Celui par qui arrivera la fin de l'Amérique ou encore la Première Présidente des États-Unis de l'histoire du pays.
Pourquoi tant de fatalisme face à Trump? Imaginez vous dans un tout petit pays. Disons la République de l'Azerbaidjan, en Russie. 9 780 780 habitants en juillet il y a un an. 90% Musulmans. Vous entendez ce con crier sa haine du musulman et qui promet non seulement de les anéantir sans grande subtilité mais aussi de les bannir de son territoire, vous savez ce pays plus puissant que le soleil en été. Vous voulez que ce con prenne le pouvoir à sa tête?
Bon, en Russie, la télé est contrôlée par l'État, et ils filtrent bien ce que le bon peuple pourra voir. Ce n'est pas une dictature, mais pas loin non plus. Les intellectuels sont les ennemis, car ils réfléchissent, questionnent, offrent des voies de résistance. En Russie, sous ce type de régime aux droits humains diffus, on place les représentants des partis adverses en prison...
...mais attendez, est-ce que je parle des Républicains?
Quels étaient les premiers mots qui résonnaient à Cleveland à la fin de la Convention?
"Lock her up!" (enfermez-là!) à l'intention d'Hillary.
Ils veulent envoyer Hillary en prison!
À jouer avec le feu, on périt avec le feu.
À carburer à la haine, on brûlera de la haine.
Une chose est certaine, avec un Trump à la barre des États-Unis, voilà un pays qui suscitera de la tension en tout temps.
"Let's hit them before they hit us!" penseront le reste de la planète.
Et avec Donald Président, la première dame serait alors Melania Trump.
À qui on a trouvé une cobaye (probablement imaginaire) en Meredith McIver qui a avoué avoir plagié des passages du discours ridicule de lundi dernier et qui s'en est excusée.
Revisitons certaines fameuses gaffes politiques passées depuis l'ère moderne.
1992
George Bush Père mène une des campagnes les plus sales contre Micheal Dukakis. Mais il n'est pas jeune. il a 64 ans. Il se choisit donc un jeune co-listier de l'Indiana, l'épouvantable, mais oh combien parfait matériel pour les humoristes, Dan Quayle. Non seulement celui-ci se fait démolir lors d'un débat entre co-listiers où il tentait une lancée scolaire et erronée en 1988, mais 4 ans plus tard. sa bouille de victime est à nouveau aux côtés du vieux Bush pour la campagne de réélection présidentielle. En visite dans une école du New Jersey pour y faire
2012
Barack veut être réélu. Du côté des Républicains, personne ne croit être en mesure de le battre. La pléthore de candidat pour l'affronter est moins que spectaculaire avec entre autre lumières éteintes Rick Santorum, Ron Paul, Herman Cain et Michelle Bachman. Mais au Texas se trouve un gars fort populaire, capable de se rapprocher du peuple, une bonne tête, un potentiel sauveur pour le Gran' Ol' Party.: Rick Perry. Mais c'était avant les débats... 2 mois plus tard. Perry retourne au Texas rejoindre ceux qui l'aiment.
1960
Richard Nixon est un homme très connu aux États-Unis. Et il a le vent dans les voiles. Voilà 8 ans qu'il sert comme vice-président de Dwight Eisenhower, qu'il est à la tête de chasses aux communistes importantes dans des États-Unis parano à ce niveau, et il s'est mérité le respect de plusieurs, il a donc une bonne longueur d'avance sur le jeune John Kennedy qui semble avoir peu à offrir sinon sa belle gueule et sa belle femme.
Justement.
Il s'agira du tout premier débat télévisé entre futurs Présidents. Et John est charmant, tout à fait en contrôle et Richard sue comme un cochon sous les projecteurs et a le regard fuyant en plus de paraître hostile en tout temps tandis que JFK incarne la fraîcheur absolue et reste en constant sourire. À la radio, on trouve que Nixon a gagné le débat, mais la plupart des gens l'ont écouté à la télé. Le vent tourne. JFK gagne l'une des élections les plus serrées de l'histoire des U.S.A. En 1968, Nixon, plus avisé, refuse de débattre contre Humbert Humphreys à la télé et gagne cette fois sa présidence.
1988
À la fin de la présidence Reagan, des scandales entachaient le parti Républicain, rien n'était gagné pour George Bush Père, qui avait été vice-président de Reagan. Micheal Dukakis mène même par 20 pts dans la plupart des États. Mais lors d'un débat, Bernard Shaw de CNN, pose une question douteuse à Dukakis et suggère que si la femme de Dukakis était violée et assassinée, Micheal ramènerait-il la peine de mort comme solution? Dukakis répond froidement que non, il est contre la peine de mort, La télévision dessert le candidat cette fois, puisque, même si sa réponse est bonne, le côté clinique avec laquelle il l'a livrée l'a fait paraître comme quelqu'un sans émotions qui avait de la glace dans le sang. Ses appuis sont tombés du jour au lendemain et il n'a jamais réussi à remonter la pente. Bush est passé facilement devant lui par la suite.
1988
Le dernier clou dans le cercueil de Dukakis sera cette mise-en-scène ratée où il voulait paraître comme un potentiel bon leader militaire à bord d'un tank, mais un casque trop petit sur sa tête fera de lui un Gilles Duceppe. Les Républicains se serviront des images pour faire peur là où on devrait rire.
2000
Ce devait être l'année d'Al Gore. Il venait d'être vice-président de Bill Clinton pendant 8 ans, il avait tenté sa chance à la présidence en 1988, sans succès, c'était maintenant son tour. Toutefois, le scandale Monica Lewinski salit les Démocrates. Et Gore choisit (mal) de se distancer de Bill pendant la campagne. Le public, en revanche aime toujours, sinon plus Bill Clinton. Ils l'aiment plus que Gore en tout cas qui parait suffisant. On voudrait prendre une bière avec Bill Clinton. Gore semble arrogant et premier de classe qui fait chier. George W Bush est tout le contraire. Près du peuple, simple au point de passer pour idiot, avec qui on prendrait une bière et qui lâcherait des pets en mangeant des peanuts. Si Bill Clinton pouvait encore se présenter, il gagnerait probablement à nouveau ses élections, mais non, il faut choisir entre Bush et Gore. Dans les débats, Gore ne s'aide pas, il roule les yeux et interrompt brutalement Bush en tout temps. Il fait pire dans un autre débat. À une question posée, W se lève pour répondre. Gore se sent diminué et se lèvera pendant que W répond. Donnant un moment d'absurdité désespéré qui scellera son sort. Les Républicains voleront cette élection.
1976
Drôle de campagne cette année-là puisque Spiro Agnew, candidat Républicain succédant à Nixon, doit démissionner suite à un scandale de pots-de-vin, cédant sa place à Gerald Ford. Jimmy Carter, candidat Démocrate doit lui aussi se présenter au public qui ne le connait pas non plus. Ford doit convaincre qu'il est plus propre que les démissionnaires Nixon & Agnew duquel il relevait et Carter doit tout simplement se faire connaître, tout court. Alors que l'on trouve Ford malhabile, celui-ci s'enfarge dans ses pieds deux fois plutôt qu'une à la caméra. Lors d'un débat qui suivra, Ford s'enlise en parlant des Soviétiques à l'internationale, le faisant passer pour un homme déconnecté de la planète. Carter gagnera sa présidence.
2008
Barack Obama est un brillant orateur et John McCain parait vieux et ringard. Mais il sort un lapin de son chapeau et nomme Sarah Palin comme co-listière. Celle-ci galvanise les troupes et charmes les simples d'esprits lors de la Convention qui suit. McCain peut alors espérer. Mais peu à peu, chaque fois que la jeune femme de l'Alaska ouvre la bouche, une ignorance plus troublante se pointe. Elle voit la Russie de la fenêtre de chez elle. Lors d'une entrevue avec Katie Couric, elle est incapable de répondre à des questions toutes simples. Elle ne peut masquer des mensonges futiles. Elle clame même des choses qui défient l'intelligence comme "J'ai une expertise en politique étrangère puisque Vladimir Poutine aime beaucoup voler dans l'espace aérien de l'Alaska". McCain a un albatros sur les épaules pour le reste de la campagne, et il chie partout. McCain sera écrasé par Obama.
1980
Au Québec, nous sommes en campagne pour le tout premier référendum sur la souveraineté du Québec. En mars, les sondages indiquent que 47% des Québécois voudraient d'un pays contre 44%. 9% ne répondent pas. Lise Payette parle de la femme de Claude Ryan, porte-parole du camp du "non", une femme qui se prénomme Yvette, comme d'un symbole de docilité et de soumission et associe les femmes du Québec à une indépendance propre à la souveraineté. Elle prétend, avec raison, que les gens du nom ont peur mais associe (à tort) ce type de personnalité docile et soumis à des "yvettes". Bien mal informée, Yvette Ryan est une femme extraordinairement impliquée, très investie dans les oeuvres caritatives et tout sauf docile et soumise. Les rassemblement de "Yvettes" se mettent sur pieds et les femmes, plus nombreuse que les hommes et fouettées font tourner la machine. Le vent ne soufflera plus jamais du côté de la souveraineté.
Sans blâmer Miss Payette, ce choix de mots fût malheureux et coïncide avec la chute du mouvement.
Pour la fin de l'Amérique sécuritaire, votez Trump.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)