaines, toutefois, avec la Grande Dépression, on se rend compte que la situation des noirs n'est pas tellement prise en compte. On sauve les blancs d'abord. Même si c'est Eisenhower, Président de 1953 à 1961, qui envoie des militaires en Arkansas afin de s'assurer que les écoles de l'endroit sont bien non-ségrégationistes, il devient nettement plus facile pour la communauté noire de s'identifier aux Démocrates qui promettent de l'aide sociale et de la lutte en faveur de leurs droits civils. C'est le Démocrate Lyndon B. Johnson qui prendra tout le crédit et qui fera passer la loi sur les droits civils accordant une totale égalité aux noirs des États-Unis, en 1964.
Les Républicains vont de "perdre le vote de la communauté noire" à "perdre le vote de la communauté noire spectaculairement". 80% de ceux-ci supportent maintenant les Démocrates.
Le Sud, anciennement extrêmement esclavagiste, garde de vieux réflexes et devant ces droits accordés à leurs anciens esclaves, se cambre. Le Sud devient principalement Républicain. Dans les sociétés américaines du Nord, on commence à parler d'avortement. Il s'agit d'une idée en totale affront avec la religion. Les Républicains ont toujours été et restent encore extrêmement pieux. Le conservatisme Républicain se cimente. Les Républicains font nettement plus confiance aux syndicats de travailleurs qu'au gouvernement.
Leurs valeurs sont extrêmement favorables au développement des affaires, au protectionnisme, au patriotisme, et sur l'échiquier politique, ils se placent plutôt à droite. Conservateurs, ils sont traditionnels au possible et extrêmement redevables à ce Dieu fictif.
Dans les années 60, la génération des baby-boomers bouleverse l'ordre des choses.
Ils sont nombreux comme jamais une génération ne le sera à nouveau et des dogmes sont fragilisés.
La religion en est la première victime. Mais plus on tourne le dos à Dieu, plus les Républicains font le contraire. Tout le mouvement hippie est soit apolitique, soit Démocrate. Les Républicains se durcissent.
Richard Nixon, en 1968, profite de la réserve sur les modes de vies des mouvements hippies. Le choc post-traumatique collectif de la bande à Charles Manson, qui fait son massacre en 1969, semble confirmer que le peuple, moralement, a vu juste face en faisant de Nixon son 37ème Président. Le premier mandat offrira une ouverture sans précédent avec la Chine. Nixon veut aussi mettre un terme à la guerre du Vietnam qui tue 300 soldats par semaine et qui reste largement impopulaire et s'assure que les gouvernements socialistes étrangers, surtout en Amérique du Sud, sont renversés. Nixon remporte un second mandant en 1972, contre George McGovern, qui manque de souffle.
Pendant qu'un embargo est placé sur le pétrole arabe, en 1973, des rumeurs sur des espions font surface. Le scandale du Watergate fera lourde tache sur sa présidence. Il ne s'en remettra jamais. Il met fin à la Guerre du Vietnam afin de détourner l'attention de ce qui finira par l'étouffer. Il est menacé de destitution et forcé de quitter ses fonctions quand on confirme qu'il a bien enregistrer clandestinement des opposants, supervisé des équipes de voleurs de documents, accepté des cadeaux inappropriés, bref qu'il est corrompu. Tricky Dicky sera le seul Président à se retirer dans un tel déshonneur. Gerald Ford termine les deux dernières années de son mandat et est assez intelligent pour s'adjoindre Nelson Rockefeller comme co-listier, hommes d'affaires qui a l'admiration de la population. Ford sera Président de 1974 à 1977. En pardonnant Nixon, il s'aliène la population et les Démocrates reviendront au pouvoir dès 1977.
Mais on juge Jimmy Carter mou dans les relations tendus avec les Moyen-Orient et durant la crise du pétrole. Après un seul mandat, on élit celui qui resolidifiera les valeurs et l'image des Républicains; Ronald Reagan.
(suite et fin demain)
Ce qui plait encore moins c'est que Wilson y va de nombreuses réformes dites progressives qui, pour la plupart, accordent plus de pouvoir au gouvernement. Ceci rend les Républicains encore plus conservateurs.
Le premier vote impliquant des femmes, les élections de 1920, ramène les Républicains au pouvoir. Et ce, jusqu'en 1933. Les Républicains deviennent spécialistes des gens d'affaires. La prospérité des entreprises se développaient à leur goût et était bonne pour les États-Unis. L'idéologie tenait la route jusqu'en 1929 où le Krach ouvre la voie à la Grande Dépression. Les Républicains solidifient leur mentalité des trois "G". Pro-God, pro-Guns, anti-Gays. Tous reliés, dans leur drôle de mentalité.
Herbert Hoover n'arrive pas à faire redresser l'économie aux États-Unis et on donne aux Démocrates de Franklyn D. Roosevelt la 32ème Présidence. FDR, pour contrer la Grande Dépression ira de nombreuses mesures voulant relancer l'économie dont le New Deal qui fonctionne moyennement une première fois, avec des interventions gouvernementales qui ne plaisent jamais aux Républicains, puis on en fait une seconde mouture, avec des lois de protection syndicales et des programmes d'aides agricoles et pour travailleurs autonomes (appelés alors ittinérants).
Au Congrès, la majorité est Républicaine et on bloque à peu près tout. La cour suprême invalide plusieurs des points du New Deal. Le déficit national se creuse. Les Démocrates du Sud trouvent soudainement que leurs idées se rapprochent de celles des Républicains. La Seconde Grande Guerre sera opérée sous la main des Démocrates (encore). FDR décède en cours de mandat d'une hémorragie cérébrale, avant même que la guerre ne se termine. Harry Truman signera la paix et, bénéficiant de l'optimisme de la victoire de la guerre, sera Président jusqu'en 1953.
FDR et Truman étaient démocrates. Mais cette guerre gagnée, le fût pensé et coordonné (le débarquement de Normandie du moins) par le général Dwight Eisenhower qui lui, est tout à fait Républicain.
Le Sud déteste le new deal démocrate. Et peu à peu. se républicanise. La population noire a été loyale au Parti Républicain depuis ses débuts car ce sont eux qui les ont libérés de leurs chaines, toutefois, avec la Grande Dépression, on se rend compte que la situation des noirs n'est pas tellement prise en compte. On sauve les blancs d'abord. Même si c'est Eisenhower, Président de 1953 à 1961, qui envoie des militaires en Arkansas afin de s'assurer que les écoles de l'endroit sont bien non-ségrégationistes, il devient nettement plus facile pour la communauté noire de s'identifier aux Démocrates qui promettent de l'aide sociale et de la lutte en faveur de leurs droits civils. C'est le Démocrate Lyndon B. Johnson qui prendra tout le crédit et qui fera passer la loi sur les droits civils accordant une totale égalité aux noirs des États-Unis, en 1964.
Les Républicains vont de "perdre le vote de la communauté noire" à "perdre le vote de la communauté noire spectaculairement". 80% de ceux-ci supportent maintenant les Démocrates.
Le Sud, anciennement extrêmement esclavagiste, garde de vieux réflexes et devant ces droits accordés à leurs anciens esclaves, se cambre. Le Sud devient principalement Républicain. Dans les sociétés américaines du Nord, on commence à parler d'avortement. Il s'agit d'une idée en totale affront avec la religion. Les Républicains ont toujours été et restent encore extrêmement pieux. Le conservatisme Républicain se cimente. Les Républicains font nettement plus confiance aux syndicats de travailleurs qu'au gouvernement.
Leurs valeurs sont extrêmement favorables au développement des affaires, au protectionnisme, au patriotisme, et sur l'échiquier politique, ils se placent plutôt à droite. Conservateurs, ils sont traditionnels au possible et extrêmement redevables à ce Dieu fictif.
Dans les années 60, la génération des baby-boomers bouleverse l'ordre des choses.
Ils sont nombreux comme jamais une génération ne le sera à nouveau et des dogmes sont fragilisés.
La religion en est la première victime. Mais plus on tourne le dos à Dieu, plus les Républicains font le contraire. Tout le mouvement hippie est soit apolitique, soit Démocrate. Les Républicains se durcissent.
Richard Nixon, en 1968, profite de la réserve sur les modes de vies des mouvements hippies. Le choc post-traumatique collectif de la bande à Charles Manson, qui fait son massacre en 1969, semble confirmer que le peuple, moralement, a vu juste face en faisant de Nixon son 37ème Président. Le premier mandat offrira une ouverture sans précédent avec la Chine. Nixon veut aussi mettre un terme à la guerre du Vietnam qui tue 300 soldats par semaine et qui reste largement impopulaire et s'assure que les gouvernements socialistes étrangers, surtout en Amérique du Sud, sont renversés. Nixon remporte un second mandant en 1972, contre George McGovern, qui manque de souffle.
Pendant qu'un embargo est placé sur le pétrole arabe, en 1973, des rumeurs sur des espions font surface. Le scandale du Watergate fera lourde tache sur sa présidence. Il ne s'en remettra jamais. Il met fin à la Guerre du Vietnam afin de détourner l'attention de ce qui finira par l'étouffer. Il est menacé de destitution et forcé de quitter ses fonctions quand on confirme qu'il a bien enregistrer clandestinement des opposants, supervisé des équipes de voleurs de documents, accepté des cadeaux inappropriés, bref qu'il est corrompu. Tricky Dicky sera le seul Président à se retirer dans un tel déshonneur. Gerald Ford termine les deux dernières années de son mandat et est assez intelligent pour s'adjoindre Nelson Rockefeller comme co-listier, hommes d'affaires qui a l'admiration de la population. Ford sera Président de 1974 à 1977. En pardonnant Nixon, il s'aliène la population et les Démocrates reviendront au pouvoir dès 1977.
Mais on juge Jimmy Carter mou dans les relations tendus avec les Moyen-Orient et durant la crise du pétrole. Après un seul mandat, on élit celui qui resolidifiera les valeurs et l'image des Républicains; Ronald Reagan.
(suite et fin demain)