samedi 22 novembre 2008
État d'esprit
Comme je suis 100% égaré dans la grosse compagnie qui m'engage je devais hier soir me rappeller qui j'étais.
J'ai ramassé Monkee et pendant que mesdames faisaient dans la commission, les deux boys faisaient dans la salon du livre.
J'allais y rencontrer un auteur auquel on m'a déjà comparé et un bédéiste que j'admire. Comme j'avais beaucoup d'estime pour les deux créateurs bien entendu je ne leur ai rien jasé de vraiment intéressant. Bien entendu tout ce que je voulais leur demander m'est venu après, trop tard, trop loin, trop ailleurs déjà pour que j'y revienne. Leur ai acheté leur premier livre de la soirée qu'il m'ont cordialement dédicacé. Les admire encore plus. Sont simples. Humains. Ordinaires capable d'extraordinaire eux aussi. Stimulants.
C'est d'ailleurs le mot qui m'a collé à l'esprit toute la soirée. Stimulation. Dès la randonnée en métro les niveaux de discussions étaient déjà "upgradées". De la scolarité dans le verbe. De l'adjectif dans les descriptions. Des commentaires allumés, des observations amusantes et lucides entre amis. Même Monkee semblait plus vif.
"Papa pourquoi un gars de Boston voudrait se battre avec Laraque?"
"Il ne le feront pas Monkee, sont pas cons"
"Ils savent que Laraque il est pas si bon, alors ça sert à rien de le sortir de la glace hein?"
"Hey, talk like a nine year old buddy, will ya?"
Au salon j'allais voir mes deux lascars et bien que j'eût trouvé ma parenthèse dans leurs vies assez beige j'étais content de vagabonder avec l'héritier qui ne voulait jaser que de Naruto.
Zavons croisé Paul Rabagliati dont Monkee connaissait tout les albums, François Gravel qui étais aussi passé à l'école de Monkee cette semaine, la belle India Desjardins, jasé avec Marie Laberge, croisé Jean Barbe, Michel Tremblay, Francine Noël, avons failli acheté la femme de sa vie, vu une file démesurée pour Bruno Blanchet le fou heureux, vue des filles démesurément belles au regard intelligent. Avons acheté du Naruto en double pour le beau 17.5 sur 20 en Français cette semaine.
C'est fou ce que je vibre sur l'île. Au retour je croisais le poète Russe Patrichkov Douvilovsky, lui presentais Monkee absorbé dans ses Narutos. Les gens sont si allumés sur l'île que ça me donne le goût d'y loger toujours.
"Tu habiterais ici Monkee?"
"Mets-en 'Pa!"
"La Rue St-André mon trésor, si je n'y habite pas un jour faudra m'y enterrer"
Même la météo s'est mise en mode séduction en ma faveur. Des serpentins de neige qui tourbillonnaient sous les roues de ma petite machine. La lumière diffuse de la nuit Montréalaise qui me fait tant de bien.
"On le dira pas à maman que je me suis assis en avant dans l'auto hein papa?"
"On ne lui dira pas non plus qu'on a une maitresse commune appellée Montréal"
Merci NL, merci PC, on se reverra.
On est trop allumés pour se laisser s'éteindre.
Très beau billet, je viens tout juste de tomber là-dessus, presque une semaine plus tard. Merci à toi aussi! J'ai eu beaucoup de plaisir à te parler. À la prochaine fois!
RépondreEffacerPC :D