“As-tu encore grandi dans la nuit toi?”
Je le dis souvent à mes enfants ces temps-ci.
Je viens de passer un week-end des plus délicieux. Un des plus agréables depuis des lunes. Me suis même réveillé à 9h39 un matin. Moi qui suis un habitué du 5h45 la semaine.
Et pourtant je n’ai rien fait qui soit sorti de l’ordinaire. Hockey avec Monkee samedi matin, visionnement des merveilleux films Cheech & Congorama, création d’une fort plaisante playlist à thématique jazz pour mon Ipod, avancement de mon succulent livre de Jonathan Safran Foer.
Bon.
Jusque là quiconque me connait sait que de baigner dans le culturel ne peut pas me rendre malheureux. Là où c’est différent c’est que j’ai aussi torché la piscine et que j’ai aimé ça. Normalement quand ça arrive c’est parce que j’ai mon ipod dans l’oreille mais cette fois, bien que je venais de me faire une playlist du tonnerre, c’est en faisant contribuer ma fille que mon bonheur s’est imprégné. Quand j’ai pris ma tondeuse j’ai éclaté d’un grand rire incrédule. Je l’aurais vu dans un film que j’aurais trouvé cela un peu tiré par les cheveux. Il n’y avait pas une mais bien TROIS toiles d’araignées de savamment tissées dessus. Cela faisait bien un mois, un mois et demie que je ne l’avais pas utilisée. J’ai passé la tondeuse sans sacrer après mon fil avec la légèreté du danseur de ballet. Bon j’ai triché car j’ai utilisé le Ipod mais quand même cette tonte était différente des habituels tontes. J’ai raclé les feuilles du terrain trois fois mais ça je l’avoue j’adore toujours. Je le ferais tout le temps. Je le fais même chez mes deux voisins c’est vous dire comment j’aime (faut dire que c’est aussi MON arbre le coupable). Ça me relaxe complètement. Il existe un chauffeur de Zamboni dans mon corps secrètement caché quelque part.
J’ai émondé cet arbre qui pleut de feuilles jaunes dans un relatif bonheur (un peu plus étiolé mais bon le naturel ne peut pas être chassé tant que ça non plus) et j’ai torché ma voiture de bout en bout complètement zen.
J’ai même concocté un plan d’affaires pour me partir une business dans mon 450. Plan d’affaires pas réaliste du tout et condamné d’avance mais c’étais cool de le dessiner mentalement quand même. J’ai aussi eu l’envie de cuisiner un plat à base de riz. J’avais un goût de riz. Il étais trop tard quand est venu le temps de l’essayer l’amoureuse avait déjà un savoureux plat en chantier.
Je le dis souvent à mes enfants ces temps-ci.
Je viens de passer un week-end des plus délicieux. Un des plus agréables depuis des lunes. Me suis même réveillé à 9h39 un matin. Moi qui suis un habitué du 5h45 la semaine.
Et pourtant je n’ai rien fait qui soit sorti de l’ordinaire. Hockey avec Monkee samedi matin, visionnement des merveilleux films Cheech & Congorama, création d’une fort plaisante playlist à thématique jazz pour mon Ipod, avancement de mon succulent livre de Jonathan Safran Foer.
Bon.
Jusque là quiconque me connait sait que de baigner dans le culturel ne peut pas me rendre malheureux. Là où c’est différent c’est que j’ai aussi torché la piscine et que j’ai aimé ça. Normalement quand ça arrive c’est parce que j’ai mon ipod dans l’oreille mais cette fois, bien que je venais de me faire une playlist du tonnerre, c’est en faisant contribuer ma fille que mon bonheur s’est imprégné. Quand j’ai pris ma tondeuse j’ai éclaté d’un grand rire incrédule. Je l’aurais vu dans un film que j’aurais trouvé cela un peu tiré par les cheveux. Il n’y avait pas une mais bien TROIS toiles d’araignées de savamment tissées dessus. Cela faisait bien un mois, un mois et demie que je ne l’avais pas utilisée. J’ai passé la tondeuse sans sacrer après mon fil avec la légèreté du danseur de ballet. Bon j’ai triché car j’ai utilisé le Ipod mais quand même cette tonte était différente des habituels tontes. J’ai raclé les feuilles du terrain trois fois mais ça je l’avoue j’adore toujours. Je le ferais tout le temps. Je le fais même chez mes deux voisins c’est vous dire comment j’aime (faut dire que c’est aussi MON arbre le coupable). Ça me relaxe complètement. Il existe un chauffeur de Zamboni dans mon corps secrètement caché quelque part.
J’ai émondé cet arbre qui pleut de feuilles jaunes dans un relatif bonheur (un peu plus étiolé mais bon le naturel ne peut pas être chassé tant que ça non plus) et j’ai torché ma voiture de bout en bout complètement zen.
J’ai même concocté un plan d’affaires pour me partir une business dans mon 450. Plan d’affaires pas réaliste du tout et condamné d’avance mais c’étais cool de le dessiner mentalement quand même. J’ai aussi eu l’envie de cuisiner un plat à base de riz. J’avais un goût de riz. Il étais trop tard quand est venu le temps de l’essayer l’amoureuse avait déjà un savoureux plat en chantier.
Et l'amoureuse...qu'est-ce que je la trouve belle tout le temps...
Fantastique week-end. Et pourtant rien de fascinant non plus. Juste vivre à son rythme.
Juste vivre.
Comme si j’avais oublié de le faire avant ce week-end.
Comme si j’avais mûri pendant la nuit de vendredi à samedi.
Comme si je venais de prendre une décision ferme qui m’allégeait de 50 livres.
Comme si je venais de fermer un chapitre de ma vie.
L'automne a toujours été le théâtre de choses déterminantes dans ma vie.
Fantastique week-end. Et pourtant rien de fascinant non plus. Juste vivre à son rythme.
Juste vivre.
Comme si j’avais oublié de le faire avant ce week-end.
Comme si j’avais mûri pendant la nuit de vendredi à samedi.
Comme si je venais de prendre une décision ferme qui m’allégeait de 50 livres.
Comme si je venais de fermer un chapitre de ma vie.
L'automne a toujours été le théâtre de choses déterminantes dans ma vie.
Celui-ci ne sera pas autrement.
D’ici peu je serai grand.
D’ici encore plus peu je serai ailleurs.
Assurément.
D’ici encore plus peu je serai ailleurs.
Assurément.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)