jeudi 20 juin 2024

Ils/Elles ont Dominés une Décennie (Première Partie)

En musique.

Selon moi.

Les années 50:

Charlie Parker: The Bird mourra 5 ans dans la décennie et beaucoup trop jeune, à seulement 34 ans. Ses précieux poumons qui ont réinventé l'utilisation du saxophone seront épargnés, c'est son coeur qui lâche suite à ses surconsommation de drogues. Mais il laisse tout un héritage de musique derrière lui.  

Dizzie Gillespie: C'est par la trompette que Dizzie s'illustrera, digne trompettiste comme Louis Armstrong, qui aurait pu se trouver ici aussi. Bebop et maitre improvisateur, très harmonique, il sera une nette influence sur tout le jazz qui suivra. 

Duke Ellington: Illustre compositeur, pianiste de jazz, leader d'orchestre, plusieurs de ses morceaux deviennent de standards de jazz désormais incontournables. Dans son premier emploi, vendeur d'arachides dans les stades de baseball, il s'installe au piano du stade pour y jouer et le président Théodore Roosevelt s'arrête pour l'écouter briller. 

Miles Davis: Bien qu'il sera aussi très impressionnant dans les années 60 et 70, où il sera plus avant-gardiste avec son jazz fusion, dans les années 50, il est tout simplement magique. Hyperproductif comme accompagnateur autant que comme leader. 

Ella Fitzgerald: Quelques fois avec son ami Louis à la trompette, la grande Ella se fait appeler la First Lady of Song. D'une diction impeccable, elle donne ses lettres de noblesse au scat tout en gardant un aura tout à fait soul qui honoreront les années 60.

Jerry Lee Lewis: Le nouvel Elvis sera vite détrôné quand il épouse sa propre cousine qui est aussi mineure. Lewis est fameux au piano, fameux en spectacle, étonnant en style country, et réel unique rival du roi du rock'roll pendant presque 2 ans. 

Little Richard: Le largement sous estimé petit Richard a tracé les sillons du soul, du hip hop, du Rythm & Blues, du funk et inspiré à peu près tout le monde des Beatles aux Rolling Stones et David Bowie aussi. Son image est aussi une porte ouverte sur l'univers, discret alors, queer. 

Buddy Holly: Gospel, country, Rythm & Blues, il disparait à l'âge tendre de 22 ans dans un triste accident d'avion mais aura une impact direct sur les jeunes Rolling Stones, Dylan, Clapton, Costello, Elton John. 

Chuck Berry: Le père du rock'n roll était si habile de la guitare que ça lui montait à la tête au privé où il était plutôt immonde. Mais celui qui a été arrêté pour vol à main armé, adolescent, a tout simplement inventé le rock'n roll.

Elvis Presley: Le roi, du rock'n roll. Sans contredit. 

Les années 60:

Fats Domino: Un favori de mon père. Aussi soul que R & B. Humble il se reconnait gros et non seulement le chante avec son premier single, mais garde l'adjectif dans son nom d'artiste. Fats était très groovy. 

John Coltrane: Bien que j'aurais pu le placer dans les années 50 aussi, le maitre saxophoniste devient très inspiré à partir de Giant Steps, en 1960, et ce, jusqu'à sa mort précoce, en 1967, à seulement 40 ans. Du cancer du foie. Spirituel et inspirant.

Ray Charles: Soul, pop, R & B et country, ce pianiste aveugle épate. On la souvent qualifié de génie et c'était amplement mérité. Un des tout premiers artistes à la peau noire à obtenir le contrôle absolu de ses créations.

The Supremes: Trio féminin et triple wagon à succès pour l'étiquette Motown en pleine ascension, Florence Ballard, Mary Wilson, Diana Ross et Betty McGlown (au début elles étaient 4) étaient toutes issues des quartiers très pauvres de Detroit. Leur harmonies ont fait fureur.

Johnny Cash: L'homme en noir qui ouvrait tous ses spectacles par "Hello, I'm Johnny Cash" a eu besoin de June Carter pour l'aider à chasser les démons des excès, et a livré des bijoux country, dont un spectacle en prison qui a marqué les esprits.

The Who: Bien qu'ils aient aussi brillé dans les années 70, ce sont 4 albums parfaits qui sont lancés dans les années 60, dont le double Tommy, en 1969. Un chef d'oeuvre selon moi. Brit pop, attitude punk, power pop, style mod, rock'n roll, Townshend composait pratiquement tout. 

Serge Gainsbourg: Que ce soit en solo ou en écrivant pour les autres, Serge score partout. Et partout dans le monde. Il se trouve homme à la tête de chou, mais il est tout simplement musicalement formidable.

James Brown: Le parrain du soul. À ne pas trop recommander en privé.

Bob Dylan: Leader non volontaire folk, réel amateur de musique, jamais il ne sera plus inspiré qu'entre 1962 et 1969. Il aura quelques moments dans le futur confirmant sa réelle folle passion musicale, mais le meilleur de Dylan se trouve souvent entre ses années, il choisira d'ailleurs de faire dérailler un train qu'il ne contrôle pas assez en 1966.  

The Beatles: Les 4 garçons dans le vent de Liverpool qui était plus qu'un band, mais un refuge et un exutoire pour toute une génération, et une école de carrière musicale pendant 10 ans. 

Les années 70:

Queen: De vendeur de vêtements à Kensington market à chanteur d'un band déjà très confortable ensemble, Freddie Mercury sera le leader d'un quartet remarquable qui non seulement rempli les stades mais compose avec succès deux morceaux principalement pensés pour les stades. Jusqu'à nos jours. Brillant. 

Pink Floyd: Aussi blues que folk, rock, progressif et psychédélique, les 7 albums des années 70 valent leur pesant d'or, alors que les 6 premiers les présenteront musicalement plus unis qu'ils ne l'auront jamais été, même si aucunement crédité en raison de la mégalomanie de Roger Waters, qui a forcé la fin de cette parfaite union musicale. 

Supertramp: Progressif pop, le band des deux chanteurs Rodger Hodgson et Rick Davies était fameusement harmonique. Leur musique le reste toujours et traverse encore merveilleusement les époques. Très pianotisé comme band. Et mélodieux. School est une chanson parfaite selon moi.

Joni Mitchell: Multi-instrumentiste, et peintre, Joni est une artiste entière qui a offert folk, pop, jazz et avant-gardisme. Elle impressionnera tout le monde, incluant Bob Dylan, Elle est si fameuse qu'elle écrit la chanson ultime sur Woodstock, sans même y avoir été sur scène. 

Neil Young: Son ami du Manitoba est tout aussi brillant. En solo comme avec Crosby, Stills & Nash. Shakey lance ses meilleurs albums avant de rebriller dans les années 90.  

Elton John: Redginald Dwight a la voix soul qu'il fallait pour briller au micro et une certaine flamboyance qui n'était pas sans rappeler Little Richard. Capable de charmer les 7 à 77 ans, sa musique rejoint vraiment tout le monde.

Led Zeppelin: La band de Jimmy Page est la racine du heavy metal. Très axé sur la guitare ils ne font aucun faux pas musicaux entre 1967 et 1976. Encore de nos jours, leur hard rock survit bien à l'épreuve du temps. 

Stevie Wonder: Stevie est tout simplement génial précisément entre 1970 et 1979. Il passe de Little Stevie à un réel explorateur des sons et en voix importante des mouvements pour les droits civils aux États-Unis. Aussi mélodique qu'exploratoire, il est exemple de toutes les possibilités, même privé de certains sens, pour en créer de sensationnels nouveaux. 

David Bowie: Le caméléon commence la décennie hard rock, sera folk, punk, rock, cabaret, soul, avant-gardiste, instrumental, mentalement fascinant. Ce n'est un secret pour personne qui me suit, j'en suis extraordinaire fan. 


  The Rolling Stones: Quand les Beatles se sont fractionnés en 4, il est resté impressionnant de voir le quintet rester fermement unis, dans la chaos absolu, mais unis musicalement dans le blues, rock, country avec des albums assez fameux. Toute l'ère Mick Taylor à la guitare reste mon absolue préférée d'un band que j'aime encore. Des increvables.  

Suite demain.

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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)