A pour Avant, Anciennement.
Vous savez quel a été le plus gros héritage de l'Amérique sur le Vietnam à la fin de la guerre en 1974?
Le blues et le rock'n roll.
Aujourd'hui, il est apparement fréquent d'entrer dans un restaurant/bar de l'endroit et d'y trouver un vieux papy moustachu qui y gratterait sa guitare en jouant du BB King ou du The Doors.
Mais du côté de l'Amérique l'impact de la guerre du Vietnam a été complètement dévastateur. Elle a fauché des milliers de vie pendant franchement trop longtemps, coûte encore aujourd'hui 13,7 milliards de dollars (!!!) par année en indemnités aux vétérans, fût perçue comme une, rare et cuisante défaite de l'armée des États-Unis et, première guerre télévisée, a exposé toutes les ratées du contrôle de l'information de la part de McNamara/Johnson et Nixon, étant du même coup instrumentale dans le départ déshonorant de Nixon.
La guerre du Vietnam est une horrible cicatrice sur le visage des États-Unis.
A pour Afghanistan
Les millitaire canadiens ont commencé à quitter le capharnaum afghan. D'ici la fin du mois de juillet 19 000 seront retournés chez nous.
Comme pour le Vietnam, les troupes militaires laisseront derrière eux un travail complètement inachevé.
Un échec en fait. 157 morts plus tard, la mission du Canada en Afghanistan aura donné quoi? une école pour filles? Une école qui sera fermée et ramenée sous le joug des talibans dès que les soldats d'amérique auront quitté les lieux. Trigger Happy Harper ne vous le dira pas mais il faut bien les faire travailler ses militaires de temps à autres. Pas juste les faire pratiquer sur nos sols.
A pour Apparence.
Le contrôle de l'information est plus sévère au Canada sous Harper qu'il ne l'a jamais été au pays. On ne sait pas tout encore. Les coûts en vie humaine, les coûts tout court. C'est certain, comme Obama l'a tricoté dans son verbe cette semaine, que les leaders vont parler de "succès dans des conditions extrèmement difficiles". C'est le propre du dignitaire que présenter des situations tout à fait sous contrôle.
En apparence.
Mais voilà ce ne sera qu' apparence.
Écran de fumée.
Comme Barrack qui disait hier que Kaboul est une ville de plus en plus sécuritaire à peine 5 ou 6 heures ÀPRÈS que le plus important hôtel de l'endroit eût explosé et fait des morts. A pour Absurde.
A pour Actuellement.
Les faits actuels nous donnent des morts, c'est certain il s'agit d'une guerre, aucune apparence de désir de la part de Afghans de changer leur statut de miséreux, je dirais même plutôt une solide envie de garder le statu quo, un niveau de sécurité plus que douteux pour tous, étrangers comme résidants, une idée de la démocratie plutôt vague, un droit de la femme inexistant et des talibans toujours déterminés à faire disparaitre 900 millions de leurs banque pour les redistribuer à leurs amis.
A pour Amid Karzai
Le mot "victoire" ne pourra jamais réèllement être prononcé au retour des troupes. "Fin du cauchemar" serait plus approprié.
L'armée et la police sont toujours extrèment peu fiables là-bas, gangrénées par la corruption, et le restera comme les pays sous-développés le sont trop souvent.
Mais quel genre d'héritage tirera le Canada de cette mission?
Parti construire une maison démocratique, on en a jamais coulé les fondations. On a essayé mais en vain.
Les valeurs de la modernité sont-elles applicables à tous?
Les sociétés récluses, hostiles et momifiées par des idéologies régressives doivent-elles forcément être corrigées par les "bons" occidentaux?
À quel prix?
Saurons nous dorénavant "mieux investir" nos guerres?
Imposer la démocratie?
À la lumière de ce qui s'est passé en Turquie, en Égypte, en Lybie et ailleurs, peut-être existe-il d'autres manières plus subtiles de faire naître la démocratie.
Inspirées de l'étranger, appliquées par l'intérieur.
C'est pas Harper qui pêche par subtilité en général.
C'est pas lui qui nous éclairera sur quoi que ce soit non plus.
Peu à peu, avec les années, et surtout quand il sera loin du trône, on déterrera les squelettes qu'il garde farouchement dans son placard.
Et un jour il quittera comme Nixon.
Avec le déshonneur qu'il mérite.
Grosse frite.
A pour Assez.
F comme note de guerre sur le bulletin.
jeudi 30 juin 2011
mercredi 29 juin 2011
Mes Étés Sanglants
Je ne sais trop si c'est parce que je reconnais certains sons se rapprochant de celui des marteaux piqueurs sur le bitume ou si c'est parce que j'aurais peut-être découvert cet album par un chaud mois d'été.
Ou tout simplement pour ses deux raisons. Mais cet album que je plante ponctuellement dans mon lecteur de cd à ce temps-ci d l'année rime toujours avec chaleur et sensualité.
L'album Loveless de la formation anglo-irlandaise My Bloody Valentine est toujours un incontournable pour mes oreilles et le four que devient ma voiture en été.
Je préviens tout de suite, ce n'est pas commode pour toutes les oreilles.
Kevin Shields et Colm O Ciosoig sont des amis de la petite école secondaire. En voyant le film d'horreur My Bloody Valentine en 1981, ils viennent de trouver le nom de leur band. Reste à en trouver le son. Et du son ce sera surtout.
Ils multiplient les concerts dès 1983 avec Shields à la guitare, O Ciosoig à la batterie, Dave Conway au chant et son amoureuse aux claviers. Gavin Friday les aide à se trouver une niche en Hollande pour quelques concerts, mais incapables de payer le loyer, après trois mois, ils se sauvent à Berlin. Ils engagent la bassiste Debbie Googe en Angleterre.
Le groupe de Kevin Shields et Colm O Ciosoig (ainsi que Googe) venait tout juste de s'installer à Londres qu'il perd son chanteur Dave Conway et sa partenaire aux claviers qui quittent tous deux le monde de la musique. Le premier pour vivre de l'écriture romanesque (et sa santé est mauvaise pour la vie de tournée) et l'autre parce qu'elle ne croit pas en son talent de claviériste. Les deux ne croient plus tellement en la musique de toute façon.
Après une série de mini-albums et de concerts avec Conway entre 84 et 87 ils tiennent des auditions pour un nouveau chanteur. Comme ils mettent dans leur annonce que le band apprécie les mélodies de The Smiths, ils ont droit à une panoplie d'androïdes tentant d'immiter l'inimitable Morrissey. C'est l'adorable Bilinda Butcher qui décroche le poste et à qui on apprendra aussi à jouer de la guitare.
Ils enregistrent finalement leur premier effort en 1988.
Ce premier album fait tourner les têtes car les textures de guitare y sont étonnantes. Si les ventes sont moyennes, le milieu musical qui se perd dans le grunge de Seattle, s'intéresse au band. Assez pour que la nouvelle étiquette Creation les signent pour un deuxième opus.
Ce sera Loveless. Un album qui sera à la fois leur saint-graal et qui signera aussi leur mort. Album prévu pour être enregistré en 5 jours en 1989, il prendra finalement 2 ans à compléter et dans 19 studios!!!. Kevin Shields est si méticuleux, si maniaque de tous les sons, (relativement improductif aussi) qu'il ne se trouve jamais satisfait du résultat. Il enregistre, réenregistre et reréenregistre. Pour une chanson il superpose 13 fois sa voix et celle de Butcher. Bien qu'il ne voulait pas vraiment chanter sur le premier album non plus, il glisse encore la sienne à celle de Bilinda Butcher et fait en sorte que la musique soit toujours plus forte que les paroles sur celui-là.
Découvrant PJ Harvey à peu près au même moment, et Butcher ayant une très forte ressemblance à Harvey (la généreuse bouche surtout), je suis amoureux. Je veux ses lèvres (toutes les sortes), caresser ses cuisses, danser avec elle dans ses draps. Elle est irlandaise en plus!!!!!!!
(Non elle était anglaise et alors? elle restait toujours adorable)
I freaked out.
Mais pas autant que Shields. Pour enregistrer les voix, il fait poser des longs rideaux noirs sur les fenêtres et enregistre avec Butcher dans le noir sans que personne ne les voit ni les entendent. Les ingénieurs (il y en aura 18!) ne savent que le travail se déroule qu'en regardant les aiguilles qui bougent (ou pas) et n'entendent rien. Shields a une vision claire de ce qu'il veut mais la partage peu. Si bien que Debbie Googe se sentant inutile cesse de se présenter. Elle sera crédité sur l'album à la basse mais c'est en fait Shileds qui joue toutes ses partitions sur le produit fini. O Ciosoig a des problèmes personnels et bien qu'il joue sur tous les morceaux ses partitions sont courtes et répétitives. Sur l'un des morceaux, un interlude en fait, il fait toutefois tout dessus. Son, mixage, joue tous les instruments. La batterie sur l'album offre généralement des loops préenregistrées par O Ciosoig sur des subséquents morceaux récupérés par Shields. Certains éléments de production causent de sérieuses frictions. Shields prend 13 jours pour faire un mixage qui nécéssite généralement une seule journée. Le courant est coupé avec l'étiquette de disque quand Shields refuse de faire de la promotion pour l'album, n veut pas de single et ne veut pas que le nom du band soit sur la pochette (ce qui sera contourné avec l'avènement du CD)
L'album sera reconnu par le milieu. NME, Melody Maker, The Rolling Stones & Pitchfork Media, des sommités dans le monde de la musique le classe parmi les meilleurs sinon le meilleur album rock de 1991. Toutefois il devient évident que l'album ne jouera pas à la radio, ne recoupera jamais ses coûts et que l'avenir du groupe au sein de cette étiquette (ou ailleurs car la réputation de Shields est faite) est nulle.
Shields vit ensuite en hermite, "deviens fou" selon ses propres mots et on compare sa chute vers la folie à celle de Syd Barrett ou de Brian Wilson.
O Ciosoig a joint Hope Sandoval & the Warm Inventions.
Debbie Googe a fait du taxi à Londres.
Bilinda Butcher a joué avec Collapsed Lungs et Dinosaur Jr.
Shields a travaillé avec quelques artistes dont les excellents Yo La Tengo.
Loveless m'offre un son de ville assiégée par les pelles et les drills, mais avec une sensualité Ballardienne en même temps. Comme un rêve mécanique où on trainerait des chaises sur du plancher de granit.
Du chaud béton estival.
Luv it big time
I know you probably don't
Comme une moto faisant cavalier seul qui, fonçant dans un nid de poule géant, ramasserait les vidanges pleines de cannes de conserves.
Anyhow.
I'm Loveless toward summer.
Tout le monde sait ça.
And I Luuuuuuuuuuuuuuuuuuuuv Bilinda.
Ou tout simplement pour ses deux raisons. Mais cet album que je plante ponctuellement dans mon lecteur de cd à ce temps-ci d l'année rime toujours avec chaleur et sensualité.
L'album Loveless de la formation anglo-irlandaise My Bloody Valentine est toujours un incontournable pour mes oreilles et le four que devient ma voiture en été.
Je préviens tout de suite, ce n'est pas commode pour toutes les oreilles.
Kevin Shields et Colm O Ciosoig sont des amis de la petite école secondaire. En voyant le film d'horreur My Bloody Valentine en 1981, ils viennent de trouver le nom de leur band. Reste à en trouver le son. Et du son ce sera surtout.
Ils multiplient les concerts dès 1983 avec Shields à la guitare, O Ciosoig à la batterie, Dave Conway au chant et son amoureuse aux claviers. Gavin Friday les aide à se trouver une niche en Hollande pour quelques concerts, mais incapables de payer le loyer, après trois mois, ils se sauvent à Berlin. Ils engagent la bassiste Debbie Googe en Angleterre.
Le groupe de Kevin Shields et Colm O Ciosoig (ainsi que Googe) venait tout juste de s'installer à Londres qu'il perd son chanteur Dave Conway et sa partenaire aux claviers qui quittent tous deux le monde de la musique. Le premier pour vivre de l'écriture romanesque (et sa santé est mauvaise pour la vie de tournée) et l'autre parce qu'elle ne croit pas en son talent de claviériste. Les deux ne croient plus tellement en la musique de toute façon.
Après une série de mini-albums et de concerts avec Conway entre 84 et 87 ils tiennent des auditions pour un nouveau chanteur. Comme ils mettent dans leur annonce que le band apprécie les mélodies de The Smiths, ils ont droit à une panoplie d'androïdes tentant d'immiter l'inimitable Morrissey. C'est l'adorable Bilinda Butcher qui décroche le poste et à qui on apprendra aussi à jouer de la guitare.
Ils enregistrent finalement leur premier effort en 1988.
Ce premier album fait tourner les têtes car les textures de guitare y sont étonnantes. Si les ventes sont moyennes, le milieu musical qui se perd dans le grunge de Seattle, s'intéresse au band. Assez pour que la nouvelle étiquette Creation les signent pour un deuxième opus.
Ce sera Loveless. Un album qui sera à la fois leur saint-graal et qui signera aussi leur mort. Album prévu pour être enregistré en 5 jours en 1989, il prendra finalement 2 ans à compléter et dans 19 studios!!!. Kevin Shields est si méticuleux, si maniaque de tous les sons, (relativement improductif aussi) qu'il ne se trouve jamais satisfait du résultat. Il enregistre, réenregistre et reréenregistre. Pour une chanson il superpose 13 fois sa voix et celle de Butcher. Bien qu'il ne voulait pas vraiment chanter sur le premier album non plus, il glisse encore la sienne à celle de Bilinda Butcher et fait en sorte que la musique soit toujours plus forte que les paroles sur celui-là.
Découvrant PJ Harvey à peu près au même moment, et Butcher ayant une très forte ressemblance à Harvey (la généreuse bouche surtout), je suis amoureux. Je veux ses lèvres (toutes les sortes), caresser ses cuisses, danser avec elle dans ses draps. Elle est irlandaise en plus!!!!!!!
(Non elle était anglaise et alors? elle restait toujours adorable)
I freaked out.
Mais pas autant que Shields. Pour enregistrer les voix, il fait poser des longs rideaux noirs sur les fenêtres et enregistre avec Butcher dans le noir sans que personne ne les voit ni les entendent. Les ingénieurs (il y en aura 18!) ne savent que le travail se déroule qu'en regardant les aiguilles qui bougent (ou pas) et n'entendent rien. Shields a une vision claire de ce qu'il veut mais la partage peu. Si bien que Debbie Googe se sentant inutile cesse de se présenter. Elle sera crédité sur l'album à la basse mais c'est en fait Shileds qui joue toutes ses partitions sur le produit fini. O Ciosoig a des problèmes personnels et bien qu'il joue sur tous les morceaux ses partitions sont courtes et répétitives. Sur l'un des morceaux, un interlude en fait, il fait toutefois tout dessus. Son, mixage, joue tous les instruments. La batterie sur l'album offre généralement des loops préenregistrées par O Ciosoig sur des subséquents morceaux récupérés par Shields. Certains éléments de production causent de sérieuses frictions. Shields prend 13 jours pour faire un mixage qui nécéssite généralement une seule journée. Le courant est coupé avec l'étiquette de disque quand Shields refuse de faire de la promotion pour l'album, n veut pas de single et ne veut pas que le nom du band soit sur la pochette (ce qui sera contourné avec l'avènement du CD)
L'album sera reconnu par le milieu. NME, Melody Maker, The Rolling Stones & Pitchfork Media, des sommités dans le monde de la musique le classe parmi les meilleurs sinon le meilleur album rock de 1991. Toutefois il devient évident que l'album ne jouera pas à la radio, ne recoupera jamais ses coûts et que l'avenir du groupe au sein de cette étiquette (ou ailleurs car la réputation de Shields est faite) est nulle.
Shields vit ensuite en hermite, "deviens fou" selon ses propres mots et on compare sa chute vers la folie à celle de Syd Barrett ou de Brian Wilson.
O Ciosoig a joint Hope Sandoval & the Warm Inventions.
Debbie Googe a fait du taxi à Londres.
Bilinda Butcher a joué avec Collapsed Lungs et Dinosaur Jr.
Shields a travaillé avec quelques artistes dont les excellents Yo La Tengo.
Loveless m'offre un son de ville assiégée par les pelles et les drills, mais avec une sensualité Ballardienne en même temps. Comme un rêve mécanique où on trainerait des chaises sur du plancher de granit.
Du chaud béton estival.
Luv it big time
I know you probably don't
Comme une moto faisant cavalier seul qui, fonçant dans un nid de poule géant, ramasserait les vidanges pleines de cannes de conserves.
Anyhow.
I'm Loveless toward summer.
Tout le monde sait ça.
And I Luuuuuuuuuuuuuuuuuuuuv Bilinda.
mardi 28 juin 2011
Stonewall
Dans les années 50 et 60, les gays en Amérique s'affichaient autant que les juifs en Pologne en temps de guerre.
La mentalité de l'époque était plutôt répréssive face aux différences sexuelles et il n'existait pratiquement pas de mouvement ou de lieu de reconnaissance officiellement gay. Être homosexuel voulait dire vivre en tentant de passer complètement innaperçu. La condition des gens de couleurs n'étaient guère mieux.
La dernière portion des années 60 aux États-Unis a vu se dresser de nombreux groupes de citoyens. L'African American Civil Rights Movement, les rassemblements anti-guerre du Vietnam, Woodstock. En 1968, Marti Luther King et Robert Kennedy étaient assassinés. Un an plus tard Charles Manson et ses disciples allaient mettre fin aux rêves hippies et semer la terreur sur la côte ouest.
Une grande frénésie et une certaine agitation régnait aux États-Unis.
Les gays, comme toute minorité, aimaient se rassembler. Un bar de New York où ils pouvaient vivre leur sexualité en toute franchise leur en offrait la chance. Le Stonewall Inn était situé dans le Greenwich Village, un quartier, avec Harlem, où on pouvait retrouver beaucoup d'homosexuels. Les poètes Allen Ginsberg et William S. Burroughs, tous les deux gays, y habitaient et écrivaient sur le sujet.
En prévision de l'exposition internationale de 1964 à New York, le maire Robert F. Wagner Jr avait des soucis par rapport à l'image de sa ville. Le Stonewall Inn était tenu par des gens de la mafia et était reconnu pour y accueillir des travestis, des transgenres, des homosexuels, des hommes effeminés, de jeunes sans-abris et des femmes masculines. Quelques sales bouilles de la mafia aussi assurément. Un cocktail déshonorant aux yeux de Wagner. Voulant faire le ménage chez tous les homosexuels de la ville, dès 1960, des missions de policiers tendant des pièges à des hommes afin de les coffrer pour solicitation étaient monnaie courante.
Tous les bars étaint tenus pas des non-gays. Ils étaient pratiquement tous sous la gouverne du crime organisé. Les clients étaient traités sans respect, l'alcool versé y était douteux, les drinks étaient démesurément honéreux et les proprios soudoyaient la police afin qu'elle n'effectue pas de descente dans leur lieux de commerce.
Le Stonewall Inn était tenu par la famille Genovese. Une fois par semaine, la police newyorkaise encaissait une forte somme afin que les proprios puissent opérer sans tracas...et sans leur permis d'alcool. L'endroit n'avait pas d'eau courante si bien qu'on réutilisait les verres mélangeant souvent des alcools non compatibles. Il n'y avait pas de sortie de secours en cas d'incendie et les toilettes fuyaient perpétuellement. Toutefois le bar était le seul endroit ouvertement gay où ceux-ci pouvaient danser.
L'endroit est vite devenu populaire chez les homosexuels. La clientèle du Stonewall Inn éait à 98% mâle.
Généralement, les proprios étaient avisés par un policier d'une descente à venir. Mais pas ce soir du 28 juin 1969...
À 1h20 AM, 4 policiers, deux patrouilleurs en motos, un detective et l'inspecteur en chef du district sont entrés et ont hurlé qu'ils prenaient contrôle de l'endroit en allumant les lumières et en barrant les portes. 200 clients et employés s'y trouvaient alors emprisonnés.
Le plan était de mettre en ligne les patrons, de mettre dans deux autres lignes les gens "en apparence normales", mâles d'un côté et femelle de l'autre, puis de faire une quatrième ligne avec les transgenres et les drag-queens afin d'identifier leur sexe. C'est d'abord cette ligne, ne voulant pas coopérer, qui a donné du fil à retordre aux policiers. Puis la tension est montée d'un cran quand les policiers ont semblé, aux yeux des clients, abuser de leurs mains sur la fouille des femmes sur place. Attendant des renforts qui n'arrivaient pas, les policiers ont libérés la moitié des gens. Toutefois, ceux-ci, au lieu de quitter sont restés devant le bar en guise de protestation. Bientôt, il y aurait plus de 1000 personnes sur la parvis devant le Stonewall Inn quand les renforts sont arrivés.
L'hostilité grandissante, les mots d'esprits sont vite devenus des mots de haine. Témoins d'une parade de gens menottés, les 1000 personnes autour des policiers qui regardaient leurs amis se faire coffrer dans des panier à salade ont spontanément choisi de s'attaquer aux policiers et aux panier à salade. La confusion fût totale. Le refoulement d'années de répréssion a pris le dessus.
100 personnes furent arrêtées plus ou moins au hasard. Dave Van Ronk qui jouait dans un bar tout près et qui s'était approché pour voir ce qui se passait était parmi ceux-ci. Dix policiers se sont barricadé barricadé dans le Stonewall Inn lorsqu'assaillis par la foule.
N'ayant pas prévu de résistance de la part d'hommes effeminés, l'humiliation est devenue plus grande encore pour les policiers sur place qui mangeaient une raclée. Les policiers étaient prêts à tuer. Formant une ligne afin de siperser la foule, le réflexe des gays fût de former eux aussi une ligne et de faire des folies bergères dans l'esprit des danses de cabarets. J'avoue que c'est très méprisable mais ça n'aurait dû inspirer qu'un grand fou rire. Au contraire, c'est à ce moment que la police a chargé les danseur(euses) pour les matraquer et tenter de les coffrer pour leur routine et leur jeu de jambes.
Mais surtout pour exorciser leur humiliation et appliquer leur mépris de ces gens du bout de leur gourdin.
Dans la confusion, la plupart des gens arrêtés réussirent à prendre la fuite, souvent menottés. Seulement 13 personnes ont été emprisonnées quand vers 4 heures du matin la poussière retombait sur la Christopher Street.
Une rue que les homosexuels, ce soir-là, s'étaient gagnée.
Certains ont avancé que si la police a fait une decente ce soir-là c'était parce que l'amoureux d'un policier s'y trouvait et que ce policier était jaloux qu'il le trompe avec d'autres. D'autres, plus près de la vérité, ont stipulé que les patrons avaient refusés de payer la police leur pot-de-vins hebdomadaire.
Avant ce soir-là les homosexuels devaient cogner aux portes et s'identifier par code au travers d'une porte. Maintenant ils étaient, dans le jubilatoire chaos du fracas de leurs chaines, libres et publics .
4 jours après la légalisation du mariage gay à New York, ça me semblait à propos.
Mais surtout ça se passait à cette heure-ci, le 28 juin 1969.
La mentalité de l'époque était plutôt répréssive face aux différences sexuelles et il n'existait pratiquement pas de mouvement ou de lieu de reconnaissance officiellement gay. Être homosexuel voulait dire vivre en tentant de passer complètement innaperçu. La condition des gens de couleurs n'étaient guère mieux.
La dernière portion des années 60 aux États-Unis a vu se dresser de nombreux groupes de citoyens. L'African American Civil Rights Movement, les rassemblements anti-guerre du Vietnam, Woodstock. En 1968, Marti Luther King et Robert Kennedy étaient assassinés. Un an plus tard Charles Manson et ses disciples allaient mettre fin aux rêves hippies et semer la terreur sur la côte ouest.
Une grande frénésie et une certaine agitation régnait aux États-Unis.
Les gays, comme toute minorité, aimaient se rassembler. Un bar de New York où ils pouvaient vivre leur sexualité en toute franchise leur en offrait la chance. Le Stonewall Inn était situé dans le Greenwich Village, un quartier, avec Harlem, où on pouvait retrouver beaucoup d'homosexuels. Les poètes Allen Ginsberg et William S. Burroughs, tous les deux gays, y habitaient et écrivaient sur le sujet.
En prévision de l'exposition internationale de 1964 à New York, le maire Robert F. Wagner Jr avait des soucis par rapport à l'image de sa ville. Le Stonewall Inn était tenu par des gens de la mafia et était reconnu pour y accueillir des travestis, des transgenres, des homosexuels, des hommes effeminés, de jeunes sans-abris et des femmes masculines. Quelques sales bouilles de la mafia aussi assurément. Un cocktail déshonorant aux yeux de Wagner. Voulant faire le ménage chez tous les homosexuels de la ville, dès 1960, des missions de policiers tendant des pièges à des hommes afin de les coffrer pour solicitation étaient monnaie courante.
Tous les bars étaint tenus pas des non-gays. Ils étaient pratiquement tous sous la gouverne du crime organisé. Les clients étaient traités sans respect, l'alcool versé y était douteux, les drinks étaient démesurément honéreux et les proprios soudoyaient la police afin qu'elle n'effectue pas de descente dans leur lieux de commerce.
Le Stonewall Inn était tenu par la famille Genovese. Une fois par semaine, la police newyorkaise encaissait une forte somme afin que les proprios puissent opérer sans tracas...et sans leur permis d'alcool. L'endroit n'avait pas d'eau courante si bien qu'on réutilisait les verres mélangeant souvent des alcools non compatibles. Il n'y avait pas de sortie de secours en cas d'incendie et les toilettes fuyaient perpétuellement. Toutefois le bar était le seul endroit ouvertement gay où ceux-ci pouvaient danser.
L'endroit est vite devenu populaire chez les homosexuels. La clientèle du Stonewall Inn éait à 98% mâle.
Généralement, les proprios étaient avisés par un policier d'une descente à venir. Mais pas ce soir du 28 juin 1969...
À 1h20 AM, 4 policiers, deux patrouilleurs en motos, un detective et l'inspecteur en chef du district sont entrés et ont hurlé qu'ils prenaient contrôle de l'endroit en allumant les lumières et en barrant les portes. 200 clients et employés s'y trouvaient alors emprisonnés.
Le plan était de mettre en ligne les patrons, de mettre dans deux autres lignes les gens "en apparence normales", mâles d'un côté et femelle de l'autre, puis de faire une quatrième ligne avec les transgenres et les drag-queens afin d'identifier leur sexe. C'est d'abord cette ligne, ne voulant pas coopérer, qui a donné du fil à retordre aux policiers. Puis la tension est montée d'un cran quand les policiers ont semblé, aux yeux des clients, abuser de leurs mains sur la fouille des femmes sur place. Attendant des renforts qui n'arrivaient pas, les policiers ont libérés la moitié des gens. Toutefois, ceux-ci, au lieu de quitter sont restés devant le bar en guise de protestation. Bientôt, il y aurait plus de 1000 personnes sur la parvis devant le Stonewall Inn quand les renforts sont arrivés.
L'hostilité grandissante, les mots d'esprits sont vite devenus des mots de haine. Témoins d'une parade de gens menottés, les 1000 personnes autour des policiers qui regardaient leurs amis se faire coffrer dans des panier à salade ont spontanément choisi de s'attaquer aux policiers et aux panier à salade. La confusion fût totale. Le refoulement d'années de répréssion a pris le dessus.
100 personnes furent arrêtées plus ou moins au hasard. Dave Van Ronk qui jouait dans un bar tout près et qui s'était approché pour voir ce qui se passait était parmi ceux-ci. Dix policiers se sont barricadé barricadé dans le Stonewall Inn lorsqu'assaillis par la foule.
N'ayant pas prévu de résistance de la part d'hommes effeminés, l'humiliation est devenue plus grande encore pour les policiers sur place qui mangeaient une raclée. Les policiers étaient prêts à tuer. Formant une ligne afin de siperser la foule, le réflexe des gays fût de former eux aussi une ligne et de faire des folies bergères dans l'esprit des danses de cabarets. J'avoue que c'est très méprisable mais ça n'aurait dû inspirer qu'un grand fou rire. Au contraire, c'est à ce moment que la police a chargé les danseur(euses) pour les matraquer et tenter de les coffrer pour leur routine et leur jeu de jambes.
Mais surtout pour exorciser leur humiliation et appliquer leur mépris de ces gens du bout de leur gourdin.
Dans la confusion, la plupart des gens arrêtés réussirent à prendre la fuite, souvent menottés. Seulement 13 personnes ont été emprisonnées quand vers 4 heures du matin la poussière retombait sur la Christopher Street.
Une rue que les homosexuels, ce soir-là, s'étaient gagnée.
Certains ont avancé que si la police a fait une decente ce soir-là c'était parce que l'amoureux d'un policier s'y trouvait et que ce policier était jaloux qu'il le trompe avec d'autres. D'autres, plus près de la vérité, ont stipulé que les patrons avaient refusés de payer la police leur pot-de-vins hebdomadaire.
Avant ce soir-là les homosexuels devaient cogner aux portes et s'identifier par code au travers d'une porte. Maintenant ils étaient, dans le jubilatoire chaos du fracas de leurs chaines, libres et publics .
4 jours après la légalisation du mariage gay à New York, ça me semblait à propos.
Mais surtout ça se passait à cette heure-ci, le 28 juin 1969.
lundi 27 juin 2011
Invasions & Envahissements
Les enfants sont en vacances. Ils trainent un peu partout dans les rues.
Pas juste les enfants en fait. Les grands aussi.
Vers 15h30 l'autre tantôt, en plein milieu du jour en plein milieu de la semaine, deux hommes dans la vingtaine, un blanc et un mûlatre sont entrés dans une maison qui n'était pas la leur à 5 portes de la nôtre sur la droite. Une invasion de domicile sans conséquences quand les deux jeunes hommes sont arrivés face à face avec l'occupant des lieux. Ils ont aussitôt déguerpi laissant une frousse à tous le monde, surtout à la femme du monsieur qui à fait le face-à-face et qui est mère d'un bébé naissant. On ne connait pas d'ennemis au couple et on s'explique mal pourquoi deux zoufs auraient voulu envahir cette maison particulièrement ordinaire, composée de gens ordinaires. Peut-être que les voisins étaient visés, eux qui conduisent leur voiture/moto à des vitesses ignobles dans notre rondpoint et qui semblent plutôt du mauvais côté de la pente de la vie.
On m'a interrogé et j'ai vu dans l'oeil de la policière que j'étais peut-être même un suspect puisque j'étais chez moi à cette heure et que je n'avais rien vu ni rien entendu. De plus j'avais joué du verre de gin donc je dégageais une odeur fétide de la bouche et on peut croire que j'ai le teint mulâtre puisque je blondis au mot soleil et foncit comme un bûcheron qui refuserait de se laver l'été. De plus mon oeil rouge de gars qui ne dort pas jumelé aux crevasses naturelles sous mes yeux donnent toujours l'impression que je suis suspect de quelque chose.
J'ai bien voulu cacher cette invasion à l'amoureuse mais les trois voitures de police et l'unité d'intervention étaient stationnées directement devant chez nous quand elle est rentrée à la maison. La police y est d'ailleurs restée jusqu'à tard dans la nuit.
"C'est pas pour toi Hunter?" m'a -t-elle demandé, nerveuse
Non mais quel genre de rapport ai-je avec mon amoureuse pour qu'elle réagisse ainsi en arrivant à la maison?
"Oui ils sont là pour moi, je me suis battu avec la petite fille qui ne voulait pas garder nos enfants et comme elle était mineure..."
J'ai vu dans son oeil qu'elle y a cru une seconde. Mais son inquiétude était bien réelle. Elle qui barre la porte tous les soirs et moi qui rigole toujours en lui disant "barre tu les portes de ta voiture quand tu es dedans?", là j'ai senti qu'elle avait une réèlle frayeur de notre quartier. Les invasions y sont courantes. Généralement on les suit à la télé et c'est toujours notre ville qui est en vedette.
Voilà une semaine que l'on entends une alarme crier pratiquement tous les jours et émanant de ce château qui est la maison derrière la nôtre. Elle est si grande qu'elle possède une piscine intérieure. Les propriétaires n'y sont jamais, ils passent 6 mois en Floride et les 6 autres ici. On ne les connait même pas et on sait ça. C'est donc une cible fantastique pour des brigands. On rigolait depuis une semaine en disant que c'était un bien mauvais bandit qui essayait d'entrer dans cette maison tous les jours faisant déclencher le système d'alarme.
Là on rigole moins. Je dirais même que personnellement je rage. Mais par rapport à un autre type d'invasion.
L'envahissement de la publicité. J'étais déjà largement allergique aux pubs depuis longtemps. J'écoute exclusivement la radio de Radio-Canada en partie parce que la pub n'y existe pas. Je n'écoute jamais une série télé en direct afin de contourner les pubs. Je fais même "mute" aux pubs pendant les nouvelles. Le net était cool pour ça, la pub y est moins présente. Ce n'est plus vrai. Il devient maintenant difficile de coller un hyperlien sans se faire promouvoir le dernier film avec Tom Hanks ou la dernière misère du camp Budweiser ou Katy Perry ou des musiques qui n'ont sttrictement rien à voir avec l'hyperlien qui vous sera offert. Des fois on peut les éliminer facilement ses merdes mais souvent non. Des fois la torture dure pendant 30 grosses secondes. C'est une éternité à turluter par-dessus ce qu'on entend/attend! Et une fois le vidéo en cours on a souvent trois "X" a faire pour effacer des boîtes de dialogues envahissantes qui apparaissent de partout. ARRRRRRgh!
Ma boite de courrier postale n'a jamais été aussi propre que depuis la grève. May it last forever. Même la facture du dentiste peut ne jamais arriver. J'aime bien cette grève.
Mais quand je pisse dans un urinoir public je n'ai pas envie de me faire planter des niaiseries dans la face. J'ai déjà bien assez de mon boyau à gérer et toujours je reviens d'un moment, d'une réalité, d'une conversation qui n'ont rien à voir avec ce que l'on me jette au visage. Puis-je être seul avec ma verge un instant svp? La pub c'est du viol perpétuel.
"As-tu barré la porte en arrière Hunter?" m'a lancé la belle de l'étage.
"Non je suis là, je lis dans la verrière..."
"Barre-là quand-même, des fois que tu t'endormes..."
Moi? m'endormir?
Bonjour madamoiselle, on se connait?
C'est quoi ce chat?
Peut-être que c'est moi qui fait des invasions de domicile...
Pas juste les enfants en fait. Les grands aussi.
Vers 15h30 l'autre tantôt, en plein milieu du jour en plein milieu de la semaine, deux hommes dans la vingtaine, un blanc et un mûlatre sont entrés dans une maison qui n'était pas la leur à 5 portes de la nôtre sur la droite. Une invasion de domicile sans conséquences quand les deux jeunes hommes sont arrivés face à face avec l'occupant des lieux. Ils ont aussitôt déguerpi laissant une frousse à tous le monde, surtout à la femme du monsieur qui à fait le face-à-face et qui est mère d'un bébé naissant. On ne connait pas d'ennemis au couple et on s'explique mal pourquoi deux zoufs auraient voulu envahir cette maison particulièrement ordinaire, composée de gens ordinaires. Peut-être que les voisins étaient visés, eux qui conduisent leur voiture/moto à des vitesses ignobles dans notre rondpoint et qui semblent plutôt du mauvais côté de la pente de la vie.
On m'a interrogé et j'ai vu dans l'oeil de la policière que j'étais peut-être même un suspect puisque j'étais chez moi à cette heure et que je n'avais rien vu ni rien entendu. De plus j'avais joué du verre de gin donc je dégageais une odeur fétide de la bouche et on peut croire que j'ai le teint mulâtre puisque je blondis au mot soleil et foncit comme un bûcheron qui refuserait de se laver l'été. De plus mon oeil rouge de gars qui ne dort pas jumelé aux crevasses naturelles sous mes yeux donnent toujours l'impression que je suis suspect de quelque chose.
J'ai bien voulu cacher cette invasion à l'amoureuse mais les trois voitures de police et l'unité d'intervention étaient stationnées directement devant chez nous quand elle est rentrée à la maison. La police y est d'ailleurs restée jusqu'à tard dans la nuit.
"C'est pas pour toi Hunter?" m'a -t-elle demandé, nerveuse
Non mais quel genre de rapport ai-je avec mon amoureuse pour qu'elle réagisse ainsi en arrivant à la maison?
"Oui ils sont là pour moi, je me suis battu avec la petite fille qui ne voulait pas garder nos enfants et comme elle était mineure..."
J'ai vu dans son oeil qu'elle y a cru une seconde. Mais son inquiétude était bien réelle. Elle qui barre la porte tous les soirs et moi qui rigole toujours en lui disant "barre tu les portes de ta voiture quand tu es dedans?", là j'ai senti qu'elle avait une réèlle frayeur de notre quartier. Les invasions y sont courantes. Généralement on les suit à la télé et c'est toujours notre ville qui est en vedette.
Voilà une semaine que l'on entends une alarme crier pratiquement tous les jours et émanant de ce château qui est la maison derrière la nôtre. Elle est si grande qu'elle possède une piscine intérieure. Les propriétaires n'y sont jamais, ils passent 6 mois en Floride et les 6 autres ici. On ne les connait même pas et on sait ça. C'est donc une cible fantastique pour des brigands. On rigolait depuis une semaine en disant que c'était un bien mauvais bandit qui essayait d'entrer dans cette maison tous les jours faisant déclencher le système d'alarme.
Là on rigole moins. Je dirais même que personnellement je rage. Mais par rapport à un autre type d'invasion.
L'envahissement de la publicité. J'étais déjà largement allergique aux pubs depuis longtemps. J'écoute exclusivement la radio de Radio-Canada en partie parce que la pub n'y existe pas. Je n'écoute jamais une série télé en direct afin de contourner les pubs. Je fais même "mute" aux pubs pendant les nouvelles. Le net était cool pour ça, la pub y est moins présente. Ce n'est plus vrai. Il devient maintenant difficile de coller un hyperlien sans se faire promouvoir le dernier film avec Tom Hanks ou la dernière misère du camp Budweiser ou Katy Perry ou des musiques qui n'ont sttrictement rien à voir avec l'hyperlien qui vous sera offert. Des fois on peut les éliminer facilement ses merdes mais souvent non. Des fois la torture dure pendant 30 grosses secondes. C'est une éternité à turluter par-dessus ce qu'on entend/attend! Et une fois le vidéo en cours on a souvent trois "X" a faire pour effacer des boîtes de dialogues envahissantes qui apparaissent de partout. ARRRRRRgh!
Ma boite de courrier postale n'a jamais été aussi propre que depuis la grève. May it last forever. Même la facture du dentiste peut ne jamais arriver. J'aime bien cette grève.
Mais quand je pisse dans un urinoir public je n'ai pas envie de me faire planter des niaiseries dans la face. J'ai déjà bien assez de mon boyau à gérer et toujours je reviens d'un moment, d'une réalité, d'une conversation qui n'ont rien à voir avec ce que l'on me jette au visage. Puis-je être seul avec ma verge un instant svp? La pub c'est du viol perpétuel.
"As-tu barré la porte en arrière Hunter?" m'a lancé la belle de l'étage.
"Non je suis là, je lis dans la verrière..."
"Barre-là quand-même, des fois que tu t'endormes..."
Moi? m'endormir?
Bonjour madamoiselle, on se connait?
C'est quoi ce chat?
Peut-être que c'est moi qui fait des invasions de domicile...
dimanche 26 juin 2011
Peter Michael Falk (1927-2011)
Dieu que ma mère l'aura aimé celui-là.
Et par défaut moi aussi.
Columbo n'est plus.
Né à New York (where else?) d'un père d'origine russe et d'une mère d'origine Polonaise et Tchèque (100% jew) Peter est atteint d'une tumeur maligne qui le rendra borgne. Il portera un oeil de vitre toute sa vie. Attirant ainsi l'attention il n'a pas de difficulté à sentir l'appel des planches. Ironiquement, c'est dans un rôle de détective qu'il brille pour la première fois remplaçant un acteur malade dans une pièce de son école secondaire.
Il est cuisinier pour les marines avant d'entrer à L'Université de Syracuse d'où il obtient une maitrise en science-politique et en administration publique en 1953. Il tente de se faire embaucher à la CIA mais échoue aux tests d'admission.
Pour ses 30 ans, il se conscare entièrement à un avenir de comédien. Il fait un peu de télévision puis décroche un premier rôle dans un film de Nicholas Ray. C'est toutefois dans un film de Stuart Rosenberg, trois ans plus tard, inspiré de la vie de l'homme de de loi Burton Turkus, qui le fera connaitre à tous alors qu'il décroche une nomination aux Oscars pour le meilleur second rôle masculin. Une certaine Sarah Vaughan fait ses débuts au cinéma dans ce film.
Il joue à la télé dans les séries cultes Alfred Hitchock Presents...., Have Gun Will Travel et Amazing Stories avant de décrocher une seconde nomination aux oscars dans un second rôle masculin pour la comédie A Pocketful of Miracles de Frank Capra en 1961.
Déjà l'imperméable et l'allure délurée lui vont à merveille.
Il oscille entre les rôles à la télévision et les rôles au cinéma jusqu'en 1968 où il se fait offrir le rôle qui l'étiquettera jusqu'à sa mort. Celu du lieutenant Columbo, inspecteur des homicides du département de police de Los Angeles.
William Link & Richard Levinson lui écrivent un personnage qui lui colle à la peau. Un rôle mémorable de détective aux allures désorganisées, difficile à prendre au sérieux mais qui réussit toujours à solutionner les crimes qui semblent les plus parfaitements perpétrés. Le concept élaboré par les scénaristes et qui fera un gros succès est de nous identifier, nous les spectateurs, le coupable dès le départ et de nous montrer par la suite Columbo, avec son flair de renard et sa bouille de chien ébouriffé acompagné de son inséparable cigare, de son unique imperméable et de sa (fausse)mémoire défaillante, déjouer les manipulateurs criminels pour les faire arrêter. Cet inspecteur aux allures brouillons qui évoque continuellement sa femme sans qu'on ne la voit jamais deviendra vite uen figure populaire et aimée de la télévision jusqu'en 2003.
La technique de scénarisation offre le contraire du concept "Qui a fait le crime?" converti en "Comment le/la coincera-t-il/elle?"
Falk tournera 69 épisodes de la fameuse série pendant 35 ans. Il en produira 11 et en co-produira 13 autres.
En 1970 il fait des rencontres déterminantes avec deux amis, un trio, quatuor même, peut-être aussi un quintette, qui deviendront bien vite inséparables.
John Cassavettes tourne son tout premier film en couleurs en 1970. L'auteur depuis son premier film l'avant-gardiste Shadows et le splendide Faces a choisit de tourner en marge d'Hollywood, sans jamais en attendre ni le financement, ni l'aide au niveau du marketing. Il ne tourne qu'avec les moyens du bord, avec des équipes de non-professionnels, des réguliers, mais surtout des amis. Presque toujours avec des scénarios improvisés.
Peter Falk, Ben Gazzara, Johns Cassavetes et sa femme Geena Rowlands seront des amis pour la vie. Seymour Cassels est aussi être du groupe, ami de la première heure de Cassavettes. Falk commence sa collaboration avec ses amis dans l'excellent Husbands.
Falk tournera sous/avec Cassavettes dans trois autres films de ses films jusqu'en 1985.
En 1987, il est le grand-père narrateur du film fantastique The Princess Bride. La même année il joue son propre rôle dans le chef d'oeuvre de Wim Wenders Les Ailes du Désir. Il continue de tourner sporadiquement jusqu'en 2007.
Il a été marié à Alice Mayo en 1960 et ce, pendant 16 ans, puis il épouse en 1977 l'actrice Shera Danese, qui jouera aussi dans 6 épisodes de Columbo.
À partir de 2003, il souffre de la maladie d'Alzheimer, de vrais trous de mémoire cette fois. Il est victime de nombreux cas de démence et en oubliera complètement sa célèbre carrière.
Il en meurt vendredi dernier. À l'âge de 83 ans.
Columbo aurait eu au sommet de sa gloire, plus de deux milliards de fans à travers le monde. Falk aurait dit que personne au monde ne mérite deux milliards d'amoureux.
Deux milliards de fois merci pour cette vie dont tu ne te rappelais plus, Peter.
Et que nous n'oublierons jamais.
Et par défaut moi aussi.
Columbo n'est plus.
Né à New York (where else?) d'un père d'origine russe et d'une mère d'origine Polonaise et Tchèque (100% jew) Peter est atteint d'une tumeur maligne qui le rendra borgne. Il portera un oeil de vitre toute sa vie. Attirant ainsi l'attention il n'a pas de difficulté à sentir l'appel des planches. Ironiquement, c'est dans un rôle de détective qu'il brille pour la première fois remplaçant un acteur malade dans une pièce de son école secondaire.
Il est cuisinier pour les marines avant d'entrer à L'Université de Syracuse d'où il obtient une maitrise en science-politique et en administration publique en 1953. Il tente de se faire embaucher à la CIA mais échoue aux tests d'admission.
Pour ses 30 ans, il se conscare entièrement à un avenir de comédien. Il fait un peu de télévision puis décroche un premier rôle dans un film de Nicholas Ray. C'est toutefois dans un film de Stuart Rosenberg, trois ans plus tard, inspiré de la vie de l'homme de de loi Burton Turkus, qui le fera connaitre à tous alors qu'il décroche une nomination aux Oscars pour le meilleur second rôle masculin. Une certaine Sarah Vaughan fait ses débuts au cinéma dans ce film.
Il joue à la télé dans les séries cultes Alfred Hitchock Presents...., Have Gun Will Travel et Amazing Stories avant de décrocher une seconde nomination aux oscars dans un second rôle masculin pour la comédie A Pocketful of Miracles de Frank Capra en 1961.
Déjà l'imperméable et l'allure délurée lui vont à merveille.
Il oscille entre les rôles à la télévision et les rôles au cinéma jusqu'en 1968 où il se fait offrir le rôle qui l'étiquettera jusqu'à sa mort. Celu du lieutenant Columbo, inspecteur des homicides du département de police de Los Angeles.
William Link & Richard Levinson lui écrivent un personnage qui lui colle à la peau. Un rôle mémorable de détective aux allures désorganisées, difficile à prendre au sérieux mais qui réussit toujours à solutionner les crimes qui semblent les plus parfaitements perpétrés. Le concept élaboré par les scénaristes et qui fera un gros succès est de nous identifier, nous les spectateurs, le coupable dès le départ et de nous montrer par la suite Columbo, avec son flair de renard et sa bouille de chien ébouriffé acompagné de son inséparable cigare, de son unique imperméable et de sa (fausse)mémoire défaillante, déjouer les manipulateurs criminels pour les faire arrêter. Cet inspecteur aux allures brouillons qui évoque continuellement sa femme sans qu'on ne la voit jamais deviendra vite uen figure populaire et aimée de la télévision jusqu'en 2003.
La technique de scénarisation offre le contraire du concept "Qui a fait le crime?" converti en "Comment le/la coincera-t-il/elle?"
Falk tournera 69 épisodes de la fameuse série pendant 35 ans. Il en produira 11 et en co-produira 13 autres.
En 1970 il fait des rencontres déterminantes avec deux amis, un trio, quatuor même, peut-être aussi un quintette, qui deviendront bien vite inséparables.
John Cassavettes tourne son tout premier film en couleurs en 1970. L'auteur depuis son premier film l'avant-gardiste Shadows et le splendide Faces a choisit de tourner en marge d'Hollywood, sans jamais en attendre ni le financement, ni l'aide au niveau du marketing. Il ne tourne qu'avec les moyens du bord, avec des équipes de non-professionnels, des réguliers, mais surtout des amis. Presque toujours avec des scénarios improvisés.
Peter Falk, Ben Gazzara, Johns Cassavetes et sa femme Geena Rowlands seront des amis pour la vie. Seymour Cassels est aussi être du groupe, ami de la première heure de Cassavettes. Falk commence sa collaboration avec ses amis dans l'excellent Husbands.
Falk tournera sous/avec Cassavettes dans trois autres films de ses films jusqu'en 1985.
En 1987, il est le grand-père narrateur du film fantastique The Princess Bride. La même année il joue son propre rôle dans le chef d'oeuvre de Wim Wenders Les Ailes du Désir. Il continue de tourner sporadiquement jusqu'en 2007.
Il a été marié à Alice Mayo en 1960 et ce, pendant 16 ans, puis il épouse en 1977 l'actrice Shera Danese, qui jouera aussi dans 6 épisodes de Columbo.
À partir de 2003, il souffre de la maladie d'Alzheimer, de vrais trous de mémoire cette fois. Il est victime de nombreux cas de démence et en oubliera complètement sa célèbre carrière.
Il en meurt vendredi dernier. À l'âge de 83 ans.
Columbo aurait eu au sommet de sa gloire, plus de deux milliards de fans à travers le monde. Falk aurait dit que personne au monde ne mérite deux milliards d'amoureux.
Deux milliards de fois merci pour cette vie dont tu ne te rappelais plus, Peter.
Et que nous n'oublierons jamais.
samedi 25 juin 2011
Normales Anomalies?
Il existe des milliers d'anormalités dans le monde.
Concentrons nous sur deux de chez nous.
La jeune Sarah Benkirane a appris la semaine dernière qu'elle perdait son emploi d'été. Elle était arbitre de soccer et tenait à arbitrer en portant son Hijab. La jeune fille de 15 ans a fait ce choix il y a deux ans. Celui de porter le voile en tout temps quand elle est en public et "exposée" au regard des autres, dont celui des mâles. Qu'elle perde son boulot d'été est un moindre mal, ce qui est réèllement troublant c'est qu'elle ai choisi, en 2011, de porter le voile au Québec.
Je l'écoutais dire de sa naiveté de 15 ans, "Qu'elle souhaitait qu'on la regarde et l'apprécie pour sa personalité et non pour son corps..." Je l'écoutais sur toutes les tribunes en me disant "Pourquoi ses parents la laisse se rendre à l'abbatoir ainsi?" Est-ce réèllement responsable de leur part? On l'a vite retirée des ondes télés quand il est devenu évident qu'il y avait unanimité à seconder le vote de la Fédération de Soccer interdisant le port du voile. La pauvre petite n'a que 15 ans, ses arguments ont vite tourné à vide.
L'encadrement de cette jeune fille est à questionner il me semble. Comment peut-on être en faveur de cette béquille? Ce choix de s'handicaper pour toujours? Je cherche un seul argument et je n'en trouve pas. Respecter ses choix? Ce n'est pas un argument favorable quand le choix est inconsciemment prohibitoire face à soi-même. Quand le choix vous rend prisonnier. Vous acepteriez que votre enfant vous dises "papa j'ai choisi la cocaine?". La drogue choisie par madame c'est cet innaceptable voile. Il n'évoque que la soumission aux yeux des autres. Porter le voile est insultant pour à peu près tout le monde et son frère. Ici en tout cas. Porter le voile sous-entend que l'homme, le mâle, est un animal, qu'il regarde toute les femmes avec la réèlle et subite envie de lui sauter dessus et de se satisfaire sexuellement si il en ressent les pulsions excitatoires. Et que ce serait acceptable. Serais-t-il donc anormal de nous garder une certaine gêne devant une femme que nous trouvons désirable? Une femme peut être excitée visuellement par tous les hommes de la terre mais pas l'inverse? Être femme en Amérique c'est être libre. De se coiffer de la manière que l'on veut, de se colorier le cheveu comme on le souhaite et n'avoir comme entêtement que le traitement le plus équitable possible face à son égal, l'homme. Et je ne parle même pas de flirt sans conséquences encore.
En Amérique la femme et l'homme sont égaux. Et le voile, à mes yeux, représente tout le contraire. Vous la trouver belle Nathalie Morin? Il n'y aurait que les hommes qui détiendrait le monopole de la beauté? C'est l'homme qui a toutes les raisons de marcher en gardant les yeux au sol en 2011. Les guerres ne naissent pas dans les têtes de femmes.
De nos jours, sur notre territoire continental, porter le voile, si ce n'est pas pour être coquette ou pour masquer une chimio, c'est nourrir le mépris. D'abord envers soi-même. Vous avez le droit d'être belle, de vous trouver belle et de charmer dans le silence. Comme vous êtes vous-même charmées silencieusement. Votre liberté c'est notre pays. Ce frein dans votre expression corporelle est un harnais, une laisse, une sangle de cheval qui vous retiens sous le joug du mâle incontrôlable. Et qui trouve ça acceptable d'être incontrôlable.
Porter le voile pour arbitrer le soccer est imbécile. Porter le voile en tout temps, lorqu'on habite en Amérique, innadéquat.
Une femme en Amérique a le droit d'avoir les yeux brillants d'amour dans une vie débarrassée de la servilité, de la déférence, de l'appréhension, de l'aliénation, de l'apitoiement sur soi-même, de l'effondrement, de la dérision, du manque de confiance en soi, de la dépression, des pitreries, de la jalousie, de l'amertume, de la malsaine nervosité, de l'intériorité dévastatrice, de l'excès, de la susceptibilité, de l'anxiété sociale, de l'envahissant orgueil; une vie débarrassée de ses anormalités, de ses traces de schizophrénie.
******************
Totalement insupportable est le meurtre de ses deux innocents enfants pour tenter de venger un cocufiage.
"Tu veux la guerre, tu vas l'avoir" a dit Guy Turcotte à sa femme qui le cocufiait. Son avocat a vivement dépeint Turcotte comme un homme malade, "un bon gars", hors de lui-même pendant un instant qui a commis une bêtise sur lequel il n'avait aucun contrôle. Victime d'une grave crise de maladie mentale.
Tout ça est probablement vrai.
Mais tout bon gars qu'il soit, ce qu'il a fait ne fait pas de lui un homme normal incapable de ne pas reperdre la raison. Il a commis le crime le plus incroyablement horrible qu'un être humain puisse faire à un autre être humain. Pas crever 4 pneus d'une voiture par rage, mais arracher le coeur de petits enfants innocents qui n'ont eu comme derniers mots que " moi je t'aime papa" et "Non papa!". Deux voix qui n'ont jamais rejoint l'état mental d'un homme, éprouvé, mais qui ne doit pas s'en sortir sans châtiment.
Sinon comment juger le normal de l'anormal?
Isabelle Gaston n'était pas parfaite, loin de là.
Elle était même plutôt désagréable.
Vous croyez qu'il n'en existe pas d'autres comme elles (qui pourraient facilement êtres des "lui") capables de faire naître des rages meurtrières chez des moins équilibré(e)s?
Ça ne doit plus faire mourir d'innocents enfants.
Rien n'est normal dans ses deux cas récents.
Pas en Amérique chez des gens raisonnés.
Concentrons nous sur deux de chez nous.
La jeune Sarah Benkirane a appris la semaine dernière qu'elle perdait son emploi d'été. Elle était arbitre de soccer et tenait à arbitrer en portant son Hijab. La jeune fille de 15 ans a fait ce choix il y a deux ans. Celui de porter le voile en tout temps quand elle est en public et "exposée" au regard des autres, dont celui des mâles. Qu'elle perde son boulot d'été est un moindre mal, ce qui est réèllement troublant c'est qu'elle ai choisi, en 2011, de porter le voile au Québec.
Je l'écoutais dire de sa naiveté de 15 ans, "Qu'elle souhaitait qu'on la regarde et l'apprécie pour sa personalité et non pour son corps..." Je l'écoutais sur toutes les tribunes en me disant "Pourquoi ses parents la laisse se rendre à l'abbatoir ainsi?" Est-ce réèllement responsable de leur part? On l'a vite retirée des ondes télés quand il est devenu évident qu'il y avait unanimité à seconder le vote de la Fédération de Soccer interdisant le port du voile. La pauvre petite n'a que 15 ans, ses arguments ont vite tourné à vide.
L'encadrement de cette jeune fille est à questionner il me semble. Comment peut-on être en faveur de cette béquille? Ce choix de s'handicaper pour toujours? Je cherche un seul argument et je n'en trouve pas. Respecter ses choix? Ce n'est pas un argument favorable quand le choix est inconsciemment prohibitoire face à soi-même. Quand le choix vous rend prisonnier. Vous acepteriez que votre enfant vous dises "papa j'ai choisi la cocaine?". La drogue choisie par madame c'est cet innaceptable voile. Il n'évoque que la soumission aux yeux des autres. Porter le voile est insultant pour à peu près tout le monde et son frère. Ici en tout cas. Porter le voile sous-entend que l'homme, le mâle, est un animal, qu'il regarde toute les femmes avec la réèlle et subite envie de lui sauter dessus et de se satisfaire sexuellement si il en ressent les pulsions excitatoires. Et que ce serait acceptable. Serais-t-il donc anormal de nous garder une certaine gêne devant une femme que nous trouvons désirable? Une femme peut être excitée visuellement par tous les hommes de la terre mais pas l'inverse? Être femme en Amérique c'est être libre. De se coiffer de la manière que l'on veut, de se colorier le cheveu comme on le souhaite et n'avoir comme entêtement que le traitement le plus équitable possible face à son égal, l'homme. Et je ne parle même pas de flirt sans conséquences encore.
En Amérique la femme et l'homme sont égaux. Et le voile, à mes yeux, représente tout le contraire. Vous la trouver belle Nathalie Morin? Il n'y aurait que les hommes qui détiendrait le monopole de la beauté? C'est l'homme qui a toutes les raisons de marcher en gardant les yeux au sol en 2011. Les guerres ne naissent pas dans les têtes de femmes.
De nos jours, sur notre territoire continental, porter le voile, si ce n'est pas pour être coquette ou pour masquer une chimio, c'est nourrir le mépris. D'abord envers soi-même. Vous avez le droit d'être belle, de vous trouver belle et de charmer dans le silence. Comme vous êtes vous-même charmées silencieusement. Votre liberté c'est notre pays. Ce frein dans votre expression corporelle est un harnais, une laisse, une sangle de cheval qui vous retiens sous le joug du mâle incontrôlable. Et qui trouve ça acceptable d'être incontrôlable.
Porter le voile pour arbitrer le soccer est imbécile. Porter le voile en tout temps, lorqu'on habite en Amérique, innadéquat.
Une femme en Amérique a le droit d'avoir les yeux brillants d'amour dans une vie débarrassée de la servilité, de la déférence, de l'appréhension, de l'aliénation, de l'apitoiement sur soi-même, de l'effondrement, de la dérision, du manque de confiance en soi, de la dépression, des pitreries, de la jalousie, de l'amertume, de la malsaine nervosité, de l'intériorité dévastatrice, de l'excès, de la susceptibilité, de l'anxiété sociale, de l'envahissant orgueil; une vie débarrassée de ses anormalités, de ses traces de schizophrénie.
******************
Totalement insupportable est le meurtre de ses deux innocents enfants pour tenter de venger un cocufiage.
"Tu veux la guerre, tu vas l'avoir" a dit Guy Turcotte à sa femme qui le cocufiait. Son avocat a vivement dépeint Turcotte comme un homme malade, "un bon gars", hors de lui-même pendant un instant qui a commis une bêtise sur lequel il n'avait aucun contrôle. Victime d'une grave crise de maladie mentale.
Tout ça est probablement vrai.
Mais tout bon gars qu'il soit, ce qu'il a fait ne fait pas de lui un homme normal incapable de ne pas reperdre la raison. Il a commis le crime le plus incroyablement horrible qu'un être humain puisse faire à un autre être humain. Pas crever 4 pneus d'une voiture par rage, mais arracher le coeur de petits enfants innocents qui n'ont eu comme derniers mots que " moi je t'aime papa" et "Non papa!". Deux voix qui n'ont jamais rejoint l'état mental d'un homme, éprouvé, mais qui ne doit pas s'en sortir sans châtiment.
Sinon comment juger le normal de l'anormal?
Isabelle Gaston n'était pas parfaite, loin de là.
Elle était même plutôt désagréable.
Vous croyez qu'il n'en existe pas d'autres comme elles (qui pourraient facilement êtres des "lui") capables de faire naître des rages meurtrières chez des moins équilibré(e)s?
Ça ne doit plus faire mourir d'innocents enfants.
Rien n'est normal dans ses deux cas récents.
Pas en Amérique chez des gens raisonnés.
vendredi 24 juin 2011
Statu Quobec
C'est l'été depuis mardi 13h16.
On le savait déjà les routes sont tout à fait incirculables en voiture et la peau du corps des gens est exhibée depuis deux semaines.
C'est la fête de tous les Québécois aujourd'hui.
On le savait aussi car on se déchire sur la place publique depuis au moins deux semaines.
C'est une tendance de par chez nous, se monter dessus les uns les autres de temps à autres.
Quand le Parti Québécois a été fondé en 1968, il a attiré son lot de têtes brûlées. C'est le lot de tous les nouveaux partis, celui de ramasser tous les désenchantés, les irrécupérables compris.
Des brûlots du RIN vis-à-vis dequels Lévesque était frileux. le FLQ que l'on a toujours voulu, à juste titre, tenir loin du parti. Ou au moins discret. Le verbe d'un Pierre Vallières que l'on aurait voulu faire taire, les observations (justes) d'un Yves Michaud que l'on a lâchement blâmé.
Le PQ est une bête qui aime se mordre et reste toujours légèrement deux pas en arrière quand vient le temps de mordre un adversaire.
5 Péquistes ont quitté le navire en peu de temps. L'un d'eux parle de peut-être fonder un nouveau parti prônant la souveraineté.
Quelle belle manière de donner le pouvoir aux rouges ou à ce parti-qui-n'existe-pas-de-SiroisLegault.
Séparer l'opposition déjà faible.
Il me semble que le Québec paraît avoir besoin de moins d'oppositon que de positions.
Plus que jamais What does Québec want?
Certainement pas un hymne national chanté par Raoul Duguay.
Dommage parce qu'il est bien le Raoul.
On l'a vu la première fois à la fameuse nuit de la poésie du 27 mars 1970. À quelques mois à peine de la grande horreur de la crise d'octobre qui ferait un mal indélébile au Pays-Qui-Voulait-Être.
Non c'est pas vrai. Un an avant, en 1969, il avait présenté sa fameuse Infonie. Une improvisation jazz qui visait à déssennuyer plus qu'autre chose. La folie du coloré bonhomme de l'Abitibi était comme du bonbon sucré dans le grand dépanneur du Québec. Parce que le Québécois francophone des années 70 se sentait en panne, il fallait donc du dépanneur.
Duguay? ébouriffé, éparpillé, improvisé, un peu trop désorganisé.
Arrive le PQ au pouvoir en 1976, jamais le Québec n'a paru plus souriant que pendant ses 4 ans. Jusqu'à 1980 ou Lévesque (et une fameuse fausse balle de Lise Payette) n'aura jamais réussi à convaincre les gens que l'on pouvait se mériter un pays.
Seul Jacques Parizeau a réussi à ramener le Québec à une certaine hauteur depuis. Et contrairement à la croyance populaire, son départ mais surtout ses propos n'étaient pas aussi déshonorants que d'abord présentés.
"Perdre un référendum à cause du vote ethnique et de l'argent" ont été EXACTEMENT les raisons qui nous ont fait perdre cette chance pour un pays. La commission Gomery a prouvé par 1000 que les Libéraux de Jean Chrétien, devant le déconfiture totale qui s'annonçait, avaient sortis les gros sous (l'argent) afin de traffiquer les acceptations de demandes de citoyenneté (Le vote ethnique) qui, forcément n'auraient pas voté contre le pays qui les reçevaient.
Depuis, pour le PQ c'est l'horreur. Peu de pays au monde, sinon aucun, n'ont refusé deux fois d'exister. Cette fois-là, ils avaient triché. Le pays aurait dû exister. Mais bon...le niveau de cynisme des électeurs n'a fait que monter depuis. Le désenchantement est presque total.
Lucien Bouchard a réussi à noyé le poisson et le public s'en est trouvé plutôt satisfait. Mais depuis, Ni Landry, ni Marois et surtout pas Boisclair n'ont fait de réèls progrès dans "l'option". Au contraire le peuple en a assez. Il a signé en orange ses dernières élections. Le cerveau d'une foule ça peut être con si on ne leur donne pas d'intéressantes propositions.
Le cerveau d'une foule ça fait peur aussi. Parlez-en à Mononcle Régis qui essai de gérer ses jeunes. Québec a fait appel à la France pour se faire dire ce que l'on savait déjà et maintenant il s'inspire maintenant des mesures de sécurité du Red Crash Ice pour tenir ses jeunes par la main. Si j'étais casseur, je serais inspiré par ce ce défi. On sent beaucoup le boomer qui a peur de ses enfants. Marois vs Boisclair.
Montréal n'est pas mieux dans ses philosophies de village alors que sa gestion des Bixi a été aussi nulle que si on avait donné un programme d'affaires à un groupe d'élèves de 6ème année.
Et on pense à un pays?
On sait même pas gérer nos routes!
Je t'aime quand même Québec sinon je ne te critiquerais pas.
Ébouriffé, éparpillé, improvisé, un peu trop désorganisé.
Mais dans lequel il est impossible de s'ennuyer.
T'es mon pays même si il n'est pas validé
Ta douce folie est mon amie
Mon ciel est bleu passion quand je pense à ton nom.
C'est ta fête depuis une minute.
Bonne fête à toi sans toit.
Amuses-toi comme il se doit.
On le savait déjà les routes sont tout à fait incirculables en voiture et la peau du corps des gens est exhibée depuis deux semaines.
C'est la fête de tous les Québécois aujourd'hui.
On le savait aussi car on se déchire sur la place publique depuis au moins deux semaines.
C'est une tendance de par chez nous, se monter dessus les uns les autres de temps à autres.
Quand le Parti Québécois a été fondé en 1968, il a attiré son lot de têtes brûlées. C'est le lot de tous les nouveaux partis, celui de ramasser tous les désenchantés, les irrécupérables compris.
Des brûlots du RIN vis-à-vis dequels Lévesque était frileux. le FLQ que l'on a toujours voulu, à juste titre, tenir loin du parti. Ou au moins discret. Le verbe d'un Pierre Vallières que l'on aurait voulu faire taire, les observations (justes) d'un Yves Michaud que l'on a lâchement blâmé.
Le PQ est une bête qui aime se mordre et reste toujours légèrement deux pas en arrière quand vient le temps de mordre un adversaire.
5 Péquistes ont quitté le navire en peu de temps. L'un d'eux parle de peut-être fonder un nouveau parti prônant la souveraineté.
Quelle belle manière de donner le pouvoir aux rouges ou à ce parti-qui-n'existe-pas-de-SiroisLegault.
Séparer l'opposition déjà faible.
Il me semble que le Québec paraît avoir besoin de moins d'oppositon que de positions.
Plus que jamais What does Québec want?
Certainement pas un hymne national chanté par Raoul Duguay.
Dommage parce qu'il est bien le Raoul.
On l'a vu la première fois à la fameuse nuit de la poésie du 27 mars 1970. À quelques mois à peine de la grande horreur de la crise d'octobre qui ferait un mal indélébile au Pays-Qui-Voulait-Être.
Non c'est pas vrai. Un an avant, en 1969, il avait présenté sa fameuse Infonie. Une improvisation jazz qui visait à déssennuyer plus qu'autre chose. La folie du coloré bonhomme de l'Abitibi était comme du bonbon sucré dans le grand dépanneur du Québec. Parce que le Québécois francophone des années 70 se sentait en panne, il fallait donc du dépanneur.
Duguay? ébouriffé, éparpillé, improvisé, un peu trop désorganisé.
Arrive le PQ au pouvoir en 1976, jamais le Québec n'a paru plus souriant que pendant ses 4 ans. Jusqu'à 1980 ou Lévesque (et une fameuse fausse balle de Lise Payette) n'aura jamais réussi à convaincre les gens que l'on pouvait se mériter un pays.
Seul Jacques Parizeau a réussi à ramener le Québec à une certaine hauteur depuis. Et contrairement à la croyance populaire, son départ mais surtout ses propos n'étaient pas aussi déshonorants que d'abord présentés.
"Perdre un référendum à cause du vote ethnique et de l'argent" ont été EXACTEMENT les raisons qui nous ont fait perdre cette chance pour un pays. La commission Gomery a prouvé par 1000 que les Libéraux de Jean Chrétien, devant le déconfiture totale qui s'annonçait, avaient sortis les gros sous (l'argent) afin de traffiquer les acceptations de demandes de citoyenneté (Le vote ethnique) qui, forcément n'auraient pas voté contre le pays qui les reçevaient.
Depuis, pour le PQ c'est l'horreur. Peu de pays au monde, sinon aucun, n'ont refusé deux fois d'exister. Cette fois-là, ils avaient triché. Le pays aurait dû exister. Mais bon...le niveau de cynisme des électeurs n'a fait que monter depuis. Le désenchantement est presque total.
Lucien Bouchard a réussi à noyé le poisson et le public s'en est trouvé plutôt satisfait. Mais depuis, Ni Landry, ni Marois et surtout pas Boisclair n'ont fait de réèls progrès dans "l'option". Au contraire le peuple en a assez. Il a signé en orange ses dernières élections. Le cerveau d'une foule ça peut être con si on ne leur donne pas d'intéressantes propositions.
Le cerveau d'une foule ça fait peur aussi. Parlez-en à Mononcle Régis qui essai de gérer ses jeunes. Québec a fait appel à la France pour se faire dire ce que l'on savait déjà et maintenant il s'inspire maintenant des mesures de sécurité du Red Crash Ice pour tenir ses jeunes par la main. Si j'étais casseur, je serais inspiré par ce ce défi. On sent beaucoup le boomer qui a peur de ses enfants. Marois vs Boisclair.
Montréal n'est pas mieux dans ses philosophies de village alors que sa gestion des Bixi a été aussi nulle que si on avait donné un programme d'affaires à un groupe d'élèves de 6ème année.
Et on pense à un pays?
On sait même pas gérer nos routes!
Je t'aime quand même Québec sinon je ne te critiquerais pas.
Ébouriffé, éparpillé, improvisé, un peu trop désorganisé.
Mais dans lequel il est impossible de s'ennuyer.
T'es mon pays même si il n'est pas validé
Ta douce folie est mon amie
Mon ciel est bleu passion quand je pense à ton nom.
C'est ta fête depuis une minute.
Bonne fête à toi sans toit.
Amuses-toi comme il se doit.
jeudi 23 juin 2011
Homards Blues
"Sont en vente!" avait dit le beau-père.
En vente pour un baby boomer peut-être. Ça nous as quand même coûté 94$. Mais en bonne compagnie on ne regarde pas à la dépense. Et les vins que les invités avaient importés de leur chez eux était tout simplement exquis.
Habituellement on achète nos homards cuits, cette fois on essayait de les acheter vivants à la fruiterie Arabe Amher Agrum.
Pas super cool les homards vivants.
Mes deux sacs bougeaient continuellement. Et seul dans la voiture avec eux, ils étaient quand même 6 contre moi en cas de révolte. J'avais beau leur mettre du Caroline Néron dans les antennes pour les terroriser c'est encore eux qui avaient l'air les plus méchants dans la fournaise qu'était devenue ma voiture. À la sueur du jour se mêlait la sueur de la crainte d'une attaque sournoise par derrière à la Bruins de Boston.
En arrivant à la maison j'ai troué les deux sacs pour les laisser respirer avant de les assassiner. 'Bougeaient dans mon frigo maintenant. Je l'ai su quand la belle-mère est allée se chercher une bière dans le frigo du garage et qu'elle a hurlé à s'en déchirer les poumons. J'ai lêché la bière au sol autour du verre de la bouteille qu'elle avait cassée (on ne gaspille jamais d'alcool chez nous!) et suis retourné voir la visite.
Mes enfants ont alors constaté qu'il y avait de la vie dans le garage et, beaucoup plus brave que papa, se sont mis à jouer avec chacun d'entre eux.
"'sont pas dangereux papa, les pinces sont dans des élastiques" a précisé Monkee.
Et les deux se sont mis à jouer avec les homards dans le garage comme si c'était des camions.
Il faisait si chaud, nous étions si claqués de l'activité dans et autour de la piscine que l'amoureuse, exactement comme son père dans la balançoire (même gêne que je jalouse), s'est endormie dans le petit bateau qui traine dans notre piscine. Le soleil l'a rendu de la même teinte que les homards. Elle m'en a voulu de ne pas l'avoir réveillée mais j'étais condamné d'avance. Si je la réveillais je me faisais taper dessus de la sortir du moment de détente si je laissais rôtir je mangeais la volée de bois vert qu'elle m'envoyait, Damned if you do, damned if you don't. Ça m'a donné le goût de mettre du The Damned, ça n'a pas fait l'unanimité. La belle peau- rouge m'a vite fait changer pour Françoise Hardy , beaucoup plus 7 à 77 ans.
C'est que la chaleur commençait à nous faire boire toute sortes de choses pour se désaltérer comme les différents vins, la bière limette, le gin tonic et notre jugement s'en trouvait un peu affecté. Ainsi je n'aurais pas dû sauter à l'eau avec mon portefeuille dans mes poches et la belle peau-rouge n'aurait pas dû se mettre du surplus de fond de teint afin de masquer les rougeurs de son visage car on irait dit que son visage avait trempé dans la cassonade.
Quand est venu le moment de cuire les homards, les enfants s'étaient maintenant lié d'affection avec les bebittes et ne souhaitaient plus leur mort. il y avait des yeux mouillés à la trempée de homards dans la marmite.
À table plus tard:
"Heille! jettes pas ça, c'est le meilleur!"
Existe-t-il une phrase plus caduque autour d'un repas? ON A PAS TOUTES LES MÊMES PAPILLES GUSTATIVES! c'est comme un excès de fierté de la part de celui ou de celle qui lance la phrase comme pour nous dire "moi j'aime vraiment tout de ce morceau". Dire que c'est "le meilleur boutte" c'est comme dire que ce parfum te ferais bien. You don't know. Ce ne sont pas toutes les mêmes odeurs qui réagissent de la même manière contre celles de nos différentes peaux. Same deal avec les papilles.
Les larmes des enfants se sont transformées en chicane car tous les deux étaient convaincus de manger Patchouli, un homard qu'ils avaient baptisés. Ils ne voulaient pas leur mort et là ils se battaient tous les deux pour cannibaliser le même. Leur ami.
Honnêtement, voilà vraiment un repas qui est 98% travail, 2% satisfaction. Me suis coupé à trois places, j'ai aspergé le beau père, Red Brown Sugar Babe m'a envoyé aussi du jus de homard dans l'oeil. Ouf! que de sport autour d'une table...pour manger...where's the fun? (Dans la bouteille of course). Les voir vivants avant, tendre les pinces de la pitié, m'a comme coupé l'appétit. La plus jeune a aussi peu capoté que moi sur le homard. C'est con parce que cuit, tout préparé: excellent. Punkee et moi sommes des amateurs gatés-pourris de homards. J'avais déjà fait tout ce cirque auparavant mais avait oublié à quel point je ne trippais pas.
Quoi? Nos céréales on va quand même pas les chercher dans les champs de blé, pourquoi on se taperait tout ce sale boulot pour du homard?
Parce que c'est un SALE boulot, y a fallu que je prenne une douche après avoir mangé car du homard j'en avais jusque dans les oreilles.
De plus j'ai fais un mauvais rêve dans la nuit où des homards m'attaquaient en groupe de 100-150 et venaient venger la mort de leurs amis. Je rêvais qu'ils me pinçait la verge. C'était en fait l'amoureuse qui, ayant beaucoup bu elle aussi, avait clippé sa boucle d'oreille à clip sur mon bambou par inadvertance (ou pour me punir)
Pas cool les homards.
Les beaux-parents et le vin, anytime.
Le homard vivant puis bouilli, c'est fini pour bibi.
En vente pour un baby boomer peut-être. Ça nous as quand même coûté 94$. Mais en bonne compagnie on ne regarde pas à la dépense. Et les vins que les invités avaient importés de leur chez eux était tout simplement exquis.
Habituellement on achète nos homards cuits, cette fois on essayait de les acheter vivants à la fruiterie Arabe Amher Agrum.
Pas super cool les homards vivants.
Mes deux sacs bougeaient continuellement. Et seul dans la voiture avec eux, ils étaient quand même 6 contre moi en cas de révolte. J'avais beau leur mettre du Caroline Néron dans les antennes pour les terroriser c'est encore eux qui avaient l'air les plus méchants dans la fournaise qu'était devenue ma voiture. À la sueur du jour se mêlait la sueur de la crainte d'une attaque sournoise par derrière à la Bruins de Boston.
En arrivant à la maison j'ai troué les deux sacs pour les laisser respirer avant de les assassiner. 'Bougeaient dans mon frigo maintenant. Je l'ai su quand la belle-mère est allée se chercher une bière dans le frigo du garage et qu'elle a hurlé à s'en déchirer les poumons. J'ai lêché la bière au sol autour du verre de la bouteille qu'elle avait cassée (on ne gaspille jamais d'alcool chez nous!) et suis retourné voir la visite.
Mes enfants ont alors constaté qu'il y avait de la vie dans le garage et, beaucoup plus brave que papa, se sont mis à jouer avec chacun d'entre eux.
"'sont pas dangereux papa, les pinces sont dans des élastiques" a précisé Monkee.
Et les deux se sont mis à jouer avec les homards dans le garage comme si c'était des camions.
Il faisait si chaud, nous étions si claqués de l'activité dans et autour de la piscine que l'amoureuse, exactement comme son père dans la balançoire (même gêne que je jalouse), s'est endormie dans le petit bateau qui traine dans notre piscine. Le soleil l'a rendu de la même teinte que les homards. Elle m'en a voulu de ne pas l'avoir réveillée mais j'étais condamné d'avance. Si je la réveillais je me faisais taper dessus de la sortir du moment de détente si je laissais rôtir je mangeais la volée de bois vert qu'elle m'envoyait, Damned if you do, damned if you don't. Ça m'a donné le goût de mettre du The Damned, ça n'a pas fait l'unanimité. La belle peau- rouge m'a vite fait changer pour Françoise Hardy , beaucoup plus 7 à 77 ans.
C'est que la chaleur commençait à nous faire boire toute sortes de choses pour se désaltérer comme les différents vins, la bière limette, le gin tonic et notre jugement s'en trouvait un peu affecté. Ainsi je n'aurais pas dû sauter à l'eau avec mon portefeuille dans mes poches et la belle peau-rouge n'aurait pas dû se mettre du surplus de fond de teint afin de masquer les rougeurs de son visage car on irait dit que son visage avait trempé dans la cassonade.
Quand est venu le moment de cuire les homards, les enfants s'étaient maintenant lié d'affection avec les bebittes et ne souhaitaient plus leur mort. il y avait des yeux mouillés à la trempée de homards dans la marmite.
À table plus tard:
"Heille! jettes pas ça, c'est le meilleur!"
Existe-t-il une phrase plus caduque autour d'un repas? ON A PAS TOUTES LES MÊMES PAPILLES GUSTATIVES! c'est comme un excès de fierté de la part de celui ou de celle qui lance la phrase comme pour nous dire "moi j'aime vraiment tout de ce morceau". Dire que c'est "le meilleur boutte" c'est comme dire que ce parfum te ferais bien. You don't know. Ce ne sont pas toutes les mêmes odeurs qui réagissent de la même manière contre celles de nos différentes peaux. Same deal avec les papilles.
Les larmes des enfants se sont transformées en chicane car tous les deux étaient convaincus de manger Patchouli, un homard qu'ils avaient baptisés. Ils ne voulaient pas leur mort et là ils se battaient tous les deux pour cannibaliser le même. Leur ami.
Honnêtement, voilà vraiment un repas qui est 98% travail, 2% satisfaction. Me suis coupé à trois places, j'ai aspergé le beau père, Red Brown Sugar Babe m'a envoyé aussi du jus de homard dans l'oeil. Ouf! que de sport autour d'une table...pour manger...where's the fun? (Dans la bouteille of course). Les voir vivants avant, tendre les pinces de la pitié, m'a comme coupé l'appétit. La plus jeune a aussi peu capoté que moi sur le homard. C'est con parce que cuit, tout préparé: excellent. Punkee et moi sommes des amateurs gatés-pourris de homards. J'avais déjà fait tout ce cirque auparavant mais avait oublié à quel point je ne trippais pas.
Quoi? Nos céréales on va quand même pas les chercher dans les champs de blé, pourquoi on se taperait tout ce sale boulot pour du homard?
Parce que c'est un SALE boulot, y a fallu que je prenne une douche après avoir mangé car du homard j'en avais jusque dans les oreilles.
De plus j'ai fais un mauvais rêve dans la nuit où des homards m'attaquaient en groupe de 100-150 et venaient venger la mort de leurs amis. Je rêvais qu'ils me pinçait la verge. C'était en fait l'amoureuse qui, ayant beaucoup bu elle aussi, avait clippé sa boucle d'oreille à clip sur mon bambou par inadvertance (ou pour me punir)
Pas cool les homards.
Les beaux-parents et le vin, anytime.
Le homard vivant puis bouilli, c'est fini pour bibi.