dimanche 23 janvier 2022

Fraternitrinités


Dans une famille de trois enfants, pour le premier, parfois on se surprépare en y pensant pendant des années, parfois, on est surpris de son arrivée, toutes les fois on apprendra de ce que ça nous apporte. 

Pour le second, le défi est plus important, nouvelle dynamique, nouvelles attentes, différentes approches. Du premier, on a justement appris. Parfois ce sera mieux géré de la part des parents, parfois ce sera moins convaincant. Ce sera toujours intéressant tout de même. Adorable souvent. Plus fameux encore parfois. Le/la deuxième fait du bruit. Est référencié et impacte, le premier. 


Pour le troisième, plein de choses. Le monde entier a construit des chambres d'hôtel, ses restaurants, ses espaces familiaux, pour des familles de 4. Vous sortez des standards. Vous avez osé. Parfois volontaire, parfois dans un dernier effort de raccrochage amoureux dans le but de faire revivre la flamme originale du couple. Parfois ce troisième enfant sera une surprise et vous serez heureux/heureuse de sa présence de toute manière, c'est votre création! Chose certaine, la dynamique a changé dans la famille, le premier se responsabilise forcément ou plonge dans la jalousie éternelle. Le second sera plus animé et plus extraverti. Il voudra attirer l'attention de toutes les manières possibles. Il n'est ni le premier à qui on donne des responsabilités, ni le bébé qu'on gâte. Il n'est que l'enfant-du-milieu et ça le torture inconsciemment. Le petit dernier sera gâté ou pourri. Pas tout le temps.


Tout ça sont des généralités et rien n'est complètement vrai. Parfois rien de tout ça ne fonctionne comme présenté ici.  Une fratrie est toujours impondérable. Le succès en musique aussi. 

Dans l'histoire de la musique rock, le succès d'estime, populaire, est extraordinairement variable. Parfois une simple question de timing s'impose. Dans l'oeuvre d'artistes, trois albums successifs révèlent souvent une période assez formidable pour eux. Voici 25 fois où des artistes musicaux m'ont  (très personnellement) charmé passionnément, et mes impressions sur chaque feeling autour de la trilogie. 

(Je n'ai pas compté un album "live", une compilation ou une trame sonore, mais simplement des albums studio, trois artistes sont touchés par ce choix dans ma liste)


Kind of Blue/Workin'/Sketches of Spain 
(1959-1960): Il me semblait naturel de commencer autour de la naissance du rock (par Elvis) et de commencer tout ça avec un "clin d'oreille"...au jazz. Le workaholic Miles offrira plus de 200 disques de son vivant. le premier des trois ici est tricoté avec Coltrane, Adderley, Evans, Chambers, Cobb. Comment ne pas atteindre le zénith de la perfection? Le second est un album de la série de session de 1956 qui allait aussi comprendre Relaxin' & Cookin'. Coltrane, Garland, Chambers & Jones forment le quintet. Le troisième en si peu de temps est un chef d'oeuvre orchestré avec principalement Bill Evans, à saveur espagnole. Bijoux sonores.


Rubber Soul/Revolver/Sgt.Pepper's Lonely Heart Club Band
(1965-1967): Quand les Beatles rencontrent Bob Dylan, la naïveté tombe. On introduit des instruments nouveaux comme l'harmonium, la sitar ou la base fuzz, les paroles deviennent plus énigmatiques, à double sens et songées. Musicalement les territoires explorés sont fort admirables. On entend Frère Jacques et on parle de seins des filles dans les choeurs. Ces trois efforts successifs sont les derniers moments du Fab Four vraiment uni. À partir de l'album Blanc, on a davantage 4 individus. Encore du très remarquable, mais simplement 4 garçons dans 4 vents pas tout le temps dans le même sens. Plus indépendants. 

Bringing It All Back Home/Highway 61 Revisited/Blonde on Blonde (1965-1966): Dylan is going electric! L'imposteur c'était le clone de Woody Guthrie. Dylan a toujours voulu être électrique. Le premier des trois albums, avec la superbe femme de son gérant sur la pochette, offre une première moitié électrique et une seconde, acoustique. Afin de ménager son public. Le second, lancé  5 mois plus tard, est plus près du Delta Blues. Très intéressant. Blonde on Blonde est le chef d'oeuvre double qui précèdera son retrait temporaire de la business. Incursion dans moins de 20 mois d'intensité créative. Il aura enregistré trois albums et fait une tournée entre 1965 et 1966 . C'est dans son repaire de Woodstock qu'il brasse tout son génie d'alors. Sans même participer...au festival de Woodstock.


The Velvet Underground & Nico/White Light/White Heat/The Velvet Underground. (1967-1970): Indifférence critique et populaire, ce qui leur a permis d'explorer musicalement, à leur guise, de la Factory d'Andy Warhol et de son entourage inconoclaste. Underground, pop, rock, folk, avant-garde, punk rock, expérimental, j'ai absolument tout de ce band que j'adore. Incluant ce qui comprend Doug Yule (moins intéressant). J'ai même les démos et les Face B. Un jour, j'aurai aussi le documentaire de Todd Haynes qu'il a tourné/assemblé pour Apple TV


The Who Sell Out/ Tommy /Who's Next
(1967-1971): Un premier album concept est lancé par le band d'Acton, London afin de donner une forme d'ordre au désordre généralisé qu'impose l'animal Keith Moon dans la dynamique du groupe. Le premier album offre des annonces de radio entre les morceaux et un morceau formidable inspiré de la jalousie de Townshend. Le second album est double et un chef d'oeuvre. Encore un album concept qui deviendra film 6 ans plus tard. Culte. 8 des chansons du dernier étaient conçus pour un opéra rock qui aurait suivi le majestueux Tommy (mais le projet avorte). Le groupe ne sera jamais meilleur (pour mes oreilles) que durant cette période.


After The Gold Rush/Harvest/On The Beach
(1970-1974): En 1970, les 4 membres de Crosby, Stills, Nash & Young lancent des albums solos. Neil aura toujours davantage de succès en solo que ses partenaires. C'est en partie avec Dean Stcokwell qu'il tricote le premier effort pour un scénario de film qui ne verra jamais le jour. Le second album est un perle. Le dernier serait le second de sa "ditch" trilogy (complétée par Tonight's The Night), mais personnellement, mon plaisir se trouve dans les 3 albums mentionnés ici. Sur le dernier, c'est un fabuleux folk spleen qui est offert, ponctué de blues. Devenu mon album préféré de Shakey.


Sticky Fingers/Exile on Main Str/Goats Head Soup
(1971-1973): C'est la tenue officielle de Mick Taylor ( + It's Only Rock'n Roll et quelques collabo sur Let It Bleed). Plusieurs placeraient Let It Bleed à la place de Goats Head Soup, mais la vérité toute personnelle est que c'est le premier des trois que j'ai découvert, acheté sur cassette il y a des lunes c'est la soupe à tête de chèvre. Du rock brut, bluesé, des ballades planantes, du country folk, de l'audace, jamais les Stones n'auront été plus mélodiques qu'avec Taylor à la guitare, qui avait entre 18 et 21 ans, alors. Mes deux préférées des Stones se trouvent aux extrémités du passage de Taylor, toutefois. 

Roxy Music/For Your Pleasure/ Stranded (1972-1973): Postmoderne pastiche du glam rock, audacieux tout en étant du même coup crooner. La première chanson du premier album est un exemple parfait de présentation de band qui comprenait alors 6 membres dont Brian Eno. Déjà l'album suivant sera le dernier avec Eno a bord du band. Mais je l'aime beaucoup, Eno, et vous le retrouverez partout par la suite dans cette chronique (ironiquement, pas en solo parce que j'ai adoré ses 5-6 premiers). Le dernier des trois sera aussi le premier entièrement écrit par Bryan Ferry.  Une perle personnelle se trouve sur cet album. Même si le français de Bryan laisse à désirer. Andy MacKay et Phil Manzanera y ajoutent du leur sur deux morceaux. Ironiquement ce sont Stranded, Country Life et Siren, trois autres albums successifs, qui se vendaient en coffret trio dans les années 90.  


The Dark Side of the Moon/Wish You Were Here/ Animals
(1973-1975): Formidable était ce groupe mythique. Tout a été dit sur l'album au triangle de 1973 qui explorait les thèmes de l'avarice, du passage du temps et de l'espace, de la mort et de la maladie mentale. Concept largement plus exploré sur l'album suivant, entièrement pensé en hommage à leur collègue Sid Barrett. J'ai toujours l'impression d'être dans le plus agréable des aquariums quand j'écoute cet album sur le brio des airs de Rick Wright. Animals est le dernier album du band composé vraiment ensemble, même si Roger Waters prendra tout le crédit. Ce qui sera le début de la fin pour le groupe. Mais ces 3 derniers élans, créés ensemble, sont délicieux (les 2 avant Dark Side aussi.

Selling England By The Pound/The Lamb Lies Down on Broadway/A Trick of The Tail (1973-1975): Le premier album a été une percée pour la formation de Godalming, Surrey, en Angleterre. Le second, le dernier grand coup d'ego avec ce band pour Peter Gabriel qu'il nous rentrait dans les oreilles. Cet enfant qui crie trop fort entre les deux autres pour se faire remarquer. Gabriel ira se faire remarquer tout seul et Phil Collins assurera une parfaite au moins le temps d'un album. La direction sera complètement autre par la suite, avec encore quelques moments de grâce, mais cette période, reste ma préférée du groupe.


Autobahn/Radio-Activity/Trans-Europe Express
(1974-1977) : Ralf Hütter et Florian Schneider choisissent d'investir dans une nouvelle technologie sonore, le minimoog et le synthé EMS AKS. Le producteur Allemand Conny Plank, pionner du Krautrock, y est aussi pour beaucoup dans ce grand succès de la fin des années 70. La flute de Schneider, le ARP Odyssey, l'effet froid du pays austère qu'était l'Allemagne pour l'Amérique, les trois albums seront de gros succès et passent encore l'épreuve du temps. Leur son influencera grandement le New Wave à venir.

Harmonium/Si On Avait Besoin d'une 5ème Saison/L'Heptade (1974-1976): Chez nous, le génie se met aussi à l'oeuvre. Serge Fiori, Michel Normandeau et Louis Valois s'entourent de Pierre Daigneault et Serge Locat, pour deux albums où la guitare 12 cordes est à l'honneur. Le premier album est un immortel folk Québécois, le second un de mes préférés à vie. Le dernier fera appel au chef d'orchestre Neil Chotem, à l'Orcherstre Symphonique de Montréal, aux voix de Pierre Bertrand, Estelle Ste-Croix, des jumeaux Séguin, Richard et Marie-Claire,  et le talent du Ville Émard Blues. Épique. 


Station To Station/ Low/ Heroes (1976-1977): Non, il ne s'agit pas de la traditionnelle "trilogie berlinoise" qui inclurait aussi Lodger. La période la plus intéressante pour mon oreille à moi, se trouve avant pour l'artiste le plus intéressant pour moi. L'album de 1976, même ceux de 1975 et 1974, sont des réels bijoux pour moi. Station to Station est un pont parfait entre les expériences de Low et la presque perfection de Heroes. Inspiré du krautrock allemand, et avec l'aide de Brian Eno qui se joint à Carlos Alomar, Iggy Pop, Georges Murray, Tony Visconti, Ricky Gardiner, Robert Fripp et Dennis Davis pour concocter des albums qui sont fortement tatoués dans mon coeur. En avril prochain, j'assisterai à un hommage à cette époque, à la Place des Arts.  


Pink Flag/Chairs Missing/154
(1977-1979): La carrière de la formation de Londres est toujours active et leur son s'est adapté à toutes les époques. Leur trois premiers albums sont composés dans l'urgence, punk, très énergiques, et leur rock, qui fait place aux effets de synthétiseurs avec intelligence, est ponctué de toutes sortes d'expérimentations fort admirables. Comme les accords de guitares assez rare pondus ici et là. Peu connu de ce côté-ci de l'Atlantique, à découvrir. J'adore. 


The Clash/Give'em Enough Rope/London Calling 
(1977-1979): Le punk sévit fort à cette période du monde musical mondial. Mais si The Clash est capable du plus brut punk, il est aussi capable de mélodies pop fort intéressantes. Reggae, dub, ska, Funk, Rockabilly sont aussi au menu. Mick Jones, Joe Strummer, Paul Simonon et Topper Headon (pour les deux derniers celui-là) capturent merveilleusement l'air du temps, en Angleterre, alors. Avec le petit air rebelle qui plaisait tant aux ados comme moi, dans les années 80 (et encore maintenant).  


More Songs About Buildings & Food/Fear of Music/Remain in Light
. (1978-1980): 3 albums avec Brian Eno à la production. Et le succès radio et critique au rendez-vous. Style plus dansant que le premier effort, toujours la livraison vocale relativement originale de David Byrne, le funk de Jerry Harrison, La rythmique du tandem Tina Weymouth/Chris Frantz. On y trouve du jazz, du wordlbeat, du polyrythmique, de l'électriuque, de la pop. On est au coeur du New Wave. Adrian Belew à la guitare, Nona Hendryx à la voix, Jon Hassel à la trompette seront du troisième de ces albums.


This Year's Model/Armed Forces/Get Happy
(1978-1980): Premier album avec The Attractions qui ne sont pas que des musiciens de session, mais d'habiles co-compositeurs pour Costello. Sur le second album il popularise un titre de son ami Nick Lowe Le second album est aussi très riche musicalement. Costello met de la viande autour de sa musique. Il commence les années 80 avec des mélanges de pop, jazz, ska et de soul. Son père était musicien et on peut sentir une nette influence rétro dans sa musique. Costello est passionné de son art et ça s'entend. 


Swordfishtrombones/Rain Dogs/Frank's Wild Years
(1983-1987): Quand Tom Waits fait la rencontre de sa Jersey Girl dont il tombe amoureux pour la vie, son style va changer. Avec des percussions fort créatives, de l'expérimental, de l'instrumentation toujours à base de piano, mais des sons qui sont tirés de toutes sortes d'instruments, laissant parfois croire qu'un orchestre de Fellini est derrière tout ça. Avant-gardiste par moments, bluesy par autres moments, Keith Richards est du second album, Marc Ribot aussi. Un de mes préférés à vie, tout artiste confondu, c'est le troisième. Ne m'en lasse pas.


War/The Unforgettable Fire/The Joshua Tree
(1983-1987): Le premier album est ouvertement politique et au moins deux morceaux feront sensation dans le monde. L'album Thriller de Micheal Jackson, qui traine au premier rang depuis 1982, sera délogé au premier rang des ventes aux États-Unis par les Irlandais. Brian Eno et Daniel Lanois seront en studio pour la production du second, un album fétiche pour moi, dont j'ai usé l'écoute à la corde de mes 13 ans à nos jours. L'investissement vocal de Bono est tout simplement impressionnant. Puis, avec le troisième album, toujours avec Eno et Lanois à la production, ils seront au sommet du monde. Avec ou sans vous. Les guitares sonnent autrement. 


The Smiths/Meat is Murder/The Queen is Dead
(1984-1986): Le band aurait-il duré plus longtemps si ils avaient eu un (des) gérant ? Peu importe, le peu de temps que Moz, Johnny Marr, Andy Rourke et Mike Joyce endisqueront ensemble produira des sons formidables que je me revois, ado, jouer sur le patio, l'été, avec un système compliqué de fils branchés dans la maison, passant par les fenêtres pour se rendre jusqu'à mon radio lecteur de cassette au soleil. La riche guitare, la rythmique Rourke/Joyce, le fatalisme de Morrissey qui faisait tant écho à nos immaturité ados. Les trois albums ont aussi été usés à la corde. Le premier surtout dont le riff d'ouverture de la face B est un appel à la fête. 


The Head on the Door/Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me/Desintegration
(1985-1989): On entre dans la catégorie des albums que l'ado que j'étais alors à beaucoup beaucoup BEAUCOUP consommé. Ses trois-là de The Cure m'ont suivi de mes 12 à 18 ans. Rock, pop, new wave, post punk, sombre aussi, surtout le dernier, qui a été conçu sous l'emprise de dépendance aux drogues. Mais quel son extraordinaire pour moi! Je confesse avoir porté du rouge à lèvres dans un party, un soir, à 13 ans. en hommage à Robert Smith, avec la couette pendue au-dessus de l'oeil. Et oui, ce soir là, j'ai embrassée une première fille dans ma vie (C.P.) encore une amie aujourd'hui.


Life's Rich Pageant/Document/Green
(1986-1988): Un son obscur et sombre, des guitares influencées par le rock et le country, ses trois albums là ont accompagnés tout mon secondaire. La richesse et la variété des guitares de Peter Buck, la versatilité de Mike Mills, la livraison locale de Micheal Stipe et ses textes cryptiques, et la batterie de Berry qui semble parfois guider toute la chanson, encore aujourd'hui, je m'épate de certains arrangements de cordes, sur Green, entre autre, où le son de banjo devient fort bienvenue. Je ne m'explique pas encore leur séparation.   


Come On Pilgrim/Surfer Rosa/Doolittle
(1988-1990): Quand le grunge a fait son apparition, j'ai été de ceux qui n'ont jamais entré dans la danse. Ce son ne m'a jamais plu. Nirvana? Pearl Jam? Red Hot Chilli Peppers? pas pour moi. Ils sont tous nés du son des Pixies de toute manière. La lourdeur de la guitare, l'apport vocal de Black Francis, la présence à la base et dans les compositions de Kim Deal, Joey Santiago qui fait sortir tous les sons de sa guit. et la rage au point de David Lovering. PJ Harvey a surement été influencée de leur son. Surréalime sonore et intensité de Black Françis au menu. L.A. rugit. Pas de ballades ici.  

Debut/Post/Homogenic (1993-1997): L'Islandaise, ex-Sugarcubes, se lance en solo et brille. Elle compose et arrange tout de manière originale, en offrant du jazz, de l'expérimental, de la pop, de trip hop, de l'alternatif, du classique et de l'avant-garde. Elle n'est pas pour tous, mais ses trois premiers albums, entre le house, l'ambiant et définitivement plus électronique qu'électrique, ils ont un petit côté moderne qui survit très bien aux époques. Je ne considère pas la trame sonore, pour Von Trier, qui précède la sortie du troisième album. Ce dernier contient mon morceau préféré de l'artiste. Musique de -32 degrés celsius. Musique qui me convient. 


The Bends/Ok Computer/Kid A
(1995-2000): La fameuse formation d'Oxfordshire est passé, en l'espace de trois albums, du grunge alternatif aux explorations plus électroniques avec beaucoup d'ingéniosité. Ma conjointe avait été charmée de mon flair quand, dès la chanson Creep, je lui disais qu'il fallait surveiller ce groupe qui menace d'être fort intéressant. Les guitares d'O'Brien et de Greenwood sont archi texturées et les textes et la livraison vocale de Thom Yorke sont poignants. Pas hyper viril me direz-vous mais c'est le timbre de voix que je réussis à rejoindre au volant de ma voiture à la presque perfection. Fake Plastic Trees est encore un des morceaux qui me chavirent le plus. Mais ma préférée est plus loin.

Je ne vais pas plus loin que 2000.   

Tout ce monde là à une liste de lecture sur mon téléphone qui est très généreuse pour les trois albums mentionnés pour chaque artiste/groupe d'artistes. 

Vous venez de lire une large partie de mon musical mental.

Vous voyagerez peut-être en ce qui me fait voyager, vous aussi. 

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Certaines Conditions S'Appliquent:

Parce que des enfants pas tellement doués pour l'expression francophone et frôlant la débilité pure se sont infiltrés sur ce site je me vois forcé de modérer les commentaires :)