En 1967, il est d'un épisode de la série culte The Avengers. Il jouera encore dans The Saint pour un épisode avec un rôle plus développé. L'épisode est tourné par son ami Moore et Donald lui demande si il peut passer la cassette de sa performance dans son entourage pour le mettre en valeur. Ça le mènera à Robert Aldrich qui le choisit pour The Dirty Dozen, film qui sera le plus populaire en salle, en 1967. Sutherland quitte alors Londres pour Hollywood. Se sépare de la mère de ses deux premiers enfants.
Il apparait alors dans deux autres films de guerre. Dont M*A*S*H* qui sera un autre immense succès. Durant le tournage de l'autre film de guerre, il contracte toutefois une méningite de la moelle spinale qui menace non seulement sa carrière, mais sa vie. Il s'en sort. Il est d'une comédie avec Gene Wilder et devenant un nom attirant les foules, il est de l'oscarisé film Klute qui lui fait rencontrer Jane Fonda, avec laquelle il commence une relation amoureuse de deux ans. Avec elle, et plusieurs ami(e)s, il milite activement contre l'implication des États-Unis, dans la guerre du Vietnam. Un documentaire propagandiste sera tiré de leurs croisades. Fonda & lui tournent un autre film ensemble.Pour Nicholas Roeg, il brille en père endeuillé dans le thriller psychologique d'horreur Don't Look Back avec Julie Christie. Depuis un an, il est en couple avec l'actrice Québécoise Francine Racette, rencontrée sur le tournage d'Alien Thunder. Ils auront ensemble trois fils: Rossif, Angus Redford et Roeg. Tous ses garçons sont baptisés de nom de travailleurs du cinéma avec lesquels il a adoré travailler. Kiefer pour Warren Kiefer (alors Lorenzo Sabatini), Rossif pour Frédéric Rossif, Angus Redford pour Robert Redford et Roeg pour Nicolas.
Il joue dans un excellent film de guerre, incarne le personnage titre d'un film de Fellini, joue dans un thriller et dans un classique du film d'horreur psychologique dont la fin reste mémorablement historique grâce à lui. Il jouera Norman Bethune pour la télévision. Il sera comique pour National Lampoon's. Pour ce film qui le fera connaître à une génération plus jeune, il se fait offrir 40 000 $ ou 40% des profits. Il choisira la première option. Le regrettera. Le film fera plus de 141 millions. Il joue avec Sean Connery, pour Bertolucci et dans le film récipiendaire de l'Oscar du meilleur film, en 1980, Ordinary People. Il narre un film sur le père militaire d'Anne Wheeler, joue dans une adaptation d'écrits de John Steinbeck. Sutherland est recherché.Il joue dans un film franco-étatsunien sur l'apartheid se déroulant en Afrique du Sud avec Marlon Brando. Il est sadique dans un film avec Sylvester Stallone. Devient pompier pour Backdraft. Rejoue Bethune mais au cinéma. Joue avec un jeune Will Smith dans Six Degrees of Seperation. Il joue pour Oliver Stone dans JFK. Tourne dans un clip pour Kate Bush. Joue dans le film Buffy, The Vampire Slayer. Il joue un rôle dans un film dont la prémisse est proche de celle d'Invasion of the Body Snatchers pour Ted Elliott, Terry Rossio et David S.Goyer. Il est patron dans le risible Disclosure. Général dans le film catastrophe Outbreak. Joue avec son fils Kiefer pour Joel Schumacher. Joue un général de la guerre civile aux États-Unis.Il sera Cowboy de l'espace avec Clint Eastwood, James Garner et Tommy Lee Jones. Il joue un révérent dans Cold Mountain. Dans un film de Reuben Lieder et dans une refonte de The Italian Job. Il sera de la série télé politique Commander in Chief. Jouera pour Joe Wright adaptant Jane Austen. Joue à la télé dans Dirty Sexy Money avant de jouer l'oeuvre de Ken Follett adaptée à la télé. Il joue le président Snow dans Hunger Games. Il confesse s'être fait offrir par le passé deux rôles dans des films, des regrets: Deliverance et Straw Dogs, qu'il a tous deux refusés. Une autobio est (était?) prévu d'ici novembre.
Sa voix était aussi très utilisée, on l'entend pour les commerciaux, la radio, les documentaires et les Jeux Olympiques de Vancouver.
Il s'éteint à 88 ans, jeudi dernier, d'une maladie non spécifiée mais qui a son dernier souffle.
Donald avait un chalet devenu son logis où il a trépassé près des siens, à Georgeville, à Mamphrémagog au Québec.
Il était grand sous tous les angles du mot.
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Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)