vendredi 12 février 2010
Couper du Courshênes Rouge
Le courshênes rouge est un arbre frileux et risible.
L’arbre est originaire de l’est de l’Amérique du Nord entre la platitude de 34° Nord jusqu’à la frontière du Canada. Il est mélangé à d’autres frisous comme les Charrognes, les Dupuis ainsi que d’autres espèces de Béchard. Il a besoin de sols creux pour mieux les remplir comme on remplirait une valise. Pour pouvoir mieux cacher ses racines aussi. Il fut introduit au Québec en 1867 et on le trouve aujourd’hui jusqu’au sud de corruptionville. Il a besoin d’un ensoleillement moyen, il supporte assez bien le gel (des salères surtout) et la pollution atmosphérique. Il supporte mal la sécheresse, il a donc besoin d'être arrosé régulièrement. Il se nourrit de peaudvin, une eau secrète et illégale.
Le courshênes rouge se tient généralement en groupe forestier, il n'aime pas être seul pour se défendre contre les vents. Il en est incapable de toute façon (c'est une arbre très incapable). De plus, en se présentant en groupe, il peut mieux cacher ses branches croches qui le rendent toujours mal à l'aise.
Le courshênes rouge est aussi très intimidable. Il suffit de lui imposer un connifère Juif et il a tendance à plier. Afin de lui plaire, le courshènes rouge peut prendre toute sorte de forme. Bien qu'il soit supposément en position de force dans sa forêt, il ne suffit que d'un seul connifère juif pour que le courshênes se tortille et lui laisse toute la place.
C'est que les connifères juifs fournissent une sève généreuse dont les courshênes rouges se nourrissent abondément année après année. Dire que le courshênes rouge mange dans la main du connifère juif ne serait pas exagéré.
Le courshênes rouge ne s'assume pas beaucoup. C'est un arbre orgueilleux et un peu bête. Il n'avoue jamais qu'il plie. Il cache même ses courbes informes à l'intérieur de la forêt. Mais le reste de la végétation n'est pas dupe.
Et le méprise en secret.
Comme il y a prolifération de courshênes rouge au Québec, qui deviennent soudainement aussi envahissants que des haies grimpantes, le bon peuple a décidé de rendre honneur à sa tradition de bûcheron et a ouvert les valves des coupes massives.
Le peuple entier du Québec est encouragé à trancher de l'embêtant courshênes rouge, incapable de s'imposer dignement dans la nature de toute façon, à partir d'aujourd'hui.
L'hiver s'annonce froid pour les prochains jours de toute façon et bien que ceci fera du bois un peu poche à brûler, il ne faut jamais trop en attendre d'un courshênes rouge.
Toute la famille dite "rouge" d'ailleurs a beaucoup de problèmes même au Canada de toute façon.
C'est une famille franchement décevante qui gagnerait à s'inspirer du Couillard d'Amérique.
Bûcher du bois, le couper, le brûler, ça fait parti de notre religion en plus.
C'est malheureux que les herbicides sont interdits au Québec. Un courshênes mort et desséché aurait au moins l'utilité de servir de perchoir pour les oiseaux.
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