Convaincu qu'après avoir pris une belle douche bien savonné et parfumé, il pourrait faire l'amour à Victoire, il se rendit à la chambre de la jolie complice de toujours, nu comme un ver et le dard bien pointé vers la beauté.
"Ah non, chérie...cette migraine..." a commencé Victoire.
"Ça tombe bien, j'ai saupoudré mon pénis d'aspirine, tu peux le prendre oralement ou par suppositioire" répondit Victor.
"Non sérieusement, j'ai un très vilain mal de tête qui ne veut pas me quitter, je ne pourrai pas t'accueillir comme tu le souhaites, Victor"
"Tu sais ce qui fonctionnerai mon petit sucre d'orge? ma bouche dans ton bas-ventre, c'est la femme de Marc qui m'a dit que ça fonctionnait avec elle"
"Marc t'a parlé de ça?"
"Non je...oui..."
"De toute façon, à notre âge Victor...ton arbre de noël..."
"Mon quoi?"
"Ben...la racine morte, les boules comme décoration..."
"Hého...es-ce que je me moque de tes poires moi?"
"Mes poires?"
"Tes seins qui étaient, il n'y a pas si longtemps il me semble, en forme de ferme pomme."
"Arrêtes Victor, tu me déprimes..."
"Ah je comprends chérie, le deuil de ton père..."
"Il nous as laissé 15 000 dollars quand même..."
"Et celui de ta soeur...un mois plus tard..."
"Elle nous as laissé 25 000$ au moins..."
"Et celui de ton oncle un mois plus tard..."
"Il nous as laissé 30 000 dollars au moins..."
"Tu vois? pour chaque deuil t'as trouvé une raison de te consoler, ça ne ralentit pas la déprime?"
"Non justement! aucun mort ce mois-ci! pas de nouvel argent tombé du ciel!"
Cet épisode avait légèrement déprimé Victor cette fois, freiné en plein rut, et il avait choisi d'aller faire un tour seul sur la plage. Il cru entendre une voix issue de nulle part disant "CREUSE". Il accusa le vent et les hallucinations nocturnes mais entendit une seconde fois clairement et plus fort encore "ARRÊTE ET CREUSE".
Personne autour.
Il cru bon alors, ne serais-ce que par curiosité de creuser avec ses mains dans le sable. Il resta surpris de trouver un coffre-fort. Il entendit aussitôt la voix sombre lui ordonner d'"OUVRIR". Ce qu'il fît pour y découvrir des jetons en or. Des dizaines et des dizaines de jetons. La voix profonde tonna alors "AU CASINO". Victor, guidé par la chance fonça vers un Casino tout près.
Une fois à l'intérieur, la voix, malgré la cohue, toujours issue de nulle part, lui commanda "ROULETTE". Victor en trouve une assez rapidement. Puis "TOUT SUR LE 24" ce qu'il joua. Tout les jetons sur le 24.
Le croupier tourna la roulette et la balle s'arrêta tout juste...sur le 25.
Victor n'en croyait pas ses yeux. La voix, après un temps, laissa tomber "TABARNAK".
"Quoi?"
Mais la voix ne se fît plus entendre.
"What the fuck?" continua Victor. C'est alors qu'une femme s'approcha de lui.
"Vous pouvez m'aider?" demanda-t-elle
"Peut-être...."
"Mon mari ne me suffit plus sexuellement, je suis très exigeante"
Victor voyait une manière de régler son problème de début de soirée mais choisit de rester fidèle et propre.
"euh...pourquoi ne vous prenez vous pas un amant alors?" dit-il
"J'ai pris un amant mais ça ne me suffit pas non plus"
"Plusieurs amants alors..."
"J'ai 9 amants...toujours pas comblée..."
"Vous n'êtes alors pas normale..."
"Pourriez vous leur dire que je ne suis pas normale car ils prétendent tous que je suis une pute..."
Victor en avait assez, il choisit de quitter les lieux précipitamment.
Il entendit une voix de femme alarmée qui criait "y a-t-il un docteur? un docteur s'il-vous-plait?". Victor s'empressa sur les lieux où une femme tenait par le bras celle qui semblait être sa fille.
"Je ne suis pas docteur mais est-ce que tout va bien?"
"Non, j'aimerais présenter un docteur à ma fille, une belle jeune juive, bonne à marier..."
Victor en avait assez des ces conneries et rentra à l'hôtel pour y trouver Victoire, entreprise par un adonis en feu.
"Chérie?...ton mal de tête? qui est cet homme?"
"Le...OH!...le docteur mon amour, ferme la porte s'il-vous AH!Oh!plait..."
Victor ferma la porte et s'enferma dans les toilettes.
La chance n'était pas de son côté à Atlantic City.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)