Le documentaire de Netflix Making a Murderer, explore en dix épisodes le cas de Steven Avery, un citoyen des États-Unis ayant passé 18 ans en prison pour un viol dont les tests d'ADN, faits 18 ans trop tard, technologie oblige, l'exonéraient de tout blâme.
Le département de Police de la région qui l'avait une première fois condamné, avait alors très mal paru. Ils avaient volontairement emprisonné un innocent avec lequel il voulait régler des comptes.
Deux ans après sa sortie de prison, une jeune femme disparaît. La même police choisit son coupable avant même de trouver le corps de la disparue. Comme la police avait mal parue, qu'Avery les poursuit pour 36 millions, la police se vengera. Ayant du sang d'Avery depuis 1985, on en place dans la voiture de la femme disparue. Bingo!
Avery sera ramené en prison. Pour la vie. La vie est infâme.
La série nous montre que la police peux être la pire des criminelles.
Le documentaire a jeté une nouvelle lumière sur la justice dans la vraie vie, prenant 10 ans de tournage sur le sujet.
Depuis, Netflix a aussi annoncé une seconde saison survolant l'arrestation du neveu d'Avery, son procès et le verdict de culpabilité pour complicité pour le même meurtre. Même si à nouveau, la police n'étant pas innocente dans l'affaire non plus. Le 12 août dernier, il a été libéré quand un grand jury a prouvé que la police l'avait forcé de manière illégale à faire une confession sur quelque chose qu'il n'avait probablement pas fait. Les gens mauvais portent quelque fois des badges.
Impossible de regarder cette série sans hurler de l'intérieur à l'égard de la police.
Avery est toujours en prison et se bat contre la machine. La série jette un regard brillant et destructeur sur la police.
Poor people always loose.
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Auparavant, il y avait eu un autre cas du genre.
The Jinx nous parle du cas de Robert Durst. La fin du documentaire nous offre une confession tout à fait hollywoodienne où Durst, se pensant seul aux toilettes, se parle à lui-même sans réaliser qu'il a encore le micro de studio de branché au cou. Il avoue être coincé et semble pleurer sur son sort de monstre.
Des problèmes d'éthiques avaient alors été soulevés car les producteurs du documentaire savaient de choses que la justice n'avait jamais réussi à prouver elle-même, et la production avait demandé à la justice d'attendre la fin de la saison afin de ne pas brûler le punch (brûlé de toute manière) pour l'arrêter.
Là aussi, la justice a été servie par une équipe de documentaristes.
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Avec ces deux cas en tête, ayant eu un impact majeur sur le sujet qui était exploré, on a choisi l'année dernière de plonger au coeur du cas de la petite JonBenét Ramsey.
Pas moins de 4 projets, dont trois documentaires, seront lancés, tous à une semaine d'intervalle (le premier ayant eu sa première sur A & E, hier) cet automne sur cet affreux destin qui n'a pas trouvé de solutions et qui aura 20 ans le 26 décembre prochain.
Chacun promet de l'inédit dans le mystère entourant la pauvre fillette disparue.
Le dernier de ces projets est une fiction tirée à la manière de celle faite sur le cas O.J.Simpson qui mettait en vedette Cuba Gooding JR et qui est en ondes en ce moment sur MAX.
JonBenét Ramsey avait 6 ans le 25 décembre 1996. Sa mère, ancienne gagnante de concours de beauté (Miss West Virginia 1977, entre autre), avait inscrite sa petite dans le même type de concours, mais pour enfants. JonBenét avait été élue America's Miss Royale, Little Miss Colorado, Colorado State All-Stars Kids Cover Girl et National Tiny Miss Beauty.
C'était une superstar de son domaine à Boulder au Colorado.
Mais le 26 décembre, JonBenét est disparue. Une menaçante lettre de rançon exige presque la même somme qui avait été le bonus du père de la petite au bureau: 118 000$. On réunit vite la somme, mais contrairement aux exigences, on alerte la police et des proches. La police s'étonne de ne pas trouver de signe d'entrée par effraction dans la maison. On découvre la fillette dans la cave à vin, sous une couverte, ligotée et morte, étranglée par une corde. L'autopsie révèlera aussi une fracture du crâne. On découvre aussi qu'elle avait mangé de l'ananas et qu'un bol avec des ananas avait été laissé dans la cuisine. Les empreintes de son frère (de 9 ans) sont sur ce bol. Ni le père, ni la mère de JonBenét avaient eu connaissance des ananas. Le frère de JonBenèt aurait dormi pendant toute l'aventure, préservé du drame. et réveillé seulement longtemps après que la police eût été impliquée. Bien que les noeuds eût demandé une certaine expertise, on le considère pendant un temps comme suspect. On fera de même avec la mère de JonBenét dont on trouve des articles de son matériel de peinture sur le cadavre.
La police passe tant de temps à croire que la famille est impliquée que toute autre piste reste vaguement explorée.
Plus de 100 vols par entrées pour effraction avaient eue lieux dans le dernier mois dans le secteur. 38 anciens accusés d'agressions sexuels habitaient aussi les environs.
Le cas n'a jamais été solutionné.
L'un des projets (le premier) nous offre la toute première entrevue de son grand frère.
D'autres arrivent à des conclusions différentes.
La fiction pigera dans toute sorte de version comme l'a faite celle sur O.J.
Les 4 projets rêvent secrètement de percer le mystère.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)