...aaaah que c'est con faire ça...
Comme de prendre du Pepsky* sur du Gin.
Cette nuit je fais les deux.
In pour 2011: Un vrai départ pour Obama
Out pour 2011: La montée en force des Sarah Palin, Glen Beck, Bill O'Reilly et autres couacs de la droite.
In: Un nouvel et dernier album pour Bright Eyes
Out: Les enfants dans la musique tels Justin "je ne peux plus chanter mes chansons en spectalce car j'ai mué" Bieber. La musique est un monde pour adulte.
In: Les Nordiques de Québec
Out: Les gestes pour attirer l'attention si un nouvel aréna n'est pas construit.
In: Les cuisses telles qu'imposées par Lady Gaga l'an dernier.
Out: Les leggings en public, chez vous, faites ce que vous voulez, mais en public bouh! (leggins: out depuis 1987 d'ailleurs)
In: Perdre sa job grace à tweeter.
Out: Faire des fautes grossières en 140 caractères.
In: Une commission d'enquête sur le milieu de la construction
Out: Les gazs de shiste
In: Les annonces de Heineken
Out: Les annonces d'ADM Sports à toutes les heures pour... quoi? 1% de la population?
In: Marcher, prendre le transport en commun ou faire du vélo
Out: brûler du pétrole dans les voitures
In: Moins de nouvelles superficielles pour meubler 24 heures d'information
Out: L'existence de l'hélicoptère TVA qui viole à la fois la qualité de l'air, l'intelligence du citoyen moyen et ces journalistes ligotés et baillonnés depuis deux ans.
In: Lire
Out: chatter sur Facebook
In: Être auteur-compositeur interprête en musique
Out: Être exclusivement inteprête en chanson
In: L'hiver au Québec
Out: S'en plaindre
In: Passer nos vacances d'été chez nous
Out: L'air climatisé (on a trois mois de "chaleur", pleeeeeeeeeeeease!)
In: Les subventions données à de jeunes auteurs aux idées fraiches
Out: les subventions données aux humoristes ou aux acteurs connus pour faire leur premier film.
In: Les autres
Out: Le narcissisme technologique
In: Le sens de la justice et l'honnêteté.
Out: La fraude
In: L'audace
Out: Les conservateurs
In: Le style en politique
Out: Kim Jong Ill
In: L'économie canadienne en croissance
Out: Les fermetures d'entreprises au Québec
In: Small is beautiful
Out: Big
In: Les avancées sur le dépisatge de drogue
Out: Le cyclisme
In: Sidney Crosby
Out: Brian Burke
In: Sans sentir l'obligation d 'être érudit, être honnête
Out: Les tatoos
In: Les documentaires recherchés
Out: Les émissions de concours de talent
In: Boire de temps à autre
Out: Fumer
In: Gwyneth dans un bon film
Out: Angelina dans un bon film
In: L'audace musicale
Out: Le sampling, le rap
In: Johnny Depp
Out: Nicolas Cage
In: Faire preuve de diversité dans l'utlisation de nos artistes à l'écran
Out: Joannie Rochette n'importe où n'importe comment.
In: Aller à l'école
Out: Faire de la radio à Québec.
In: 2011
Out: 2010
*: Pepsi + Whisky
vendredi 31 décembre 2010
jeudi 30 décembre 2010
Junior
Le hockey est indécrottable des gênes mâles au Québec.
Dans la cohue du temps des fêtes, un rituel non calculé s'est intallé.
Autour du 26 ou du 27, depuis trois ou quatre ans, quand la fatigue des jours/nuits précédent(e)s commencent à nous rentrer dans les articulations, je me surprends toujours à prendre physiquement mes distances, toujours dans une soirée surpeuplée et à m'isoler dans un coin, verre, bouteille à la main ou les deux à la main.
Depuis quelques années c'est toujours chez ma belle-mère que cela se produit. Vers 20h00 je me retrouve dans la petite pièce au haut des marches sur la droite qui contient une toute aussi petite télévision et un futon juste assez agréable pour mon corps meurtri des fins de veillées.
Je n'y passe pas le reste de la soirée, je ne suis pas si sauvage, mais j'entre dans cette pièce, j'ouvre la petite télé, je place la station des sports (généralement TSN) et je me glisse sur le futon en regardant un instant les championnats de hockey junior qui ont toujours lieu quelque part dans le monde à ce moment de l'année.
Des jeunes hockeyeurs entre 16 et 21 ans, aux couleurs de leur pays, qui se démènent pour prouver que les clubs de la grande ligue ont bien fait de les repêcher. Car bien souvent au moins 19 des 22 joueurs en place ont été sélectionné au repêchage précédemment par un club de la LNH. Cette année 21 des 22 joueurs ont été au préalable repêché et le seul à ne pas l'avoir été ne l'a pas été car il n'a que 16 ans, il n,est donc pas illégible encore. Sean Couturier, le joueur en question, a de fortes chances d'être le tout premier choix au repêchage l'an prochain. Louis Leblanc, premier choix des Canadiens de Montréal il y a deux ans, force le coup d'oeil de cette année.
J'aime beaucoup regarder ces matchs, âprements disputés et qui me rappellent les Olympiques dans le temps que c'était les nons-proffesionnels qui y jouaient (1988 et moins). Il était toujours agréable de voir les équipes se livrer de chaudes luttes et retrouver les mêmes joueurs dispérsés dans les clubs de la LNH un an, deux ans plus tard et voir leur évolution (ou le contraire) dans le moule d'une nouvelle formation.
Je suis toujours impressionné et ravi par ce hockey joué avec fougue et passion joué par des jeunes hommes non pollué encore par les contrats de multimillionnaires et l'Association des Joueurs de la Ligue Nationale de Hockey.
Depuis trois ou quatre je monte les marches de chez ma belle-mère, entre le repas et la remise des cadeaux, tout juste après avoir fait la vaisselle et je suis tout à fait dans les dispositions mentales pour regarder une gang de jeunes ploucs pousser des rondelles et étamper des contemporains dans les bandes de toute nationalité.
Fatigué donc et sans envie de réfléchir profondément.
Ce qui est merveilleux c'est que ce petit voyage momentanné sur mon île ne se fait pas seul. Et je ne parle pas de la bouteille.
Il y a 4 ans mon fils, Monkee, a choisi de jouer au hockey. Alors qu'il n'avait patiné qu'une seul fois par année pendant les 7 premières années de sa vie. Il a fait des progrès extraordinaire. Il s'est maintenu dans les trois premiers compteurs de son équipe à toutes les saisons qu'il a joué. Il a surtout beaucoup de plaisir.
Encore cette année il brille avec 13 buts et 16 assistances en 16 matchs.
Si je triche vers cette pièce c'est guidé par les yeux curieux de mon fils qui m'accompagne et suit avec assuidité lui aussi le déroulement de la partie. Il commence en fait la partie avec moi et finit inévitablement par jouer avec ses cartes de hockey, nouvellement acquises du père Noël avec une petite boule de papier d'aluminimum comme rondelle, et par mimétisme rejoue un match à sa façon sur le petit tapis devant la télé.
Depuis cette année je me suis surpris à rêver que peut-être un jour le scénario serait le même mais qu'à la place ce serait lui que je regarderais à la télé jouer en Allemagne contre les États-Unis, la Finlande, la Suède, les Tchèques, les Slovaques ou les Russes.
(...)
Impossible...
Si tel serait le cas dans 7, 8 ou 9 ans je ne serais pas dans la petite pièce de chez ma belle-mère.
Je serais dans les gradins, son fan numéro un.
Comme maintenant.
Dans la cohue du temps des fêtes, un rituel non calculé s'est intallé.
Autour du 26 ou du 27, depuis trois ou quatre ans, quand la fatigue des jours/nuits précédent(e)s commencent à nous rentrer dans les articulations, je me surprends toujours à prendre physiquement mes distances, toujours dans une soirée surpeuplée et à m'isoler dans un coin, verre, bouteille à la main ou les deux à la main.
Depuis quelques années c'est toujours chez ma belle-mère que cela se produit. Vers 20h00 je me retrouve dans la petite pièce au haut des marches sur la droite qui contient une toute aussi petite télévision et un futon juste assez agréable pour mon corps meurtri des fins de veillées.
Je n'y passe pas le reste de la soirée, je ne suis pas si sauvage, mais j'entre dans cette pièce, j'ouvre la petite télé, je place la station des sports (généralement TSN) et je me glisse sur le futon en regardant un instant les championnats de hockey junior qui ont toujours lieu quelque part dans le monde à ce moment de l'année.
Des jeunes hockeyeurs entre 16 et 21 ans, aux couleurs de leur pays, qui se démènent pour prouver que les clubs de la grande ligue ont bien fait de les repêcher. Car bien souvent au moins 19 des 22 joueurs en place ont été sélectionné au repêchage précédemment par un club de la LNH. Cette année 21 des 22 joueurs ont été au préalable repêché et le seul à ne pas l'avoir été ne l'a pas été car il n'a que 16 ans, il n,est donc pas illégible encore. Sean Couturier, le joueur en question, a de fortes chances d'être le tout premier choix au repêchage l'an prochain. Louis Leblanc, premier choix des Canadiens de Montréal il y a deux ans, force le coup d'oeil de cette année.
J'aime beaucoup regarder ces matchs, âprements disputés et qui me rappellent les Olympiques dans le temps que c'était les nons-proffesionnels qui y jouaient (1988 et moins). Il était toujours agréable de voir les équipes se livrer de chaudes luttes et retrouver les mêmes joueurs dispérsés dans les clubs de la LNH un an, deux ans plus tard et voir leur évolution (ou le contraire) dans le moule d'une nouvelle formation.
Je suis toujours impressionné et ravi par ce hockey joué avec fougue et passion joué par des jeunes hommes non pollué encore par les contrats de multimillionnaires et l'Association des Joueurs de la Ligue Nationale de Hockey.
Depuis trois ou quatre je monte les marches de chez ma belle-mère, entre le repas et la remise des cadeaux, tout juste après avoir fait la vaisselle et je suis tout à fait dans les dispositions mentales pour regarder une gang de jeunes ploucs pousser des rondelles et étamper des contemporains dans les bandes de toute nationalité.
Fatigué donc et sans envie de réfléchir profondément.
Ce qui est merveilleux c'est que ce petit voyage momentanné sur mon île ne se fait pas seul. Et je ne parle pas de la bouteille.
Il y a 4 ans mon fils, Monkee, a choisi de jouer au hockey. Alors qu'il n'avait patiné qu'une seul fois par année pendant les 7 premières années de sa vie. Il a fait des progrès extraordinaire. Il s'est maintenu dans les trois premiers compteurs de son équipe à toutes les saisons qu'il a joué. Il a surtout beaucoup de plaisir.
Encore cette année il brille avec 13 buts et 16 assistances en 16 matchs.
Si je triche vers cette pièce c'est guidé par les yeux curieux de mon fils qui m'accompagne et suit avec assuidité lui aussi le déroulement de la partie. Il commence en fait la partie avec moi et finit inévitablement par jouer avec ses cartes de hockey, nouvellement acquises du père Noël avec une petite boule de papier d'aluminimum comme rondelle, et par mimétisme rejoue un match à sa façon sur le petit tapis devant la télé.
Depuis cette année je me suis surpris à rêver que peut-être un jour le scénario serait le même mais qu'à la place ce serait lui que je regarderais à la télé jouer en Allemagne contre les États-Unis, la Finlande, la Suède, les Tchèques, les Slovaques ou les Russes.
(...)
Impossible...
Si tel serait le cas dans 7, 8 ou 9 ans je ne serais pas dans la petite pièce de chez ma belle-mère.
Je serais dans les gradins, son fan numéro un.
Comme maintenant.
mercredi 29 décembre 2010
Le Tambour
"Ce jour-là j'ai décidé, voyant les adultes et envisageant mon futur, que je devais faire une halte. J'ai choisi de rester à 3 ans et de cesser de grandir. D'être un gnome une fois pour toute."
Il y a de ses films qui pourraient vous habiter toute une vie.
Le film Die Blechtrommel (le Tambour) de Vicktör Schlöndorff est l'un de ceux-là.
Palme d'or au Festival de cannes de 1980, Oscar du meilleur film en langues Étrangères la même année, le film raconte l'histoire d'Oskar, jeune garçon né dans les années 20, qui choisit de cesser de grandir à l'âge de 3 ans, trop dégoûté par le monde qui se présente à lui.
Le grand auteur Allemand Günther Grass a écrit le livre et adapté le scénario, qui fût par la suite peaufiné par Jean-Claude Carrière et Schlöndorf.
Oskar, interprété de manière magistrale par un jeune David Bennent (11 ans) au regard glacé, apprend à exprimer ses émotions trop intenses par le biais d'un petit tambour qu'il a reçu pour ses 3 ans. Lorssqu'enragé, il hurle d'une voix si stridente qu'il réussit à briser le verre.
Les histoires racontées sur fond de drame social sont souvent marquée d'une profondeur remarquable. L'histoire de Grass, racontée sur fond de montée du nazisme sur plusieurs années offre des scènes tout à fait exceptionnelles. Grotesque et splendide.
Grotesque: Cette scène de rassemblent populaire nazi, désynchornisée par le rythme du tambour d'Oskar. Métaphore brillante afin de démontrer qu'il y avait du sable dans l'engrenange de la pensée Allemande de l'époque.
Splendide: Cette scène d'Oskar dans le ventre de sa mère, le jour de sa naissance, inquiet, et refusant de sortir.
Pendant que l'Allemagne doit choisir entre les forces Polonaises et le vent de changement Allemand, Oskar est tiraillé entre deux hommes, l'un polonais et l'autre Allemand qui l'élève. L'un des deux est son père, son oncle incestueux .
Un juif (et naif) marchand, d'abord amoureux de la mère d'Oskar glisse vers les forces du mal. Il offre à Oskar de lui remplacer toute sa vie son tambour lorsque brisé. Il est joué par le toujours fascinant Charles Aznavour.
Bennent, 11 ans je le rappelle, est extraordinaire jouant de manière convaincante un enfant naissant, un enfant de 3 ans, un enfant de 12 ans, un enfant de 16 ans, un enfant de 21 ans et ainsi de suite.
La trame sonore de Maurice Jarre propose toujours des rythmes imparfaits, laissant glisser un son grincant dans une belle mélodie de violon ou proposant des sons de cuivres et de clarinettes qui font des couacs dans la chorale. Toujours usbtilement pour rappeller que la machine Allemande fait fausse route sans s'en rende compte.
Étrangement jolies, les scènes de guerre font se côtoyer des symboles de l'enfance (et un enfant, Bennent) alors que les Polonais réalisent dans le chaos dans quel bourbier certains se sont lancés de manière fatale. La tendre musique de Maurice Jarre au piano contraste avec le délire meurtrier qui fait rage dans les rues. Touchante scène de l'oncle/père présumé d'Oskar négociant, au poste Polonais de Danzig, avec un mort une dernière brassée de carte sous prétexte qu'il a un jeu extraordinaire. Encore plus vibrant la scène suivante où, les nazis ont enligné les polonais le long du mur.
L'expressionisme Allemand des années 10 et 20 avait été étouffé par le régime Nazi qui jugeait cet art "dégénéré et décadent". Ce film est un intriguant, sublime et dérangeant hommage moderne à l'expressionisme Allemand.
Rarement une traduction en version française aura offerte une si bonne performance de la part de celui qui double la voix d'Oskar. Une voix hargneuse, perçante, pénétrante, vive et sarcastique issue d'un personnage témoin de l'ascension et de la chute du troisième reich. Au coeur d'une des périodes les plus troubles de l'humanité.
Le Tambour est un cri: celui du peuple Allemand, désespéré après la guerre et celui de l'enfant qui ne veut pas voir et qui un jour n'a plus d'autre choix que d'ouvrir les yeux. Un cri. Puis le mot fin. Et un silence se forme en nous. Profond comme le film. Bouleversant.
Je recommande vivement ce film à quiconque s'intérresse au cinéma indélébile.
Celui qui nous habite longtemps.
On en sort bouleversé.
(il est gratis et pour 7 jours à votre bibliothèque locale chuuuuuuuuuuuut! gardez ce secret entre nous!)
Il y a de ses films qui pourraient vous habiter toute une vie.
Le film Die Blechtrommel (le Tambour) de Vicktör Schlöndorff est l'un de ceux-là.
Palme d'or au Festival de cannes de 1980, Oscar du meilleur film en langues Étrangères la même année, le film raconte l'histoire d'Oskar, jeune garçon né dans les années 20, qui choisit de cesser de grandir à l'âge de 3 ans, trop dégoûté par le monde qui se présente à lui.
Le grand auteur Allemand Günther Grass a écrit le livre et adapté le scénario, qui fût par la suite peaufiné par Jean-Claude Carrière et Schlöndorf.
Oskar, interprété de manière magistrale par un jeune David Bennent (11 ans) au regard glacé, apprend à exprimer ses émotions trop intenses par le biais d'un petit tambour qu'il a reçu pour ses 3 ans. Lorssqu'enragé, il hurle d'une voix si stridente qu'il réussit à briser le verre.
Les histoires racontées sur fond de drame social sont souvent marquée d'une profondeur remarquable. L'histoire de Grass, racontée sur fond de montée du nazisme sur plusieurs années offre des scènes tout à fait exceptionnelles. Grotesque et splendide.
Grotesque: Cette scène de rassemblent populaire nazi, désynchornisée par le rythme du tambour d'Oskar. Métaphore brillante afin de démontrer qu'il y avait du sable dans l'engrenange de la pensée Allemande de l'époque.
Splendide: Cette scène d'Oskar dans le ventre de sa mère, le jour de sa naissance, inquiet, et refusant de sortir.
Pendant que l'Allemagne doit choisir entre les forces Polonaises et le vent de changement Allemand, Oskar est tiraillé entre deux hommes, l'un polonais et l'autre Allemand qui l'élève. L'un des deux est son père, son oncle incestueux .
Un juif (et naif) marchand, d'abord amoureux de la mère d'Oskar glisse vers les forces du mal. Il offre à Oskar de lui remplacer toute sa vie son tambour lorsque brisé. Il est joué par le toujours fascinant Charles Aznavour.
Bennent, 11 ans je le rappelle, est extraordinaire jouant de manière convaincante un enfant naissant, un enfant de 3 ans, un enfant de 12 ans, un enfant de 16 ans, un enfant de 21 ans et ainsi de suite.
La trame sonore de Maurice Jarre propose toujours des rythmes imparfaits, laissant glisser un son grincant dans une belle mélodie de violon ou proposant des sons de cuivres et de clarinettes qui font des couacs dans la chorale. Toujours usbtilement pour rappeller que la machine Allemande fait fausse route sans s'en rende compte.
Étrangement jolies, les scènes de guerre font se côtoyer des symboles de l'enfance (et un enfant, Bennent) alors que les Polonais réalisent dans le chaos dans quel bourbier certains se sont lancés de manière fatale. La tendre musique de Maurice Jarre au piano contraste avec le délire meurtrier qui fait rage dans les rues. Touchante scène de l'oncle/père présumé d'Oskar négociant, au poste Polonais de Danzig, avec un mort une dernière brassée de carte sous prétexte qu'il a un jeu extraordinaire. Encore plus vibrant la scène suivante où, les nazis ont enligné les polonais le long du mur.
L'expressionisme Allemand des années 10 et 20 avait été étouffé par le régime Nazi qui jugeait cet art "dégénéré et décadent". Ce film est un intriguant, sublime et dérangeant hommage moderne à l'expressionisme Allemand.
Rarement une traduction en version française aura offerte une si bonne performance de la part de celui qui double la voix d'Oskar. Une voix hargneuse, perçante, pénétrante, vive et sarcastique issue d'un personnage témoin de l'ascension et de la chute du troisième reich. Au coeur d'une des périodes les plus troubles de l'humanité.
Le Tambour est un cri: celui du peuple Allemand, désespéré après la guerre et celui de l'enfant qui ne veut pas voir et qui un jour n'a plus d'autre choix que d'ouvrir les yeux. Un cri. Puis le mot fin. Et un silence se forme en nous. Profond comme le film. Bouleversant.
Je recommande vivement ce film à quiconque s'intérresse au cinéma indélébile.
Celui qui nous habite longtemps.
On en sort bouleversé.
(il est gratis et pour 7 jours à votre bibliothèque locale chuuuuuuuuuuuut! gardez ce secret entre nous!)
mardi 28 décembre 2010
Richard Farina
Issu de Brooklyn, né de parents cubain et irlandais, il a été élevé dans les Flatbush et a suivi le même parcours universitaire que son grand ami Thomas Pynchon à Cornell.
Jeune homme intense et turbulent, il a été suspendu par l'université pour avoir participé à des manifestations contre les règles trop sévères de l'institution scolaire, est revenu puis a quitté les bancs d'université tout juste avant la graduation.
Le jeune couple s'installe à Carmel en Californie où ils composent des chansons folk. Ils feront un concert sous le nom de Richard & Mimi Farina au Big Sur Folk Festival en 1964. Vanguard Records les signe et ils lancent leur premier album l'année suivante, Celebrations For a Grey Day. Vite considérés comme deux beaux talents émergents de la scène folk de Greenwich Village, Richard et Mimi lance un second album la même année, Reflections in a Crystal Wind.
Tout ce temps il écrivait en parrallèle une nouvelle, inspirée de sa propre vie. Been Down So Long And It Looks Like Up To Me est publié le 28 avril 1966. Farina y raconte les picaresques aventures de Gnossos Pappadopoulis dans l'ouest de l'Amérique, à cuba dans la révolution Cubaine et dans une université de New York. Largement inspiré de ses propres expériences et de ses voyages, le livre devient un classique culte de la contreculture des années 60.
Encore plus avec le destin qui sera réservé à son auteur.
Le 30 avril 1966, deux jours après la sortie de son livre, Farina se chicane avec Mimi car elle lui reproche de ne pas lui avoir acheté de cadeau d'anniversaire pour ses 21 ans ce même jour. Suite à une séance de signature Farina et Mimi vont à une soirée d'anniversaire organisée pour elle. À cette fête se trouve un invité, Willie Hinds, avec une moto. Farina souhaite en faire un tour et part avec lui. Hinds roule à 140 km/h dans une zone de 50 et rate une courbe. Il survit mais Farina est tué sur le coup.
Quelques jours plus tard, Mimi qui n'était pas retournée chez elle depuis un temps, découvre des fleurs (maintenant mortes) et une longue lettre d'amour que Farina lui avait réservé en surprise.
Ironiquement son ami Bob Dylan sera aussi victime d'un accident de moto trois mois presque jour pour jour après lui, mais survivra.
Un album posthume de Richard & Mimi Farina sortira en 1968.
Jeffrey Young tournera une (mauvaise)version cinématographique du livre de Farina.
Jim Morrisson sera inspiré d'un titre pour son groupe The Doors sur l'album L.A.Woman.
Sa belle-soeur, Joan Baez, lui réserve aussi un morceau.
Thomas Pynchon dédiera son chef d'oeuvre Gravity's Rainbow à Richard Farina.
Il est enterré au cimetière de Monterey en Californie avec pour toute inscription un signe de paix.
Farina n'aura pas eu 30 ans mais se sera payé du sacré bon temps.
Jeune homme intense et turbulent, il a été suspendu par l'université pour avoir participé à des manifestations contre les règles trop sévères de l'institution scolaire, est revenu puis a quitté les bancs d'université tout juste avant la graduation.
Il erre alors dans les bars de New York, surtout dans Greenwich Village où il fraye avec les poètes, les bohèmes et les chanteurs folk. Nous sommes au début des années 60 et Farina tombe amoureux de la chanteuse Carolyn Hester qu'il marie 18 jours après l'avoir rencontrée. Il devient son agent et la suit dans ses tournées. Il en profite pour griffonner des notes pour un roman.
En septembre 1961, il est en studio accompagnant sa femme quand il fait la connaissance et se lie d'amitié avec le joueur d'harmonica sur l'album de Hester, un certain Robert Zimmerman. L'amitié entre Bob Dylan et Richard Farina est le thème central du livre Positively 4th Street de David Hadju.En tournée en Europe, Farina fait la rencontre de la jeune soeur de 16 ans de Joan Baez, Mimi. Carolyn Hester est une musicienne établie, Mimi Baez est complètement éclipsée par sa soeur. Farina a lu aussi été. devancé par son ami Thomas Pynchon qui a publié son premier livre en 1963. Mimi et Farina sont deux artistes qui veulent réussir mais qui sont tous deux les seconds violons. Ensemble? peut-être pas... Carolyn Hester voit bien ce qui se passe et demande le divorce. Farina épouse Mimi Baez en cachette en septembre 1963. Thomas Pynchon est son garçon d'honneur. Mimi a 17 ans, Richard 26.
Le jeune couple s'installe à Carmel en Californie où ils composent des chansons folk. Ils feront un concert sous le nom de Richard & Mimi Farina au Big Sur Folk Festival en 1964. Vanguard Records les signe et ils lancent leur premier album l'année suivante, Celebrations For a Grey Day. Vite considérés comme deux beaux talents émergents de la scène folk de Greenwich Village, Richard et Mimi lance un second album la même année, Reflections in a Crystal Wind.
Tout ce temps il écrivait en parrallèle une nouvelle, inspirée de sa propre vie. Been Down So Long And It Looks Like Up To Me est publié le 28 avril 1966. Farina y raconte les picaresques aventures de Gnossos Pappadopoulis dans l'ouest de l'Amérique, à cuba dans la révolution Cubaine et dans une université de New York. Largement inspiré de ses propres expériences et de ses voyages, le livre devient un classique culte de la contreculture des années 60.
Encore plus avec le destin qui sera réservé à son auteur.
Le 30 avril 1966, deux jours après la sortie de son livre, Farina se chicane avec Mimi car elle lui reproche de ne pas lui avoir acheté de cadeau d'anniversaire pour ses 21 ans ce même jour. Suite à une séance de signature Farina et Mimi vont à une soirée d'anniversaire organisée pour elle. À cette fête se trouve un invité, Willie Hinds, avec une moto. Farina souhaite en faire un tour et part avec lui. Hinds roule à 140 km/h dans une zone de 50 et rate une courbe. Il survit mais Farina est tué sur le coup.
Quelques jours plus tard, Mimi qui n'était pas retournée chez elle depuis un temps, découvre des fleurs (maintenant mortes) et une longue lettre d'amour que Farina lui avait réservé en surprise.
Ironiquement son ami Bob Dylan sera aussi victime d'un accident de moto trois mois presque jour pour jour après lui, mais survivra.
Un album posthume de Richard & Mimi Farina sortira en 1968.
Jeffrey Young tournera une (mauvaise)version cinématographique du livre de Farina.
Jim Morrisson sera inspiré d'un titre pour son groupe The Doors sur l'album L.A.Woman.
Sa belle-soeur, Joan Baez, lui réserve aussi un morceau.
Thomas Pynchon dédiera son chef d'oeuvre Gravity's Rainbow à Richard Farina.
Il est enterré au cimetière de Monterey en Californie avec pour toute inscription un signe de paix.
Farina n'aura pas eu 30 ans mais se sera payé du sacré bon temps.
lundi 27 décembre 2010
L'Homme de L'Année 2010
(qui aurait très bien pu être une femme)
Quoiqu'en pense la magazine Time, l'homme de l'année c'est Julian Assange.
Rarement un homme n'aura généré autant d'attention, de débats, d'intérêts, de mépris et d'admiration à travers le monde autant que lui cette année.
Le journaliste Australien est devenu la bête noire du pentagone, lire du monde entier, quand la compagnie dont il est l'éditeur en chef, Wikileaks, fondée en 2006, a diffusé sur l'intrent des images comprommettantes des soldats des États-Unis dans le conflit armé qui les implique en Irak, des images troublantes de soldats qui tirent sur des civils comme on tirerait dans un jeu de consokle vidéo et qui avaient eu le culot de souligner "Qu'on amène pas ses enfants dans un confilit armé" (ce qui ne les as pas empêcher de faire feu quand même) ont choqué la planète.
Ces enfants ne faisaient que vivre au travers de la guerre, aussi bien qu'ils le pouvaient. Les soldats des États-Unis, sur cette même vidéo, tiraient aussi sur un journaliste et son caméraman croyant à tort qu'ils étaient armé.
Ça c'était dans la première moitié de l'année 2010. Il avait en diffusant ses images tournées en 2007, aussi rendus publics via l'internet, du matériel faisant état de tueries et de massacres en tant que peine de justice au Kenya, de rapports prouvant le déveserment de déchets toxiques par les grandes compagnies le long des côtes Africaines, des manuels de l'église de scientologie, des procédures de la prison de Guantanamo Bay et de matériel issu de grandes banques internationales comme Kaupthing et Julius Baer.
Ancien étudiant en mathématiques et en physique, il a adopté comme philosophie qu'on ne livrerait pas le résultat de ses expériences en physique ou en mathématique sans en expliquer le mécanisme et le raisonnement et qu'il en va de même pour le journalisme.
Rapidement, ce jiournaliste anarchiste à attiré l'attention. Comme une recrue qui aurait du talent chez les vétérans, il a dérangé. Les divulgations de son site ont révélé le pire chez les gens croches et le meilleur chez les gens épris de justice. Il a forcé des questionnements. Il a obligé tous ceux qui croyaient que l'internet était une tendance de passage à prendre le moteur de communication au sérieux.
Et là il n'avait pas encore frappé le grand coup.
Fin novembre, Wikileaks rendait public 21 587 correspondances diplomatiques jugées confidentielles mais pas top secret (ce qui exempte Assange de toute condamnation) et qui ont jeté un regard complètement différent sur les rapports internationaux tout en forçant la réévaluation de la manière de pratiquer l'art diplomatique.
Les jeux de coulisses entre les États-Unis et certains pays du moyen orient, les résistances face au désarmement nucléaire, les états d'esprits entre pays voisins pas toujours sains, les jugements portés les uns sur les autres entres hauts dirigeants et gens d'influence, tout ça a été brassé par la petite équipe de Julian Assange.
Qui, à juste titre et avec raison avec la lecture qu'il se met sous le nez, se qualifie d'extrèmement cynique.
Il a tant dérangé "the powers that be" qu'on a dû lui fabriquer des accusations afin de le freiner. Il est devenu l'homme le plus recherché de la planète pendant quelques semaines mais comme il est d'abord juste et vise une démocratie transparente où les masques tomberaient, il s'est lui-même livrés aux "authorités". Authorités devenues étrangement eux-même "les méchants" que les États-Unis (Saint-patron des méchants?) nous exortait de chasser il y a quelques années.
Assange en quelques mois à a lui seul attirer l'attention du monde entier en se faisant autant d'amis que d'ennemis. Que l'on aime ce qu'il a fait, continue de faire et fera peut-être toujours, il aura forcé une réflexion profonde sur ce qu'il faut ou non révéler dans l'univers de l'information.
Quand il se pointe pour faire des éditoriaux comme "Hillary Clinton devrait démissionner", il se plante à mon avis car si il fait confiance à l'intelligence de son public, il devrait se contenter de livrer les faits et laisser les gens juger d'eux-mêmes.
Mais il a défénitivement révolutionné 2010 à bien des niveaux et la poussière de l'impact de ses actions n'a pas fini de retomber encore.
Mark Zuckerberg? Oui, c'est aussi un grand homme qui mérite le titre d'homme de l'année.
Méritait, devrais-je dire.
En 2004, 2005, 2006, 2007, 2008 ou 2009.
Ce que Time nous avoue indirectement en le nommant homme de l'année, en 2010, année sans grands éclats pour Zuckerberg sinon que ce fût l'année d'un film sur sa vie, largement fictif (donc faux), c'est qu'ils sont en retard sur la vie qui les entoure.
Facebook ne date pas d'hier. Et plafonne. Twitter l'a rattrappé.
Vous savez ce que Facebook a prédit à mon fils pour 2011?
Je vous jure que je n'invente rien:
Qu'il allait mourir dans un accident de voiture.
C'est qui le plus irresponsable de Assange et de Zuckerberg?
Wikileaks a été un sursaut d'humanité en 2010.
Mais vous savez l'humanité...
c'est pas une belle qualité...
Quoiqu'en pense la magazine Time, l'homme de l'année c'est Julian Assange.
Rarement un homme n'aura généré autant d'attention, de débats, d'intérêts, de mépris et d'admiration à travers le monde autant que lui cette année.
Le journaliste Australien est devenu la bête noire du pentagone, lire du monde entier, quand la compagnie dont il est l'éditeur en chef, Wikileaks, fondée en 2006, a diffusé sur l'intrent des images comprommettantes des soldats des États-Unis dans le conflit armé qui les implique en Irak, des images troublantes de soldats qui tirent sur des civils comme on tirerait dans un jeu de consokle vidéo et qui avaient eu le culot de souligner "Qu'on amène pas ses enfants dans un confilit armé" (ce qui ne les as pas empêcher de faire feu quand même) ont choqué la planète.
Ces enfants ne faisaient que vivre au travers de la guerre, aussi bien qu'ils le pouvaient. Les soldats des États-Unis, sur cette même vidéo, tiraient aussi sur un journaliste et son caméraman croyant à tort qu'ils étaient armé.
Ça c'était dans la première moitié de l'année 2010. Il avait en diffusant ses images tournées en 2007, aussi rendus publics via l'internet, du matériel faisant état de tueries et de massacres en tant que peine de justice au Kenya, de rapports prouvant le déveserment de déchets toxiques par les grandes compagnies le long des côtes Africaines, des manuels de l'église de scientologie, des procédures de la prison de Guantanamo Bay et de matériel issu de grandes banques internationales comme Kaupthing et Julius Baer.
Ancien étudiant en mathématiques et en physique, il a adopté comme philosophie qu'on ne livrerait pas le résultat de ses expériences en physique ou en mathématique sans en expliquer le mécanisme et le raisonnement et qu'il en va de même pour le journalisme.
Rapidement, ce jiournaliste anarchiste à attiré l'attention. Comme une recrue qui aurait du talent chez les vétérans, il a dérangé. Les divulgations de son site ont révélé le pire chez les gens croches et le meilleur chez les gens épris de justice. Il a forcé des questionnements. Il a obligé tous ceux qui croyaient que l'internet était une tendance de passage à prendre le moteur de communication au sérieux.
Et là il n'avait pas encore frappé le grand coup.
Fin novembre, Wikileaks rendait public 21 587 correspondances diplomatiques jugées confidentielles mais pas top secret (ce qui exempte Assange de toute condamnation) et qui ont jeté un regard complètement différent sur les rapports internationaux tout en forçant la réévaluation de la manière de pratiquer l'art diplomatique.
Les jeux de coulisses entre les États-Unis et certains pays du moyen orient, les résistances face au désarmement nucléaire, les états d'esprits entre pays voisins pas toujours sains, les jugements portés les uns sur les autres entres hauts dirigeants et gens d'influence, tout ça a été brassé par la petite équipe de Julian Assange.
Qui, à juste titre et avec raison avec la lecture qu'il se met sous le nez, se qualifie d'extrèmement cynique.
Il a tant dérangé "the powers that be" qu'on a dû lui fabriquer des accusations afin de le freiner. Il est devenu l'homme le plus recherché de la planète pendant quelques semaines mais comme il est d'abord juste et vise une démocratie transparente où les masques tomberaient, il s'est lui-même livrés aux "authorités". Authorités devenues étrangement eux-même "les méchants" que les États-Unis (Saint-patron des méchants?) nous exortait de chasser il y a quelques années.
Assange en quelques mois à a lui seul attirer l'attention du monde entier en se faisant autant d'amis que d'ennemis. Que l'on aime ce qu'il a fait, continue de faire et fera peut-être toujours, il aura forcé une réflexion profonde sur ce qu'il faut ou non révéler dans l'univers de l'information.
Quand il se pointe pour faire des éditoriaux comme "Hillary Clinton devrait démissionner", il se plante à mon avis car si il fait confiance à l'intelligence de son public, il devrait se contenter de livrer les faits et laisser les gens juger d'eux-mêmes.
Mais il a défénitivement révolutionné 2010 à bien des niveaux et la poussière de l'impact de ses actions n'a pas fini de retomber encore.
Mark Zuckerberg? Oui, c'est aussi un grand homme qui mérite le titre d'homme de l'année.
Méritait, devrais-je dire.
En 2004, 2005, 2006, 2007, 2008 ou 2009.
Ce que Time nous avoue indirectement en le nommant homme de l'année, en 2010, année sans grands éclats pour Zuckerberg sinon que ce fût l'année d'un film sur sa vie, largement fictif (donc faux), c'est qu'ils sont en retard sur la vie qui les entoure.
Facebook ne date pas d'hier. Et plafonne. Twitter l'a rattrappé.
Vous savez ce que Facebook a prédit à mon fils pour 2011?
Je vous jure que je n'invente rien:
Qu'il allait mourir dans un accident de voiture.
C'est qui le plus irresponsable de Assange et de Zuckerberg?
Wikileaks a été un sursaut d'humanité en 2010.
Mais vous savez l'humanité...
c'est pas une belle qualité...
dimanche 26 décembre 2010
Disparu cette année: Dennis Hopper
Quand Dennis Hopper est décédé le 29 mai dernier, j'étais au coeur de Venise.
Je me permets de revister la vie de ce rebelle iconoclaste à la vie trépidante.
Né en 1936, dans une famille qui s'installe à Kansas City après la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est au Kansas City Art Institute que Dennis suit les cours de peinture de Thomas Hart Benton. Dennis Hopper n’a alors que treize ans quand la famille déménage à San Diego en Californie. Son père dirige un bureau de poste et sa mère est enseignante. Hopper est élu le plus apte à réussir par les élèves de sa classe à l’université, et c’est là qu’il développe un intérêt pour le théâtre. Il est particulièrement intéressé par les pièces de William Shakespeare.
C’est dans un épisode télé de Medic en 1955, dans lequel il joue un jeune épileptique, que son nom apparait pour la première fois sur les écrans mais c’est aux côtés de James Dean, à qui il voue une immense admiration, qu’il commence réellement sa carrière cinématographique. Il tient ainsi un rôle dans Rebel Without A Cause et dans Giant, deux des trois films de la courte carrière cinématographique de James Dean. Sa rencontre avec James Dean confirme sa vocation.
La mort de James Dean dans un accident de voiture en 1955 affecte profondément le jeune Hopper, et c'est peu de temps après cela qu’il entre en conflit avec l'expérimenté réalisateur Henry Hattaway sur le film From Hell To Texas. Le comportement de Hopper sur le tournage est tel et le poids de Hattaway à Hollywood est tellement plus puissant que le nom de Dennis Hopper que ce dernier est banni de Hollywood pendant plusieurs années.
Grand ami de Miles Davis, il lui répondait continuellement "So What?" quand celui-ci lui faisait réaliser que sa vie était sur la dérape. Ceci a aidé Miles à créé un mémorable morceau.
Dans l’impossibilité de jouer au cinéma, Hopper se tourne vers la photographie et réalise la couverture de l’album River Deep - Mountain High de Ike et Tina Turner en 1966.
À New York, il étudie à la fameuse Lee Strasberg Acting School. Il apparait dans plus de 140 épisodes de séries télé comme Bonanza, The Twilight Zone, The Defenders, The Big Balley, The Time Tunnel et Combat !.
Bien que Hopper soit capable de faire des films comme The Sons Of Katie Elder et True Grit, dans lesquels il a des scènes avec John Wayne, ce n’est que lorsqu’il joue avec Peter Fonda et réalise Easy Rider qu’il impressionnera durablement l’establishment hollywoodien.
Hopper écrit et réalise d’autres films comme The Last Movie en 1971. Universal qui l'avait financé avec près d'un milion de dollars tout en laissant à Hopper les droits sur le montage final refuse de le distribuer et de tirer des copies. En contrepartie on laisse à Dennis Hopper tous les droits sur le film. Hopper distribue le film lui-même. Le film est évidemment un échec auprès du public et fait dérailler sa carrière pour des années. Sa dépendance à l’alcool et à la drogue empire gravement. Il continue à tourner des films à cette époque, comme Mad Dog Morgan, Tracks, The American Friend, Apocalypse Now, et il obtient un grand succès pour la réalisation et son rôle dans Out Of The Blue.
Grand consommateur de drogues, d'alcool et de secrétaires particulières, il s’exposé lui-même en public lors d’un « art-happening » et fait exploser un groupement de 17 bâtons de dynamite contre lequel il était accroupi. Il ressort au milieu d’un nuage de poussière, indemne mais extrêmement secoué.
Toujours au début des années 1980, Hopper entreprend un programme de désintoxication et se libère de ses dépendances. Il tourne dans certains films puissants comme Rumble Fish de Coppola et The Osterman Weekend de Sam Peckinpah, où il tient un rôle relativement discret. Sa carrière ne redémarre pour de bon que grâce à son interprétation du sadique Frank Booth dans Blue Velvet de David Lynch en 1985.
En 1988 il tourne le film Colors avec Sean Penn et Robert Duvall, apprécié de la critique et du public, sur les gangs de Los Angeles. Il continue d’être une personnalité importante à Hollywood, tant comme acteur que comme photographe et réalisateur. En 1994, il tient deux rôles de méchant D'abord dans le film Speed face à Keanu Reeves et Sandra Bullock et en 1995 face à Kevin Costner dans le bide Waterworld.
Il participe au projet Gorillaz, de Damon Albarn anciennement de Blur, et narre le 13ème morceau de son album Demon Days.
Hopper a été marié à 5 reprises de 1961 à 1969, mariage duquel il a eu une fille en 1962.
Pendant 10 jours à la jollie chanteuse des Mama's & The Papa's, Michelle Phillips en 1970.
De 1972 à 1976, mariage duquel naîtra une autre fille en 1974.
Une quatrième fois de 1989 à 1992 duquel naîtra un fils en 1990.
Puis, depuis 1996 où il a eu une fille en 2003, il avait toutefois demandé le divorce en janvier 2010 avant de mourir en mai de cette même année du cancer de la prostate.
Avec son grand ami Jack Nicholson il avait pris l'habitude de louer les services des "poules de luxe".
Sean Penn a baptisé l'un de ses fils Hopper Jack en hommage à ses amis Nicholson et Hopper.
Un easy rider.
Je me permets de revister la vie de ce rebelle iconoclaste à la vie trépidante.
Né en 1936, dans une famille qui s'installe à Kansas City après la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est au Kansas City Art Institute que Dennis suit les cours de peinture de Thomas Hart Benton. Dennis Hopper n’a alors que treize ans quand la famille déménage à San Diego en Californie. Son père dirige un bureau de poste et sa mère est enseignante. Hopper est élu le plus apte à réussir par les élèves de sa classe à l’université, et c’est là qu’il développe un intérêt pour le théâtre. Il est particulièrement intéressé par les pièces de William Shakespeare.
C’est dans un épisode télé de Medic en 1955, dans lequel il joue un jeune épileptique, que son nom apparait pour la première fois sur les écrans mais c’est aux côtés de James Dean, à qui il voue une immense admiration, qu’il commence réellement sa carrière cinématographique. Il tient ainsi un rôle dans Rebel Without A Cause et dans Giant, deux des trois films de la courte carrière cinématographique de James Dean. Sa rencontre avec James Dean confirme sa vocation.
La mort de James Dean dans un accident de voiture en 1955 affecte profondément le jeune Hopper, et c'est peu de temps après cela qu’il entre en conflit avec l'expérimenté réalisateur Henry Hattaway sur le film From Hell To Texas. Le comportement de Hopper sur le tournage est tel et le poids de Hattaway à Hollywood est tellement plus puissant que le nom de Dennis Hopper que ce dernier est banni de Hollywood pendant plusieurs années.
Grand ami de Miles Davis, il lui répondait continuellement "So What?" quand celui-ci lui faisait réaliser que sa vie était sur la dérape. Ceci a aidé Miles à créé un mémorable morceau.
Dans l’impossibilité de jouer au cinéma, Hopper se tourne vers la photographie et réalise la couverture de l’album River Deep - Mountain High de Ike et Tina Turner en 1966.
À New York, il étudie à la fameuse Lee Strasberg Acting School. Il apparait dans plus de 140 épisodes de séries télé comme Bonanza, The Twilight Zone, The Defenders, The Big Balley, The Time Tunnel et Combat !.
Bien que Hopper soit capable de faire des films comme The Sons Of Katie Elder et True Grit, dans lesquels il a des scènes avec John Wayne, ce n’est que lorsqu’il joue avec Peter Fonda et réalise Easy Rider qu’il impressionnera durablement l’establishment hollywoodien.
Hopper écrit et réalise d’autres films comme The Last Movie en 1971. Universal qui l'avait financé avec près d'un milion de dollars tout en laissant à Hopper les droits sur le montage final refuse de le distribuer et de tirer des copies. En contrepartie on laisse à Dennis Hopper tous les droits sur le film. Hopper distribue le film lui-même. Le film est évidemment un échec auprès du public et fait dérailler sa carrière pour des années. Sa dépendance à l’alcool et à la drogue empire gravement. Il continue à tourner des films à cette époque, comme Mad Dog Morgan, Tracks, The American Friend, Apocalypse Now, et il obtient un grand succès pour la réalisation et son rôle dans Out Of The Blue.
Grand consommateur de drogues, d'alcool et de secrétaires particulières, il s’exposé lui-même en public lors d’un « art-happening » et fait exploser un groupement de 17 bâtons de dynamite contre lequel il était accroupi. Il ressort au milieu d’un nuage de poussière, indemne mais extrêmement secoué.
Toujours au début des années 1980, Hopper entreprend un programme de désintoxication et se libère de ses dépendances. Il tourne dans certains films puissants comme Rumble Fish de Coppola et The Osterman Weekend de Sam Peckinpah, où il tient un rôle relativement discret. Sa carrière ne redémarre pour de bon que grâce à son interprétation du sadique Frank Booth dans Blue Velvet de David Lynch en 1985.
En 1988 il tourne le film Colors avec Sean Penn et Robert Duvall, apprécié de la critique et du public, sur les gangs de Los Angeles. Il continue d’être une personnalité importante à Hollywood, tant comme acteur que comme photographe et réalisateur. En 1994, il tient deux rôles de méchant D'abord dans le film Speed face à Keanu Reeves et Sandra Bullock et en 1995 face à Kevin Costner dans le bide Waterworld.
Il participe au projet Gorillaz, de Damon Albarn anciennement de Blur, et narre le 13ème morceau de son album Demon Days.
Hopper a été marié à 5 reprises de 1961 à 1969, mariage duquel il a eu une fille en 1962.
Pendant 10 jours à la jollie chanteuse des Mama's & The Papa's, Michelle Phillips en 1970.
De 1972 à 1976, mariage duquel naîtra une autre fille en 1974.
Une quatrième fois de 1989 à 1992 duquel naîtra un fils en 1990.
Puis, depuis 1996 où il a eu une fille en 2003, il avait toutefois demandé le divorce en janvier 2010 avant de mourir en mai de cette même année du cancer de la prostate.
Avec son grand ami Jack Nicholson il avait pris l'habitude de louer les services des "poules de luxe".
Sean Penn a baptisé l'un de ses fils Hopper Jack en hommage à ses amis Nicholson et Hopper.
Pour l'entièreté du tournage d'Apocalypse Now, Hopper n'était jamais à jeun. Ce qui correspondait tout à fait au pesonnage qu'il incarnait.
Sans être le plus brillant des acteurs, il aura été un personnage dérangeant du grand écran.
Un pou dans les crinières.
Un fou pas ordinaire.Un easy rider.
samedi 25 décembre 2010
Noël (Re)venu
Lars, depuis quelques années, vivait seul.
Sa femme l'avait quitté, ils avaient eu du bon temps mais pas d'enfants. Leurs cercles d'amis mutuels s'étaient peu à peu éteints alors que la plupart avaient fait le choix d'avoir des enfants. Les priorités et les intérêts forcément changent.
Afin de payer son loyer dans la région qui lui plaisait tant, il s'était déniché un emploi de courtier et avec la crise du marché immobilier, il aurait été faux de prétendre que ses affaires roulaient sur l'or.
Le temps des fêtes lui était particulièrement difficile. Auparavant son ex faisait l'effort de l'appeler pour lui souhaiter joyeux noël, surtout que Lars, fils unique qui était sans parents depuis 4 ans, n'allait reçevoir ce soir-là des nouvelles/des visites de personne. Mais depuis deux ans, depuis que son ex avait refait sa vie avec un autre, Lars vivait le soir de noël complètement seul.
Cette année il avait choisi de travailler. Du porte à porte pour se faire de la publicité. Dans les endroits éloignés, Think outside of the box, go outside of the area pensait-il. Le 24 au soir il trvaillerait et qui sait peut-être se ferait-il inviter par une belle femme aussi seule que lui dans une famille où elle s'y ennuyait.
Pas de chance. Il avait non seulement rencontré une certaine hostilité de solliciteur non bienvenue un soir de fête, mais pratiquement juste des hommes qui lui rappelaient avec une certaine hargne qu'une carte d'affaire glissée dans la boîte de courrier aurait moins irrité la clientèle. Pas même une maison pour lui proposer un petit verre, ne serais-ce que pour se réchaufffer. Absolument personne pour s'inquiéter de son état, à travailler un soir de grand froid pendant qu'une bonne partie du reste de la planète fêtait quelque chose.
Pour rendrent les choses plus désagréables encore, on avait remorqué sa voiture et il devait faire du pouce dans la nuit afin de se rendre au garage le plus près. Sera-t-il ouvert le soir de Noël? Et pourquoi ses idiots travaillaient-ils le soir de Noël? Il n'avait même pas droit à cette réplique défensive puisqu'il travaillait lui-même dans la nuit froide du 24 décembre.
Alors que Lars allait se chercher un taxi sur son cellulaire, il vit une lumière jallir au haut de la côte. Il s'agissait d'un camion dix-roues. Il eût le réflexe de lever son pouce et le camion eût la bonne idée de s'arrêter près de lui.
Le conducteur le fît monter et se présenta: Hans Brunnemer. Il allait rouler jusqu'à la jonction qui le mènerait près du garage à ti-Joe qui avait surement remorqué sa voiture.
Lars lui compta un peu sa vie, Hans Brunnemer fit de même avec la sienne. Rien de trop excitant. De la vie pleine d'ordinaire, de la musique simple et sans réelle imagination. Sans trop de mesures de violon non plus, même si les deux avaient peut-être des raisons de jouer les victimes de la vie poche ce soir-là.
Une fois à la jonction, Hans Brunnemer lui dit qu'il continuait sa route mais qu'en le laissant au café du shack en bois rond, il devrait au moins aller prendre un verre en son nom, ne serais-ce que pour se réchauffer un peu. Lars invita Brunnemer à boire avec lui mais Hans se contenta de sourire et de dire qu'il devait continuer sa route.
Une fois à l'intérieur, Lars se commanda un whisky. L'endroit était très intime, un petit salon très chic devant un foyer qui resemblait bien plus à un salon privé qu'à un bar. Mais derrière deux divans qui faisaient face au foyer se trouvait un bar gêré par un petit homme qui semblait aussi seul que la flamme qui brûlait sur la buche dans le "salon". Ce n'était certes pas l'endroit pour y amener son club de hockey mais c'était inimaginable de faire face à ce foyer sans avoir un verre à la main.
"Vous êtes de passage?" dit l'homme qui lui servait son whisky.
"Je viens me réchauffer avant de récupérer ma voiture" a d'abord dit Lars. Puis il a ajouté:
"Je viens prendre un verre au nom de Hans Brunnemer qui m'a rendu service"
Le gérant devînt tout pâle, il fût comme saisi de stupeur et dût même s'assoeir dans le second fauteuil avant de se passer un linge au visage, la bouteille de whisky toujours à la main.
"Ai-je...ai-je dit quelque chose que je n'aurais pas dû dire?" demanda Lars, inquiet.
L'homme commença d'une voix monocorde:
"Hans Brunnemer était un chauffeur de camion, il y a dix ans, tout le monde le connait dans le village. En fin d'après-midi un jour il conduisait son camion quand en prenant la large côte une troupe d'écoliers a choisi ce moment pour traverser la route. Hans ne pouvait pas les éviter, ou il les frappaient tous avec son dix-roues, la demie-douzaine d'écoliers, ou il donnait un coup de volant et tombait dans le ravin avec son engin, ce qu'il a choisi de faire. Il a donné sa vie pour ses enfants en plongeant son dix-roues dans le ravin. Mais à toutes les fois, toutes ses nuits où la lune a un drôle d'air, un client nous arrive et prétextant avoir eu un coup de main de Hans Brunnemer."
..la large côte... c'est là que le camion lui était apparu...
Lars se sentit accompagné ce soir-là.
Pas de la belle fille qu'il souhaitait, mais moins seul
Sa femme l'avait quitté, ils avaient eu du bon temps mais pas d'enfants. Leurs cercles d'amis mutuels s'étaient peu à peu éteints alors que la plupart avaient fait le choix d'avoir des enfants. Les priorités et les intérêts forcément changent.
Afin de payer son loyer dans la région qui lui plaisait tant, il s'était déniché un emploi de courtier et avec la crise du marché immobilier, il aurait été faux de prétendre que ses affaires roulaient sur l'or.
Le temps des fêtes lui était particulièrement difficile. Auparavant son ex faisait l'effort de l'appeler pour lui souhaiter joyeux noël, surtout que Lars, fils unique qui était sans parents depuis 4 ans, n'allait reçevoir ce soir-là des nouvelles/des visites de personne. Mais depuis deux ans, depuis que son ex avait refait sa vie avec un autre, Lars vivait le soir de noël complètement seul.
Cette année il avait choisi de travailler. Du porte à porte pour se faire de la publicité. Dans les endroits éloignés, Think outside of the box, go outside of the area pensait-il. Le 24 au soir il trvaillerait et qui sait peut-être se ferait-il inviter par une belle femme aussi seule que lui dans une famille où elle s'y ennuyait.
Pas de chance. Il avait non seulement rencontré une certaine hostilité de solliciteur non bienvenue un soir de fête, mais pratiquement juste des hommes qui lui rappelaient avec une certaine hargne qu'une carte d'affaire glissée dans la boîte de courrier aurait moins irrité la clientèle. Pas même une maison pour lui proposer un petit verre, ne serais-ce que pour se réchaufffer. Absolument personne pour s'inquiéter de son état, à travailler un soir de grand froid pendant qu'une bonne partie du reste de la planète fêtait quelque chose.
Pour rendrent les choses plus désagréables encore, on avait remorqué sa voiture et il devait faire du pouce dans la nuit afin de se rendre au garage le plus près. Sera-t-il ouvert le soir de Noël? Et pourquoi ses idiots travaillaient-ils le soir de Noël? Il n'avait même pas droit à cette réplique défensive puisqu'il travaillait lui-même dans la nuit froide du 24 décembre.
Alors que Lars allait se chercher un taxi sur son cellulaire, il vit une lumière jallir au haut de la côte. Il s'agissait d'un camion dix-roues. Il eût le réflexe de lever son pouce et le camion eût la bonne idée de s'arrêter près de lui.
Le conducteur le fît monter et se présenta: Hans Brunnemer. Il allait rouler jusqu'à la jonction qui le mènerait près du garage à ti-Joe qui avait surement remorqué sa voiture.
Lars lui compta un peu sa vie, Hans Brunnemer fit de même avec la sienne. Rien de trop excitant. De la vie pleine d'ordinaire, de la musique simple et sans réelle imagination. Sans trop de mesures de violon non plus, même si les deux avaient peut-être des raisons de jouer les victimes de la vie poche ce soir-là.
Une fois à la jonction, Hans Brunnemer lui dit qu'il continuait sa route mais qu'en le laissant au café du shack en bois rond, il devrait au moins aller prendre un verre en son nom, ne serais-ce que pour se réchauffer un peu. Lars invita Brunnemer à boire avec lui mais Hans se contenta de sourire et de dire qu'il devait continuer sa route.
Une fois à l'intérieur, Lars se commanda un whisky. L'endroit était très intime, un petit salon très chic devant un foyer qui resemblait bien plus à un salon privé qu'à un bar. Mais derrière deux divans qui faisaient face au foyer se trouvait un bar gêré par un petit homme qui semblait aussi seul que la flamme qui brûlait sur la buche dans le "salon". Ce n'était certes pas l'endroit pour y amener son club de hockey mais c'était inimaginable de faire face à ce foyer sans avoir un verre à la main.
"Vous êtes de passage?" dit l'homme qui lui servait son whisky.
"Je viens me réchauffer avant de récupérer ma voiture" a d'abord dit Lars. Puis il a ajouté:
"Je viens prendre un verre au nom de Hans Brunnemer qui m'a rendu service"
Le gérant devînt tout pâle, il fût comme saisi de stupeur et dût même s'assoeir dans le second fauteuil avant de se passer un linge au visage, la bouteille de whisky toujours à la main.
"Ai-je...ai-je dit quelque chose que je n'aurais pas dû dire?" demanda Lars, inquiet.
L'homme commença d'une voix monocorde:
"Hans Brunnemer était un chauffeur de camion, il y a dix ans, tout le monde le connait dans le village. En fin d'après-midi un jour il conduisait son camion quand en prenant la large côte une troupe d'écoliers a choisi ce moment pour traverser la route. Hans ne pouvait pas les éviter, ou il les frappaient tous avec son dix-roues, la demie-douzaine d'écoliers, ou il donnait un coup de volant et tombait dans le ravin avec son engin, ce qu'il a choisi de faire. Il a donné sa vie pour ses enfants en plongeant son dix-roues dans le ravin. Mais à toutes les fois, toutes ses nuits où la lune a un drôle d'air, un client nous arrive et prétextant avoir eu un coup de main de Hans Brunnemer."
..la large côte... c'est là que le camion lui était apparu...
Lars se sentit accompagné ce soir-là.
Pas de la belle fille qu'il souhaitait, mais moins seul
vendredi 24 décembre 2010
Jours de Fête
Que vous célebriez Noël, Hannukah, le jour du Bohdi, le Ramadan, Eid-Al-Fitr, Las Posadas ou le Kwanzaa, cette période est une période de fêtes.
Un moment où nous semblons encouragé à se rappeller que nous sommes tous membres d'une communauté beaucoup plus grande. Une réalité qui font se rejoindre les rêves, les espoirs et les plus grandes significations pour notre petite personne ou pour les êtres aimés.
Sous le masque d'une superficialité ancrée d'abord dans l'humour, je pense régulièrement à ses gens d'ailleurs qui ne jouissent pas du même confort que nous. Ses enfants de pays sous-devéloppés dont le premier pari est celui de survivre à l'enfance.
L'enfance! cette zone de confort dans lequel même nous adultes, nous nous complaisons en nous comportant en adUlescents. Dans certains pays la première marque de succès dans la vie est de sortir de l'enfance vivant! Bon, je vais tout de suite ranger mon violon car là n'est pas où je veux en venir.
J'ai eu le privilège dans ma vie d'avoir été aimé. Beaucoup. Probablement trop, si ça se peut. J'aimerais en ce jour renvoyer le même type d'amour que j'ai reçu en quantité industrielle dans ma vie.
Quand je pense à l'extrême privilège de pouvoir considérer les noms suivants comme mes amis, je me rends compte que ma liste de Noël est déjà remplie.
Et mon coeur aussi.
Un très Joyeux Noël et du réèl plaisir, sage ou ehonté à:
Un immense merci à mes amis imaginaires:
Émilie Simon, Woody Allen, David Bowie, Zooey Deschanel, Sophie Desmarais, Rose-Maïté Erkoreka, Magalie Lépine-Blondeau, Patchouli Lapine-Danldo, Sergei Kostytsyn, Robert Zimmerman, Paul Hewson, David Evans, Adam Clayton, Larry Mullen Jr, Sol & Gobelet, Connor Oberst, Robert Redford, David Lynch, Veronique Bannon, Tiffany Amber Thiessen, Evangeline Lilly, Johnny Depp, Paul Giamatti, Alessandro Barricco, Daniel Lanois, Shirley Manson, Pierre Foglia, Yves Boisvert, Vincent Marissal, Chantal Hébert, Sara Silverman, Eugénie Beaudry, Nayrus, Colpron, Vallières, Jake & Amir, Tchendoh, Phil Girard, Delf Berg, Jacques Doucet, Claudia Néron, Mélanie Bergeron, Leonard Cohen, Britta Phillips, Fred Pellerin, André & Nicole à Réjean, Taylor, Taylor, Taylor, LeBon et Rhodes, Holden Caufield, Elly Jackson, Benjamin Biolay, Vincent Delerm et Ruppert Jones.
Vous faites tous de moi un meilleur homme.
Merci à vous de nous faire goûter à un brin de la lumière qui semble se concentrer majoritairement autour de Clara Hughes (photo ici) en tout temps.
Parlant de lumière, à toi mon amour, chanson de l'année sans un seul proche concurrent, chanson de moi à toi pour toujours.
Luv ya alll
XXXX
(une pensée aux Gaspésiens qui vivent une petite apocalypse)
Un moment où nous semblons encouragé à se rappeller que nous sommes tous membres d'une communauté beaucoup plus grande. Une réalité qui font se rejoindre les rêves, les espoirs et les plus grandes significations pour notre petite personne ou pour les êtres aimés.
Sous le masque d'une superficialité ancrée d'abord dans l'humour, je pense régulièrement à ses gens d'ailleurs qui ne jouissent pas du même confort que nous. Ses enfants de pays sous-devéloppés dont le premier pari est celui de survivre à l'enfance.
L'enfance! cette zone de confort dans lequel même nous adultes, nous nous complaisons en nous comportant en adUlescents. Dans certains pays la première marque de succès dans la vie est de sortir de l'enfance vivant! Bon, je vais tout de suite ranger mon violon car là n'est pas où je veux en venir.
J'ai eu le privilège dans ma vie d'avoir été aimé. Beaucoup. Probablement trop, si ça se peut. J'aimerais en ce jour renvoyer le même type d'amour que j'ai reçu en quantité industrielle dans ma vie.
Quand je pense à l'extrême privilège de pouvoir considérer les noms suivants comme mes amis, je me rends compte que ma liste de Noël est déjà remplie.
Et mon coeur aussi.
Un très Joyeux Noël et du réèl plaisir, sage ou ehonté à:
Yoyo, M, Microbe et son Bonamigo, Davidov et Sev, FannyOuisititi, Lili et J-P, Johnny F & B, Daddy-O là-haut, Cheetah & Dr. J, McMooch & Tif, Goyette, Kluzak & Lady M, Wakaluk & Dr. D, Michaud, Phil Best, Valkyrie, Jici, Charpi et Princesse A, Stegrën & Clo, Dr S. & Miss I, Jace, Al et Mylou, Alejandro Villanueva, Amélie V, Fwèz, Djubed, Djulietta, Andréanne B, Ze Tétus, Pat & H, La Dauphine, Russell, Benji S, Betül, Caro M, Cat Robit, Happylly Married(too bad!) Catnal T , Chepit, Cricri LaJolie, Claudius Sakapus Radius, Dam, DeeDee T, Danny C Too Sexy, Burgy, Wise, Deb P, D. Côté (30 films encore, s.v.p.!), Doum D, Doum Elle, Princess Eliane, Tuck, Frankie D, Biron, Mognon, Fred P de Lévis, Genny D always way too sexy, Genny P, Gégé Poyo, Glen B, Hugo L., Miss Bond, Isa Sec, Jace M, Vary, Noël, Jérôme H, Jill me love, Jim, Johanna, Lag, Dju L, Juju Largo Winch, Caporal K, Karyne C, Keila, Lovely Laurie, Sweet Lois , Lori P, Lou Robit, LRB, Loulou la petite géante, Desj, Sieur Dumesnil, Lydy de la côte Est, Mad'moizèle G, Marc H, Diane A, Marianne Q, Marie-Stone, Scarlett, Marie4, MC-Tham, M-P Lag, MC ZeFlame, Bad & Splendida Melissa, Marty B, Marty The Rock, Marty G, Meg, Boutch, Grandecasa, Nat D, Nat L, Nat M & Gaet, Nic L anciennement voisin de Serge K, Sophie et Eric, Nic Ledoux, Oli C, Turenne, Zbignew Fabiolov Douvilovskiovitch, Therrien des sports, Bégin du même coin, Dufour des finances, Phil H and his Barbers Club, Mo Gasse, Rick Bell, Sean O'Sean, Seb T, Adorable Serena, Steevie B, Steven C, Sly du Soleil Levant, Seb Kluzak, Tan D, Vinny T, Yan B, Caro Poupou premier amour, cousins, cousines, oncles tantes, fidèles Aimgie et Tymachine, vos partenaires et tous les lutins que votre amour de l'autre a engrangé incluant mes deux moineaux.
Un immense merci à mes amis imaginaires:
Émilie Simon, Woody Allen, David Bowie, Zooey Deschanel, Sophie Desmarais, Rose-Maïté Erkoreka, Magalie Lépine-Blondeau, Patchouli Lapine-Danldo, Sergei Kostytsyn, Robert Zimmerman, Paul Hewson, David Evans, Adam Clayton, Larry Mullen Jr, Sol & Gobelet, Connor Oberst, Robert Redford, David Lynch, Veronique Bannon, Tiffany Amber Thiessen, Evangeline Lilly, Johnny Depp, Paul Giamatti, Alessandro Barricco, Daniel Lanois, Shirley Manson, Pierre Foglia, Yves Boisvert, Vincent Marissal, Chantal Hébert, Sara Silverman, Eugénie Beaudry, Nayrus, Colpron, Vallières, Jake & Amir, Tchendoh, Phil Girard, Delf Berg, Jacques Doucet, Claudia Néron, Mélanie Bergeron, Leonard Cohen, Britta Phillips, Fred Pellerin, André & Nicole à Réjean, Taylor, Taylor, Taylor, LeBon et Rhodes, Holden Caufield, Elly Jackson, Benjamin Biolay, Vincent Delerm et Ruppert Jones.
Vous faites tous de moi un meilleur homme.
Merci à vous de nous faire goûter à un brin de la lumière qui semble se concentrer majoritairement autour de Clara Hughes (photo ici) en tout temps.
Parlant de lumière, à toi mon amour, chanson de l'année sans un seul proche concurrent, chanson de moi à toi pour toujours.
Luv ya alll
XXXX
(une pensée aux Gaspésiens qui vivent une petite apocalypse)