vendredi 15 janvier 2010
La débâcle du printemps emportant la banquise
Première "date" pour Stéphane et Marianne.
Stéphane était nerveux comme un adolescent malgré ses 40 ans.
Il avait pris le soin de déposer une rose devant l'endroit où Marianne irait s'assoeir, s'était presque battu avec les serveur pour a voir une rable près de la fenêtre, avait d'abord commandé une bouteille de champagne pour le milieu du repas puis l'avait décomandé car il ne savait même pas si elle aimait le champagne. Il avait aussi loué une chambre à l'hôtel au-dessus du restaurant des fois que...
Marianne est arrivée, plus belle que jamais. Stéphane, pour ne pas paraître trop badin, se retins de lui dire qu'il la trouvait absolument fanstatique. Il lui proposa un verre à la place. Elle lui proposa un verre de champagne. Stéphane fit venir le serveur, commanda du Dom Perignon. Le serveur volu comprendr en disant qu'il l'avait bien décomanda plus tôt mais Stéphane le coupa et le somma brusquement d'apporter le champagne.
Se creusant la tête à la recherche des bons mots qu'il avait pratiqué toute la journée il sortit platement.
"Fa 'ro!"
"...Pardon" demanda Marianne.
"'Fait chaud"
"Je ne trouve pas non" dit-elle.
"Ah moi non plus d'abord"
"ah..bon.."
Il enchaina avec les sujets de conversations qu'il s'était noté sur un post-it.
"TavuTitanik?"
"...pardon...?"
"Euh...T'as vu le film Titanic?"
"Non"
"Les effets spéciaux étaient remarquables, mais le scénario qu'est-ce que tu en as pensé?"
"je...je ne sais pas...je ne l'ai pas vu...je devine que le bateau coule à la fin?"
"Ah oui bien sûr...(est-il allé chercher cette bouteille aux États-Unis? se demanda-t-il) Es-ce que tu t'ai fait vacciner contre la H2O?"
"...Contre la H1N1 tu veux dire?"
"oui bon... c'est ça..."
"Ce sont les questions que l'on pose maintenant quand on sort avec quelqu'un? dit-elle amusée, et bien oui je suis majeure et vaccinée"
Elle avait souri et maintenant Stéphane pouvait être foudroyé et monter directement au paradis. "Ne lui regarde pas les seins" se répétait-il sans arrêt tout de même.
Le champagne arriva enfin et le serveur demanda si il voulait toujours l'autre bouteille pour la chambre un peu plus tard à l'étage. À nouveau Stéphane le couopa malhabilement, pris la bouteille par le goulot, remercia bruyamment le serveur et versa lui-même les deux coupes renvoyant l'autre à ses cuisines.
Il savait qu'elle était originalement de Shawinigan, s'était à peu près la seule chose qu'il savait d'elle. Il pensa à une phrase qui l'aurait à nouveau fait rire, un mot d'esprit qui aurait fait rougir Oscar Wilde. Il s'entendit dire:
"Pis Montréal? t'aimes ça? c'est cool?"
"J'aime bien mon travail et ça fait quand même 14 ans que je suis à Montréal..."
"Vous aimez les Canadiens?"
"De Montréal ou les membres du Canada?..."
"Vous voter aux élections?"
"Comment es tu passé du tu au vous?"
"Vous avez chaud?" dit Stéphane tentant de justifier le grosse goutte de sueur qui lui coulait sur la tempe."
"Pas du tout il fait même un peu frais" dit-elle en se frottant les épaules dégagées par sa robe moulante qui lui faisait un décoletté soudainement défiant les lois de la physique.
"Zavez soif? Zavez faim? vous faites du sport?". la "chip" dans le cerveau de Stéphane était bloquée en mode "questions" qui sortaient n'importe comment et sans possibilité d'arrêt.
"Zavez bu? il y a une offre d'emploi à la fin de ce questionnaire" dit-elle amusée. Elle avit souri à nouveau. L'estomac de Stéphane...oh non l'estomac de Stéphane! Il dût se lever et se rendre aux toilettes pour vomir.
Elle l'aida à se rendre à sa chambre où il vomît à nouveau non sans roter bien fort tout en pétant bruyamment à genoux devant la cuvette. Le grand chic.
"Je veux mourir" dit Phaphane, le Titanic s'était lui.
"Ne dis pas de conneries" répondit maternellement Marianne assise sur le lit au loin.
"Tu ne détestes, tu ne voudra plus me voir"
"Bon on est revenu au "tu", est-ce que ça veux dire que tu ne me vois plus comme ta mère tout d'un coup?" dit-elle en lui passant une serviette mouillée sur le front.
Elle lui passa aussi une main dans les cheveux. Stéphane se promit de ne plus jamais laver ses cheveux à partir de maintenant. Stéphane se brossa les dents à s'en arracher les molaires en se demandant si elle serait là quand il sortirait des toilettes. Comme si il voulait saboter son propre rendez-vous il prit même le temps de prendre une douche.
Elle vint le rejoindre doucement dans la douche.
Ils auront peut-êre dix enfants.
Délicieux ce billet Jones. Je m'y reconnais sur certain passage. Ne serait-il pas un peu biographique ce billet?
RépondreEffacerEn tout cas avec la belle brune que tu affiches il y a de quoi être un tantinet nerveux. :)
Toute ressemblance avec la réalité ne serait que le fruit d'un hasard vécu...
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