vendredi 31 octobre 2008
Halloween vendredi midi
“Hey Jones es-tu déguisé en Johnny Cash?”
Bon c’est vrai je suis habillé tout en noir, c’est vrai j’ai les tempes grises (merci l’entreprise !), c’est vrai que c’est l’halloween.
Mais depuis la fois où on a deviné que c’étais moi qui sentait si fort dans le cabinet de toilettes à cause du jaune criant de mon costume de poussin je ne me déguise plus au boulot. Je le ferais sans hésiter si je travaillais avec des potes mais ici, rayon amitiés, c’est le bide.
Le fun quitte mon corps une fois entré dans l’édifice qui m’accueille 5 jours par semaine.
« Wrrow wrrow wrrow the ring of fire…the ring of fire” j'ai horriblement imité sans rire.
Mon interlocutrice n’a vraiment pas ri non plus. Elle ne rit jamais de toute façon "Ça me fait mal depuis le botox ».
Un grand rire collectif dans mon département m'as sorti du coma et a capté mon attention. C’étais Rocco qui s’est planté les deux pieds avec fierté dans nos cubicules avec une bête perruque noire aux cheveux longs sur le caillou. Rocco est rond, chauve et a la barbe forte. Il avait rajouté quelques colliers avec des croix et un gilet trahissant ses racines marqué « Italia ». Un costume super botché qui ne méritais pas du tout l’esclaffement entendu. Comme une blague de Julie Snyder étirée sur deux minutes et demie. Le pauvre Rocco restait là à attendre qu’on lui parle, qu’on lui pose des questions, mais comme personne n’a parlé, il a haussé les épaules à la question que personne n’a posée mais qui étais dans la tête de tous (« en quoi t’es déguisé man ? ») et a tourné les talons un sourire plastique plaqué au visage.
Il devait avoir 6 ans dans sa tête. C'étais touchant.
J’ai croisé une fille déguisée en chanteuse de Tricot Machine. Elle m’a dit qu’il n’y avait que moi qui avait compris son costume quand je lui ai chanté tout bas
«…Pense tu qu’on va passer à travers le temps qui fait c’t’hiver? » ligne qu’elle a très élégamment répétée avec beaucoup de chic (Kiss me K !) et sans fausses notes.
Penché sur mon ordi j’ai senti quelquechose me taquiner le dos.
« WTF ?!! un bébé en plastique ?! »
« C’est un de mes enfants soit gentil avec ! »
« Fais pas ça au monde t’as jamais vu Chucky ? C’est quoi tout ses bébés en plastique brochés sur ton gilet rose ? » ai-je demandé
« Ce sont mes bébés ! je suis Angelina Jolie ! »
« oh..scuze-moi Richard c’est les jambes poilus qui m’ont pas fait faire le lien… »
Rosita, une très agréable blonde avec lequel j’aurais définitivement essayé un bon bout de vie si on s’était connu dans une autre vie m’a croisé. On ne se parle jamais sinon pour se dire « salut comment ça va ». Platonique relation poche de bureau. On se voit marcher en face-à-face du fond du corridor et on détourne la tête le temps de quelques pas. Moi parce que je sais que j’aurai de la difficulté à ne pas la regarder avec désir. Elle plus par ennui car elle sait d’avance que les lignes sont mécaniquement préenregistrées et seront platement « comment va tu ? » « bien toi ? » « Moi aussi merci » . Cette fois je tente une balle courbe au coin du marbre.
« très cool ton costume de guidoune ».
On ne se parlera plus jamais.
Elle n’étais pas déguisée.
J’adore l’halloween quand même. C’est ma fête préférée et de loin. C'est une fête où il y a encore beaucoup de créativité et d'originalité. Souvent le contraire aussi. Elle ne fait référence à aucune religion et est une rare fête où la folie devient acceptable. C’est la seule journée dans l’année aussi où tout ceux qui n’ont aucun sens de l’esthétisme peuvent passer plus ou moins inaperçus (Plusieurs ici sont assurément daltoniens je peux pas croire…) De plus, les costumes choisis en disent souvent long sur la personnalité de ceux et celles qui les portent.
Comme Deedee, en babydoll bien sur car il y a en elle une danseuse qui se cherche un poteau et qui rêve de s’exprimer librement.
Gabriel qui se présente pour la troisième année de suite en fille…de plus en plus belle…de plus en plus sérieux dans la composition de son costume…s’est même rasé le torse et les cuisses cette année…troublant.
Ou Melody aux finances déguisée en fille qui ferait un hold up (ce nez juif écrasé sous un bas nylon Woooof ! ça change un visage !) .
« hey Jones t’as une face d'enterrement, t'es déguisé en croque-mort?! »
"Je suis Johhny Cash baby, get your gun"
You'll wake up some cold day and find you're alone.
You'll call to me but I'm gonna tell you: "Bye, bye, bye,"
When I turn around and walk away, you'll cry, cry, cry,
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Il y a beaucoup de choses dont je suis incapable.
Je dirais même que ma vie est majoritairement composée de grandes incapacités.
Bricoler sur la maison, conduire manuellement, cuire un grand plat savoureux (j’insiste sur le mot « savoureux » car le faire n’est jamais le problème c’est le goûter ensuite qui est le défi), m’enthousiasmer pour un film d’arts martiaux. Toutes des choses dont je suis incapable.
Tout ceci alimenté par le plus grand désintérêt pour le bricolage, les voitures, l’alimentation et les arts martiaux au cinéma.
Mais il y a aussi toute une série de choses qu’il m’est impossible de faire par simple «construction de ma personne » .
Comme retourner un produit que j’aurais acheté au préalable.
Cette société qui a instauré la culture du « payer plus tard » est largement responsable de la crise financière mondiale actuelle. Pas juste les banquiers qui offraient la lune à des gens incapables de rembourser ne serais-ce qu'une étoile mais aussi et surtout ces gens qui acceptaient les bonbons offerts.
Quand on m’offre une nouvelle carte de crédit (toutes les semaines) par la poste qui m’offre une marge de plus de 5000$ la première question que je me pose est la suivante : « Ai-je 5000$ ? » puis « ai-je 5000$ à dépenser ? » et finalement «dans l’affirmative pourrais-je le rembourser ? ». C’est le propre de la personne à l’intelligence moyenne.
Je lisais cette semaine l’histoire d’une infirmière à qui une banque avait prêté 90 000$ et qui ne peut pas le rembourser. On lui a coupé le téléphone cette semaine et elle commence à recevoir les avis de saisies. On présente pendant tout l’article la femme comme une victime de la méchante banque. Bien que je ne porte pas les banques dans mon cœur je n’ai aucune espèce de sympathie pour cette femme. Tout le long de l’article j’ai attendu que l’on me parle de la grand malchance qui lui serait arrivée mais non, rien. Elle voulait faire des rénovations, on lui a prêté de l’argent, elle n’est pas capable de rembourser. c'est tout. On insiste même sur le fait que ses cartes de crédit sont toutes pleines. La grande malchance c’est que la banque lui ai prêté de l’argent et qu’elle ait accepté leurs conditions de remboursement.
!!!
C’est qui l’ennemi là-dedans ? le gros méchant ? le sans-génie ? C’EST ELLE ! Si elle sait qu’elle ne pourrait pas rembourser pourquoi accepter l’argent ? S’attendait-elle à ce qu’on lui dise « bon ça va laisse-faire ta dette» ?
Même les enfants savent qu’on n’accepte pas n’importe quoi de n’importe qui.
J’ai quitté le service à la clientèle il y a 10 ans car je n’en pouvais plus de me plier au dicton « le client est roi ». Je ne crois pas à la monarchie. Quand je rencontrais un imbécile je lui laissais savoir. Je devais donc quitter le plancher des vaches, je l’ai fait.
Mais le dicton que « le client est roi » a pris tant d’ampleur que les comptoir de retour des grands magasins, qui auparavant ne recueillaient que des articles avec des défauts, sont maintenant perpétuellement surpeuplés de gens « qui ne voulait pas ça finalement » ou « qui n’aime pas ça ».
QUOI ?
Hier soir ma douce et moi nous nous sommes accrochés pour la xème fois sur le sujet. C’est une grande retourneuse. Une experte. Ça lui vient de sa mère. « Ce n’est pas ce que je voulais… » «… alors pourquoi tu l’as acheté chérie ?... » « pour voir voir si ça faisait bien… j'aime pas ça finalement»
Non. Pas dans la construction de mon être. Assume ton achat. Si il n’y a pas de défaut majeur l’article n’a pas le droit d’être retourné. Perte de temps pour tout le monde.
Hier elle tenait à savoir combien j’avais payé un cadeau de noël prestigieux acheté pour les mousses. « M’en souviens plus » lui ai-je menti car je sais très bien que cela fait trois jours qu’elle magasine le dit cadeau déjà acheté(rare comme de la marde de pape) pour essayer de le trouver moins cher ailleurs. C’est le syndrome des valises du Banquier. Torture-moi voir ce que j’aurais pu avoir de mieux.
Je ne joue pas à ce jeu-là. Je n’y jouerai jamais, c’est dans mes gênes, dans la construction de mon être. J’assume mes actes.
(et de toute façon, toutes taxes incluses, entre vous et moi j’ai payé 2$ de moins que ce qu’elle voyait hier mais c’est connu les gens ne retiennent que les gros chiffres en rouges et pas les taxes et les petites écritures.)
Non je ne suis pas bâti ainsi, je suis très très gêné de retourner un article que l’on aurais acheté en double car au fond ce que je lui dit au comptoir c’est « ben oui, on communique mal dans ma famille… ». Et ça c’est pas de la faute du magasin.
Faudra faire avec ou me retourner si certain y voient un défaut de construction de ma personne.
Je prévois ça pour 2044.
H.P.
Howard Philipps Lovecraft étais un xénophobe majeur.
Il étais terrorisé à s'en rendre malade par les gens en général.
Pour les étrangers c'étais pire.
Il a toutefois réussi à canaliser son mal social dans un monde prarrallèle appellée la littérature fantastique.
Howard Phillips Lovecraft(1890 - 1937), plus connu sous l'appellation H. P. Lovecraft ou même HPL est un écrivain américain. Il est l'un des pères de la littérature fantastique et d'épouvante du XXe siècle. Il est l'auteur d'une soixantaine de nouvelles, d'un roman ainsi que de poèmes. Tous plus noirs les uns que les autres.
Solitaire, maladif et rongé par un mal-être permanent, Lovecraft était en perpétuelle difficulté financière, mais il devenait subitement verbomoteur et incontrôlabe quand venait le temps de conseiller ses amis écrivains. Toujours insatisfait, il travaillait sans relâche et publiait notamment dans des pulps, dont le magazine Weird Tales où on lui fit essayer tous les genres. Mais n'ayant guère le sens des contacts humains, et ignorant les nécessités humaines ordinaires, ses œuvres semblaient écrites par un extraterrestre de sorte qu'elles étaient le plus souvent refusées, ne correspondant pas aux critères éditoriaux de ce genre de presse destinée au public d'alors.
Ainsi, les romans de Lovecraft présentent le monde comme un univers hanté par des forces anciennes et bannies, attendant l'heure de leur retour. Sa haine/peur de l'autre l'a rendu plus-que-parfait dans la description de l'horreur et l'inexplicable, les deux moteurs principaux qui ont guidé non seulement son oeuvre mais toute sa vie.
On discerne des thèmes récurents dans son œuvre, tels que la folie - dont étaient touchés ses parents, la futilité des croyances, la dégénérescence, les unions contre nature, la xénophobie, l'impression générale que le monde dans lequel il vivait n'était qu'un leurre désagréable et immonde. Hanté par de nombreuses phobies, il ne pouvait supporter la proximité de la mer, ni même les objets en provenant, tant était grande son aversion pour l'élément primordial de la vie. Le froid le rendait malade et les seuls êtres vivants qui semblent ne pas lui avoir déplu étaient les chats, il en avait toujours plusieurs chez lui pour seule compagnie. Il avouait souvent qu'il aurait préféré vivre au XVIIIe siècle.
Ne réussissant pas à vivre de sa plume, il a pratiqué différents petits boulots, et il semblerait qu'il ait été gardien d'un cinéma peu de temps avant sa mort. Il ne fut connu du grand public qu'après sa mort.
À titre de curiosité historique, une plaque commémorative a été apposée sur l'immeuble où Lovecraft a séjourné lors de son passage à Québec, au tout début des années 1930. L'édifice (le Saint-André) est situé au 801, rue de Bougainville, à l'intersection du chemin Sainte-Foy. Lovecraft, comme tant d'autres écrivains, a été séduit par le cachet européen de la ville. Il a d'ailleurs écrit un texte remarquable sur l'histoire de Québec, dans lequel il évoque son « parfum de douce antiquité, de quiétude et d'éternité... ».
En cette soirée halloweenesque H.P. semble tout à fait dans le ton.
jeudi 30 octobre 2008
Un petit air de poulet en tête.
Je comprends très bien que les émissions de variétés ça doit se payer.
Je comprends que pour que la grande roue économique tourne comme il se doit, il faille qu’il existe de principaux commanditaires. Ce commanditaire ne devrait toutefois en aucun temps occulter ce qu’il doit mettre en valeur.
Il y a des associations naturelles. Des espadrilles et une banque commanditant la marche contre le cancer ça fait du sens. La santé est la meilleure arme contre la maladie. Le financement est tout aussi important afin de poursuivre les recherches sur les manières de contrer cette terrible maladie. Des espadrilles pour faire du sport + une grand banque. Tout est en harmonie.
Yves Corbeil pour nous parler de Corbeil électronique. Superbe. Le gars porte le nom, l’association est directe.
Mais le Colisée de Québec n’est pas une boisson gazeuse, la parade du carnaval n’a rien à voir avec les céréales et les biscuits mais surtout la musique au Québec n’est pas Barbecue.
Oui il y a déjà eu des poulettes dans l’industrie de la musique (Jacynthe, Émilie Bégin, Mitsou, Gabrielle Démangeaisons) et surement certainement bien quelques poulets- et il y en aura toujours- mais heureusement ce ne sont pas leurs talents –qui s’ arrêtent bien souvent à la présentation- qui sont récompensés le soir du gala. C’EST LA MUSIQUE !!!!!!!!!
Que je vois un humoriste m’inviter au gala de la musique ça me va. Je m’attends à rire et à être amusé par un animateur. Mais la boite de poulet jaune qu’il tient ouverte dans ses mains et auquel il ne fera aucune référence dans le commercial est un peu comme si mon lecteur de nouvelles étais habillé en chienne de garagiste parce que c’est GM qui pait mes infos.
De plus, la chanson de l’année et les deux principaux interprètes de la soirée seront voté par le public. Vous voyez comme on ratisse ? Les gagnants de la soirée seront les mangeurs de poulet et pas n’importe lequel, celui qui porte aussi le nom d’une ville et d’une rue, celui qui a les banquettes confortables et l’éclairage tamisé, celui qui est si rassurant et confortable. Donc qui cible une clientèle qui a besoin de son petit confort et d’être rassuré avec sa chaude petite sauce brune si familière. Vous êtes surpris qu’Isabelle Boulay gagne ? Sylvain Cossette ? Bruno Pelletier ? Ne voyez vous pas le profil du consommateur de poulet boomer ?
Et les voteurs en direct le soir de l’émission ?
Vous croyez que ce sont les mêmes qui savourent la musique pour ses qualités musicales ?
Pas du schtroumpf ! ce sont les mêmes qui sont prêts à payer pour leur Star Académicien régional. Les mêmes qui sont aussi prêt à investir entre 75 sous et un dollar pour faire valoir leur vote. Vote truqué comme à Star Épidémie j’ose croire. Sinon une gang d’ados attardés pourraient choisir de se liguer sur le compte de téléphone de papa (qui n’est jamais là, qui est riche et que ça ne dérange pas) pour appeler en masse et voter pour le plus obtu des choix.
C’est dommage car y a de l’incroyable talent qui filtrera de la petite salade crémeuse offerte par envahissement télévisuel et auditif dimanche. Catherine Major, Pierre Lapointe , Alfa Roccoco, Karkwa, 3 gars Sul’Sofa, Vallières, Jonathan Painchaud et sa délicieuse « Pousse Pousse ». Sans parler de l’animateur toujours amusant d’observations loufoques. Ce seront eux mes héros à moi. Pour d'autres ce seront d'autres. Pour les mangeurs de poulet ce sera l'orgie...(Cherchez l'intrus)
Ce sont les artistes qui auront besoin d'être vendus. Pas le poyo.
Pour moi ce seront eux les vraies stars. Ce seront eux que mes oreilles voudront entendrent. Et chaque fois que j‘entendrai parler de poulet le bouton « mute » sera d’exercise.
Les émissions de variétés ça doit se payer je le sais. Je n’aime pas que l’on se paye ma tête.
Traitez-moi de puriste si vous le voulez je l’assume.
Et je m'en vais acheter Bonjour Brumaire pour vous faire taire.
En mangeant une salade en nomade.
mercredi 29 octobre 2008
Paranoia naive à New York
C'étais le 30 Octobre, en 1938.
En soirée, à heure de grande écoute, celui qui allait ouvrir la radio aux États-Unis allait entendre sur les ondes que New York étais attaqué par des martiens à la suite de l'écrasement de ce qui semblait être une météorite géante au New Jersey.
Ce que les auditeurs ont entendu fût l'adaptation du roman, écrit 40 ans auparavant, de H.G. Wells War of the Worlds. L'opération fût menée de main de maitre par Orson Welles et sa troupe du Mercury Theater Group.
Des milliers de personnes ont alors cru que New York étais réèllement envahie par des martiens.
La forme du faux bulletin de nouvelles utilisée par la troupe de Welles a fonctionné à merveille. Bien que la station eût annoncée en ouverture de programme que l'émission étais bine une adaptation de roman, ceux qui manquait le premier 10 minutes pouvaient croire à se qui se déroulait sur les ondes. La plupart des auditeurs avaient d'ailleurs manqué l'ouverture car l'emission la plus populaire se trouvait sur une autre station (l'emission avec le ventriloque Edgar Bergen). Conscient de ce fait , Welles avait été assez futé pour démarrer son émission à lui avec un faux concert en direct. Concert bien entendu interrompu dans le fracas par une séire de bulletins de nouvelles tous plus alarmistes les uns que les autres.
Des milliers de personnes ont innondé les journaux et les stations de police, de pompiers et les radios afin de s'informer de ce qu'il faille faire en de telles circonstances. Plusieurs adultes âgés auraient eu des chocs nerveux.
Il faut savoir qu'en 1938, la planète est à l'aube de la seconde guerre mondiale et que la montée du nazisme et les rumeurs qu'Hitler pourraient bombarder l'Amérique en tout temps se font grandissantes. Quand les gens entendent qu'une pluie de "gas raids" tombent sur New York ont comprend alors que l'Amérique tombe peut-être en guerre.
Un reporter sur place décrit voir un "énorme objet en flammes" qui semble avoir frappé une ferme du New Jersey. Il décrit ensuite voir une quelque chose d'étrange sortir des flammes, "une créature immonde dont la composante semble être faite de cuir mouillé avec un visage horriblement indescriptible"
La science-fiction est devenue un genre populaire à peu près à cette époque. Comme c'étais un genre assez nouveau, le niveua d'ignorance à son égard était encore assez large. On pouvait se permettre de faire croire à une population naive qu'une invasion de la planète Mars avaient lieu. Après tout si ils étaient assez naif pour écouter un ventriloque à la radio, l'envahissement d'une ville par des martiens...pourquoi pas?
Surtout qu'on commençait tout juste au niveau de la science à faire des découvertes sur l'univers spatial. Des découvertes si neuves que le niveau de mystère et la capacité de mythe restait aussi très larges. Des dangers d'Europe, peut-être aussi de l'espace qu'est-ce qu'on en sait?
Des auditeurs paniqués ont envahi les routes en vitesse créant de gros bouchons de circulation, certains se sont cachés dans des abris de fortune, d'autres se sont armés jusqu'au dents.
Au New Jersey une vingtaine de familles sont sortis dans les rues avec des serviettes mouillées sur le visage afin de conter ou bien une attaque nucléaire venant d'Allemagne ou encore des gaz poison Martien.
Les historiens disent aussi que l'impact sur la population relève du mythe et qu'à peine 20% de la population Américaine a réèllement cru à cette mise-en-scène. Ceci voudrait dire moins d'un million de gens. Mais du même souffle ils disent que la rivalité entre la radio et les journaux étaient si grande que la presse écrite a diminué le réèl impact de l'émission afin de ne pas trop donner de publicité à un média concurrent.
Il n'y aucun doute que sans télévision,en 1938, la radio exercait un grand pouvoir sur l'imagination des gens. Surtout en millieu ruraux. Il s'agissait souvent de leur unique contact entre la maisonnée et le monde extérieur. La radio étais un partenaire, un ami. Et maintenant un copain qui vous avertissait du pire.
Orson Welles avait compris ce pouvoir et c'étais amusé brillamment au dépens du bon peuple naif.
Sa carrière étais lancée.
La vraie paranoia allait se produire 63 ans plus tard dans la même ville.
Cette parnoia naive est survenue la veille de l'halloween, il y a 70 ans.
mardi 28 octobre 2008
19
C'étais le numéro de Larry Robinson. Un grand défenseur que j'adorais pour son intelligence, qualité qui n'est pas complètement requise pour être un bon athlète. Je l'adorais et ce, même si j'avais du sang des Nordiques qui coulaient dans mes veines. Même si "Big Bird" jouait pour l'ennemi.
Joe Sakic et Steve Yzerman, deux joueurs des plus stables, des plus durables, des plus spectaculaires et talentueux. Deux capitaines dans leurs équipes respectives, les Nordiques/l'Avalanche et les Red Wings gagnant de multiples Coupe Stanley qui portent et portaient aussi le #19. Le premier en l'honneur de son idole Bryan Trottier, le second en l'honneur de la sienne Derek Sanderson.
19 ce fût le nombre de médailles d'or pour la Grande-Bretagne aux derniers jeux de Pékin.
19 c'est le nombre de chansons sur mon fabuleux album The Best of The Clash. C'est aussi le nombre d'albums dans la carrière de la formation musicale Britannique Iron Maiden. C'est l'âge à laquelle Billy Joel a composé Piano Man. C'est aussi le numéro de ma chanson préférée de mon disque de Etta James (at Last)
Hier soir j'ai lu 19 pages de mon livre de Norman Mailer. Je crois aussi avoir vu Véronique Cloutier 19 fois dans la seule journée d'hier sans jamais chercher à le faire. En marchant dans la rue y a même un avion qui passait dans le ciel avec sa face sur une banderole qui m'invitais à son emission de radio ou ailleurs. J'ai eu un frisson. J'ai cru à un bombardement en règle une fraction de secondes. Cloutier qui m'envahirais du ciel...(Avocat Kluzak,Y a-t-il matière à harcèlement?...)
19 c'est le nombre de gens qui composaient la famille que j'ai vue sur TLC l'autre jour. Un papa, une maman des États-Unis, visiblement hors du commun, et leur 17 enfants...17!!!! et tous avec un prénom qui commence par la lettre "J". J comme dans John, Jack, Janis, Julie, Jeremiah, Jason, Jill, etc... J comme dans Jesus duquel ils répondent quotidiennement. Vous comprendrez que l'équilibre n'est pas total au sein des deux géniteurs. Épeurant (fallait voir le reportage).
19h00 c'est l'heure de la fin de la pratique de hockey de mon petit héros ce soir et le début du match de ses héros à lui contre les Hurricanes de la Caroline au Centre Bell.
19 ans c'est l'âge de tous les possibles. C'est l'âge de l'invicibilité, du faible taux de gras pour les plus chanceux, des premiers intérêts amoureux pour d'autres. C'est l'âge où ça passe, où ça casse. 19 ans c'est l'âge des pires conneries et des manques de jugement aussi. Parrallèllement c'est aussi l'âge où Wolfgang Amadeus Mozart a composé un fameux et immortel Concerto pour Violon inspiré par un séjour en Italie. 19 ans c'est l'âge des grands élans que seul la vie adulte saura freiner.
19 c'est le nombre de secondes que Lucian Bute a été knockouté quand on a triché vendredi dernier en le faisant gagner le combat de boxe qu'il a perdu.
Je prends de long détours et j'essaie de prendre un ton léger pour parler de ce que je veux vraiment parler car j'essaie de contenir mes émotions rageuses qui veulent exploser. Je veux parler d'erreurs menant à l'horreur. J'utilise le 19 pour m'en sortir mentalement.
Ce qui m'obsède, me gêle, me dévore par l'intérieur depuis quelques jours c'est surtout que 19 c'est le nombre de fois que notre système de justice de pleutre a dit au même homme qui conduisait sous état d'ébriété "Ne fais plus cela tannant" en lui remettant le volant entre les mains. 19 fois on a trouvé qu'il en coûtait trop cher de garder un incorrigible danger public entre 4 murs. Dans cette nation qui veut se faire pays on a pas les sous, ni les moyens pour interdire à vie la conduite automobile à un assassin potentiel. Un homme non seulement accusé de conduite avec facultés affaiblies mais aussi de délit de fuite, de vol par effraction et de recel.
19 fois on a relâché la bête attendant qu'elle tue.
Elle a tué il y a trois jours.
Anee Khudaverdian filait le parfait bonheur avec son mari, Paul Maxwell, depuis 12 ans. Confinée à un fauteuil roulant depuis son jeune âge et mère d'une fillette de 7 ans, Anee Khudaverdian a été heurtée à mort sur le chemin du Fleuve, aux Cèdres, tout près de chez elle. Par un sale ivrogne. Sa fillette de 7 ans la suivait tout juste derrière elle à pied. Je suis incapable de retirer de ma tête le visage de cette belle petite fille. 7 ans. un âge si vivant qui embrasse maintenant la mort injustement.
La fillette a tou vu. Témoin de l'innommable.
Elle voit depuis trois jours une photo d'elle-même dans le journal tous les jours avec sa maman. Car elles étaient inséparables.
Si ça avait été ma soeur, ma tante, mon amie, l'amie de mon ami, une collègue, une connaissance je crois sincèrement que je serais moi-même peut-être devenu criminel sur-le-champs à la suite de cet accident. Parce que quand le sytème judiciaire se fait complice de la disparition injuste d'un être aimé, que reste-t-il sinon notre capacité de survivre?
Ma rage est si grande présentement que je ne peux imaginer si j'avais connu Anee Khudaverdian.
Ce sont tous ceux qui ont relaché l'assassin qui doivent se regarder dans le miroir et passer des nuits blanches. C'est eux aussi qu'il faut corriger pour de bon. Pas seulement l'assassin qui se doit d'avoir une peine exemplaire.
Sinon, vraiment, à quoi ça sert tout ça?
Je dis souvent à mon fils (de 9 ans)que la vie n'est pas juste, qu'il faille s'y faire tout de suite.
La mort pourrait-t-elle l'être?
Juste un peu?
lundi 27 octobre 2008
Le petit obsédé sexuel Juif de l'ouest de l'ile
Quand je lis un journal culturel comme le VOIR où le ICI j'ai pris l'habitude (inconsciente) de replier le journal pas mal sur lui-même en public afin de cacher les images qui sont à l'arrière des dits-journaux.
C'est parce la compagnie American Apparel y a acheté cette dernière page et y pose continuellement ses publicités au goût disons, discutable. Très souvent à la limite du vulgaire.
American Apparel pense, créé et produits ses propres publicités. La Compagnie de t-shirt fait plus de 80 millions$ de dollars de chiffres d'affaires par année. Elle fût fondée par le Montréalais Dov Charney et est reconnue pour ses campagnes publicitaires controversées et provocatrices. Ses séries de photos de jeunes filles qui semblent toutes droit sorties d'une nuit de baise sont non seulement l'inspiration de Dov Charney mais il en est bien souvent le photographe lui-même. Les photos sont imparfaites et jamais retouchées (apparemment).Les modèles choisis (largement féminins) sont des employés de la compagnie ou encore des jeunes gens que Charney ou l'un de ses employés ont trouvé interressant en les croisant quelque part (dans leur lit?). Ses photos lourdes de charges sexuelles attirent facilement l'attention. On a toujours l'impression d'ouvrir le journal intime d'un jeune couple qui viendrais de se pratiquer à faire des bébés. Si avant c'étais tout juste suggéré avec des filles en t-shirts et en petites culottes le long d'un mur, maintenant la subitlité est passée par la fenêtre avec des photos de jeunes filles couchées dans les draps avec des t-shirts excessivement moulant (qui cachent bien peu)avec des regards entre la fatigue de l'effort physique et l'extase dans les yeux.
Sur ma copie d'hier les suggestifs mots LA SEXUALI étaient aussi imprimés en gros au dessus des photos.
Les jeunes filles qui voudraient se faire prendre en photo peuvent envoyer quelques clichés d'eux-même sur le site d'American Apparel.
La libido de Charney lui a causé plusieurs problèmes puisqu'il a dû régler hors cours 4 poursuites pour harcèlement sexuel. Dont une étais une plainte de ses propres employés qui ne supportaient pas de le voir venir travailler en petite culotte de temps à autres. Une cinquième poursuite est en cours de "négociations".
Je riais hier en constatant que dans ma copie d'hier j'aurais facilement pu passer pour un pervers dans le métro puisqu'en couverture il y avait David Bowie dans son personnage de Ziggy Stardust et à l'arrière une pub d'American Apparel.
Ça ne faisait pas beaucoup de vêtements sur mon journal une fois ouvert pour celui qui regarde de l'autre côté...
Tout ça n'a pas empêché la compagnie American Apparel d'être nommée "Marketer of the Year" au LA Fashion Awards en 2005. American Apparel s'est aussi classé deuxième au monde en ce qui concerne l'établissement de marque tout juste derrière NIKE.
Beau succès pour un petit entrepreneur de Montréal.
Retentissant échec social par contre...
dimanche 26 octobre 2008
Être jeune
"La jeunesse est un état d'esprit" disait le regretté Peter Ustinov, qui l'avait probablement entendu d'Oscar Wilde qui lui l'avait probablement volé à un vieux tsar nonagénaire voulant convaincre sa guidoune préférée de caresses fantastiques.
Peu importe qui l'a dit je crois fermement que c'est vrai.
Je connais des gens qui sont de "jeunes vieux" Mario Dumont, Marie-Elaine Thibert entre autres et d'autres qui sont de "Vieux Jeunes" Madonna, Plume Latraverse, mon père.
Bien souvent je reproche à mon père d'utiliser les solutions des années 60 aux problèmes des années 2000. "Moi dans mon temps..." et bien voilà! on arrête ici, si ton temps n'est pas aujourd'hui, ici et maintenant ne pensons pas naivement que le reste de la phrase sera efficace dans ce qui nous préoccupe maintenant.
Je me rends compte aujour'hui qu'en vieillissant j'ai sensiblement les mêmes réflexes. Sans utiliser l'appellation "...Moi dans mon temps..." J'utilise un dérivé: "Quand j'avais ton âge...".
Comme hier encore et la semaine dernière quand envahi par mes deux mousses je leur disait que "Moi quand j'avais votre âge mes parents devaient me punir car j'étais si souvent dehors de la maison que des fois je manquais le souper-Aller prendre l'air!" c'est toujours une torture de les faire jouer dehors et le chat prend l'air encore plus souvent que mes mioches mais il n'est pas correct de comparer ma jeunesse à la leur. C'est même très mal. Ma jeunesse étais composée de patin à roulettes, de téléphone à cadran et de caissières pour mettre notre livret de banque à jour. La leur est née dans l'informatique avec des appareils photos dont on peut voir la photo tout de suite et avec des DS des XBox et des Wii Fit.
Il est 100% CERTAIN qu'avoir eu un de ses trois derniers je serais devenu très casanier moi aussi. Il est encore plus certain que tout ce que j'écrivais ou dessinais sur papier je l'aurais d'abord pitonné. Il est donc toujours injuste de comparer la jeunesse de l'un avec celle de l'autre d'une autre époque.
Autres époques, autres contextes, autres défis.
Mais une chose reste: La jeunesse est toujours un état d'esprit.
Mon père est indomptable. Il carbure encore aujourd'hui au rythme des ses 16 ans. Il est toujours sur un nouveau projet, toujours en train de s'activer et toujours dans des conditions qui lui demanderais de mettre en valuer ses qualités athlétiques. Il a aussi la fâcheuse habitude de laisser tomber avec dépit des phrases comme "...quand je suis allé voir la fille pour régler mon problème, 'une petite jeune'..."
"...Une petite jeune..." comme si ça expliquait tout. Comme si ce qui étais une qualité pour sa jeunesse étais le plus grand des défauts pour la nôtre. Comme si cette "jeunesse" n'étais pas issue des enseignements de sa génération...
Ce qui se passe avec les Républicains de John McCain aux États-Unis a beaucoup de ceci présentement. On se sert comme arme de l'argument suivant pour dénigrer le camp de Barrack Obama. Nous n'avons pas besoin d'un gentil sourire et du charme d'une pop star, nous avons besoin de quelqu'un qui sera apte à avoir des solutions concrêtes tout de suite! McCain a l'expérience, Obama est trop jeune". C'est démogagiquement injuste puisque c'est prétendre qu'Obama n'a pas de plan pour le futur(ce qui est faux) mais c'est aussi insulter la jeunesse Américaine à qui l'on dit qu'elle ne réfléchit pas et n'achète que des symboles.
Et si le progrès commençait par des symboles en 2009? McCain ne se pose-t-il pas en symbole du survivant du Vietnam? En politique ne sommes nous pas tous des putes à votes prêt à se prétendre amoureux de tous les bébés de la terre pour rassurer l'électorat?
Si il y apparence de paix dans une guerre, n'est-ce pas déjà un bon début?
La jeunesse n'est PAS toujours un défaut. C'est à peine un âge. La jeunesse c'est d'abord dans la tête à 80%. Le 20% qui reste pourrait être la capacité du physique à suivre.
C'est d'abord et avant tout un état d'esprit. Et c'est toujours ENSEMBLE, en étant attentif à l'autre, en se parlant et en s'écoutant que l'on progresse dans la vie.
Rarement dréssés les uns contre les autres.
Je vous laisse j'ai une revanche à prendre contre un petit diable au DS...
vendredi 24 octobre 2008
Le Président et les savons
C'étais la visite du grand président de la compagnie.
Celui que l'on voit seulement cinq ou six fois par année. Celui qui a le plus beau et le plus gros bureau mais qui n'y est jamais car il fait le tour du monde tout le temps. Celui que l'on voit à la télé et que parce qu'il passe à la télé a comme installé une sorte de filtre non officiel entre le simple employé ordinaire et lui-même. Il ne se la joue pas tellement big shot et semble même un peu seul au sommet. C'est à cause de son titre qui intimide ceux et celles qui n'ont que ça des patrons. Lui c'est le patron des patrons comment on l'aborde? Comment on le triche? Peut-on lui faire la blague du moine tout nu chez les nonnes?
Il essaie très fort de s'intégrer. Mais toujours plutôt mal. Comme l'autre fois quand il a demandé à une jeune fille ce qu'elle écoutais dans son IPod. A la fois pour faire un contact franchouillard avec une subalterne, à la fois pour être vu et aimé comme le patron sympathique et surement secrètement aussi pour se donner une raison de regarder librement un décolleté porté plutôt bas. Ce que son visage rougissant fortement trahissait grandement. Quand elle lui a répondu qu'elle écoutait de la musique latino qu'elle aime beaucoup, déjà à court de répartie tout ce qu'il a trouvé à lui dire fût: "oh c'est bien c'est bien...on mettera ça tantôt pour écouter tous ensemble..." a -t-il dit de plus en plus timidement avant de retraiter vers ses quartiers. Sa phrase ne faisait aucun sens, étais-ce un reproche? où voulait-il bien que l'on écoute cela tous ensemble? comment? et surtout pourquoi? pour danser la samba dans les bureaux? Inconfort. Y a un mot en anglais pour ça "Awkward".
Dans sa vidéo-conférence matinale, un récent matin, il nous as communiqué ses craintes mais surtout ses solutions afin de contrer la crise financière mondiale actuelle. Des solutions superbement simplistes comme la cessation des formations externes comme les formations sur des nouveaux programmes informatiques, les formations sur le leadership des gérants de division etc. La fin du perfectionnement quoi. Décourageant de savoir que ça arrive trois semaines trop tard alors que j'excelle en Excel et je sais maintenant faire des tartes et des graphiques déprimant après avoir subi pendant deux jours des formations tristes à tuer. Le moment fort de sa vidéo-conférence:l'aplomb mou de son "we are on ze side of the winners and we vill be strong in that crisis because we have a powerful team" dit avec son gros accent Allemand et en baissant le regard comme la femme battue avant la gifle. Quelques mots soulignants les bons coups récents de la compagnie ont suivi, lus car il serait impossible pour lui probablement de se les rappeller autrement.
Voilà qu'aujourd'hui on allait présenter la nouvelle ligne de produit 2009 qui devrait révolutionner le monde autant que Janet Jackson a révolutionné le nichon en sillicone exposé. Après pas mal de crêmage, beaucoup de poudre aux yeux, quelques mannqueins aérobiques qui nous ont fait bouger mais surtout fait pesner à la blague du moine nu et de la nonne, voilà la présentation du dit maladroit président.
Président qui fût à la hauteur du joggeur s'engouffrant dans les sables mouvants.
Après un discours au sourire sympathique mais au propos technique qui a engourdi tous ceux qui venaient de se dégourdir il a enchainé avec une délicieuse bourde qui a rallumé les singes.
Faisant référence au numéro 2 de la compagnie, le patron du patron du patron des deux patrons qui sont mes patrons-un homme extrèmement timide, fort important pour la compagnie et aussi très obèse il a pondu ce bijou de mauvaise interprétation:
"Bon...Vous connaissez tous Bill Delisle...Je n'oserais pas lui demander de venir sur scène...Ce serait trop lui demander..."
L'explosion de rire fût unanime et si spontannée et bruyante que je crois qu'on a fait trembler la plafond. Bien qu'il eût voulu faire référence à l'extrème timidité de Bill, on a tous choisit de comprendre qu'il fasse référence à son obésité. Le fou rire ne finissant plus dans la foule en délire, le président, habituellement toujours souriant mais maintenant insulté par la plèbe et rouge comme une tomate multipliant les phrases sans verbes ponctué de "No...No..." avaient dans les yeux l'envie de la cassette vidéo de la vie que l'on recule.
C'est là qu'il aurait dû raconter la blague du moine nu et de la nonne. Il a plutôt choisit de réinventer l'ennui au point de faire passer L'Auberge du Chien Noir pour du divertissement.
La blague du moine nu et de la nonne? Bon puisque TVA vous offre encore des textes signés Stéphane Laporte je vous l'offre tout à fait gratuitement (puisqu'ici aucun achats n'est requis)
Deux moines prennent leur douche. Le premier dit au second:
"Zut il n'y a plus de savon va en chercher au bout du couloir dans la penderie mais organise-toi pour ne pas te faire voir."
L'autre moine part tout nu dans le couloir (car les serviettes avaient toutes été réquisitionnées par les pêcheurs qui s'auto-flagellais avec) et va récupérer deux savons. Sur le chemin du retour bien entendu trois nonnes se pointent. Cerné, le moine nu se place le long du mur et pose afin de feindre d'être une des statues bordant le couloir.
L'une des soeurs remarque la nouvelle statue.
"mais non!" dit l'autre en tirant sur son pénis et faisant ainsi tomber un des savons "Tu vois bien c'est un distributeur à savon!" La troisième fait de même lui secoue le bambou et force ainsi un second savon à tomber de l'autre main. Quand la première, qui voulait un savon elle aussi a secoué, secoué, secoué, secoué, secoué, secoué elle fût surprise de ce qui se déversa du robinet
"...aaaaaaah c'est aussi une distributrice de shampooing!"
Rouler croche
Pour le simple citoyen, les frais de transports et d'hébergements pour passer en cours ne sont jamais remboursés.
Mais voilà que Lise Thibault, monstre d'orgueil qui ferait passer Yves Michaud pour un enfant à ce niveau, pousse le bouchon pas mal loin et veut se faire payer.
(...)
LISE THIBAULT! la même ,accusée d'avoir détroussé plus de 700 000$ en dépense injustifiées de la poche des contribuables alors qu'elle était Lieutenante-Gouverneure.
Dans une lettre officielle transmise à l'administration publique, Thibault viendra défendre son utilisation des fonds publics. Son avocat a demandé "Pouvez vous m'indiquer quels moyens vous entendez prendre pour rembourser les frais de transports et d'hébergements de ma cliente à la veille de son témoignage? Cliente qui, vous le savez, est incapable de se déplacer facilement puisqu'en chaise roulante"
On a pas fait une requête verbale ou une demande par écrit afin de savoir si c'étais possible de se faire rembourser ce type de frais(A la cours de justice on ne paie pas pour ce type de chose.)On a demandé "quand est-ce que tu donnes ce qui m'est dû"
Par voie officielle.
Par avocat.
On a pas simplement vérifié la loi ou quoi que se soit, on s'est dit "vous me devez automatiquement de l'argent, quand me le donnez vous?".
Ça en dit très long sur la construction morale de Lise Thibault. Vous croyez qu'elle n'a pas cru que c'étais tout à fait normal pour elle de flamber aux quatre vents? Une femme 100% convaincue que tout lui est dû même hors fonction?
Fallait voir le visage de Lise Thibault, foncièrement offensée de voir qu'on l'accusait de corruption quand le scandale fût rendu public. C'étais aussi dégoûtant que quand Jean Lafleur feignait de ne rien savoir du scandale des commandites. Fallait voir aussi l'intensité avec laquelle elle annonçait qu'elle se défendrait pour rétablir sa (quoi?) crédibilité.
Peu importe la manière dont elle compte s'y prendre il est extrêmement difficile de justifier les remboursements faits en double ET à Québec ET à Ottawa.
Pire encore! comment compte-elle s'y prendre pour justifier toutes les fois où deux ou trois repas ont été facturés puis remboursés dans trois villes différentes en sa présence...à la même heure ?.
Quelques fois dans des pays différents en plus!
La preuve est béton.
Comme un mari surpris à cheval sur sa maîtresse complètement nu qui dirait à sa femme " ce n'est pas ce que tu penses!"
Couchée, Lise.
Garde le profil bas si ton ego te le permet.
Comme lui faisait dire RBO dans un bye bye fort juste:
"Je marche pas mais je roule en tabarnak!"
jeudi 23 octobre 2008
L'homme avec un petit "h"
Je peux comprendre les hommes qui s’intéressent aux astres.
Sky is the limit they say, mais justement les hommes ont toujours étés poussés à dépasser leurs limites, à faire exploser les frontières, à penser « outside of the box ». De rêver le nez planté au ciel fait du sens. La lune est si belle quand elle est bleue par une nuit d’automne.
Je peux aussi comprendre les amateurs d’oiseaux. Ce fantasme de voler ne date pas d’hier. Il a donné naissance aux multiples études et expériences toujours en cours aujourd’hui sur l‘antigravité. Pouvoir être capable de flotter au –dessus de la mêlée, avoir la capacité d’éviter le traffic, se sentir libre. John Lennon l’a chanté (Free as a Bird) et Superman qui étais par définition un « super-homme » se déplacait principalement par la voie des airs. Ce désir de voler tel un oiseau peut aussi trouver son prolongement dans un amour pour les avions. La foule est majoritairement masculine chez les amateurs d’avions.
Même chose chez les voitures. Quand on regarde les amateurs de voitures, c’est une une jungle plutôt masculine qu’on y trouve. Même chez les filles qui « trippent char ». Elles ont souvent un niveau de testostérone plus élevé que bien des garçons. Et qu’es-ce qui « drive » les boys dans leur amour des voitures ? La puissance bien souvent. Une autre manière de vouloir dépasser les limites, briser les frontières, go where no man has gone before.
La plupart des sports extrêmes sont aussi principalement peuplé d’hommes. Afin d’inconsciemment tenter de tester les limites du corps. Souvent dans des conditions si extrêmes qu’elles ne mettent en lumière non pas les capacités du corps mais plutôt la faible capacité de jugement.
Ce désir de conquête est génétiquement imprégné chez l’homme depuis la préhistoire. Depuis la fois où un Homo Sapiens mâle a découvert qu’il pouvait physiquement dominer un Homo Sapiens femelle.
Depuis ça c’est transformé en désir de conquêtes multiples. Désir de conquérir des pays, désir de conquérir des océans, des continents, toutes les guerres ont des générals mâles à la tête de leur armée car c’est en l’homme que l’on retrouve le désir de conquête le plus naturel.
Ces désirs de conquête se sont lentement mutés en désirs plus subitls. Désir de monter dans l’échelle sociale, désir de présider la compagnie, désir de conquérir le plus de femmes possible, conquérir les océans et les mers, faire le tour du monde en ballon, faire le tour du monde en avion, conquérir le Grand Nord ou conquérir le sommet des montagnes.
Vous noterez que bien que tout ça s’applique tout autant aux femmes qu’aux hommes c’est principalement des faces d’hommes qui nous viennent en tête pour chaque exemple cités.
Popular Mechanics a dressé une liste des cent talents qu’un homme "doit" posséder selon eux. Juste par le titre du magazine on voit bien qu’il y a anguille sous roche.
« Popular » « Mechanics » deux mots qui m’émeuvent autant que les mots « Steve Penney » touchent mon amoureuse.
Le quizz va de repasser une chemise à changer une couche en passant par traiter une morsure de serpent (le quizz est probablement issu d'Arizona car pelleter de la neige semble aussi être un exploit), faire un push-up parfait, traverser des rapides en canot , faire un feu dans la nature , apprendre à nos enfants à pédaler en vélo (suis très en retard là-dessus)et être un véritable pro dans le département des outils (suis une fière femme là-dessus).
Je n’ai pas fait le test.
Premièrement parce que je sais que je l’échouerais fort probablement suivant leurs critères. Outre un amour grandissant du football et un tempérament d’ogre à mes heures j’ai surtout la profil d’un artiste ce qui est bien souvent perçu comme le contraire d’être un homme.
PIRE, il m’arrive de pleurer. Comme hier à la fin de cet entretien entre la mère de Marc Lépine, l’assassin de la polytechnique, et la sœur d’une des victimes sur RDI.
Je sais donc que mon score devrait être assez risible à la fin de leur quizz qui ne compend pas l'indispensable question "La communaciation est-elle importante pour vous?".
Je n'ai pas senti le besoin de faire le test principalement parce que je n’ai pas à prouver que je suis un homme.
Je n’en doute absolument pas.
Je suis bel et bien un homme.
Et je devine que certains hommes ont plus besoin que d’autres de se prouver d’abord à eux-mêmes qu’ils sont bel et bien des hommes.
Je sais toutefois aussi que les gais passent souvent une phase extrêmement virile avant de faire leur coming-out.
Peut-être que les auteurs de ce test...
enfin...c'est pas vraiment de mes affaires.
mercredi 22 octobre 2008
Fil blanc et jupon visible
Jean Charest souhaitais une victoire écrasante des Conservateurs au Fédéral.
Sachant le Québec étranger à la troupe à Harper et à ses politiques il y aurais vu d’excellentes raisons de lancer la province en élections. D’autres part si les Bloquistes mangeaient la raclée annoncée en début de campagne Charest aurait pu y lire autant de potentielles désafections au PQ et aurait pu être tenté de capitaliser là-dessus.
Toutefois aucun des deux scénarios ne s’est profilé. A la lumière des résultats nous sommes tous revenus à la case départ.
La région de Québec lui a mis les bâtons dans les roues en renouvelant leur contrat amoureux avec les réformistes-alliancistes et les Bloquistes n’ont pas été déplumés.
Subtil comme un boeu dans une littière à chat, comme pour préparer le terrain d’une campagne électorale, Jean Charest a multiplié les interventions en se présentant comme défenseur des intérêts du Québec. Il a aussi brandi le spectre de la crise financière Internationale et a soigneusement évité d'écarter l'hypothèse qu'il déclenche lui-même des élections face aux journalistes qui lui posaient la question, une fois terminé le Sommet de la Francophonie.
Encore hier, surprenant même les propres partisans de son parti, Charest a fait un clown de lui-même en s’en prenant à François Gendron nouveau président de l’Assemblée nationale. Il l’a fait aussi subtilement que le ferait l’entraineur du Canadien en envoyant George Laraque sur la glace suite à un jeu passablement rude de l’adversaire.
Charest fait pousser des plantes de chicane avec des graines de rien là aussi pour essayer de dire à tout le monde que le gouvernement ne fonctionne pas. Et pour trouver un prétexte à solliciter un nouveau mandat.
Les photos des candidats sont déjà prises, les autobus seraient en transformation, le cloroplast serait réservé, le DGE aurait déjà averti les écoles pour donner congé le lundi 1er décembre. Il ne manquerait que la réservation des locaux électoraux à travers tout le Québec.
Et l’envie du citoyen de retourner en élection…
Faut comprendre aussi que les Rouges accumulent pas mal de déserteurs qui laissent des souvenirs impérissables dans la mémoire collective. Mémoire collective que le restant de la troupe de Charest souhaiterait amnésique. En commençant par le Ministre des Finances Yves Séguin, puis Thomas Mulcair à l’environnement, Philippe Couillard à la santé, Claude Béchard absent pour des raisons de santé et enfin Michel Bissonnet qui préfère la mairie de St-Léonard… Seul Pierre Paradis s’accroche et Charest ne veut même pas de lui !!! Avec une attitude juvénile et une effronterie revancharde, Jean Charest tarde à le reconnaître député d’arrière-banc malgré son expérience.
On ne peut pas espérer mieux d’un petit premier ministre au style de gérant de caisse populaire qui rappelle Rénald joué par Marc Labrèche dans La Petite Vie.
Et là Monique Jérôme-Forget qui "change d'avis" et qui pose le gouvernement en sauveur de l'économie fragile...
Patapouf se souhaite mieux lui qui commence à se sentir aussi seul que son homologue Dion pouvait l’être au Fédéral.
Voilà pourquoi il brode avec un fil excessivement blanc le lourd tapis rouge d’une campagne électorale.
Tel un éléphant dans un magasin de porcelaine.
La Madonne.
Elle est en ville.
Encore.
Montréal est bonne pour elle.
Sa communauté gaie est suffisament abondante et son oeuvre a trouvé un écho chez certaines jeunes filles.
Son oeuvre?
En fait je crois que son oeuvre est beaucoup moins importante que sa personne. Qui se rappellera de ou de Live to Tell ou de I Deserve It dans 20 ans? A moins d'être chorégraphe ou entertainer dans le village gai personne ne se rappelle, ni même ne s'intéresse aux mouvements pour danser le "vogue".
Le personnage Madonna a surclassé "l'oeuvre". Et elle le vend excessivement bien.
Ce qu'elle a fait, très bien même, fût de dire à toute une génération de jeunes filles de ne pas hésiter à prendre leur place dans le monde. Elle a réussi la même chose dans la communauté gaie avec beaucoup de succès. Juste pour ça, la madonne mérite sa place au temple de la renomée. Elle a aussi été brillante dans la manière de se vendre puisque son produit, quand on le regarde de près, n'a absolument rien de remarquable. Comme femmes d'affaires elle a été et est encore redoutable.
Toutefois, là où je trouve que le message se retourne contre son auteur c'est que présentement, les signaux qu'elle envoie à son public de son corps de quinquagénaire sont quelque peu dangereux.
Ce corps musclé, botoxé et taillé au scalpel d'hollywood n'est pas beau. C'est pas mal ce qui a vendu et ce qui a fait son oeuvre ce corps mais cette fois le temps, sempiternelle frayeur féminine, la ratrappe. Et elle triche en se faisant refaire le visage, la hanche, les fesses...Le dangereux message envoyé à un public, quelques fois extrèmement jeune, est : voici ce dont vous devez avoir l'air à 50 ans.
NON.
nononononononon.
C'est horrible. Et dangereux. Regardez les mains sur cette photo qui sont le résultat d'un taux de gras trop faible dans son corps.
Regardez Anne-Marie Dussault qui à l'air d'un terrifiant mannequin de plastique sur lequel on aurait appliqué du fore à joue rosé qui réagit mal.
Regardez Colette Provencher qui a soudainement un oeil plus petit que l'autre et un torse "froissé" là où le cou devient lisse. Regardez Marie-Chantale Toupin devenue Véronique Cloutier.
Regardez les joues d'écureuil de Marie Plourde qui vont finir par pêter comme une gomme balloune si elle continue à sourire trop souvent.
Wach!
On a accusé Madonna d'offrir un spectacle sans chaleur au début de sa tournée. Vous savez ce que la chaleur peut faire fondre sur ce corps?
C'est peut-être mieux qu'elle offre du frette.
mardi 21 octobre 2008
Daniela & Cayo
Daniela avait un moton dans la gorge.
Tout ce qu’il y a de moins Italien.
Elle avait toujours voulu être celle que l’on désire.
Cayo était originaire du Ghana. De la région des Grand Accra. Il étais tout neuf au Canada. Tout neuf au Québec. De son Ghana natal il ne connaissait ni les ordinateurs, ni la téléphonie cellulaire, ni même la télévision. Il y avait deux voitures dans son village alors de voir le Boulevard Décarie complètement peuplé de voitures l’impressionnait de la même manière qu’on reste séduit devant une verte étendue de campagne.
Au Ghana pour avoir des relations sexuelles on faisait affaire avec les « agences de services » qui offraient des femmes moyennant une petite somme d’argent. Cayo étais un jeune étudiant étranger de l’université de Montréal et jamais encore il n’avait eu de relations sexuelles. Il cru comprendre que pour avoir des relations intimes avec le sexe opposé il fallait consulter les pancartes. Devant son deux et demi négocié par son ambassade il y avait deux pancartes. Une de Tatiana et l’autre de Daniela. Tatiana étais blonde et pâle. Daniela plus brune et les lèvres franchement plus pulpeuses. Un numéro de téléphone sous leur jolies visages Comme le teint de Daniela lui rappelais son pays d’origine, comme son sourire brillais sous le nom de son agence, comme ses yeux bruns étaient plus Africains que les yeux verts de Tatiana, Cayo a choisi la brune.
Sans même lui demander ses tarifs il a pris rendez-vous avec elle pour le mardi midi.
Daniela étais agent immobilier depuis seulement 4 ans. Dans une première vie elle avait été mariée à son premier amour. Un jeune électricien qui l’avait trompé si souvent qu’après des années de mensonges à soi-même et d’aveuglement volontaire la séparation avait été inévitable. Avec sa nouvelle vie de célibataire arrivait un nouvel emploi. Elle avait suivi une formation rapide comme agente immobilière et maintenant son sourire trônait partout sur les terrains de la rive sud de Montréal.
4 ans depuis sa séparation, 4 ans de deuil de l’amour. Elle se sentait prête pour enfin se livrer à quelqu’un qui lui plairait. Elle avait aimé la voix grave de Cayo au téléphone. Elle se l’imaginait grand, fort et ténébreux. Tout le contraire du nabot Italien qui l’avait fait pleurer à son mariage et pleurer encore plus- et de douleur cette fois- il y a 4 ans.
Inspirée par un vent princier elle s’étais appliquée à se mettre plus jolie qu’à son habitude pour sa visite. Un joli gilet moulant noir qui épousait ses formes, une jupe très courte et des bottes de cuir Italien qui lui montaient au mollet. Un léger excès de parfum qui la rendrait désirable, au pire qui faciliterais la vente d’une maison et avec la commission qui l’accompagnerais, qui paierait l’agrandissement de sa terrasse.
Elle avait toujours voulu être celle que l’on désire.
Depuis son 38ème anniversaire elle faisait très attention à sa personne et humblement, ne s’étais jamais vraiment trouvé plus jolie que maintenant. Même adolescente elle n’avait pas eu ses formes invitantes ni même cet éclat dans l’œil qui venait épouser un réèl sourire avenant.
Quand son regard de 5 pieds 8 a croisé le regard de 6 pieds 6 de Cayo, Daniela a senti une faiblesse dans ses genoux. La voix de cet homme, sa carrure, sa jeunesse, ce corps de Dieu Africain... Daniela en étais toute mêlée dans sa visite. Elle s’est sentie rougir et a baissé le regard trois fois.
« Cherchez-vous pour vous seul ou pour une famille? C’est quand même un 14 pièces sur trois étages? » La question étais à la fois pratique et intéressée.
Cayo est resté un peu destabilisé par la question. Que voulais-t-elle dire? L’escorte qu’il se payait étais pour lui seul mais voulais-t-elle dire qu’ils feraient cela dans les 14 pièces? Et sur trois étages? Il se contenta de sourire puis fini par rire en promenant son regard dans la grande maison non meublée.
« Combien êtes vous prêt à payer? » a-t-elle demandé en riant de gêne intimidée par lèffet qu’il produisait sur elle et s’en excusant.
Cayo a cette fois ri de manière audible et forte ce qui l’a rendu encore plus attirant aux yeux de Daniela.
« Ce n’est pas vous qui fixez les tarifs? » a-t-il demandé toujours souriant.
Elle échappa un léger rire timide puis lui dit que « Celle-ci est à 225… »
Cayo cru qu’il aurait à payer plus cher encore. 225$ ça lui plaisait. Son sourire à elle encore plus. Il planta ses yeux sévères dans les yeux de Daniela et étais maintenant prêt à être dépucelé. Daniela ne souriait plus. Elle semblait paralysée par son client. Après une longue pause suspendue dans le temps elle s’approcha de lui et après lui avoir passé la main sur sa poitrine dur et ferme elle s`agenouilla à ses pieds. Après 4 ans sans contact amoureux elle étais prête à s’offrir à quelqu’un qui lui plaisait.
Tout ce qu’il y a de moins Italien.
Elle lui déboucla sa ceinture, lui baissa son pantalon, planta ses mains fermes sur la peau de ses fesses à lui et plaça ses lèvres pulpeuses autour de son majestueux magnum. Elle se donna autant qu’il se laissa aller.
Il se quittèrent sans dire un mot. Il lui laissa 225 dollars sur le banc dans le vestibule de l’entrée. Il referais affaire avec l’agence d’escorte Remax c’est certain. Ça lui avait plu tout ça. Il aimerait ce pays si c'étais toujours comme ça.
Daniela, seule dans la maison, eue soudainement envie de pleurer.
Daniela avait un moton dans la gorge.
Protecteur Bucal
Ce devait être autour de 1984 ou 1985.
Pendant que les gars et les filles végétaient et apprenais à se connaitre, moi j’allais à la bibliothèque sur l’heure du midi et je me tapais le journal ou un livre.
C’est là que j’avais découvert quelqu’un que je ne laisserais plus jamais et qui a transformé ma vie à bien des égards : Pierre Foglia.
C’étais un article qui se présentais sous la forme d’une entrevue avec Guy Lafleur. C’étais écrit avec beaucoup de style. Fogo devait être aux sports à cette époque. C’étais très près du roman. Il y avait beaucoup d’ambiance et de mise en place. Je me souviens m’être senti dans le vestiaire désert du canadien dans la fumée des cigarettes de Lafleur et Foglia. L’article n’étais pas très long et ne faisait qu’une seule page. Sans être irrévérencieux le journaliste ne semblait pas tellement impressionné par la vedette. L’étoile de Lafleur s’étiolait et il se plaignait beaucoup de son utilisation par son instructeur depuis quelques temps. Il glissait vers la fin de carrière mais ne semblait pas vouloir y croire. Comme Stéphane Dion qui est le seul au monde à ne pas voir que personne ne s’est placé derrière lui dans son propre parti pour aller à la guerre et ce depuis le tout début. Trois hier pour l’épauler lors de l’annonce de son départ. Dion seul à sa table avec son micro.
Mais revenons à Pierre & Guy.
Ce qui me jeta à terre à l’époque, outre le style d’écriture et l’apparente intelligence du journaliste qui transpirait de son texte , ce fût que bien que présenté comme une entrevue, l’article en compagnie de Guy Lafleur ne nous offrait qu’une seule phrase de l’athlète. Quelque chose d’existentiel dans un soupir comme « de toute façon la vraie vie est ailleurs… » ou quelque chose du genre. C’étais la dernière ligne de son article. C’étais tout ce que rapportais le
journaliste de la bouche de la vedette qu’il avait été voir et ça disait absolument tout. La star étais découragée et probablement au bout d’une route dont il n’avait pas vu venir le mur. Ce que Foglia avait compris (avant tout le monde encore) c’étais que ses gens-là sont intéressants par ce qu’ils nous disent dans leurs prouesses pas par leur verbe.
Mal utilisé de toute façon et toujours tourné en dérision.
Nos athlètes on ne leur demande pas de nous jaser ça, on leur demande des prouesses sur le terrain.
Quand je vois le pauvre Luc Gélinas se démener avec son anglais plus qu’approximatif « What does represent six nondred poynts to you Saku? » et Saku de nous sortir les banalités d’usages. Je me demande toujours qu’es-ce qu’on recherchait vraiment ?
On cherchait à humaniser le gladiateur ?
Plus souvent qu’autrement, au contraire, à un simple niveau sociologique je trouve qu’on le rapproche de la bête. Comme Mike Tyson dans cette entrevue où il parle comme un enfant.
A la boxe c’est pire. Après avoir mangé des taloches sur la caboche toute la soirée on te plante le micro entre les dents et on demande à ton cerveau, fraichement trituré de se concentrer sur des questions plus ou moins utiles. D’entendre Éric Lucas parler avec le débit d’un attardé mental 10 minutes après un combat me semble faire plus de mal au monde la boxe que de me donner le goût de faire comme lui.
Est-ce vraiment utile de savoir les états d’âmes à chaud d’un homme qui sort d’un gros accident d’auto ?
En vieillissant je me suis découvert un relatif intérêt pour la boxe. Là où j’ai travaillé j’avais des billets gratuits pour assister à des galas.
Y a une faune fascinante dans ses endroits . Le vrai spectacle se donne dans la salle. Je crois qu’avec le temps, les frustrations d’adultes accumulées, ça me fait du bien de voir deux gars faire sur un ring ce qui est criminel dans la rue. Toutes les faces que j’ai vues sous ses coups de poings porté à l’adversaire…
J’ai hâte au gala de vendredi.
Je ne veux rien entendre de la bouche de Lucian Bute tout de suite après le combat
lundi 20 octobre 2008
Le Québec en jeune fille
Quand j'avais 13-14 ans, j'entrainais à l'occasion dans le vice un ami et nous rations un cours l'après-midi par beau temps pour aller jouer les agaces-pissettes. Nous faisions exprès pour aller jouer au basketball torse nu dans la cour d'une école secondaire exclusive aux filles sachant très bien que nous piquerions leur curiosité dans les classes. Nous ne nous trompions jamais et très rapidement il y avait tout plein de faces de filles rivées aux fenêtres des classes pour regarder les deux bêtes faire leur spectacle. On savait qu'on donnait à ses filles qui rêvaient leurs garçons jusqu'aux week-ends de quoi jaser pour le reste de la semaine.
Quand j'entends Bernard Landry et Jacques Parizeau se lancer dans les interprétations suite à la visite du président Français Nicolas Sarkozy j'entends ses jeunes filles d'autrefois.
"Non c'est pas ça qui voulait dire!"
"C'est moi qu'il regardais!"
"Meeeeeeeeeeuh c'est même pas vrai!"
Ce types de commentaires arrivent toujours suivant le départ d'un garçon qui suscite l'intérêt féminin.
Sitôt Sarko parti on a vu nos deux adolescentes en crise (Parizeau & Landry)se lancer dans les déclarations inutiles sur les propos de Nicolas Sarkozy qui appelais à un Canada uni.
Comme si il étais INDISPENSABLE d'avoir l'aval des français pour assurer son indépendance. Comme si une jeune fille avait besoin de l'approbation de sa meilleure amie avant de quitter le foyer familial et d'avoir son premier appartement. Mais qu'est-ce qu'on s'en moque de l'appui des français sur le sort de notre destin! On a tout juste la langue en commun mais nous sommes aujourd'hui bien plus Américains d'Amérique que Français d'Europe. Si il y a des appuis qu'on doit aller se chercher c'est d'abord et avant tout au Canada anglais pas outre-mer où on comprend à peine les enjeux de la société Québécoise. On s'en sacre surement un peu d'ailleurs.
Chaque dignitaire français qui vient ici doit rigoler comme un chimpanzé sur le chemin du retour dans son pays en lisant dans le journal qu'il sème la zizanie derrière lui. Je soupçonne aussi que la plupart viennent ici à reculons car il faille constamment soigner ses propos et marcher sur des oeufs pour ne pas offenser personne. Voilà les vrais raisons des visites "éclairs" de gens qui voudraient être vus avec des gens importants, pas d'immatures jeunes filles.
Comme une adolescente en présence d'un garçon interessant le masque du chaton ronronnant tiens jusqu'au départ du dit garçon. Et là les gants tombent.
"C'étais à moi qu'il disait ça!"
"Quand il a dit ça, il voulait dire cela!"
"Tu l'as eu tout à toi et t'as rien laissé pour les autres je ne te parles plus!"
C'est comme ça TOUTES LES FOIS. C'est d'un ridicule que, si il tuais, rendrait le Québec pas mal moins peuplé. C'est aussi accorder une importance aux Français qu'ils ne méritent pas. Je ne pense même pas qu'ils la recherchent.
Comme ses deux ados qui jouaient au basket en bedaine sur le terrain de l'école des jeunes filles en 1986. Personne ne les demandais. Avec le recul, mon respect serais allé vis-à-vis des filles qui auraient méprisé notre arrogance du fond de leur classe.
Pas celles qui bavaient dans la vitre et qui se chicanaient sur la nature des regards.
samedi 18 octobre 2008
La politique c'est la vie
Hier j'entendais à la télé quelque chose qui me rendait franchement fier d'être Québécois.
Rien à voir avec le sommet de la Francophonie qui m'intérese autant que les congrès de patinage artistique peuvent intéresser un quidam.
J'aime quand les grands esprits se rencontrent. Le Québec regorge de talent dans le domaine du design graphique. Notre talent déborde tant que les villes de cinéma tel Los Angeles ou New York repêchent nos talents d'ici pour faire leurs films à eux. Des films et des jeux vidéos qui feront le tour de la planète.
Hier je voyais quelque chose de brillant entourant la parution du prochain jeu vidéo mettant en vedette le personnage de Lara Croft. On a proposé à une quinzaine de designer Québécois; Dubuc, Arioli, Marie St-Pierre et pleins d'autres; de dessiner une collection de vêtements qui apparaîterais dans le prochain jeu vidéo de Lara Croft. Une ligne de vêtement qui sera donc vue autour du monde. Bon ce ne sera probablement pas une collection qui sera portée par les gens de la rue, ni même les joueurs peut-être, mais si la ligne est remarquée le "buzz" sur le créateur Québécois est en marche. Comme le Québec n'a pas à rougir au niveau de la mode non plus je trouve très intelligent de joindre deux milieux de chez nous, gorgés de talent, pour tenter de faire un succès commun.
Comme quand le Cirque Du Soleil se joint à Céline Dion. Que l'on aime ou non, si l'opération est un succès c'est tout le Québec qui y gagne.
Toutefois pour une belle nouvelle comme celle-ci, c'est plus souvent l'autre côté du spectre qui se pointe. Les nouvelles les plus fréquentes sont souvent des nouvelles qui mettent en lumière la triste petitesse des Québécois. Quand je vois un homme au volant de sa voiture répondre fièrement à une journaliste qu'il ne s'intéresse pas à la politique, qu'il ne suit pas ça et qu'il s'en moque je me dis que bon, chacun à le droit d'être un idiot discret. D'être de ceux qui ne comprennent pas que TOUS leur gestes quotidien sont politiques. Leur choix d'épicerie, leur choix de produits, leur choix d'école, leur choix de carrière, leur choix de station-service etc...mais bon le choix de ne pas choisir est un choix aussi et on ne peut pas demander à tout le monde d'être instruit de manière égale. Il en faut de toutes les sortes pour faire une société. On souhaite juste qu'ils ne soient pas trop nombreux comme ça.
Quand on découvre qu'un homme au jugement une coche en dessous du très moyen et aux compétences plus qu'ordinaires comme Maxime Bernier est réélu avec la majorité la plus écrasante au pays là on s'inquiète. On sent qu'on ne mangera plus jamais un gâteau Vachon de la même façon. J'ai beau avoir un bon ami qui se présente à un poste, un bon bougre plein d'empathie qui a le smême valeurs que moi et que j'apprécie beaucoup, si il est mauvais à ce poste c'est mon devoir d'ami de lui suggérer autre chose. Pas de le retourner à l'abbatoir.
Mais la ce matin, pire que pire que pire, on apprend que la chaine de station radio Corus a empêché l'animatrice Esther Bégin de traiter de sujets sur la politique dans son émission d'actualités du dimanche.
Actualités... politique...
ce serai pas comme empêcher les animateurs de l'émission L'Épicerie de parler de nutrition ça?. LA POLITIQUE EST INTRINSÈQUE À LA VIE DE TOUS LES JOURS.
La journaliste Bégin a fait la seule chose qu'elle devait faire c'est-à-dire quitter l'émission.
Quand crétinisme et ignorance se fusionnent,c'est tout le Québec qui y perd.
Décourageant!
Quelqu'un m'a enregistré Loft Story?