vendredi 18 juillet 2008

Le ciel prend des photos

C'est ce que dis ma fille dans des matinées comme ce matin.
Bien que pour plusieurs ce soit vu comme la désagréable flotte, pour moi ce type de météo me plait beaucoup. (Oui je suis construis tout croche je n'aime pas l'été et aime la pluie si vous vous voulez vous plaindre consulter le manufacturier!)

A bord de ma voiture je parcours la ville passée dans le tordeur des conditions météos. Il y a dix minutes je ronflais dans mes draps sur notre nouveau matelas rafraichissant. Là sur une parfaite trame sonore de Rachmaninov jouée par Alain Lefèvre je regarde le ciel pleuvoir des cordes en restant tout aussi sec dans le confort de ma petite bête à pétrôle noire.

Les fourmis dorment encore dans leur maisons de banlieues, quelques-uns sacrent où se demandent quels coussins ont-ils oubliés dehors autour de la piscine. Ma soeur qui devait venir camper chez nous ce week-end doit se féliciter d'avoir changer sa décision. Cette météo de pluie infernale me rappelle beaucoup notre dernière séance de camping. Il n'y avait que moi qui ne trouvait pas la pluie aussi inconfortable que les autres.

La ville est forcée d'être désertée par ses piétons. Certains choisiront de faire le pont avec le week-end simplement pour ne pas marcher de chez eux jusqu'à l'arrêt d'autobus. Un motocycliste est abrité sous un toit de commerce de détail.
Ça n'arrêtera pas les avions qui m'aterrissent encore sur la tête. Oiseaux géants de métal humide.

Je croise un homme avec un morceau de carton sur la tête.

Un cycliste aussi, regrettant d'exister sous cette douche.

Ce n'est pas le matin pour exhiber sa nouvelle coupe de cheveux. Me fait faire la mienne tantôt.

Le ciel gronde. Mon fils aurait miaulé à ce moment. Pretextant un soudain mauvais rêve.
Au bureau mes fenêtres droit devant m'exposent le ciel noir comme la nuit.

Habité de nuages remplis d'eau qui coule à flôt.

Impressionnant spectacle sons et lumières. Fâché le ciel.

Ciel éclaté, ciel électrique avec autant de veines que l'héroïnomane voudrait s'en trouver sur le bras.

Il pleut à tue-tête. C'est vendredi.
J'ai demandé au ciel que cette semaine se termine tous les jours.

Comment interprêter sa réaction de ce matin?
Larmes fataliste? cataclysme projeté?
Le ciel sait-il que je l'aime dans ses conditions?

Ne manquait que toi l'amoureuse. Qui aurait eu froid ou peur ou les deux et que j'aurais collé contre moi sous un parapluie.
Peut-être aurais-ce été simplement ce que tu autrais secrètement souhaité.
(tonnerre ici)


Here Comes The Rain Again Falling on my head like a memory
Falling on my head like a new emotion
I want to breathe in the open wind
I want to kiss like lovers do
I want to dive into your ocean
Is it raining with you
















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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)