Nous avons des bestioles sur notre terrain. Deux ratons qui ont survécu à l'hiver et qui logent en permanence semble-t-il sous ma verrière. J'ai bloqué les issus l'autre tantôt et ils ont tout simplement grimpé sur le petit cabanon et se sont logés sur le DESSUS de la verrière. Alors que je marchais sur la pointe des pieds afin d'aller épier les sons que j'entendais sur le côté de la maison, j'ai presque fait un arrête cardiaque en voyant les deux yeux bruns et la tête poilues qui me surplombait de 4 pieds sur le toit de la verrière. Là où je m'y attendait le moins. L'autre a vite suivi et l'a rejoint.
Ces ratons me tannent.
J'ai la chienne qu'ils aillent se loger sous mon autre cabanon beaucoup plus agréable selon moi puisque plus près du boisé et dont les issues sont beaucoup plus accessibles. Et sous ce cabanon, il y a sous terre et pas tellement creux, les tuyaux de ma piscine. J'ai la chienne qu'ils finissent par les gruger et me coûter une fortune de tuyauterie de remplacement.
JE VEUX ME DÉBARRASSER DE CES RATONS.
J'ai essayé le "fiche-le-camp", l'amoniac, la lumière, la farine, la pisse de coyote, rien n'y fait. Ils quittent temporairement, mais vont justement sous l'autre cabanon, dont les accès souterrain sont très difficiles à boucher sans enlaidir tout le paysage.
Je ne tiens pas à payer une fortune d'exterminateur puisque ce problème n'est pas que le mien, c'est aussi celui des voisins qui le chasse autant que moi avec autant d'insuccès. On a bien appelé une endroit pour obtenir une cage mais il est extraordinairement clair que l'ennemi, c'est nous. Ces gens veulent protéger les envahisseurs. Ces braves petite bêtes cutes qui vont nous coûter des milliers de dollars de réparation (Un moustiquaire, un dessous de verrière et une porte de cabanon pour moi à date, une clôture pour moi voisin. À date.). Les victimes ce sont les ratons du point de vue de ses gens. On aura pas de cages avant qu'il fasse doux et peu importe si entretemps ils brisent tout chez nous. Protégeons les terroristes.
Puisqu'on ne peut pas compter sur l'aide de personne, on va se débrouiller tout seul. Moi j'étais prêt à les assassiner mais les trois autres membres de ma famille ont posé leur droit de veto. (Et au bout du compte je ne crois pas que j,en aurais été capable, c'est vrai qu'ils sont adorables avec leur 'tite face.).
On a pas essayé le bruit pour les éloigner. Les ratons n'aiment pas le bruit. Je leur ai mis de la musique, mais ils l'ont aimé. Je soupçonne même qu'ils dansaient dessus. J'ai mis de la musique poche et ils ont aussi aimé. J'ai donc acheté un klaxon à air comprimé.
Comme je devais tester le klaxon et je voulais m'amuser un peu, je l'ai collé au mur (photo) de sorte que quand l'amoureuse entrerait dans la chambre, elle l'actionnerait. Ça lui apprendra à ne pas croire en son chum.
Toutefois, quand est venu le temps de dormir, elle n'a pas ouvert la porte tellement grand et n'a rien vu. Je me suis levé dans la nuit pour aller travailler à 3h00 du matin la tête dans les nuages. Quand j'ai ouvert la porte de la chambre pour aller prendre ma douche, j'ai déclenché le klaxon et toute la maisonnée à tressailli.
Quand je l'avais actionné dans le magasin où je l'avais acheté, le commis en avait perdu et sa perruque et son pantalon tellement le son avait été violent.
Personne ne m'a aimé cette nuit-là.
Plus tard en après-midi, j'ai changé le klaxon d'endroit, le scotchant là où on a pas le choix d'aller de temps à autre (photo)
Mais après mon dodo d'après-midi, je me suis encore levé avec la tête dans les limbes et suis aller sur le bol, me faisant exploser le coeur et tombant nu-fesse sur le sol.
Tabarnak.
Je n'avais pas commencé à chasser les ratons que c'était déjà 2-0 pour eux.
Je me suis rendu dehors et j'ai actionné le klaxon, là où ils sont.
Ils ont été si alertés qu'ils ont sorti sur-le-champs. Les voisins aussi. Ils ont déguerpi à toute vitesse. En direction du gros cabanon. Que j'avais bouché avec des moyens de fortune. Moyens qui n'ont été que graine dans le chemin de fuite des ratons. J'ai réactionné le klaxon sous l'autre cabanon et ils ont à nouveau fui. Les voisins eux, ont commencé à avoir des pointes de colère dans la voix. D'autant plus que les ratons fuyaient vers chez eux (mais ça, ils ne le voyaient pas, ils cherchaient un train en avant alors que j'étais sur le terrain derrière).
J'ai cru les ratons loin et j'ai bouché du mieux que j'ai pu toutes les entrées chez nous pour des ratons de merde. J'avais fait du bon boulot. Mais ils sont revenus. Ils ont creusé chez mon voisin pour revenir sous terre, sous ma verrière.
3-0 Ratons.
Je suis sur le point d'être éliminé moi-même...
Le steak empoisonné se concocte.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)