Mon chat me réclame souvent de sortir.
Pour mieux me demander de rentrer par la suite.
Presqu'aussitôt.
Pour rire, des fois, je garde la porte ouverte.
Elle est alors complètement confuse.
Son moteur réquisitionnel Pavlovien devient tout déréglé.
****************
Ce blogue existe depuis 2008. Je m'étais donné comme mission, par une mort du mois d'Avril, d'écrire un texte par jour.
Comme j'ai commencé en avril j'ai forcément merdé l'objectif la première année.
262 textes quand même.
2009, annus horribilis, 398.
2010, débordements, 447.
Mais cette année, héhéhé, mission accomplie, vous vous apprêtez à lire la 365ème publication de mon année.
Un année étrange, pleine de mélange, commencée sur un bateau au beau milieu de banquiers tout juste avant le printemps arabe. Jones, l'artiste qui lisait (et vivait)la vie de Keith Richards au beau milieu des tailleurs et des cravates.
Puis le plein dans les études tout en traduisant on the side.
Walt Disney en été avec toute la famille, les feux d'artifices pleins les yeux pendant 7 jours.
2011 se termine, la terre tourne toujours, l'économie, pas beaucoup.
Que s'est il passé cette année au juste déjà?
Janvier: Le printemps arabe se mettait en marche. Un effet domino qui allait ramener l'Islam en force en Égypte. Une jeune chanteuse de 21 ans au talent absolu lance son second album.
Février: Chabrol nous quitte, Arcade Fire atteint des sommets de reconnaissance, mon blogue prend deux textes d'avance.
Mars: Un Tsunami au Japon d'une magnitude de 8.9 sur l'échelle de Richter fait de très sérieux ravages.
Avril: Les violences en Irak atteignent des sommets. On compte plus de 70 attaques meurtrières par jour, les kidnapping se font à répétition et les disparitions se multiplient.
Mai: Ben Laden est assassiné se servant de l'une de ses femmes comme bouclier. DSK, alias Pénis-en-Feu, croit avoir des droits sur toutes les femmes et se fait coincer, se servant des femmes comme des bibelots.
Juin: Vancouver vire à l'envers démolissant le ville dans le chaos, à l'image des dégueulasses Bruins Morons de Boston qui battent les Canucks en finale de la coupe Stanley, au sens propre comme au sens figuré.
Juillet: L'auto-destruction d'Amy Winehouse est menée à terme et un malade tire dans le tas pour se faire entendre en Norvège. Insignifantes horreurs.
Août: Londres est en feu, des manifestations font beaucoup de dégâts. Trois batailleurs du monde du hockey perdent la vie, deux par suicide.
Septembre: La tuerie du World Trade Center a dix ans. Sont occupés Wall Street, Seattle, Chicago...
Octobre: Mouamar Khadafi est enfin liquidé.
Novembre: Sont occcupés Portland, la Californie, Québec, Montréal...Berlusconi remonte ses pantalons et retourne à la maison.
Décembre: Kyoto est entérré de la main assassine du Canada, les derniers soldats des États-Unis quittent l'Irak sous les mots d'Obama qui sont "L'Irak est maintenant stable et souverain". Depuis, l'Irak, prouve le contraire tous les jours.
Que peut-on se souhaiter pour 2012?
Plus d'amour moins de magouilles?
Moins de vautours plus de couilles?
Plus de responsabilisation moins de poltrons?
Plus de musique moins de tragique?
De l'intensité saine chez les malades?
Du bonheur en canne pour ceux en panne?
Plus de fêtes moins de bêtes?
Des pots-de-vins transformés en grosses bières?
Moi je vous souhaite de donner de titanesque calins à ceux qui vous font du bien.
Je vous en fais un gros moi-même car vous me faites pas mal de bien.
Je vous laisse défoncer l'année pour mieux vous retrouver de l'autre côté.
Un autre 365 sur vos écrans.
Pour l'instant je dois resortir le chat.
Qui me redemandera de rentrer aussitôt.
Je garderai la porte ouverte.
Vous pourrez entrer...:)
samedi 31 décembre 2011
vendredi 30 décembre 2011
Mon année 2011 en 12 photos
2011 aura été pour moi une année...une année...
...une année.
365 jours. 365 publications.
Une année ferme mais ouverte. Ouverte sur celle qui s'en vient.
Une année qui, après un 2009 épouvantable et un 2010 au ralenti au niveau personnel me plaçait soudainement légèrement plus en forme.
Légèrement...car la forme c'est toujours modulaire.
Non, j'aurais beaucoup de difficultés à décrire mon année 2011. Il y a trop de choses qui se brassent en ce moment pour que je sois en mesure de juger du mouvement des eaux.
Je choisi donc de vous l'offrir en photo.
12.
Une par mois.
Sans ordre précis. Simplement pour la force que ces images évoquent. Puisque nous vivons dans un monde d'images et d'impressions, allons y avec ces images de 2011 qui me transporteront, je l'espère, à bon port à pareille date en 2012.
Les deux photos déjà placées sont tirées respectivement des mouvements Occupy California et Occupy Seattle. 2011, comme les années à venir j'imagine, a été une année de rapports de force. Entre les gens de la rue et les gens au pouvoir. Personnellement, on me dit bon négociateur car je finis toujours par obtenir gain de cause dans les batailles que je livre. Je me suis battu pendant plus deux mois avec la compagnie de téléphone Bell, j'ai gagné ma cause. Même la nouvelle compagnie avec laquelle j'atterissais me faisait des misères. Je me suis chicané avec l'une de mes profs dont la correction était extrèmement douteuse. Nous avons changé notre porte de garage, ils ont cochonné le travail, ils sont venus la réparer mais au prix de solides négociations. À toutes les fois, je m'en suis sorti avantagé. On a salué ma combativité face aux potentielles injustices mais la bataille en soi, la lutte afin d'y arriver, m'anéanti complètement. L'angoisse de vaincre m'exténue. Et je vaincs.
Mais bon, ça use.
Ces deux photos me rappellent que résister est encore important. Et à tout âge.
Malgré "la poudre aux yeux".
Cette troisième photo tirée du mouvement Occupy Portland me dit que même en n'en prenant plein la gueule, la résistance peut rester fière et debout.
Les batailles mènent souvent à la guerre. Les photos qui vont suivre sont des traces de guerre. La première c'est celle d'un père qui a perdu son fils dans les attentats du 11 septembre lors des cérémonies entourant les 10 ans du terrible attentat. Dans cette photo il y a le poids immense du deuil d'un homme brisé qui a perdu son fils dans des circonstances totalement absurdes. Qui pouvait s'attendre à reçevoir un avion en pleine gueule un mardi matin de septembre? Et pourtant, encore aujourd'hui, il est largement répandu aux États-Unis de croire que ces deux avions dans les tours du World Trade Center posaient un geste gratuit. C'est oublier les graines que l'attitude Étatsuniennes sèment aux quatres vents du monde. S'attaquer à des innocents, les États-Unis n'ont jamais fait ça? Le 11 septembre 2001 c'était du désespoir en deux drônes.
Au Canada, Obama a été tout sauf l'ami du Canada cette année. C'est vrai que Stephen Harper est un homme tout ce qu'il y a de plus détestable qui fait un tort irréparable à notre pays (pour 41 mois encore). D'ailleurs la photo ici présente est l'image qu'il représente pour moi depuis cette année. Il y a de quoi être gêné. Et avec tout le temps qu'il lui reste à la barre de son bolide de Nascar, on a pas fini de s'en plaindre. La montée du redneckisme au Québec se fait d'ailleurs sentir. La prétendue prise du pouvoir du "vrai" monde. Vous savez ce qu'il y a de vrai dans tout ça? la bêtise. Comme la guerre, qui sera toujours une bêtise de premier ordre. Mais qui sera toujours là, malheureusement. Alors que le Canada a la chance d'être épargné dans les conflits mondiaux, Harper lui, "fait sauter" nos soldats dans la pataugeoire guerrière.
La photo suivante en est une qui me parle beaucoup alors qu'une bête semble chagrinée de voir son maitre tué par la guerre aux États-Unis. Quelques fois les bêtes semblent plus avisées que certains hommes.
La prochaine image d'inspiration guerrière: les plus hauts dirigeants des États-Unis réunis devant un écran à l'heure zéro de l'opération de mise à mort de leur ancien allié Oussama Ben Laden. Il y a de ces associations que l'on souhaiterait jamais n'avoir faites. Ben Laden était l'une de ses alliances mal avisées qui a fait se retourner le valet contre son maître. Dans cette scène on peut lire sur les visages de chacun des maîtres une appréhension croisée de satisfaction ahurie.
Pont entre la guerre et le sujet suivant, je parlerai maintenant de la femme. Elle y a encore goûté cette année. DSK qui a prouvé par mille que les femmes ne lui était qu'accessoires. La France a même choisi Anne Sinclair, la cocue la plus notoire, comme la personnalité féminine de l'année!!! c'est dire. L'Égypte qui, avec sérénité, a placé au pouvoir des islamistes pur et durs qui ligoteront, baillonneront et saucissonneront toutes les femmes sur leur sol. L'Italie de Berlusconni a aussi été une disgrâce pour les femmes en général. C'est fou ce que le monde a encore besoin de faire de très gros efforts qui semblent si naturels par ici afin de traiter la femme comme son égal. Ce qu'elle est à presque tous les niveaux. La première photo est un fantasme. Une femme voilée armée? C'était lors des raids en Lybie dans la chasse au Khadafi. Mais il me plait de croire que peut-être un jour, les femmes arabes auront suffisament de cran pour renverser les pouvoir abusifs de certains hommes dans le monde arabe.
Mais l'ouverture que je souhaites aux arabes face à l'autre sexe je la souhaite aussi chez nous pour le troisième sexe. Celui qui effraie tant les conservateurs de chez nous et de nos voisins du sud. Ces hommes qui désirent des hommes et ces femmes qui désirent des femmes. Phyllis Siegel, 77 ans, et Connie Kopelov, 84 ans, ont attendu 23 ans avant que leur union ne soit reconnue par les liens contractuels du mariage. Elles ont eu le droit de se marier et sont devenues les premières à le faire en juin dernier à New York quand il fût déclaré légal pour les couples de même sexe d'être reconnu marié. Venez me dire qu'il n'y a pas d'amour sur ses deux visages? Dieu (celui que vous préférez) seul sait à quel point cette planète a besoin d'amour. L'État de New York est devenu le sixième état, mais le plus peuplé, a accorder ce privilège aux couples de même sexe.
Vous aurez 13 photos finalement. Parce que la première que je voulais mettre était celle-ci. Qui nous montre les larmes norvégiènnes après le massacre de ce fou qu'on a beaucoup trop vu à la télé. J'aimais cette photo car elle nous montrait les bonnes personnes, celles qui restent et qui sont peinés. Les braves qui auront à affronter l'absurdité qui leur a été plaqué dans la mémoire. Pas ce fier imbécile qui a connu son heure de gloire dans sa folie éxutoire et qui mérite de rester à l'ombre à jamais. Toutefois, je trouvais que mes photos devenaient teintées de pessimisme et mon année n'a pas été aussi morose qu'elle semble l'avoir été. Je vous offre donc une visage à la place. Un visage féminin. Un visage sain. C'est celui de la skieuse Olympique Resi Stiegler. Je ne la connaissais en rien. Elle joue du violon, elle surfe, elle passait ses étés, enfant, en Autriche dont elle est originaire. Elle fait du ski sous les couleurs des États-Unis maintenant. Elle est radieuse. Même en noir et blanc elle irradie. C'est une lumière. Elle a un visage extrèmement sain. En opposition à la photo originale que je voulais mettre, cette photo est tout ce qu'il y a de plus sain. J'utilise en ce moment l'adjectif "sain" à outrance.
C'est que je me souhaite, je vous souhaite, je souhaite un monde sain en 2011.
Un monde aussi ravissant que ce visage d'hiver peut plaire.
Un monde lumineux comme ce regard adorable qui transformerait n'importe lequel aggressif en agréable chat.
Puisque l'année passée a eu aussi ses passages malsains, une photo d'Amy. Dont la mort peut aussi agir comme un avertissement contre les excès. En une photo toute la carrière d'Amy Winehouse s'y trouve de notre point de vue. Manquerait peut-être juste un micro ou une référence à la musique. L'alcool, de toutes sortes, les cigarettes, une image. Que retiendrons nous de cette comète dans notre sphère culturelle? Que les excès accellèrent quelques fois les destins. Amy Winehouse avait le nom de famille de l'emploi. "la maison du vin". On a trouvé les qualités divinatoires inspirées du vin dans son art. Il y avait déjà Bacchus comme Dieu des vins. Peut-être Qu'Amy en était la déèsse? Et comme toute bonne déèsse, elle s'est dissipée dans le mythe.
Finalement, (Je sais je sais ça s'éternise mais avouez que je vous offre une porte de sortie alors que vous êtes les seuls à travailler entre Noël et le jour de l'an, non?) ma dernière image est probablement la plus importante. Quelque chose qui tend à disparaitre: le droit à l'intimité. 2011 a confirmé mon aversion pour Twitter et Facebook. Le premier plus que l'autre. A-t-on réèllement besoin de faire circuler les choses aussi vite? au nom de quoi? de la saine concurrence? une concurrence est-elle saine de toute façon? Je suis assurément biaisé mais je ne semble retenir que les fois où les gens se sont compromis sur Twitter et que leurs 140 caractères se sont retournés contre eux. Sa mauvaise utilisation quoi. Ce jeune journaliste de Trois-Rivières qui a tenu des propos orduriers sur Coeur de Pirate et qui en a perdu son emploi, cette enseignante qui a été surprise par ses élèves un verre à la main et qui a subi le même sort, cette jeune fille des États-Unis qui a reçu une demie-tonne de couacs enragés quand elle a publié une photo d'elle-même avec une sosie d'Amy Winehouse le jour de sa mort, ce politicien des États-Unis qui a du quitter son poste en publiant la photo de sa saucisse en érection à des jeunes filles, Karine Vanasse en plein essor de carrière aux États-Unis qui annonce la mort de la série dans laquelle elle brille et qui doit se rétracter quand ABC s'en offusque. OUI, Twitter a ses bons côtés. Certaines personnes ont de nouveaux amoureux, de nouveaux emplois, ont un meilleur entourage grâce à Twitter mais les downsides sont telllllllllllllllllement plus nombreux. A-t-on toujours envie de voir des gens regarder par notre fenêtre? des inconnus? Même avant Faceter et Twitbook, je n'appelais pas 147 de mes amis, ni le fan club de Nick Cave pour dire que j'avais un nouvel emploi. Je suis surement périmé et pisse-vinaigre mais je tarde toujours de voir "la caravane du progrès qui passerait". Je vois plutôt une société de senteux anonymes en pleine croissance.
Grâce à ces réseaux dits "sociaux", nous contrôlons comme jamais ce que les autres perçoivent de nous. Auparavant, nous avions l'honneur, la dignité, le respect, le dur labeur et l'intégrité pour déployer notre être. Ça se méritait dans nos actions pas dans nos machines à pitons.
Allez je m'arrête ici. De tout façon j'ai encore triché. Je vous ai laissé une quatorzième image. Une image qui m'invite ailleurs. Une image de séduction. La vie manque de séduction. 2012 a donc besoin d'être séduisant.
Soyez sages.
(Surtout pas!)
Soyez sains.
...une année.
365 jours. 365 publications.
Une année ferme mais ouverte. Ouverte sur celle qui s'en vient.
Une année qui, après un 2009 épouvantable et un 2010 au ralenti au niveau personnel me plaçait soudainement légèrement plus en forme.
Légèrement...car la forme c'est toujours modulaire.
Non, j'aurais beaucoup de difficultés à décrire mon année 2011. Il y a trop de choses qui se brassent en ce moment pour que je sois en mesure de juger du mouvement des eaux.
Je choisi donc de vous l'offrir en photo.
12.
Une par mois.
Sans ordre précis. Simplement pour la force que ces images évoquent. Puisque nous vivons dans un monde d'images et d'impressions, allons y avec ces images de 2011 qui me transporteront, je l'espère, à bon port à pareille date en 2012.
Les deux photos déjà placées sont tirées respectivement des mouvements Occupy California et Occupy Seattle. 2011, comme les années à venir j'imagine, a été une année de rapports de force. Entre les gens de la rue et les gens au pouvoir. Personnellement, on me dit bon négociateur car je finis toujours par obtenir gain de cause dans les batailles que je livre. Je me suis battu pendant plus deux mois avec la compagnie de téléphone Bell, j'ai gagné ma cause. Même la nouvelle compagnie avec laquelle j'atterissais me faisait des misères. Je me suis chicané avec l'une de mes profs dont la correction était extrèmement douteuse. Nous avons changé notre porte de garage, ils ont cochonné le travail, ils sont venus la réparer mais au prix de solides négociations. À toutes les fois, je m'en suis sorti avantagé. On a salué ma combativité face aux potentielles injustices mais la bataille en soi, la lutte afin d'y arriver, m'anéanti complètement. L'angoisse de vaincre m'exténue. Et je vaincs.
Mais bon, ça use.
Ces deux photos me rappellent que résister est encore important. Et à tout âge.
Malgré "la poudre aux yeux".
Cette troisième photo tirée du mouvement Occupy Portland me dit que même en n'en prenant plein la gueule, la résistance peut rester fière et debout.
Les batailles mènent souvent à la guerre. Les photos qui vont suivre sont des traces de guerre. La première c'est celle d'un père qui a perdu son fils dans les attentats du 11 septembre lors des cérémonies entourant les 10 ans du terrible attentat. Dans cette photo il y a le poids immense du deuil d'un homme brisé qui a perdu son fils dans des circonstances totalement absurdes. Qui pouvait s'attendre à reçevoir un avion en pleine gueule un mardi matin de septembre? Et pourtant, encore aujourd'hui, il est largement répandu aux États-Unis de croire que ces deux avions dans les tours du World Trade Center posaient un geste gratuit. C'est oublier les graines que l'attitude Étatsuniennes sèment aux quatres vents du monde. S'attaquer à des innocents, les États-Unis n'ont jamais fait ça? Le 11 septembre 2001 c'était du désespoir en deux drônes.
Au Canada, Obama a été tout sauf l'ami du Canada cette année. C'est vrai que Stephen Harper est un homme tout ce qu'il y a de plus détestable qui fait un tort irréparable à notre pays (pour 41 mois encore). D'ailleurs la photo ici présente est l'image qu'il représente pour moi depuis cette année. Il y a de quoi être gêné. Et avec tout le temps qu'il lui reste à la barre de son bolide de Nascar, on a pas fini de s'en plaindre. La montée du redneckisme au Québec se fait d'ailleurs sentir. La prétendue prise du pouvoir du "vrai" monde. Vous savez ce qu'il y a de vrai dans tout ça? la bêtise. Comme la guerre, qui sera toujours une bêtise de premier ordre. Mais qui sera toujours là, malheureusement. Alors que le Canada a la chance d'être épargné dans les conflits mondiaux, Harper lui, "fait sauter" nos soldats dans la pataugeoire guerrière.
La photo suivante en est une qui me parle beaucoup alors qu'une bête semble chagrinée de voir son maitre tué par la guerre aux États-Unis. Quelques fois les bêtes semblent plus avisées que certains hommes.
La prochaine image d'inspiration guerrière: les plus hauts dirigeants des États-Unis réunis devant un écran à l'heure zéro de l'opération de mise à mort de leur ancien allié Oussama Ben Laden. Il y a de ces associations que l'on souhaiterait jamais n'avoir faites. Ben Laden était l'une de ses alliances mal avisées qui a fait se retourner le valet contre son maître. Dans cette scène on peut lire sur les visages de chacun des maîtres une appréhension croisée de satisfaction ahurie.
Pont entre la guerre et le sujet suivant, je parlerai maintenant de la femme. Elle y a encore goûté cette année. DSK qui a prouvé par mille que les femmes ne lui était qu'accessoires. La France a même choisi Anne Sinclair, la cocue la plus notoire, comme la personnalité féminine de l'année!!! c'est dire. L'Égypte qui, avec sérénité, a placé au pouvoir des islamistes pur et durs qui ligoteront, baillonneront et saucissonneront toutes les femmes sur leur sol. L'Italie de Berlusconni a aussi été une disgrâce pour les femmes en général. C'est fou ce que le monde a encore besoin de faire de très gros efforts qui semblent si naturels par ici afin de traiter la femme comme son égal. Ce qu'elle est à presque tous les niveaux. La première photo est un fantasme. Une femme voilée armée? C'était lors des raids en Lybie dans la chasse au Khadafi. Mais il me plait de croire que peut-être un jour, les femmes arabes auront suffisament de cran pour renverser les pouvoir abusifs de certains hommes dans le monde arabe.
Mais l'ouverture que je souhaites aux arabes face à l'autre sexe je la souhaite aussi chez nous pour le troisième sexe. Celui qui effraie tant les conservateurs de chez nous et de nos voisins du sud. Ces hommes qui désirent des hommes et ces femmes qui désirent des femmes. Phyllis Siegel, 77 ans, et Connie Kopelov, 84 ans, ont attendu 23 ans avant que leur union ne soit reconnue par les liens contractuels du mariage. Elles ont eu le droit de se marier et sont devenues les premières à le faire en juin dernier à New York quand il fût déclaré légal pour les couples de même sexe d'être reconnu marié. Venez me dire qu'il n'y a pas d'amour sur ses deux visages? Dieu (celui que vous préférez) seul sait à quel point cette planète a besoin d'amour. L'État de New York est devenu le sixième état, mais le plus peuplé, a accorder ce privilège aux couples de même sexe.
Vous aurez 13 photos finalement. Parce que la première que je voulais mettre était celle-ci. Qui nous montre les larmes norvégiènnes après le massacre de ce fou qu'on a beaucoup trop vu à la télé. J'aimais cette photo car elle nous montrait les bonnes personnes, celles qui restent et qui sont peinés. Les braves qui auront à affronter l'absurdité qui leur a été plaqué dans la mémoire. Pas ce fier imbécile qui a connu son heure de gloire dans sa folie éxutoire et qui mérite de rester à l'ombre à jamais. Toutefois, je trouvais que mes photos devenaient teintées de pessimisme et mon année n'a pas été aussi morose qu'elle semble l'avoir été. Je vous offre donc une visage à la place. Un visage féminin. Un visage sain. C'est celui de la skieuse Olympique Resi Stiegler. Je ne la connaissais en rien. Elle joue du violon, elle surfe, elle passait ses étés, enfant, en Autriche dont elle est originaire. Elle fait du ski sous les couleurs des États-Unis maintenant. Elle est radieuse. Même en noir et blanc elle irradie. C'est une lumière. Elle a un visage extrèmement sain. En opposition à la photo originale que je voulais mettre, cette photo est tout ce qu'il y a de plus sain. J'utilise en ce moment l'adjectif "sain" à outrance.
C'est que je me souhaite, je vous souhaite, je souhaite un monde sain en 2011.
Un monde aussi ravissant que ce visage d'hiver peut plaire.
Un monde lumineux comme ce regard adorable qui transformerait n'importe lequel aggressif en agréable chat.
Puisque l'année passée a eu aussi ses passages malsains, une photo d'Amy. Dont la mort peut aussi agir comme un avertissement contre les excès. En une photo toute la carrière d'Amy Winehouse s'y trouve de notre point de vue. Manquerait peut-être juste un micro ou une référence à la musique. L'alcool, de toutes sortes, les cigarettes, une image. Que retiendrons nous de cette comète dans notre sphère culturelle? Que les excès accellèrent quelques fois les destins. Amy Winehouse avait le nom de famille de l'emploi. "la maison du vin". On a trouvé les qualités divinatoires inspirées du vin dans son art. Il y avait déjà Bacchus comme Dieu des vins. Peut-être Qu'Amy en était la déèsse? Et comme toute bonne déèsse, elle s'est dissipée dans le mythe.
Finalement, (Je sais je sais ça s'éternise mais avouez que je vous offre une porte de sortie alors que vous êtes les seuls à travailler entre Noël et le jour de l'an, non?) ma dernière image est probablement la plus importante. Quelque chose qui tend à disparaitre: le droit à l'intimité. 2011 a confirmé mon aversion pour Twitter et Facebook. Le premier plus que l'autre. A-t-on réèllement besoin de faire circuler les choses aussi vite? au nom de quoi? de la saine concurrence? une concurrence est-elle saine de toute façon? Je suis assurément biaisé mais je ne semble retenir que les fois où les gens se sont compromis sur Twitter et que leurs 140 caractères se sont retournés contre eux. Sa mauvaise utilisation quoi. Ce jeune journaliste de Trois-Rivières qui a tenu des propos orduriers sur Coeur de Pirate et qui en a perdu son emploi, cette enseignante qui a été surprise par ses élèves un verre à la main et qui a subi le même sort, cette jeune fille des États-Unis qui a reçu une demie-tonne de couacs enragés quand elle a publié une photo d'elle-même avec une sosie d'Amy Winehouse le jour de sa mort, ce politicien des États-Unis qui a du quitter son poste en publiant la photo de sa saucisse en érection à des jeunes filles, Karine Vanasse en plein essor de carrière aux États-Unis qui annonce la mort de la série dans laquelle elle brille et qui doit se rétracter quand ABC s'en offusque. OUI, Twitter a ses bons côtés. Certaines personnes ont de nouveaux amoureux, de nouveaux emplois, ont un meilleur entourage grâce à Twitter mais les downsides sont telllllllllllllllllement plus nombreux. A-t-on toujours envie de voir des gens regarder par notre fenêtre? des inconnus? Même avant Faceter et Twitbook, je n'appelais pas 147 de mes amis, ni le fan club de Nick Cave pour dire que j'avais un nouvel emploi. Je suis surement périmé et pisse-vinaigre mais je tarde toujours de voir "la caravane du progrès qui passerait". Je vois plutôt une société de senteux anonymes en pleine croissance.
Grâce à ces réseaux dits "sociaux", nous contrôlons comme jamais ce que les autres perçoivent de nous. Auparavant, nous avions l'honneur, la dignité, le respect, le dur labeur et l'intégrité pour déployer notre être. Ça se méritait dans nos actions pas dans nos machines à pitons.
Allez je m'arrête ici. De tout façon j'ai encore triché. Je vous ai laissé une quatorzième image. Une image qui m'invite ailleurs. Une image de séduction. La vie manque de séduction. 2012 a donc besoin d'être séduisant.
Soyez sages.
(Surtout pas!)
Soyez sains.
jeudi 29 décembre 2011
Techgnochon
Mario n'avait jamais été tellement proche de ses enfants.
Çe devait être quand sa plus vieille avait eu 13 ans, son garçon devait alors avoir 11. C'est à ce moment, ou à peu près, que Mario avait nettement décroché de leur univers. Il avait bien tenté de "connecter" avec ses enfants mais son travail au bureau devenait de plus en plus intense, sa femme et lui ne faisait plus l'amour, il travaillait donc son couple aussi. Ses intérêts envers un univers, la technologie, qu'il comprenait de moins en moins? C'était trop lui demander. Il avait bien fait un petit effort pour tenter de comprendre Facebook mais pour y retourner il avait encore besoin de l'aide de ses enfants. Dire qu'il comprenait ce qu'il faisait était peut-être un peu exagéré. Dire qu'il y trouvait du plaisir aussi. Son tempéremment bouillant ne lui faisait aucun bien devant un écran. Toute sa vie d'adulte il avait eu à négocier avec les gags sur son célèbre homonyme, Mario Lemieux, le joueur de hockey. "J'ai beau m'appeller Lemieux, tout ce que je recherche c'est le meilleur". Ce n'est pas lui qui avait dit ça, c'était le joueur de hockey dans une publicité de chocolat dans les années 80. Et pourtant on lui remettait sur le nez. Un de ses patrons lui avait même reprocher un jour quand il avait baclé un travail. "Tu t'appelles Lemieux, ce que tu recherches c'est le meilleur? Ben prouves-le!" lui avait on alors dit. De quoi rendre schyzophrène.
Peut-être l'était-il un peu aussi. Il avait développé avec le temps une certaine aggressivité. Se défendre d'une identité qui n'était pas la sienne, ça use. Ça irrite.
Au fond, quand ses enfants se sont réfugiés dans les ordinateurs, la télé et la technologie, ceci avait beaucoup aidé Mario et sa femme. Ces deux-là travaillaient si forts qu'ils n'avaient pas eu tout le temps qu'ils auraient souhaité pour seconder les activités adolescentines de leurs progéniture. Ce territoire, qui était le leur avait fait du bien et avait été un sauf-conduit pour parents débordés.
Mais avait aussi créé un ravin. Rien de malsain. Un écart générationnel comme il s'en produit des milliers.
Il avait un peu apréhendé Noël. Comment allait se passer le temps des fêtes cette année? Sa plus vieille, à 17 ans, avait peut-être un amoureux, son plus jeune, à 15, parlait de moins en moins. Il avait à peine reconnecté avec sa femme et il voyait soudainement qu'il faudrait probablement réapprendre à connaïtre ses enfants à nouveau. C'est un peu ça l'adolescence. L'amour aussi, prendre ses distances à un certain moment, puis s'approcher à nouveau. Pour mieux apprendre à se réapprivoiser.
Mais le 24 décembre, Mario était là, un peu grisé par l'alcool, avec sa femme et ses deux enfants, dodelinant devant une technologie qu'il ne comprenait qu'à moitié, sur un rythme musical qu'il trouvait abject. Il suait comme un porc. Mario était plus gros que mince. Il dansait devant une machine qu'il comprenait à peine. Exactement comme dans l'annonce à la télé. Ils n'étaient que tous les quatres et tous les cadeaux avaient été déballés. Une Wii. Un jeu de danse. Il se retourna dans le vertige alcoolisé de la soirée. Sa fille souriait de toutes ses dents. Son fils aussi. Sa femme aussi d'ailleurs. Ils étaient tous les trois recroquevillés au dessus du divan du salon où siégait le fils avec un ordinateur sur les genoux.
"On non! Oh Non! j'ai fait "share all"" a soudainement vivement dit le fils.
Mario a gelé sur place. Que font-ils ses trois-là? ils souriaient tout à l'heure et les voilà soudainement ahuris, la main sur le visage devant un écran d'ordinateur portable. Le fils tourna l'ordinateur pour lui montrer que sa soeur avait filmé la scène, Mario en train de danser, et que lui l'avait mis en ligne sous le mot "Techgnochon".
Mario resta encore gelé une fraction de seconde. Les fils de son cerveau ne reliaient rien à rien. Trop saoûl le Mario. Puis il comprit. Puis les fils se sont touchés.
"T'as combien d'amis sur Facebook, fiston?" demanda-t-il.
"7648"
Mario compris que 7648 personnes partageraient leur hilarité autour du gros Mario qui dansait à peu près comme cette jeune fille. Mais en pire...En regardant comme il faut on voyait même sa craque de fesses et les ronds de sueur sous sa chemise.
Mario Lemieux entra dans une rage sans précédent. Il démoli d'un seul coup de pied le portable, en tira les restes par la fenêtre, démoli les trois autres ordinateurs de la maison à grands coups de hache, mis dans la toilette tous les Iphone tout en tirant la chaine et couru dans la rue en hurlant sa haine du monde entier.
C'était le 24 décembre, il fallait bien se dire la vérité.
Il détestait sa famille plus que tout au monde.
Malsain, un écart générationnel comme il ne l'aurait jamais souhaité.
Au diable son intimité.
"Cessez de me violer, cessez de me violer" pleurait-il
Non sans quelques fois se retourner afin de voir si on le filmait.
Çe devait être quand sa plus vieille avait eu 13 ans, son garçon devait alors avoir 11. C'est à ce moment, ou à peu près, que Mario avait nettement décroché de leur univers. Il avait bien tenté de "connecter" avec ses enfants mais son travail au bureau devenait de plus en plus intense, sa femme et lui ne faisait plus l'amour, il travaillait donc son couple aussi. Ses intérêts envers un univers, la technologie, qu'il comprenait de moins en moins? C'était trop lui demander. Il avait bien fait un petit effort pour tenter de comprendre Facebook mais pour y retourner il avait encore besoin de l'aide de ses enfants. Dire qu'il comprenait ce qu'il faisait était peut-être un peu exagéré. Dire qu'il y trouvait du plaisir aussi. Son tempéremment bouillant ne lui faisait aucun bien devant un écran. Toute sa vie d'adulte il avait eu à négocier avec les gags sur son célèbre homonyme, Mario Lemieux, le joueur de hockey. "J'ai beau m'appeller Lemieux, tout ce que je recherche c'est le meilleur". Ce n'est pas lui qui avait dit ça, c'était le joueur de hockey dans une publicité de chocolat dans les années 80. Et pourtant on lui remettait sur le nez. Un de ses patrons lui avait même reprocher un jour quand il avait baclé un travail. "Tu t'appelles Lemieux, ce que tu recherches c'est le meilleur? Ben prouves-le!" lui avait on alors dit. De quoi rendre schyzophrène.
Peut-être l'était-il un peu aussi. Il avait développé avec le temps une certaine aggressivité. Se défendre d'une identité qui n'était pas la sienne, ça use. Ça irrite.
Au fond, quand ses enfants se sont réfugiés dans les ordinateurs, la télé et la technologie, ceci avait beaucoup aidé Mario et sa femme. Ces deux-là travaillaient si forts qu'ils n'avaient pas eu tout le temps qu'ils auraient souhaité pour seconder les activités adolescentines de leurs progéniture. Ce territoire, qui était le leur avait fait du bien et avait été un sauf-conduit pour parents débordés.
Mais avait aussi créé un ravin. Rien de malsain. Un écart générationnel comme il s'en produit des milliers.
Il avait un peu apréhendé Noël. Comment allait se passer le temps des fêtes cette année? Sa plus vieille, à 17 ans, avait peut-être un amoureux, son plus jeune, à 15, parlait de moins en moins. Il avait à peine reconnecté avec sa femme et il voyait soudainement qu'il faudrait probablement réapprendre à connaïtre ses enfants à nouveau. C'est un peu ça l'adolescence. L'amour aussi, prendre ses distances à un certain moment, puis s'approcher à nouveau. Pour mieux apprendre à se réapprivoiser.
Mais le 24 décembre, Mario était là, un peu grisé par l'alcool, avec sa femme et ses deux enfants, dodelinant devant une technologie qu'il ne comprenait qu'à moitié, sur un rythme musical qu'il trouvait abject. Il suait comme un porc. Mario était plus gros que mince. Il dansait devant une machine qu'il comprenait à peine. Exactement comme dans l'annonce à la télé. Ils n'étaient que tous les quatres et tous les cadeaux avaient été déballés. Une Wii. Un jeu de danse. Il se retourna dans le vertige alcoolisé de la soirée. Sa fille souriait de toutes ses dents. Son fils aussi. Sa femme aussi d'ailleurs. Ils étaient tous les trois recroquevillés au dessus du divan du salon où siégait le fils avec un ordinateur sur les genoux.
"On non! Oh Non! j'ai fait "share all"" a soudainement vivement dit le fils.
Mario a gelé sur place. Que font-ils ses trois-là? ils souriaient tout à l'heure et les voilà soudainement ahuris, la main sur le visage devant un écran d'ordinateur portable. Le fils tourna l'ordinateur pour lui montrer que sa soeur avait filmé la scène, Mario en train de danser, et que lui l'avait mis en ligne sous le mot "Techgnochon".
Mario resta encore gelé une fraction de seconde. Les fils de son cerveau ne reliaient rien à rien. Trop saoûl le Mario. Puis il comprit. Puis les fils se sont touchés.
"T'as combien d'amis sur Facebook, fiston?" demanda-t-il.
"7648"
Mario compris que 7648 personnes partageraient leur hilarité autour du gros Mario qui dansait à peu près comme cette jeune fille. Mais en pire...En regardant comme il faut on voyait même sa craque de fesses et les ronds de sueur sous sa chemise.
Mario Lemieux entra dans une rage sans précédent. Il démoli d'un seul coup de pied le portable, en tira les restes par la fenêtre, démoli les trois autres ordinateurs de la maison à grands coups de hache, mis dans la toilette tous les Iphone tout en tirant la chaine et couru dans la rue en hurlant sa haine du monde entier.
C'était le 24 décembre, il fallait bien se dire la vérité.
Il détestait sa famille plus que tout au monde.
Malsain, un écart générationnel comme il ne l'aurait jamais souhaité.
Au diable son intimité.
"Cessez de me violer, cessez de me violer" pleurait-il
Non sans quelques fois se retourner afin de voir si on le filmait.
mercredi 28 décembre 2011
Les 30 ans du SIDA
Le 5 juillet 1981, les premiers cas de SIDA était identifiés.
Quand des médecins de San Francisco et de New York constataient que plusieurs de leurs patients homosexuels étaient atteints des mêmes symptômes. On appelle alors cette étrange maladie qui cause la perte de poids, amène des taches sur le corps et développe une forme rare de cancer la "pneumonie gaie" ou "le cancer gai". Quand on réalise que des nons-gais en sont aussi atteints on pense à changer le nom. Comme beaucoup de drogués et d'hémophiles en sont atteints, on comprend vite le trinagle sexe, sang, drogue.
L'année suivante, en 1982, ont baptisait ce mal officiellement de l'acronyme du Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise (SIDA).
On a d'abord cru que l'origine du virus se trouvait dans les "poppers" dont les six premiers malades étaient de très gros consommateurs. Puis on a cru que le virus venait des primates d'Afrique. Un malade québécois, un agent de bord homosexuel atteint en 1980 et décédé en 1984, a même été considéré comme la patient zéro de la maladie pendant un temps. Jusqu'à ce jour, on a pas encore établi clairement l'origine du virus mais rapidement il était partout. En France, sans le savoir, on jonglait déjà avec la maladie depuis la fin des années 70. Sans l'identifier clairement avant que les États-Unis ne le fasse dans une conférence de presse en 1984, c'est quand même la France, sous Chirac, qui sera la première à rendre le SIDA "maladie à déclaration obligatoire" en 1986.
Le tourisme sexuel pour l'Asie du Sud-Est, les injections volontaires du virus, l'ignorance de la population sur les facteurs de risque de transmission (notamment en Afrique noire), les convictions religieuses interdisant l'utilisation des moyens de protection tels que le préservatif (la religion qui tue encore!), le refus du port du condom, le manque de moyens ou de volonté pour faire de la prévention et informer les populations (principalement en Afrique et en Asie), voire le refus d'admettre les faits font en sorte que de 1981 à 2006 près de 25 millions de gens décèdent suite aux maladies en rapport avec le SIDA.
On découvre trois moyens de transmissions:
-La transmission par voie sexuelle, acquise à l'occasion de rapports sexuels non protégés. Il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85 %.
-La transmission par voie sanguine, principalement chez les drogués, les hémophiles et les transfusés, les gens tatoués. Ces gens sont contaminés par de outils mal désinfectés.
-La transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse. Représentant à peu près 20% des contaminations mondiales, surtout dans les pays sous-développés.
On apprend que le virus est d'abord le VIH avant de se transformer mortellement en virus sidéen. La durée d'évolution vers le sida a semblé être de deux ou trois ans au début de la pandémie, mais est plutôt maintenant de l'ordre de dix ans. 1% des séropositifs seront des asymptomatiques à long terme, c'est-à-dire qu'ils seront porteurs du VIH mais n'en mourront pas précocement. Ils en souffriront de différentes manières mais pas mortellement. Le basketballeur Magic Johnson, le plongeur Greg Louganis et le leader de Frankie Goes to Hollywood, Holly Johnson, sont parmi ceux-là. Les femmes atteintes sont aussi bien souvent porteuses sans toutefois nécessairement en mourir.
Il n'y a pas à l'heure actuelle de traitement permettant de guérir du SIDA. Malgré l'existence de traitements qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité,on dénombre de nombreux morts chaque jour, en particulier dans les pays en développement, où ces traitements sont difficilement accessibles en raison de leur coût. Des recherches continuent pour la mise au point d'un vaccin, mais les progrès dans ce domaine sont lents.
L'espérance de vie actuelle sous traitement chez le sujet jeune infecté peut maintenant dépasser 35 ans. Toutefois on estime que 33,4 millions de gens vivent actuellement avec le VIH ou le virus du SIDA, que seulement 2,7 millions d'entre eux n'auront QUE le VIH, et que 2 millions d'entre eux en moyenne seront soustrait à la vie par année.
Les efforts pour vaincre cette terrible maladie sont encore fortement déployés par des armées de héros obscurs qu'on ne voit jamais à la télé. Le docteur Réjean Thomas est l'un de ceux-là.
Arthur Ashe, Brad Davis, Freddie Mercury, Rudolf Nureyev, Isaac Asimov, Leigh Bowery, Hervé Guibert, Anthony Perkins, Rock Hudson, Fela Kuti, Patrick Esposito Di Napoli, Jean-Paul Aron, Liberace, Klaus Nomi, Gil-Scott Heron, Cyril Collard, Bill Goldsworthy, Lisa de Leeuw sont des personnalités connues mortes du SIDA.
Le SIDA a eu 30 ans cette année. 30 millions de mort plus tard, il n'y avait aucune raison de célébrer.
En Amérique il frappe surtout les homosexuels et les toxicomanes. Ailleurs dans le monde il est principalement hétérosexuel.
Souhaitons que l'on fête l'éradication de cette horrible maladie un jour.
Quand des médecins de San Francisco et de New York constataient que plusieurs de leurs patients homosexuels étaient atteints des mêmes symptômes. On appelle alors cette étrange maladie qui cause la perte de poids, amène des taches sur le corps et développe une forme rare de cancer la "pneumonie gaie" ou "le cancer gai". Quand on réalise que des nons-gais en sont aussi atteints on pense à changer le nom. Comme beaucoup de drogués et d'hémophiles en sont atteints, on comprend vite le trinagle sexe, sang, drogue.
L'année suivante, en 1982, ont baptisait ce mal officiellement de l'acronyme du Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise (SIDA).
On a d'abord cru que l'origine du virus se trouvait dans les "poppers" dont les six premiers malades étaient de très gros consommateurs. Puis on a cru que le virus venait des primates d'Afrique. Un malade québécois, un agent de bord homosexuel atteint en 1980 et décédé en 1984, a même été considéré comme la patient zéro de la maladie pendant un temps. Jusqu'à ce jour, on a pas encore établi clairement l'origine du virus mais rapidement il était partout. En France, sans le savoir, on jonglait déjà avec la maladie depuis la fin des années 70. Sans l'identifier clairement avant que les États-Unis ne le fasse dans une conférence de presse en 1984, c'est quand même la France, sous Chirac, qui sera la première à rendre le SIDA "maladie à déclaration obligatoire" en 1986.
Le tourisme sexuel pour l'Asie du Sud-Est, les injections volontaires du virus, l'ignorance de la population sur les facteurs de risque de transmission (notamment en Afrique noire), les convictions religieuses interdisant l'utilisation des moyens de protection tels que le préservatif (la religion qui tue encore!), le refus du port du condom, le manque de moyens ou de volonté pour faire de la prévention et informer les populations (principalement en Afrique et en Asie), voire le refus d'admettre les faits font en sorte que de 1981 à 2006 près de 25 millions de gens décèdent suite aux maladies en rapport avec le SIDA.
On découvre trois moyens de transmissions:
-La transmission par voie sexuelle, acquise à l'occasion de rapports sexuels non protégés. Il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85 %.
-La transmission par voie sanguine, principalement chez les drogués, les hémophiles et les transfusés, les gens tatoués. Ces gens sont contaminés par de outils mal désinfectés.
-La transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse. Représentant à peu près 20% des contaminations mondiales, surtout dans les pays sous-développés.
On apprend que le virus est d'abord le VIH avant de se transformer mortellement en virus sidéen. La durée d'évolution vers le sida a semblé être de deux ou trois ans au début de la pandémie, mais est plutôt maintenant de l'ordre de dix ans. 1% des séropositifs seront des asymptomatiques à long terme, c'est-à-dire qu'ils seront porteurs du VIH mais n'en mourront pas précocement. Ils en souffriront de différentes manières mais pas mortellement. Le basketballeur Magic Johnson, le plongeur Greg Louganis et le leader de Frankie Goes to Hollywood, Holly Johnson, sont parmi ceux-là. Les femmes atteintes sont aussi bien souvent porteuses sans toutefois nécessairement en mourir.
Il n'y a pas à l'heure actuelle de traitement permettant de guérir du SIDA. Malgré l'existence de traitements qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité,on dénombre de nombreux morts chaque jour, en particulier dans les pays en développement, où ces traitements sont difficilement accessibles en raison de leur coût. Des recherches continuent pour la mise au point d'un vaccin, mais les progrès dans ce domaine sont lents.
L'espérance de vie actuelle sous traitement chez le sujet jeune infecté peut maintenant dépasser 35 ans. Toutefois on estime que 33,4 millions de gens vivent actuellement avec le VIH ou le virus du SIDA, que seulement 2,7 millions d'entre eux n'auront QUE le VIH, et que 2 millions d'entre eux en moyenne seront soustrait à la vie par année.
Les efforts pour vaincre cette terrible maladie sont encore fortement déployés par des armées de héros obscurs qu'on ne voit jamais à la télé. Le docteur Réjean Thomas est l'un de ceux-là.
Arthur Ashe, Brad Davis, Freddie Mercury, Rudolf Nureyev, Isaac Asimov, Leigh Bowery, Hervé Guibert, Anthony Perkins, Rock Hudson, Fela Kuti, Patrick Esposito Di Napoli, Jean-Paul Aron, Liberace, Klaus Nomi, Gil-Scott Heron, Cyril Collard, Bill Goldsworthy, Lisa de Leeuw sont des personnalités connues mortes du SIDA.
Le SIDA a eu 30 ans cette année. 30 millions de mort plus tard, il n'y avait aucune raison de célébrer.
En Amérique il frappe surtout les homosexuels et les toxicomanes. Ailleurs dans le monde il est principalement hétérosexuel.
Souhaitons que l'on fête l'éradication de cette horrible maladie un jour.
mardi 27 décembre 2011
Holden Caulfield aurait 78 ans
Holden Caulfield a changé ma vie.
J'ai lu l'histoire de J.D.Salinger pour la première fois quand j'avais le même âge que le narrateur. Expulsé de deux écoles, refusé par l'ensemble des écoles de ma région pour "dossier disciplinaire chargé, attitude non-récupérable" j'étais un sérieux problème. Premièrement pour ma famille, dont j'étais l'ainé qui montrait une bien drôle de voie à ses deux soeurs, deuxièmement parce que j'avais d'excellent résultats scolaires. Ça brouillait toutes les statistiques. Trois fois en 1986, alors que mon école secondaire m'expulsait parce que j'avais des retenues jusqu'à la fin de l'année et que plus rien n'y faisait, d'autres écoles m'acceptaient d'emblée sur la base de mes résultats scolaires pour ensuite revenir sur leur décision découvrant l'épais dossier disciplinaire qui accompagnait le bulletin. Je ne me rapelle plus du tout comment ce livre m'était tombé entre les mains. Me l'avait-t-on placé stratégiquement devant les yeux? Je ne sais trop. Mais ce livre a tant eu d'échos sur ma personne que je suis devenu le nerd modèle par la suite. Qui sait se taper du bon temps mais qui le fait intelligemment. En ne négligeant jamais l'enfant en soi.
La deuxième fois que je l'ai lu j'en étais à ma seconde année de vie en appartement à Montréal dans les années 90. Mon co-loc avait la version française traduite d'Annie Chaumont avec le terrible titre. Sur le coup je n'avais même pas compris qu'il s'agissait du même livre. Je l'avais commencé parce que c'était le même auteur que j'avais tant aimé la première fois. En découvrant soudainement que c'était ce fameux livre que j'avais tant aimé.
En franchouillard. Ça craint, mec. Je te pète à la tronche. Ça me tue.
À l'aube d'un séjour universitaire aussi errant que le fûrent mes années scolaires précédentes, le livre frappait toujours aussi fort.
I was Holden.
Holden was J.D.
Puis j'ai lu sur J.D. et j'ai bien vu que je n'avais rien à voir avec lui. Mais que J.D. était bien Holden Caulfield. Et que Caulfield avait tout de même des traces de ma personalité.
Quand Salinger a écrit ce livre, il ne cachait à personne qu'il écrivait une histoire largement autobiographique. Fraichement sorti de la guerre, J.D. Salinger, qui fût parmi les premiers à découvrir les chambres d'éxécution des juifs et qui fût très impliqué dans presque toutes les facettes de la guerre, s'était battu avec les autorités de l'armée afin de ne pas revenir en Amérique avec la mention "mentalement traumatisé, doit retourner au pays". Ce qui était pourtant la vérité.
Il avait son personnage d'Holden Caulfield bien en tête en 1945. Holden c'était lui. Il a d'ailleurs refusé des centaines de fois l'idée d'adaptation cinématographique ou théâtrale de son fameux roman parce qu'il considérait qu'il n'y avait que lui pour le jouer.
Dans Catcher in the Rye les nazis sont remplacés par les "phonies" en tant qu'ennemis officiels. Ils ont le même talent pour détruire des vies et faire s'effondrer des systèmes nerveux. Les champs de bataille n'existent plus mais Holden fait appel à son frère mort de la leucémie, Allie, alors qu'il se sent mentalement couler. Comme Salinger le faisait en se rappelant ses frères morts au combat durant la seconde Grande Guerre.
Holden Caulfield était terrifié de savoir qu'il pourrait peut-être ne pas survivre à l'autre côté de la rue qu'il tentait simplement de traverser vers la fin du livre. Salinger s'est enfermé dans sa maison sur la colline en hermite toute sa vie. Lui aussi était envahi d'angoisses.
La lente descente inconsciente vers la dépression d'Holden Caulfield se déroule en décembre 1949. Il a 16 ou 17 ans. Il vient tout juste de se faire expulser de son école. C'est le congé de Noël et son dossier est si lourd, qu'il quitte pour les vacances mais ne reviendra pas à cette école. Il partira en cavale à New York avant que ses parents ne soient mis au courant de ses problèmes. Non pas sans aller voir sa jeune soeur, incognito dans la nuit, avec laquelle il a de précieux rapports. Rapports qui deviendront fétiches et qui auront des échos jusque dans la vie privée de l'auteur lui-même. Le livre traite de solitude, de résistance, d'amertume, de peurs. De moi.
De plus, Salinger ressemble physiquement terriblement a mon père, plus jeune.
Holden Caulfield aurait-il pu avoir 25 ans? Se dirigeaient-ils vers la mort? Oui, nous nous dirigeons tous vers la mort mais certain prennent des raccourcis sans le savoir. Les hippies auraient été les "phonies" de Caulfield dans les années 60-70. Dans Catcher in The Rye il ferme plus de portes qu'il n'en ouvre. L'avenir de Caulfield aurait été aussi difficile, sinon plus difficile encore, que ses errances hivernales de décembre 1949.
Il aurait en décembre 2011, 78 ans. Il fréquenterait peut-être encore les bars de New York. En culbutant mentalement telle une sécheuse en folie, toutes les récriminations qu'il a contre les nouveaux phonies de 2011 selon lui. Les Indignés d'Occupy Wall Street, les accrocs de la techno, les filles qui se prennent en photo pour Twitter ou Facebook, les gens qui ont des chirurgies plastiques.
Il serait plus noir encore. Il serait peut-être lui aussi, là-haut, caché dans un manoir.
Il serait peut-être mort. Tout ce qui le tuait en 1949 lui aurait peut-être été fatal deux ou trois ans plus tard.
Avant ses vingt ans.
Si il avait bu son urine comme son créateur (!!!), Holden Caulfield aurait pu peut-être se rendre à 91 ans comme lui.
Peu importe moi Salinger il m'a donné de l'élan.
Et ce livre je le relis avec le même bonheur à tous les 10 ans.
Gin a body meet a body
Comin thro' the rye,
Gin a body kiss a body,
Need a body cry?*
*fragment du poème de Robert Burns, inspiration du titre original pour Salinger/Caulfield.
J'ai lu l'histoire de J.D.Salinger pour la première fois quand j'avais le même âge que le narrateur. Expulsé de deux écoles, refusé par l'ensemble des écoles de ma région pour "dossier disciplinaire chargé, attitude non-récupérable" j'étais un sérieux problème. Premièrement pour ma famille, dont j'étais l'ainé qui montrait une bien drôle de voie à ses deux soeurs, deuxièmement parce que j'avais d'excellent résultats scolaires. Ça brouillait toutes les statistiques. Trois fois en 1986, alors que mon école secondaire m'expulsait parce que j'avais des retenues jusqu'à la fin de l'année et que plus rien n'y faisait, d'autres écoles m'acceptaient d'emblée sur la base de mes résultats scolaires pour ensuite revenir sur leur décision découvrant l'épais dossier disciplinaire qui accompagnait le bulletin. Je ne me rapelle plus du tout comment ce livre m'était tombé entre les mains. Me l'avait-t-on placé stratégiquement devant les yeux? Je ne sais trop. Mais ce livre a tant eu d'échos sur ma personne que je suis devenu le nerd modèle par la suite. Qui sait se taper du bon temps mais qui le fait intelligemment. En ne négligeant jamais l'enfant en soi.
La deuxième fois que je l'ai lu j'en étais à ma seconde année de vie en appartement à Montréal dans les années 90. Mon co-loc avait la version française traduite d'Annie Chaumont avec le terrible titre. Sur le coup je n'avais même pas compris qu'il s'agissait du même livre. Je l'avais commencé parce que c'était le même auteur que j'avais tant aimé la première fois. En découvrant soudainement que c'était ce fameux livre que j'avais tant aimé.
En franchouillard. Ça craint, mec. Je te pète à la tronche. Ça me tue.
À l'aube d'un séjour universitaire aussi errant que le fûrent mes années scolaires précédentes, le livre frappait toujours aussi fort.
I was Holden.
Holden was J.D.
Puis j'ai lu sur J.D. et j'ai bien vu que je n'avais rien à voir avec lui. Mais que J.D. était bien Holden Caulfield. Et que Caulfield avait tout de même des traces de ma personalité.
Quand Salinger a écrit ce livre, il ne cachait à personne qu'il écrivait une histoire largement autobiographique. Fraichement sorti de la guerre, J.D. Salinger, qui fût parmi les premiers à découvrir les chambres d'éxécution des juifs et qui fût très impliqué dans presque toutes les facettes de la guerre, s'était battu avec les autorités de l'armée afin de ne pas revenir en Amérique avec la mention "mentalement traumatisé, doit retourner au pays". Ce qui était pourtant la vérité.
Il avait son personnage d'Holden Caulfield bien en tête en 1945. Holden c'était lui. Il a d'ailleurs refusé des centaines de fois l'idée d'adaptation cinématographique ou théâtrale de son fameux roman parce qu'il considérait qu'il n'y avait que lui pour le jouer.
Dans Catcher in the Rye les nazis sont remplacés par les "phonies" en tant qu'ennemis officiels. Ils ont le même talent pour détruire des vies et faire s'effondrer des systèmes nerveux. Les champs de bataille n'existent plus mais Holden fait appel à son frère mort de la leucémie, Allie, alors qu'il se sent mentalement couler. Comme Salinger le faisait en se rappelant ses frères morts au combat durant la seconde Grande Guerre.
Holden Caulfield était terrifié de savoir qu'il pourrait peut-être ne pas survivre à l'autre côté de la rue qu'il tentait simplement de traverser vers la fin du livre. Salinger s'est enfermé dans sa maison sur la colline en hermite toute sa vie. Lui aussi était envahi d'angoisses.
La lente descente inconsciente vers la dépression d'Holden Caulfield se déroule en décembre 1949. Il a 16 ou 17 ans. Il vient tout juste de se faire expulser de son école. C'est le congé de Noël et son dossier est si lourd, qu'il quitte pour les vacances mais ne reviendra pas à cette école. Il partira en cavale à New York avant que ses parents ne soient mis au courant de ses problèmes. Non pas sans aller voir sa jeune soeur, incognito dans la nuit, avec laquelle il a de précieux rapports. Rapports qui deviendront fétiches et qui auront des échos jusque dans la vie privée de l'auteur lui-même. Le livre traite de solitude, de résistance, d'amertume, de peurs. De moi.
De plus, Salinger ressemble physiquement terriblement a mon père, plus jeune.
Holden Caulfield aurait-il pu avoir 25 ans? Se dirigeaient-ils vers la mort? Oui, nous nous dirigeons tous vers la mort mais certain prennent des raccourcis sans le savoir. Les hippies auraient été les "phonies" de Caulfield dans les années 60-70. Dans Catcher in The Rye il ferme plus de portes qu'il n'en ouvre. L'avenir de Caulfield aurait été aussi difficile, sinon plus difficile encore, que ses errances hivernales de décembre 1949.
Il aurait en décembre 2011, 78 ans. Il fréquenterait peut-être encore les bars de New York. En culbutant mentalement telle une sécheuse en folie, toutes les récriminations qu'il a contre les nouveaux phonies de 2011 selon lui. Les Indignés d'Occupy Wall Street, les accrocs de la techno, les filles qui se prennent en photo pour Twitter ou Facebook, les gens qui ont des chirurgies plastiques.
Il serait plus noir encore. Il serait peut-être lui aussi, là-haut, caché dans un manoir.
Il serait peut-être mort. Tout ce qui le tuait en 1949 lui aurait peut-être été fatal deux ou trois ans plus tard.
Avant ses vingt ans.
Si il avait bu son urine comme son créateur (!!!), Holden Caulfield aurait pu peut-être se rendre à 91 ans comme lui.
Peu importe moi Salinger il m'a donné de l'élan.
Et ce livre je le relis avec le même bonheur à tous les 10 ans.
Gin a body meet a body
Comin thro' the rye,
Gin a body kiss a body,
Need a body cry?*
*fragment du poème de Robert Burns, inspiration du titre original pour Salinger/Caulfield.
lundi 26 décembre 2011
Lendemain de Veille
(à Val)
Dans les draps, ils étaient.
Elle le regardait dormir. Qu'il était beau quand il dormait. Aussi beau qu'hier soir au bar.
Non elle ne pouvait pas rester comme ça à le regarder, elle devait le réveiller. Il ouvrit les yeux difficilement quand elle lui toucha le bras. Des yeux de lendemain de veille mais des yeux aux pupilles dilatées. Des yeux qui le rendait plus beau encore. Il la regarda et tout de suite émit un petit grognement accompagné d'un sourire. Il semblait heureux. Elle était rayonnante aussi.
"Comment vas tu?" lui demanda-t-il
"Très bien..." répondit-elle avant de sembler hésiter "...Alexis?..."
"...Éric" corrigea-t-il
"Oh! désolé, je savais que ton prénom commençait par une voyelle..."
"Ça va, ne t'en fais j'ai le même problème avec les noms...Brenda...?"
"Sandra!...T'avais le Dra comme il faut, t'étais dans les bons draps"
Ils rigolèrent tous les deux. Éric, dit soudainement tout bas comme en secret.
"Avons-nous...l'avons-nous fait?...".
"Je ne sais pas" répondit Sandra toujours sur le ton de la confidence.
Définitivement en secret cette fois et rapprochant son visage de celui de Sandra Eric lui dit:
"Je ne sais pas si on l'a fait, mais ce matin je me sens telllllllllllement bien"
"Moi ausssssssssssssssi" enchaîna aussitôt Sandra.
"Ce futon est excessivement confortable" dit Eric
"Plonger dans tes yeux est très confortable, oh non c'est con ce que je viens de dire"
"Ben non, ben non, c'est cute"
"Tu trouves ça cute?"
"Je te trouve toi, cute, vraiment" Et c'est vrai qu'elle était plutôt jolie. Un ange passa.
"Je ne sais pas pour toi, je ne connais rien à l'amour mais...l'amour est une chose sérieuse...on ne badine pas avec l'amour...mais sans dire que je viens de vivre l'amour en soi...J'ai quand même cette folle impression qu'on vient de vivre quelque chose de très très bien"
"Tout à fait d'accord...je ressens complètement la même chose c'est fou... c'est...c'est...c'est toi¸ ça Eric?" dit-elle sentant quelque chose le long de sa cuisse.
"Euh...non...enfin je ne crois pas..."
"Ça va si c'est toi, ça me va, ça chatouille...ooooooooh!" conclurent-ils tous deux en coeur quand un chien apparu entre eux prêt à leur lêcher le visage.
"Quel beau chien!" dirent-ils presqu'en coeur.
"C'est franchement un beau chien" dit Sandra
"Tout à fait! un chien splendide"
"Quel est son nom" dit Sandra EXACTEMENT au moment où Eric lui demandait "quelle sorte de chien est-ce?"
"Ce n'est pas mon chien, c'est ton chien" dit Sandra
"Je n'ai pas de chien, ce n'est pas ton chien?"
"O.K. ça suffit vous devez quitter maintenant!" Dit un homme dans ce qui semblait être un costume de policier mais étrangement...policier. Du type..d'une autre fraternité...Tout près de cet homme, une femme et un jeune garçon d'à peu près 7 ans. Eric et Sandra se découvrirent soudainement couchés sur un futon à même le sol dans l'entrée d'une propriété privée.
"oh"
"Oh euh...oui...?"
"C'était amusant pendant un bout de temps mais là ça devient tout simplement déprimant, faudrait quitter les lieux"
"Oui bien sur, parfaitement"
"Tout à fait, je...euh...sommes nous bien à Ste-Foy?"
"Vous êtes à Manseau-Les-Becquets, monsieur"
"Ah ben ouais...wow!...What the f..."
"Manseau-Les-B...? ton char est-il pas loin?"
"Aucune idée, man!"
Tout le monde était confus. Les deux amoureux d'un soir ne semblaient pas vouloir sortir des couvertes car ils étaient passablement dénudés. Sandra voyait la plupart de son linge sur le gazon au loin et se devinait passablement nue, elle découvrait aussi une menotte accrochée de son poignet droit à sa petite culotte. Eric était strictement tout nu, et bandé de surcroît. Tout le monde paraissait confus, le petit garçon de 7 ans plus que tout. Il dit sur un ton de lamentation:
"Maman c'est ma douillette!"
La confusion l'emporta sur la pudeur et Eric se leva quand même.
Nu.
Et bandé comme un orignal.
Des exclamations de stupeurs fusèrent de partout. La maman plaça sa main sur les yeux de son fils, le policier se fâcha.
"RAMASSEZ TOUT CE QUI TRAINE ET QUI DÉPASSE ET DÉGAGEZ L'ENDROIT SVP VOUS ÊTES SUR UNE PROPRIÉTÉ PRIVÉE!"
Sandra se leva elle aussi, en brassières et en petites culottes, c'était peu mais déjà deux fois plus de linge qu'Éric. Ce dernier se pencha vers elle.
"Cet homme ne semble même pas être un vrai policier"
Sandra se tourna vers le policier:
"Êtes vous un vrai policier?"
Surpris par la question, le policier joua avec son fusil comme pour prouver une virilté qu'il souhaitait plus effrayante qu'elle ne l'était vraiment.
"Ne voyez-vous pas mon arme? , ma chemise et mon walkie-talkie?... et mes lunettes fumées?"
"Ouais justement, je n'ai jamais vu un policier en culotte si courte avec un moule-patate."
Eric se pencha près de Sandra et déterminé à ne pas laisser mourir l'effleurement de ce moment de grâce dit tout bas:
"Écoute Sandra je ne sais pas où nous sommes mais on doit absolument se revoir..."
"Oui, oui tout à fait!"
"QUITTEZ MON ENTRÉE!" Hurla la mère qui s'était jusqu'à maintenant retenue.
"HEY! Nous avons une conversation privée ici, DONNEZ-NOUS UNE SECONDE!" Éric était bourru.
Il reprit un ton tout doux, secret et amoureux pour s'adresser à Sandra:
"Désolé, je ne voulais pas jouer au macho...
"Non c'est viril, j'aime bien..."
"...il fallait bien les remettre à leur place quand même, écoute, tu veux qu'on ailles déjeuner ensemble?"
Ceci sembla libérer Sandra d'un lourd poids.
"Aaaaah! je voulais pas être princesse et te demander de m'accompagner pourdéjeuner pis toute mais maintenant que tu me le demandes c'est sur, oui..."
"O.k. donnes-moi juste une seconde pour aller chier dans le gazon plus loin pis j'te reviens..."
"HEY PERSONNE NE CHIERA NULLE PART, VOS CLIQUES, VOS CLAQUES ET ON DÉTABARNAQUE!"
"Oh un poète!"
"Détabarn...première fois que j'entends ça..."
Ils quittèrent tous deux main dans la main. Nus et heureux.
La maman outrée demanda au policier:
"Êtes vous vraiment un policier?"
"Je suis un homme généreux qui aime aider les gens avec une chemise blanche, un fusil et une moustache, si cela fait de moi un policier, alors oui!"
Au loin, Eric et Sandra se tenaient par la main:
"C'est beau ce qu'on vit Sandy mais j'ai tout de même besoin de chier"
"Oh oui..." dit Sandra qui ne trouva pas dans cette affirmation source de dégoût puisque dans une ivresse émoustillée d'appareil sexuel bien crampé.
Elle avait même enlevé sa culotte laissant celle-ci trainer comme un drapeau à son poignet droit au travers d'une menotte se dandinant au lever du soleil.
Dans les draps, ils étaient.
Elle le regardait dormir. Qu'il était beau quand il dormait. Aussi beau qu'hier soir au bar.
Non elle ne pouvait pas rester comme ça à le regarder, elle devait le réveiller. Il ouvrit les yeux difficilement quand elle lui toucha le bras. Des yeux de lendemain de veille mais des yeux aux pupilles dilatées. Des yeux qui le rendait plus beau encore. Il la regarda et tout de suite émit un petit grognement accompagné d'un sourire. Il semblait heureux. Elle était rayonnante aussi.
"Comment vas tu?" lui demanda-t-il
"Très bien..." répondit-elle avant de sembler hésiter "...Alexis?..."
"...Éric" corrigea-t-il
"Oh! désolé, je savais que ton prénom commençait par une voyelle..."
"Ça va, ne t'en fais j'ai le même problème avec les noms...Brenda...?"
"Sandra!...T'avais le Dra comme il faut, t'étais dans les bons draps"
Ils rigolèrent tous les deux. Éric, dit soudainement tout bas comme en secret.
"Avons-nous...l'avons-nous fait?...".
"Je ne sais pas" répondit Sandra toujours sur le ton de la confidence.
Définitivement en secret cette fois et rapprochant son visage de celui de Sandra Eric lui dit:
"Je ne sais pas si on l'a fait, mais ce matin je me sens telllllllllllement bien"
"Moi ausssssssssssssssi" enchaîna aussitôt Sandra.
"Ce futon est excessivement confortable" dit Eric
"Plonger dans tes yeux est très confortable, oh non c'est con ce que je viens de dire"
"Ben non, ben non, c'est cute"
"Tu trouves ça cute?"
"Je te trouve toi, cute, vraiment" Et c'est vrai qu'elle était plutôt jolie. Un ange passa.
"Je ne sais pas pour toi, je ne connais rien à l'amour mais...l'amour est une chose sérieuse...on ne badine pas avec l'amour...mais sans dire que je viens de vivre l'amour en soi...J'ai quand même cette folle impression qu'on vient de vivre quelque chose de très très bien"
"Tout à fait d'accord...je ressens complètement la même chose c'est fou... c'est...c'est...c'est toi¸ ça Eric?" dit-elle sentant quelque chose le long de sa cuisse.
"Euh...non...enfin je ne crois pas..."
"Ça va si c'est toi, ça me va, ça chatouille...ooooooooh!" conclurent-ils tous deux en coeur quand un chien apparu entre eux prêt à leur lêcher le visage.
"Quel beau chien!" dirent-ils presqu'en coeur.
"C'est franchement un beau chien" dit Sandra
"Tout à fait! un chien splendide"
"Quel est son nom" dit Sandra EXACTEMENT au moment où Eric lui demandait "quelle sorte de chien est-ce?"
"Ce n'est pas mon chien, c'est ton chien" dit Sandra
"Je n'ai pas de chien, ce n'est pas ton chien?"
"O.K. ça suffit vous devez quitter maintenant!" Dit un homme dans ce qui semblait être un costume de policier mais étrangement...policier. Du type..d'une autre fraternité...Tout près de cet homme, une femme et un jeune garçon d'à peu près 7 ans. Eric et Sandra se découvrirent soudainement couchés sur un futon à même le sol dans l'entrée d'une propriété privée.
"oh"
"Oh euh...oui...?"
"C'était amusant pendant un bout de temps mais là ça devient tout simplement déprimant, faudrait quitter les lieux"
"Oui bien sur, parfaitement"
"Tout à fait, je...euh...sommes nous bien à Ste-Foy?"
"Vous êtes à Manseau-Les-Becquets, monsieur"
"Ah ben ouais...wow!...What the f..."
"Manseau-Les-B...? ton char est-il pas loin?"
"Aucune idée, man!"
Tout le monde était confus. Les deux amoureux d'un soir ne semblaient pas vouloir sortir des couvertes car ils étaient passablement dénudés. Sandra voyait la plupart de son linge sur le gazon au loin et se devinait passablement nue, elle découvrait aussi une menotte accrochée de son poignet droit à sa petite culotte. Eric était strictement tout nu, et bandé de surcroît. Tout le monde paraissait confus, le petit garçon de 7 ans plus que tout. Il dit sur un ton de lamentation:
"Maman c'est ma douillette!"
La confusion l'emporta sur la pudeur et Eric se leva quand même.
Nu.
Et bandé comme un orignal.
Des exclamations de stupeurs fusèrent de partout. La maman plaça sa main sur les yeux de son fils, le policier se fâcha.
"RAMASSEZ TOUT CE QUI TRAINE ET QUI DÉPASSE ET DÉGAGEZ L'ENDROIT SVP VOUS ÊTES SUR UNE PROPRIÉTÉ PRIVÉE!"
Sandra se leva elle aussi, en brassières et en petites culottes, c'était peu mais déjà deux fois plus de linge qu'Éric. Ce dernier se pencha vers elle.
"Cet homme ne semble même pas être un vrai policier"
Sandra se tourna vers le policier:
"Êtes vous un vrai policier?"
Surpris par la question, le policier joua avec son fusil comme pour prouver une virilté qu'il souhaitait plus effrayante qu'elle ne l'était vraiment.
"Ne voyez-vous pas mon arme? , ma chemise et mon walkie-talkie?... et mes lunettes fumées?"
"Ouais justement, je n'ai jamais vu un policier en culotte si courte avec un moule-patate."
Eric se pencha près de Sandra et déterminé à ne pas laisser mourir l'effleurement de ce moment de grâce dit tout bas:
"Écoute Sandra je ne sais pas où nous sommes mais on doit absolument se revoir..."
"Oui, oui tout à fait!"
"QUITTEZ MON ENTRÉE!" Hurla la mère qui s'était jusqu'à maintenant retenue.
"HEY! Nous avons une conversation privée ici, DONNEZ-NOUS UNE SECONDE!" Éric était bourru.
Il reprit un ton tout doux, secret et amoureux pour s'adresser à Sandra:
"Désolé, je ne voulais pas jouer au macho...
"Non c'est viril, j'aime bien..."
"...il fallait bien les remettre à leur place quand même, écoute, tu veux qu'on ailles déjeuner ensemble?"
Ceci sembla libérer Sandra d'un lourd poids.
"Aaaaah! je voulais pas être princesse et te demander de m'accompagner pourdéjeuner pis toute mais maintenant que tu me le demandes c'est sur, oui..."
"O.k. donnes-moi juste une seconde pour aller chier dans le gazon plus loin pis j'te reviens..."
"HEY PERSONNE NE CHIERA NULLE PART, VOS CLIQUES, VOS CLAQUES ET ON DÉTABARNAQUE!"
"Oh un poète!"
"Détabarn...première fois que j'entends ça..."
Ils quittèrent tous deux main dans la main. Nus et heureux.
La maman outrée demanda au policier:
"Êtes vous vraiment un policier?"
"Je suis un homme généreux qui aime aider les gens avec une chemise blanche, un fusil et une moustache, si cela fait de moi un policier, alors oui!"
Au loin, Eric et Sandra se tenaient par la main:
"C'est beau ce qu'on vit Sandy mais j'ai tout de même besoin de chier"
"Oh oui..." dit Sandra qui ne trouva pas dans cette affirmation source de dégoût puisque dans une ivresse émoustillée d'appareil sexuel bien crampé.
Elle avait même enlevé sa culotte laissant celle-ci trainer comme un drapeau à son poignet droit au travers d'une menotte se dandinant au lever du soleil.
dimanche 25 décembre 2011
25 Musiques de 2011
25 Décembre.
Zavez aimé vos cadeaux?
Zavez obtenu ce que vous souhaitiez?
Zavez un certificat cadeau là où se vend de la zizik?
Zavez reçu de l'argent pour investir dans de la zizik?
Pas sur de quoi acheter?
Zêtes un peu déconnecté de la musique parce que la radio ne joue pas ce que vous souhaiteriez entendre?
Voici 25 choix, certains radiophoniques, la plupart non, parce que la radio sait pas vraiment ce qui est bon.
Il ne connait que le populaire.
25 parutions sorties en 2011.
Juste une idée comme ça pour vous inspirer si vous hésitiez dans les allées chez les disquaires (ou sur le net).
Mais à la fin vous faites ce que vous voulez.
Ce sont vos oreilles
et votre bidou.
Allez zou!
Sans ordre, sinon un ordre alphabétique:
25-21 de Adèle. Qui a dit qu'il fallait se présenter à moitié nue pour avoir du succès? Cette fabuleuse chanteuse vient nous chercher par sa voix, une voix tout à fait unique, reconnaissable parmi toutes celles des autres parce qu'inimitable. Longue vie à ce brillant talent.
24-Chasser le Malheur d'Alfa Rococo. Qu'est-ce qu'ils sont charmants tous les deux. Le guitariste m'a rejoint cette année dans le deuil paternel. Leur musique respire le bonheur. Leurs textes, la lucidité.
23-Variations Fantômes de Phillipe B. Le guitariste de Pierre Lapointe est assez extraordinaire. Son second album en solo m'avait jeté à terre, je me l'écoute encore de temps à autres mais celui-là! ouf! Un folk moderne à la fois triste et intense. Un amalgame harmonieux de guitares, de claviers et de violons, tantôt rythmé, tantôt plus doux. Un bijou.
22-Arabia Mountain des Black Lips. Flower punk d'Atlanta. Des influences de The Kinks, des Beatles, Jacques Dutronc, The Troggs, Bo Diddley, Brian Jones, tous des amis de mes oreilles.
21-Mesdames & Messieurs... de Le Chelsea Beat. Quelques fois en français, quelques fois en anglais ce groupe de Montréal a définitivement une antenne à Londres, une autre dans les années 60 pour nos oreilles de 2011.
20-Pull Up Some Dirt & Sit Down de Ry Cooder. Je trouve quasiment impossible de ne pas aimer un nouvel album de Ry Cooder. L'alcool me semble toujours légitimisé par ses harmonies. Luv you Ry please don't die.
19-Rome de Danger Mouse & Daniele Luppi. Western musical qui met en vedette une moitié de Gnarls Barkley, Brian Burton, Jack White des White Stripes, Norah Jones et le compositeur italien Daniel Luppi. Album nourri de l'amour pour les célèbres bandes originales du cinéma italien réalisées par Ennio Morricone.
18-Bleu Venise de Daphné. Un baume pour l'âme. Venise comme je l'ai senti en 2010.
17-La Garde d'Alexandre Désilets. Cet homme me semble 10 ans en avance sur son temps. Texte, harmonies, constructions musicales, clip, j'adore Désilets.
16-Kaputt de Destroyer. Le chic vocal de la voix d'un Bowie, un brin de Scott Walker croisé avec la voix de Neil Tennant des Pet Shop Boys. Disque anachronique mélangeant l’électronique actuelle au jazz acide. Nerd Canadien de Vancouver.
15-All You Need Is Now de Duran Duran. Même vieux son que dans les années 80. Et un moment inoubliable sur disque.
14-La Grande de Laura Gibson. Musique folk de Portland, je triche un peu car l'album ne sort qu'en 2012 mais ça joue déjà à la radio (communautaire et Radio-Canadienne bien entendu pas dans les égoûts!) et elle a tout pour devenir Grande.
13-Let England Shake de P.J. Harvey
12-The Artistry of.../The Body & The Soul de Freddie Hubbard. Là je triche pour vrai. Mais voilà presque dix ans que je cherchais The Artistry...qui avait été retiré des tablettes pour des raisons de droits de maison de production. Je l'ai trouvé par hasard en cherchant autre chose, et alors que j'étais prêt à investir 20$ sur le seul The Artistry...(pas le 56$ trouvé sur le net) Voilà que je le trouve doublé de l'album The Body & The Soul pour le prix d'un seul disque. Je suis persuadé que la réédition est de cette année. Octobre je crois. Les deux disques, de 1962 et de 1963, réunis sur un seul, ne sortent plus du lecteur de ma voiture.
11-Wounded Rhymes de Lykke Li. La scandinavie dans toute sa splendeur.
10-Le Désert des Solitudes de Catherine Major. C'est fou ce que j'aime cette Catherine Major. Une autre qui fait appel à la tête plutôt qu'au cul. Ce qui serait suffisant pour me faire désirer son cul. C'est incontournable finalement.
9-La Caverne de Malajube. Toujours plus mature d'album en album, les 4 boys de Sorel-Tracy Malajube se digère très bien.
8-Coming Soon de Le Matos. Le trio électro de Montréal peut vous garder sur le qui-vive toute une journée. Alors jetez-moi tout de suite ce sachet de cocaïne.
7-The English Rivieria de Metronomy. Ce band anglais est passablement agréable. Il a un parfum des années 80. Le quatuor semble aussi incapable de faire de mauvais clips.
6-The Lost & Found de Gretchen Parlato. Prénom allemand, nom de famille italien, étatsunienne, belle comme une Québecoise (elle chante l'hiver non?) première chanteuse acceptée au Thelonious Monk Institute of Jazz, sélectionnée par un jury comprenant Herbie Hancock, Terence Blanchard et Wayne Shorter.
5-C'est Un Monde de Fred Pellerin. Dur de ne pas avoir envie de la musique de Pellerin quand la neige nous pogne.
4-Appalaches de Richard Séguin. Un pénible clip de 1988 avait presqu'assassiné l'artiste pour moi, mais c'est qu'il vieillit aussi bien qu'un bon vin le Séguin. Et toujours plus près du son de Dylan, ce qui n'est pas pour me déplaire.
3-SuperHeavy de SuperHeavy. Un album sorti en automne mais qu'on se devrait d'écouter en été. Reggae, rock, ragga, soul, funk, blues, musique indienne le super band comprend Damian Marley (fils de...), A.R. Rahman (auteur ici), Mick Jagger, l'ancien Eurythmics Dave Stewart et l'incroyablement sexy et talentueuse Joss Stone. Dé-li-cieux mélange.
2-Creep On Creepin'On de Timber Timbre. Pink Floyd à ses débuts réincarné. Le trio de Toronto offre des morceaux sombres mais pas déprimants qui ne sont pas sans rappeler un autre enfant du pays, Léonard Cohen.
1-Explicit Pictures de We Are Enfant Terrible. Trio parisien électro-punk-rock qui ne sait pas accorder les noms et les adjecifs mais qui sait accorder sa musique à mon oreille.
Bon je sais: où est la musique classique?
Ben disons que je ne suis pas rendu là.
Et le rap? Je vous parles de MUSIQUE pas de conneries.
Il y en a assurément qui me sont passés à côté et que je découvrirai beaucoup plus tard.
Y a jamais urgence.
Un de mes albums préférés de tous les temps a quand même été découvert par mes oreilles 10 ans après sa sortie.
Subjectivement vôtre.
Zavez aimé vos cadeaux?
Zavez obtenu ce que vous souhaitiez?
Zavez un certificat cadeau là où se vend de la zizik?
Zavez reçu de l'argent pour investir dans de la zizik?
Pas sur de quoi acheter?
Zêtes un peu déconnecté de la musique parce que la radio ne joue pas ce que vous souhaiteriez entendre?
Voici 25 choix, certains radiophoniques, la plupart non, parce que la radio sait pas vraiment ce qui est bon.
Il ne connait que le populaire.
25 parutions sorties en 2011.
Juste une idée comme ça pour vous inspirer si vous hésitiez dans les allées chez les disquaires (ou sur le net).
Mais à la fin vous faites ce que vous voulez.
Ce sont vos oreilles
et votre bidou.
Allez zou!
Sans ordre, sinon un ordre alphabétique:
25-21 de Adèle. Qui a dit qu'il fallait se présenter à moitié nue pour avoir du succès? Cette fabuleuse chanteuse vient nous chercher par sa voix, une voix tout à fait unique, reconnaissable parmi toutes celles des autres parce qu'inimitable. Longue vie à ce brillant talent.
24-Chasser le Malheur d'Alfa Rococo. Qu'est-ce qu'ils sont charmants tous les deux. Le guitariste m'a rejoint cette année dans le deuil paternel. Leur musique respire le bonheur. Leurs textes, la lucidité.
23-Variations Fantômes de Phillipe B. Le guitariste de Pierre Lapointe est assez extraordinaire. Son second album en solo m'avait jeté à terre, je me l'écoute encore de temps à autres mais celui-là! ouf! Un folk moderne à la fois triste et intense. Un amalgame harmonieux de guitares, de claviers et de violons, tantôt rythmé, tantôt plus doux. Un bijou.
22-Arabia Mountain des Black Lips. Flower punk d'Atlanta. Des influences de The Kinks, des Beatles, Jacques Dutronc, The Troggs, Bo Diddley, Brian Jones, tous des amis de mes oreilles.
21-Mesdames & Messieurs... de Le Chelsea Beat. Quelques fois en français, quelques fois en anglais ce groupe de Montréal a définitivement une antenne à Londres, une autre dans les années 60 pour nos oreilles de 2011.
20-Pull Up Some Dirt & Sit Down de Ry Cooder. Je trouve quasiment impossible de ne pas aimer un nouvel album de Ry Cooder. L'alcool me semble toujours légitimisé par ses harmonies. Luv you Ry please don't die.
19-Rome de Danger Mouse & Daniele Luppi. Western musical qui met en vedette une moitié de Gnarls Barkley, Brian Burton, Jack White des White Stripes, Norah Jones et le compositeur italien Daniel Luppi. Album nourri de l'amour pour les célèbres bandes originales du cinéma italien réalisées par Ennio Morricone.
18-Bleu Venise de Daphné. Un baume pour l'âme. Venise comme je l'ai senti en 2010.
17-La Garde d'Alexandre Désilets. Cet homme me semble 10 ans en avance sur son temps. Texte, harmonies, constructions musicales, clip, j'adore Désilets.
16-Kaputt de Destroyer. Le chic vocal de la voix d'un Bowie, un brin de Scott Walker croisé avec la voix de Neil Tennant des Pet Shop Boys. Disque anachronique mélangeant l’électronique actuelle au jazz acide. Nerd Canadien de Vancouver.
15-All You Need Is Now de Duran Duran. Même vieux son que dans les années 80. Et un moment inoubliable sur disque.
14-La Grande de Laura Gibson. Musique folk de Portland, je triche un peu car l'album ne sort qu'en 2012 mais ça joue déjà à la radio (communautaire et Radio-Canadienne bien entendu pas dans les égoûts!) et elle a tout pour devenir Grande.
13-Let England Shake de P.J. Harvey
12-The Artistry of.../The Body & The Soul de Freddie Hubbard. Là je triche pour vrai. Mais voilà presque dix ans que je cherchais The Artistry...qui avait été retiré des tablettes pour des raisons de droits de maison de production. Je l'ai trouvé par hasard en cherchant autre chose, et alors que j'étais prêt à investir 20$ sur le seul The Artistry...(pas le 56$ trouvé sur le net) Voilà que je le trouve doublé de l'album The Body & The Soul pour le prix d'un seul disque. Je suis persuadé que la réédition est de cette année. Octobre je crois. Les deux disques, de 1962 et de 1963, réunis sur un seul, ne sortent plus du lecteur de ma voiture.
11-Wounded Rhymes de Lykke Li. La scandinavie dans toute sa splendeur.
10-Le Désert des Solitudes de Catherine Major. C'est fou ce que j'aime cette Catherine Major. Une autre qui fait appel à la tête plutôt qu'au cul. Ce qui serait suffisant pour me faire désirer son cul. C'est incontournable finalement.
9-La Caverne de Malajube. Toujours plus mature d'album en album, les 4 boys de Sorel-Tracy Malajube se digère très bien.
8-Coming Soon de Le Matos. Le trio électro de Montréal peut vous garder sur le qui-vive toute une journée. Alors jetez-moi tout de suite ce sachet de cocaïne.
7-The English Rivieria de Metronomy. Ce band anglais est passablement agréable. Il a un parfum des années 80. Le quatuor semble aussi incapable de faire de mauvais clips.
6-The Lost & Found de Gretchen Parlato. Prénom allemand, nom de famille italien, étatsunienne, belle comme une Québecoise (elle chante l'hiver non?) première chanteuse acceptée au Thelonious Monk Institute of Jazz, sélectionnée par un jury comprenant Herbie Hancock, Terence Blanchard et Wayne Shorter.
5-C'est Un Monde de Fred Pellerin. Dur de ne pas avoir envie de la musique de Pellerin quand la neige nous pogne.
4-Appalaches de Richard Séguin. Un pénible clip de 1988 avait presqu'assassiné l'artiste pour moi, mais c'est qu'il vieillit aussi bien qu'un bon vin le Séguin. Et toujours plus près du son de Dylan, ce qui n'est pas pour me déplaire.
3-SuperHeavy de SuperHeavy. Un album sorti en automne mais qu'on se devrait d'écouter en été. Reggae, rock, ragga, soul, funk, blues, musique indienne le super band comprend Damian Marley (fils de...), A.R. Rahman (auteur ici), Mick Jagger, l'ancien Eurythmics Dave Stewart et l'incroyablement sexy et talentueuse Joss Stone. Dé-li-cieux mélange.
2-Creep On Creepin'On de Timber Timbre. Pink Floyd à ses débuts réincarné. Le trio de Toronto offre des morceaux sombres mais pas déprimants qui ne sont pas sans rappeler un autre enfant du pays, Léonard Cohen.
1-Explicit Pictures de We Are Enfant Terrible. Trio parisien électro-punk-rock qui ne sait pas accorder les noms et les adjecifs mais qui sait accorder sa musique à mon oreille.
Bon je sais: où est la musique classique?
Ben disons que je ne suis pas rendu là.
Et le rap? Je vous parles de MUSIQUE pas de conneries.
Il y en a assurément qui me sont passés à côté et que je découvrirai beaucoup plus tard.
Y a jamais urgence.
Un de mes albums préférés de tous les temps a quand même été découvert par mes oreilles 10 ans après sa sortie.
Subjectivement vôtre.