Consommer de la drogue est un choix de vertige.
Les plus réguliers lecteurs ici auront remarqué que depuis décembre, je vous ai beaucoup parlé drogue.
Tous les lundis entre autre.
C'est que l'année qui se termine ce soir m'a semblé particulièrement stone.
Dur de toujours croire ce qui se passait à la présidence des États-Unis, entre autre chose.
L'année a commencée, au niveau personnel d'une bien drôle de manière. Deux de mes cousins, un dans la vingtaine, l'autre dans la quarantaine, sont précocement décédés. Tous deux retrouvés morts. Le premier, un acteur aux États-Unis, pendu, après avoir diffusé plusieurs vidéos de lui-même consommant de la drogue avec des femmes payées à un pimp, l'autre intoxiqué par un mauvais cocktail de pilules et d'alcool. Seul, chez lui.
Troublant. Bouleversant pour partir une année. On l'a débuté carrément au Costa Rica, dans l'allégresse, puis, au retour, on enterrait des gens trop jeunes. L'amoureuse perdait une connaissance dans la vingtaine dont le ciel lui tombait littéralement sur la tête et la chanteuse des Cranberries se noyait dans son bain, intoxiquée.
Deux des idoles de mon fils allaient aussi se supprimer ou simplement se faire effacer de la planète.
Drôle de vibe dans les 4 premiers mois.
Ça donnerait le ton à une année disloquée.
Où des voix dangereuses se feraient trop souvent entendre. Pas qu'on voudrait les baillonner, toutes les voix méritent d'être entendues au moins une fois, mais qu'on ne supporte plus certaines auraient fait moins de mal à ma foi en la condition humaine.
Je ne crois plus beaucoup en vos humains. Car martien/vampire, je ne serai jamais 100% des vôtres. Et constamment à l'étude de vos habitudes, vos développements et vos comportements. Et la matière, cette année, laisse à désirer. J'espère que vous en conviendrez.
L'année m'a fait sentir stone. Au sens propre comme au sens figuré. Puisque légalement, au pays, on a eu le droit de consommer. En octobre. Il y aura des blagues de mononc là-dessus ce soir au Bye Bye, c'est certain. Ça a tant fait jaser.
On a beaucoup parlé intolérance aussi cette année. Parfois à raison. Ne serais-ce que sur tout ce que les Femmes ne veulent plus supporter de notre part.
Parfois à tort. Comme le tollé autour de Scarlett Johansson qui allait jouer une transgenre, ce que la communauté trouble a refusé, la forçant à abandonner le projet. Comme SLAV, un show qui aurait dû se faire, et Kanata, un bien mauvais show, qui aurait dû mieux se faire.
Comme le bruit autour de la chanson Baby It's Cold Outside. Excès de zèle.
Faut savoir se servir du recul, des époques, et de son jugement.
Pensez donc aux contrôle des armes à feu ou au langage misogyne de bien des chansons de rap d'aujourd'hui avant de vous attaquer aux jeux de séduction de 1949.
Ça c'est désévoluer.
Enfin, c'est une bizarre d'année qui ce soir viendra se terminer. Presqu'irréelle.
Légèrement traumatisante.
2019 ne pourra que lui être supérieure.
Que ce soit à coup de Super Silver, de Jack ou de petit brun.
Ou même à jeun.
Que 2019 vous soit IMMENSE.
Et qu'on y danse.
Ensemble.
Bonne année à tous, ici et ailleurs.
Que l'année qui s'ouvre vous soit toujours meilleure.
lundi 31 décembre 2018
dimanche 30 décembre 2018
Pensées Molles
Je ne suis pas moi-même aujourd'hui, ai-je pensé, prenant ma douche tout habillé.
Est-ce que les gens qui croient que la terre est plate sont les mêmes qui croient que la planète mars est plate?
Je lis les recettes de la même manière que je lis la science-fiction. Terminant la lecture, je me dis toujours: "ça n'arrivera jamais".
Qu'est-ce qui est mieux que le bonheur éternel? Rien.
Mais une tranche de pain est mieux que rien.
Une tranche de pain est donc mieux que le bonheur éternel.
Personne ne semble s'opposer à la récente, mais relativement obscure, découverte que sont les ondes gravitationnelles, et pourtant, il existe encore des gens qui doutent des impacts dévastateurs des déréglements climatiques.
On a beau tenter de parfois nous parler de 2 + 2= 5, on sait tous que ce ne sera jamais la bonne réponse.
Je ne sais pas sur quel video je tomberais le 31 décembre, si le laissais jouer youtube pendant un an sur "autoplay".
Sur lequel à ma fête?
Sur lequel à la fête de l'amoureuse?
Sur lequel à Noël?
L'amoureuse n'est pas la plus sportive des demoiselles. Monter et descendre les marches, avec le temps, le moins possible. Elle laisse donc des choses dans les marches. Quand je monte où je descends des marches, ce que je faisais 12 fois avant qu'elle ne le fasse, mes pensées sont déjà très très loin, ailleurs, en direction de ce que je m'apprête à faire en haut, ou en bas. Je ne m'attends pas à me faire couper le train de pensées par quelque chose qui erre dans les marches. Encore moins de me poser plusieurs questions sur ces choses qui traînent. Je suis, plus souvent qu'autrement coupable de quelque chose si je n'agis pas sur ces choses qui traînent. "Tu n'as pas ramassé ce qu'il y a avait dans les marches?" Ben non, ça monte où ça descends? et une fois ailleurs, ça va où? Ce sur le chemin des vidanges ou simplement pour le garage? C'est du linge sale ou du récent lavage à monter? Que des questions qui sont loin de mon état d'esprit quand je monte ou descends les escaliers en direction de plusieurs choses branchant mon cerveau, ailleurs.
Pour éviter les remontrances, les justifier du moins, j'ai maintenant l'habitude de monter ou descendre les deux mains pleines. Ne serais-ce que pour ne pas me faire accuser d'avoir évité de ramasser ce que j'aurais dû comprendre magiquement.
L'autre tantôt, Google Map me disait: "Vous êtes sur la route la plus courte. La circulation est fluide pour s'y rendre". Ça m'a semblé à la fois bouddhiste, à la fois fataliste.
Quand tu lis un livre, souvent tu as l'impression que l'auteur(e) est directement à tes côtés. Ce qui me rend incapable de lire un livre de Denis Bombardier ou de Claude Fournier mais qui me ferait lire un livre de Zoé Deschanels ou Shakira en tout temps.
Mon téléphone au bureau, j'ai demandé à quelqu'un l'autre jour, l'heure. Il n'a pas pu me donner l'heure car son téléphone faisait une nouvelle mise à jour. Ça m'a paru absurde. On perdait notre temps. Sans le savoir vraiment. Le temps.
Grâce aux téléphones cellulaires, je ne sais plus si, un homme ou une femme au volant, les yeux vers le bas sur son téléphone, dans une voiture stationnée, est vraiment en train de lire son téléphone ou si elle n'est pas tout simplement morte.
Trois fois, en deux ans, cette personne était morte.
Une tranche de pain est mieux que le bonheur éternel.
Je ne suis pas moi-même aujourd'hui.
J'ai trouvé pourquoi, je crois.
Peut-être ne suis-je que toi.
Il y a des journées comme ça où on est plus vraiment soi.
Ces journées où on prend nos douches tout(e) habillé(e).
Est-ce que les gens qui croient que la terre est plate sont les mêmes qui croient que la planète mars est plate?
Je lis les recettes de la même manière que je lis la science-fiction. Terminant la lecture, je me dis toujours: "ça n'arrivera jamais".
Qu'est-ce qui est mieux que le bonheur éternel? Rien.
Mais une tranche de pain est mieux que rien.
Une tranche de pain est donc mieux que le bonheur éternel.
Personne ne semble s'opposer à la récente, mais relativement obscure, découverte que sont les ondes gravitationnelles, et pourtant, il existe encore des gens qui doutent des impacts dévastateurs des déréglements climatiques.
On a beau tenter de parfois nous parler de 2 + 2= 5, on sait tous que ce ne sera jamais la bonne réponse.
Je ne sais pas sur quel video je tomberais le 31 décembre, si le laissais jouer youtube pendant un an sur "autoplay".
Sur lequel à ma fête?
Sur lequel à la fête de l'amoureuse?
Sur lequel à Noël?
L'amoureuse n'est pas la plus sportive des demoiselles. Monter et descendre les marches, avec le temps, le moins possible. Elle laisse donc des choses dans les marches. Quand je monte où je descends des marches, ce que je faisais 12 fois avant qu'elle ne le fasse, mes pensées sont déjà très très loin, ailleurs, en direction de ce que je m'apprête à faire en haut, ou en bas. Je ne m'attends pas à me faire couper le train de pensées par quelque chose qui erre dans les marches. Encore moins de me poser plusieurs questions sur ces choses qui traînent. Je suis, plus souvent qu'autrement coupable de quelque chose si je n'agis pas sur ces choses qui traînent. "Tu n'as pas ramassé ce qu'il y a avait dans les marches?" Ben non, ça monte où ça descends? et une fois ailleurs, ça va où? Ce sur le chemin des vidanges ou simplement pour le garage? C'est du linge sale ou du récent lavage à monter? Que des questions qui sont loin de mon état d'esprit quand je monte ou descends les escaliers en direction de plusieurs choses branchant mon cerveau, ailleurs.
Pour éviter les remontrances, les justifier du moins, j'ai maintenant l'habitude de monter ou descendre les deux mains pleines. Ne serais-ce que pour ne pas me faire accuser d'avoir évité de ramasser ce que j'aurais dû comprendre magiquement.
L'autre tantôt, Google Map me disait: "Vous êtes sur la route la plus courte. La circulation est fluide pour s'y rendre". Ça m'a semblé à la fois bouddhiste, à la fois fataliste.
Quand tu lis un livre, souvent tu as l'impression que l'auteur(e) est directement à tes côtés. Ce qui me rend incapable de lire un livre de Denis Bombardier ou de Claude Fournier mais qui me ferait lire un livre de Zoé Deschanels ou Shakira en tout temps.
Mon téléphone au bureau, j'ai demandé à quelqu'un l'autre jour, l'heure. Il n'a pas pu me donner l'heure car son téléphone faisait une nouvelle mise à jour. Ça m'a paru absurde. On perdait notre temps. Sans le savoir vraiment. Le temps.
Grâce aux téléphones cellulaires, je ne sais plus si, un homme ou une femme au volant, les yeux vers le bas sur son téléphone, dans une voiture stationnée, est vraiment en train de lire son téléphone ou si elle n'est pas tout simplement morte.
Trois fois, en deux ans, cette personne était morte.
Une tranche de pain est mieux que le bonheur éternel.
Je ne suis pas moi-même aujourd'hui.
J'ai trouvé pourquoi, je crois.
Peut-être ne suis-je que toi.
Il y a des journées comme ça où on est plus vraiment soi.
Ces journées où on prend nos douches tout(e) habillé(e).
samedi 29 décembre 2018
Freddie Hubbard
Très jeune, Frederick Dewayne Hubbard est recommandé comme trompettiste par un acolyte de Stan Kenton. Ado, Hubbard joue avec les frères Montgomery, le bassiste Larry Ridley et le batteur James Spaulding. À 20 ans, il emménage à New York (il était de l'Indiana).
Nous sommes en 1958, le jazz est en train de vivre de fameuses années. Hubbard y baigne très vite. Il joue avec Philly Joe Jones, Sonny Rollins, Slide Hampton, Eric Dolphy, J.J.Johnson et Quincy Jones. Le 19 janvier 1960, il enregistre son premier album en tant que leader, avec Tina Brooks au saxophone, McCoy Tyner au piano, Sam Jones à la basse et Clifford Jarvis à la batterie. 6 jours plus tard, il retourne la faveur et enregistre avec Brooks, pour lui.
Il est invité à jouer pour Ornette Coleman, quand celui-ci l'entend auprès de Don Cherry. Son association avec Cherry le mène aussi à Coltrane. Il collabore une première fois avec le saxophoniste Wayne Shorter. Il suit Shorter chez les Jazz Messengers d'Art Blakey en remplaçant Lee Morgan. Il jouera beaucoup pour Blakey. Beaucoup, beaucoup.
Dans les années 60, il enregistre pas moins de 8 albums en tant que leader et plus d'une douzaine en tant qu'accompagnateur ailleurs. Il reste avec Blaker jusqu'en 1966 avant de former son unité avec le saxophoniste James Spaulding, le pianiste Kenny Barron et le batteur Louis Hayes.
C'est à cette époque qu'il développe son propre style se détachant des styles de Morgan et Clifford Brown. Il collabore à des enregistrements importants de l'époque et est considéré comme l'un des plus brillants trompettistes vivant alors. Bien qu'il n'ait jamais complètement pris part au free jazz, il participe à de majeurs enregistrements du genre.
Si il brille dans les années 60, les années 70 lui seront encore meilleures. Il travaille pour Creed Taylor. 4 de ses albums sont largement admirés: Red Clay, First Light, Straight Life et Sky Dive.
On critique le côté commercial des albums suivants, mais au moins, ils vendent bien et sont très populaires. En 1977, il joint Herbie Hancock, Tony Williams, Ron Carter et Wayne Shorter pour quelques performances ensemble. Billy Joel fait appel à lui.
Dans les années 80, il est leader de son propre groupe à nouveau. Et joue beaucoup sur scène aux États-Unis et en Europe. Il joue au Monterey Jazz Festival en 1980 et en 1989. Elton John lui fait aussi faire un saut dans la musique pop.
Il tourne au Japon avec de brillants amis et aussi à Warsaw .
Il se blesse à la lèvre assez sévèrement pour que ça s'infecte et compromette en partie sa carrière. Il enregistre encore, mais le meilleur est derrière lui.
Il a un temps, passé très près d'avoir été le meilleur (Il sévissait quand même au même moment que Miles!).
Entre 1960 et 2007, il enregistre et livre 63 fois comme leader.
Et 107 fois comme accompagnateur.
Il aura été une figure importante du bebop, hard bop et post bop.
Contribuant à élargir les perspectives du jazz moderne à sa manière.
Il décède aujourd'hui, il y a 10 ans, des suites de complications post-crise cardiaque, à l'âge de 70 ans.
Nous sommes en 1958, le jazz est en train de vivre de fameuses années. Hubbard y baigne très vite. Il joue avec Philly Joe Jones, Sonny Rollins, Slide Hampton, Eric Dolphy, J.J.Johnson et Quincy Jones. Le 19 janvier 1960, il enregistre son premier album en tant que leader, avec Tina Brooks au saxophone, McCoy Tyner au piano, Sam Jones à la basse et Clifford Jarvis à la batterie. 6 jours plus tard, il retourne la faveur et enregistre avec Brooks, pour lui.
Il est invité à jouer pour Ornette Coleman, quand celui-ci l'entend auprès de Don Cherry. Son association avec Cherry le mène aussi à Coltrane. Il collabore une première fois avec le saxophoniste Wayne Shorter. Il suit Shorter chez les Jazz Messengers d'Art Blakey en remplaçant Lee Morgan. Il jouera beaucoup pour Blakey. Beaucoup, beaucoup.
Dans les années 60, il enregistre pas moins de 8 albums en tant que leader et plus d'une douzaine en tant qu'accompagnateur ailleurs. Il reste avec Blaker jusqu'en 1966 avant de former son unité avec le saxophoniste James Spaulding, le pianiste Kenny Barron et le batteur Louis Hayes.
C'est à cette époque qu'il développe son propre style se détachant des styles de Morgan et Clifford Brown. Il collabore à des enregistrements importants de l'époque et est considéré comme l'un des plus brillants trompettistes vivant alors. Bien qu'il n'ait jamais complètement pris part au free jazz, il participe à de majeurs enregistrements du genre.
Si il brille dans les années 60, les années 70 lui seront encore meilleures. Il travaille pour Creed Taylor. 4 de ses albums sont largement admirés: Red Clay, First Light, Straight Life et Sky Dive.
On critique le côté commercial des albums suivants, mais au moins, ils vendent bien et sont très populaires. En 1977, il joint Herbie Hancock, Tony Williams, Ron Carter et Wayne Shorter pour quelques performances ensemble. Billy Joel fait appel à lui.
Dans les années 80, il est leader de son propre groupe à nouveau. Et joue beaucoup sur scène aux États-Unis et en Europe. Il joue au Monterey Jazz Festival en 1980 et en 1989. Elton John lui fait aussi faire un saut dans la musique pop.
Il tourne au Japon avec de brillants amis et aussi à Warsaw .
Il se blesse à la lèvre assez sévèrement pour que ça s'infecte et compromette en partie sa carrière. Il enregistre encore, mais le meilleur est derrière lui.
Il a un temps, passé très près d'avoir été le meilleur (Il sévissait quand même au même moment que Miles!).
Entre 1960 et 2007, il enregistre et livre 63 fois comme leader.
Et 107 fois comme accompagnateur.
Il aura été une figure importante du bebop, hard bop et post bop.
Contribuant à élargir les perspectives du jazz moderne à sa manière.
Il décède aujourd'hui, il y a 10 ans, des suites de complications post-crise cardiaque, à l'âge de 70 ans.
vendredi 28 décembre 2018
Cette Menace Pour Nos Sécurités
Jim Mattis, un rare proche qui avait saisi comment manipuler l'instable Donald, a quitté l'administration Trump, et celui-ci fait quitter les troupes militaires en Syrie sans consulter personne. La FED serai aussi le plus gros problème économique des États-Unis.
Voilà les trois plus récentes crises générées des dernières semaines par l'agent orange de la Maison-Blanche.
Le Président des États-Désunis termine l'année comme il l'avait commencée. Avec des diktats par Tweets, diktats qui sont salués à Moscou et qui font hurler en Amérique du Nord. Le 18 décembre dernier, les États-Unis se levaient avec la dernière impulsivité de D.T. en apprenant par surprise qu'il voulait retirer les troupes en Syrie, malgré la promesse qu'elles y seraient restées jusqu'à ce que victoire contre l'État Islamique s'en suive.
Il n'y a pas victoire, mais Donald l'amenti présenté ainsi.
"Je crois qu'il serait maintenant juste que je quitte mes fonctions" a alors dit Jim Mattis, son secrétaire de la défense, qui en sait long sur un terme, juste, que ne connaît en rien son président. "je crois que mon président est en droit d'avoir un secrétaire de la défense ayant des idées plus alignées sur les siennes, maintenant" a-t-il diplomatiquement, comme toujours, rajouté.
Ce que l'on a appris du chaos de la Maison Blanche, en 2018, c'est surtout la manière d'opérer du président, toujours hors des paramètres normaux gouvernementaux, méprisant les étapes à suivre, se plaçant toujours au-dessus des lois, ce qui en fait de la loi, un ennemi inconscient du président, 100% inconscient des conséquences des propos et des gestes, des décisions, décisions qui ne solutionnent pas les crises autant qu'elles les font naître.
Certains disent que l'empreinte des États-Unis était si faible au Moyen-Orient (2000 troupes) qu'un débat était effectivement nécessaire sur l'engagement là-bas. D'autres disent que c'est la pire décision géopolitique jamais prise par cette administration. On dit surtout que c'est la manière, impulsive, sans consulter personne, qui est à craindre. On dit finalement que c'était la chose intelligente à faire, mais pas stupidement comme ça.
Mais on évite jamais les dérivés du mot stupide avec lui.
Le tweet, a surpris toute son administration. Personne n'a cru une seule seconde que la victoire était acquise dans la lutte contre l'État Islamique. Le mensonge était si gros que les médias l'ont à peine repris. L'OTAN venait tout juste de dire exactement le contraire en confirmant que plus de 30 000 combattants de l'État Islamique étaient toujours très actifs dans la région.
Le dernier adulte de la Maison Blanche (Mattis) a maintenant quitté.
Le problème de cette décision est la signature Trump. Si répétée et représentative de sa gouvernance. Il a existé, en 2018, tant de matins où il nous as distrait de l'outrage de la veille. Il a fait en sorte qu'on a peu à peu accepté l'inacceptable et le trouvons maintenant normal.
"Make America(sic) Great Again" disait-il.
La vérité est qu'elle n'aura jamais été aussi publiquement plus révulsive.
Tuer du noir dans des églises de Caroline.
Tuer du Juif dans des synagogues.
Rouler sur du noir à Charlottetown sans condamnations du Président.
Se faire un ami d'un dictateur Nord Coréen.
Flirter avec un potentat Russe.
Mysoginer au quotidien.
Mentir à la seconde.
Japper avec impulsivité à chaque voiture qui passe. En inventer les couleurs et les méfaits.
Bipolariser au grand jour.
Démoniser les médias en les polarisant outrageusement et en pleurant le fait qu'on ne puisse en avoir le contrôle absolu comme dans les pays autocratiques.
Politiser via un réseau qui n'a rien de social puisque qu'on ne voit jamais les yeux de ceux qui y parlent.
Marmiter la haine afin que les épices les plus extrêmes puissent tenter de poivrer les gens qui ne pensent pas comme vous.
Parler sur le ton de l'entraîneur qui crie perpétuellement à l'arbitre.
Tenter de noyer ceux et celles sur lesquelles on n'a pas prise et brutalement violer l'intelligence de ceux et celles qui ne plient pas au passage du roi.
Inventer des succès à défaut de s'en faire réellement créditer.
Créez un environnement de tension et d'hostilité permanente.
Rabaisser quiconque ne pense pas de la même manière.
Rabrouer quiconque ne se montrera pas servile face à soi.
Intimider selon ses pulsions intempestives.
Désacraliser la loi et le rendre accessoirisée.
Parler d'Haïti comme d'un trou à merde.
Se juger digne du Prix Nobel de la Paix après une rencontre avec un dictateur baignant dans le nucléaire.
Erdogan, Poutine, Ben Samoun, Xi Jingping, Salvini, s'en faire des modèles.
Limoger tous les stratèges pouvant prendre d'importantes décisions et les remplacer par plus de bénéouiouis qui ne feront que répondre aux ordres.
Souhaiter soumission.
Déviante et révulsive Amérique.
On dit qu'au bout du compte, que socialement, on ne retient souvent que 5 événements dans une présidence.
En 2018, on aura retenu de la présidence des États-Unis:
-Le raid contre le bureau de Micheal Cohen et les accusations qui s'en suivent.
-La rencontre épouvantable du président avec son homologue Russe à Helsinki et l'équivalente en Corée du Nord.
-La politique de séparation des enfants migrants à la frontière.
-La nomination d'un juge agresseur à la Cour Suprême.
-La présidence des États-Unis qui n'a plus la même valeur dans le monde.
Devenue plus facilement détestable.
Et légitimement attaquable.
Voilà les trois plus récentes crises générées des dernières semaines par l'agent orange de la Maison-Blanche.
Le Président des États-Désunis termine l'année comme il l'avait commencée. Avec des diktats par Tweets, diktats qui sont salués à Moscou et qui font hurler en Amérique du Nord. Le 18 décembre dernier, les États-Unis se levaient avec la dernière impulsivité de D.T. en apprenant par surprise qu'il voulait retirer les troupes en Syrie, malgré la promesse qu'elles y seraient restées jusqu'à ce que victoire contre l'État Islamique s'en suive.
Il n'y a pas victoire, mais Donald l'a
"Je crois qu'il serait maintenant juste que je quitte mes fonctions" a alors dit Jim Mattis, son secrétaire de la défense, qui en sait long sur un terme, juste, que ne connaît en rien son président. "je crois que mon président est en droit d'avoir un secrétaire de la défense ayant des idées plus alignées sur les siennes, maintenant" a-t-il diplomatiquement, comme toujours, rajouté.
Ce que l'on a appris du chaos de la Maison Blanche, en 2018, c'est surtout la manière d'opérer du président, toujours hors des paramètres normaux gouvernementaux, méprisant les étapes à suivre, se plaçant toujours au-dessus des lois, ce qui en fait de la loi, un ennemi inconscient du président, 100% inconscient des conséquences des propos et des gestes, des décisions, décisions qui ne solutionnent pas les crises autant qu'elles les font naître.
Certains disent que l'empreinte des États-Unis était si faible au Moyen-Orient (2000 troupes) qu'un débat était effectivement nécessaire sur l'engagement là-bas. D'autres disent que c'est la pire décision géopolitique jamais prise par cette administration. On dit surtout que c'est la manière, impulsive, sans consulter personne, qui est à craindre. On dit finalement que c'était la chose intelligente à faire, mais pas stupidement comme ça.
Mais on évite jamais les dérivés du mot stupide avec lui.
Le tweet, a surpris toute son administration. Personne n'a cru une seule seconde que la victoire était acquise dans la lutte contre l'État Islamique. Le mensonge était si gros que les médias l'ont à peine repris. L'OTAN venait tout juste de dire exactement le contraire en confirmant que plus de 30 000 combattants de l'État Islamique étaient toujours très actifs dans la région.
Le dernier adulte de la Maison Blanche (Mattis) a maintenant quitté.
Le problème de cette décision est la signature Trump. Si répétée et représentative de sa gouvernance. Il a existé, en 2018, tant de matins où il nous as distrait de l'outrage de la veille. Il a fait en sorte qu'on a peu à peu accepté l'inacceptable et le trouvons maintenant normal.
"Make America(sic) Great Again" disait-il.
La vérité est qu'elle n'aura jamais été aussi publiquement plus révulsive.
Tuer du noir dans des églises de Caroline.
Tuer du Juif dans des synagogues.
Rouler sur du noir à Charlottetown sans condamnations du Président.
Se faire un ami d'un dictateur Nord Coréen.
Flirter avec un potentat Russe.
Mysoginer au quotidien.
Mentir à la seconde.
Japper avec impulsivité à chaque voiture qui passe. En inventer les couleurs et les méfaits.
Bipolariser au grand jour.
Démoniser les médias en les polarisant outrageusement et en pleurant le fait qu'on ne puisse en avoir le contrôle absolu comme dans les pays autocratiques.
Politiser via un réseau qui n'a rien de social puisque qu'on ne voit jamais les yeux de ceux qui y parlent.
Marmiter la haine afin que les épices les plus extrêmes puissent tenter de poivrer les gens qui ne pensent pas comme vous.
Parler sur le ton de l'entraîneur qui crie perpétuellement à l'arbitre.
Tenter de noyer ceux et celles sur lesquelles on n'a pas prise et brutalement violer l'intelligence de ceux et celles qui ne plient pas au passage du roi.
Inventer des succès à défaut de s'en faire réellement créditer.
Créez un environnement de tension et d'hostilité permanente.
Rabaisser quiconque ne pense pas de la même manière.
Rabrouer quiconque ne se montrera pas servile face à soi.
Intimider selon ses pulsions intempestives.
Désacraliser la loi et le rendre accessoirisée.
Parler d'Haïti comme d'un trou à merde.
Se juger digne du Prix Nobel de la Paix après une rencontre avec un dictateur baignant dans le nucléaire.
Erdogan, Poutine, Ben Samoun, Xi Jingping, Salvini, s'en faire des modèles.
Limoger tous les stratèges pouvant prendre d'importantes décisions et les remplacer par plus de bénéouiouis qui ne feront que répondre aux ordres.
Souhaiter soumission.
Déviante et révulsive Amérique.
En 2018, on aura retenu de la présidence des États-Unis:
-Le raid contre le bureau de Micheal Cohen et les accusations qui s'en suivent.
-La rencontre épouvantable du président avec son homologue Russe à Helsinki et l'équivalente en Corée du Nord.
-La politique de séparation des enfants migrants à la frontière.
-La nomination d'un juge agresseur à la Cour Suprême.
-La présidence des États-Unis qui n'a plus la même valeur dans le monde.
Devenue plus facilement détestable.
Et légitimement attaquable.
jeudi 27 décembre 2018
À La Recherche du Temps Perdu**********************La Ferme Africaine de Karen Blixen
Chaque mois, comme je le fais pour le cinéma (dans les 10 premiers jours) et comme je le fais pour la musique (vers le milieu) je vous parle littérature.
Littérature qui m'a séduit, marqué, et je tente de vous tenter à lecture.
Lire c'est beaucoup mon métier (traducteur). Je ne considère jamais vraiment que c'est travailler. C'est une manière différente de respirer. Naturel. C'est explorer de nouvelles réalités. L'espionner. La découvrir. Apprendre. On ne cesse jamais d'apprendre tant qu'on respire.
Lire c'est inspirer très fort et vivre.
Karen Blixen respirait très fort.
LA FERME AFRICAINE de KAREN BLIXEN
Karen Christentze Dinesen a été une femme extraordinaire. Une femme de lettres danoise de grande importance. Une femme importante pour les britanniques aussi, et très impliquée dans les colonies en Afrique au début du 20ème siècle. Femme nettement en avance sur son époque, pleine d'énergie de projets, d'ambitions, d'idées, femme forte dans un monde dominé d'hommes à une époque où être femme n'était qu'être second violon.
Blixen a écrit sous de multiples pseudonymes. Osceola, Pierre Andrézel, Isak Dinesen.
C'est sous le pseudonyme de Isak Dinesen, que la baronne a publié, en 1937, son roman qui sera adapté en 1984 par Sidney Pollack et largement oscarisé par la suite.
Le livre raconte les 17 années que Blixen a passé dans les colonies britanniques, au Kenya. Entre 1913 et 1930. Sans réelles chronologies, au début, chroniquant les tribulations de la plantation de café qu'elle opérera d'abord avec son époux, duquel elle se séparera, ce qui la fera gérer la plantation, qui devait être une ferme laitière avant que son époux ne change d'idée, seule. Mais elle fera aussi la rencontre du chasseur et aventurier Denys Finch Hatton, un britannique très près des Africains. Africains que nous découvrons beaucoup aussi, au travers du livre. En particulier le cuisinier avec lequel Blixen noue une relation particulière.
Hatton devient son amant, après le divorce, et on découvre aussi le grand chef Kinanjui avec lequel elle négocie souvent les choses les plus élémentaires comme l'éducation des enfants. Elle gagnera son point. On leur enseignera la lecture.
Blixen couvre aussi, dans une chronique plus près du récit, le passage dans les colonies d'Edward, le prince-de-Galles, en 1928, un événement majeur dans l'histoire du Kenya, le gouverneur obligeant même le repavage de certaines rue en prévision de la visite.
Blixen, avec sa vision candide, parfois naïvement raciste, a gagné le respect des Africains sur place, ceux-ci se tournant régulièrement vers elle afin de solutionner les conflits internes.
Blixen sera fascinée par l'amour de sa vie, Hatton, un homme si imprégné de la région et de ses gens qu'il pouvait s'y intégrer en tout temps, tout en restant totalement libre. Ça compliquera aussi sa relation avec lui quand elle s'attendra à légèrement plus d'attention de sa part et à un engagement sacré par les liens du mariages, ce que Hatton, trop indépendant, refuse. Il est accepté de croire que le bébé dont elle fera une fausse couche avait été conçu avec Hatton.
Blixen couvre aussi, dans son livre, deux procès locaux, le premier se penchant sur le cas d'un jeune garçon ayant tuer par mégarde un camarade en plus d'en viser d'autres au fusil, ne plaçant jamais l'enfant en prison, mais passant de longs jours à examiner tout ce que son père devrait donner à la famille de la victime en compensation. L'éthique y est sous la loupe d'un point de vue occidental. Le second procès se penchant sur le cas d'un européen, accusé d'être responsable par négligence, de la mort d'un de ses servants africains, jugé par lui, désobéissant.
Les deux causes opposant deux mondes mal équilibrés.
Suite au large succès du film, le livre a été parfois rebaptisé Out of Africa, du titre d'un de ses poèmes, et on a "restructuré" plusieurs passages, afin que le chronique soit plus "unie".
À lire comme un journal de séjour africain entre 1913 et 1931, du point de vue des colonies britanniques.
Et du point de vue de son coeur.
Qu'elle avait gros comme le continent.
(Blixen est aussi l'auteure de la nouvelle, adaptée en film en 1988, et Oscar du meilleur film étranger: Le Festin de Babette)
Littérature qui m'a séduit, marqué, et je tente de vous tenter à lecture.
Lire c'est beaucoup mon métier (traducteur). Je ne considère jamais vraiment que c'est travailler. C'est une manière différente de respirer. Naturel. C'est explorer de nouvelles réalités. L'espionner. La découvrir. Apprendre. On ne cesse jamais d'apprendre tant qu'on respire.
Lire c'est inspirer très fort et vivre.
Karen Blixen respirait très fort.
LA FERME AFRICAINE de KAREN BLIXEN
Karen Christentze Dinesen a été une femme extraordinaire. Une femme de lettres danoise de grande importance. Une femme importante pour les britanniques aussi, et très impliquée dans les colonies en Afrique au début du 20ème siècle. Femme nettement en avance sur son époque, pleine d'énergie de projets, d'ambitions, d'idées, femme forte dans un monde dominé d'hommes à une époque où être femme n'était qu'être second violon.
Blixen a écrit sous de multiples pseudonymes. Osceola, Pierre Andrézel, Isak Dinesen.
C'est sous le pseudonyme de Isak Dinesen, que la baronne a publié, en 1937, son roman qui sera adapté en 1984 par Sidney Pollack et largement oscarisé par la suite.
Le livre raconte les 17 années que Blixen a passé dans les colonies britanniques, au Kenya. Entre 1913 et 1930. Sans réelles chronologies, au début, chroniquant les tribulations de la plantation de café qu'elle opérera d'abord avec son époux, duquel elle se séparera, ce qui la fera gérer la plantation, qui devait être une ferme laitière avant que son époux ne change d'idée, seule. Mais elle fera aussi la rencontre du chasseur et aventurier Denys Finch Hatton, un britannique très près des Africains. Africains que nous découvrons beaucoup aussi, au travers du livre. En particulier le cuisinier avec lequel Blixen noue une relation particulière.
Hatton devient son amant, après le divorce, et on découvre aussi le grand chef Kinanjui avec lequel elle négocie souvent les choses les plus élémentaires comme l'éducation des enfants. Elle gagnera son point. On leur enseignera la lecture.
Blixen couvre aussi, dans une chronique plus près du récit, le passage dans les colonies d'Edward, le prince-de-Galles, en 1928, un événement majeur dans l'histoire du Kenya, le gouverneur obligeant même le repavage de certaines rue en prévision de la visite.
Blixen, avec sa vision candide, parfois naïvement raciste, a gagné le respect des Africains sur place, ceux-ci se tournant régulièrement vers elle afin de solutionner les conflits internes.
Blixen sera fascinée par l'amour de sa vie, Hatton, un homme si imprégné de la région et de ses gens qu'il pouvait s'y intégrer en tout temps, tout en restant totalement libre. Ça compliquera aussi sa relation avec lui quand elle s'attendra à légèrement plus d'attention de sa part et à un engagement sacré par les liens du mariages, ce que Hatton, trop indépendant, refuse. Il est accepté de croire que le bébé dont elle fera une fausse couche avait été conçu avec Hatton.
Blixen couvre aussi, dans son livre, deux procès locaux, le premier se penchant sur le cas d'un jeune garçon ayant tuer par mégarde un camarade en plus d'en viser d'autres au fusil, ne plaçant jamais l'enfant en prison, mais passant de longs jours à examiner tout ce que son père devrait donner à la famille de la victime en compensation. L'éthique y est sous la loupe d'un point de vue occidental. Le second procès se penchant sur le cas d'un européen, accusé d'être responsable par négligence, de la mort d'un de ses servants africains, jugé par lui, désobéissant.
Les deux causes opposant deux mondes mal équilibrés.
Suite au large succès du film, le livre a été parfois rebaptisé Out of Africa, du titre d'un de ses poèmes, et on a "restructuré" plusieurs passages, afin que le chronique soit plus "unie".
À lire comme un journal de séjour africain entre 1913 et 1931, du point de vue des colonies britanniques.
Et du point de vue de son coeur.
Qu'elle avait gros comme le continent.
(Blixen est aussi l'auteure de la nouvelle, adaptée en film en 1988, et Oscar du meilleur film étranger: Le Festin de Babette)
mercredi 26 décembre 2018
25 Déviances au Château Marmont
Quiconque a déjà vécu à Los Angeles peut témoigner que sous ce soleil brûlant se cache aussi une part d'ombre traînant ici et là comme un épais smog.
Pour chaque restaurant et terrasse bien vivante, il existe un hôtel tout près irradiant la tristesse ou le mal.
Le Château Marmont est un de ses lieux, aussi mythique que lugubre.
Carrefour de bien des déviances.
En voici 25. C'est Noël. N'abusez de rien. Sinon du bonheur. Mais faites-le bien.
John Belushi y est mort dans le bungalow 3.
Si vous n'avez pas peur des mauvais esprits, louez cette chambre.
Britney Spears s'est étalé du manger plein le visage.
On se rappelle tous de sa dégénérescence mentale qui lui a fait se raser le caillou soudainement en 2007, en pleine crise de nerfs. Bien que le restaurant de l'Hôtel n'a pas le culot de prétendre que sa clientèle a toujours été de la royauté, la chanteuse a été expulsé du restaurant après s'être écrasé un plat de fin gourmet partout dans le visage.
John Bonham y a conduit sa moto dans le lobby.
Pour ses 25 ans, on lui a donné une moto. Il a choisi de l'étrener tout de suite. Là où ça ferait le plus parler. Ça a marché. On en parle encore.
Lindsay Lohan a payé une facture de 46 000 $.
Après plusieurs écarts de conduite, inclus des bris, du bruit, et bien du désordre. Il est très difficile de se faire bannir du Château Marmont. Lindsay Lohan y est parvenue.
Howard Hugues y faisait du voyeurisme.
Le très étrange multimilliardaire y réservait la chambre 64, un penthouse de deux-chambres, dont la vue extérieure donnait directement sur la piscine, et les jeunes femmes plutôt en peau...
F.Scott Fitzgerald y a subit une crise cardiaque.
Certains disent dans le rue en face, d'autre dans le lobby. Peu importe, ça ne lui a pas fait du bien. Et la dernière l'a tué. À 44 ans.
James Dean a sauté par la fenêtre.
Y auditionnant avec Nathalie Wood et voulant impressionner Nicholas Ray, il a sauté par la fenêtre. Ça a fonctionné, il a été choisi pour Rebel Without a Cause. Le reste fait partie de l'histoire.
Jim Morrison y est tombé du toit.
Plusieurs versions existent. Oliver Stone en a filmé une. Mais la plus connue reste qu'il aurait grimpé sur le toit, puis tenté d'entrer dans sa chambre, ratant le balcon, et tombant beaucoup plus bas, sur le dos. Le blessant en permanence dans cette région. Jim dira que le Château aurait utilisé 8 de ses 9 vies.
Helmut Newton y a perdu le contrôle de sa voiture en quittant le venteuse courbe où se trouve l'Hôtel.
Et y a perdu la vie.
Jean Harlow y a eût une affaire avec Clark Gable.
En 1933, dans le plus pur style hollywoodien, alors qu'elle devait être en lune de miel avec son troisième mari, le cinéaste Harold Rosson, elle y entretenait Clark des plus intenses tendresses. Elle y laissait des messages à l'accueil disant qu'elle était partie pêcher pour ne pas être dérangée. Ses poissons étaient mâles...
Elizabeth Taylor y a été infirmière pour Montgomery Clift.
Le beau gosse a vu la mort de près suite à un accident grave où Liz lui aurait retiré une dent de la langue, alors qu'il menaçait de s'étouffer avec. À l'hôtel, elle a pris bien soin de lui afin qu'il chasse la douleur et toutes ses mauvaises habitudes. Ce qui a fonctionné. Pas longtemps.
Lindsay Lohan a tenté de coucher avec James Franco.
Elle a dit à tous qu'elle l'avait fait. Mais James a dit le contraire. Dit pas dit. il n'y a déviance ici que dans le menterie.
Nicholas Ray a commis un crime sexuel avec Nathalie.
Wood. Ray a bien choisi James Dean pour son film, mais il avait aussi choisi Nathalie depuis ses 16 ans (il en avait 44). Ce n'est pas tellement étrange qu'un réalisateur couche avec une actrice qu'il engage, mais une mineure...pas cool du tout. Aussi mignonne fût-elle été.
Dennis Hopper y a tenu une (des?) orgie (s).
Pas 100% étonnant, Dennis était une bête. Il aurait invité 50 travailleuses du sexe, le même soir, pour une bacchanale. Quelle chambre peut contenir 51 corps? Aussi dénudés soient-ils?
Errol Flynn en a fait son dôme du sexe.
Il a joué toute sortes d'amoureux sur grand écran, mais au civil, il y a séduit et consommé ses trois mariages, avant d'y recevoir Marlene Dietrich, et une succession de jeunes nymphettes qui n'avaient pas l'âge de consentement non plus.
Scarlett et Benicio et le taureau dans l'ascenseur.
Trop d'imageries sexuelles. Mais du propre aveu de Johansson, quand elle s'est retrouvée seule avec Del Toro, dans l'ascenseur, le linge de chacun s'est déchiré tout seul. Tout le monde a eu chaud.
Heath Ledger s'est filmé en train de cocaïner.
Tout juste avant sa mort, Heath s'appliquait à consommer toute la drogue qu'une star de son envergure pouvait le faire. Il a été coincé sur video, au Château, en train de dire "Merde! je ne devrais pas être ici, on vient d'avoir un bébé qui n'a que 3 mois, j'aurai des ennuis avec ma blonde (Michelle Williams)" et en train d'inspirer fort du nez de la poudre. On connait la suite.
Nu, Billy Idol a détruit sa chambre.
Rien n'était plus cool que d'être Billy Idol en 1982. Mais moins cool est de se tenir nu sur le balcon,. après avoir détruit sa chambre, attendant la venue des policiers.
Sienna Miller et Balthazar Getty y ont régulièrement entretenu la petite mort.
Le Château Marmont semble être un endroit idéal pour dépoussiérer un mariage. C'est beaucoup moins facile avec tous ses téléphones qui filment tout. Miller l'a appris quand elle a été surprise à L'Hôtel avec le millionnaire marié. Même après avoir dit que la relation n'existait plus, les téléphones du Marmont les filmaient encorequeue dans la main dans la main.
David Arquette a escaladé jusqu'à une fenêtre pour y commander un whisky.
C'est vrai que c'est frustrant quand le bar ferme avant la fin de notre soif ou encore quand il y a tant de monde qu'on ne s'y rend pas, au bar. J'en aurais fait autant.
Une ancienne participante au show télé The Apprentice y a été banni un an après des tweets trop inquisiteurs.
La Château Marmont n'a pas aimé lire Jenn Hoffman sur Twitter, en direct de l'Hôtel, textant sur Rachel Hunter qui criait à table, chantait trop fort à table et a même fait le grand écart dans le restaurant. Le château n'a pas aimé le ragot. You're fired!
Courtney Love a expulsé Peaches Geldof de sa chambre.
Quand Courtney Love vous expulse pour des écarts de conduite, vous savez que ça ne peut qu'être très grave. En 2010, 4 ans avant sa triste mort, Peaches s'est pointée à la chambre de Courtney avec plus de 500 pilules toxiques.
La formation Death Grips y a dépensé toute son avance sur son dernier album.
En plus de publier d'étranges vidéos et des photos de leurs pénis. Idiot.
Salma Hayek a pété sa coche (because don't you know who I am?) contre une serveuse.
Se faisant refuser une table en 2009, elle a pêté les plombs, en espagnol, la serveuse ne prenant rien de personnel puisqu'elle ne comprenait pas cette langue. Ne sais-tu pas qui je suis? ne se crie dans une aucune langue sans attirer l'ironie.
John Frusciante y a fondu comme héroïne dans une cuillère.
Quand le bassiste des Red Hot Chili Pepper ont perdu leur bassiste, John a fait ce que quiconque aurait fait si il avait été remplacé par Dave Navarro. Il s'est enfermé dans une chambre du Marmont pour y absorber toutes les drogues possibles. Il était si maigre qu'il se qualifiait de Bowie dans The Man Who Fell To Earth. Mais plus qu'autre chose, là-bas, il était aérospatial....
Le Château Marmont, où le déviant y est toujours à portée de main.
Pour chaque restaurant et terrasse bien vivante, il existe un hôtel tout près irradiant la tristesse ou le mal.
Le Château Marmont est un de ses lieux, aussi mythique que lugubre.
Carrefour de bien des déviances.
En voici 25. C'est Noël. N'abusez de rien. Sinon du bonheur. Mais faites-le bien.
John Belushi y est mort dans le bungalow 3.
Si vous n'avez pas peur des mauvais esprits, louez cette chambre.
Britney Spears s'est étalé du manger plein le visage.
On se rappelle tous de sa dégénérescence mentale qui lui a fait se raser le caillou soudainement en 2007, en pleine crise de nerfs. Bien que le restaurant de l'Hôtel n'a pas le culot de prétendre que sa clientèle a toujours été de la royauté, la chanteuse a été expulsé du restaurant après s'être écrasé un plat de fin gourmet partout dans le visage.
John Bonham y a conduit sa moto dans le lobby.
Pour ses 25 ans, on lui a donné une moto. Il a choisi de l'étrener tout de suite. Là où ça ferait le plus parler. Ça a marché. On en parle encore.
Lindsay Lohan a payé une facture de 46 000 $.
Après plusieurs écarts de conduite, inclus des bris, du bruit, et bien du désordre. Il est très difficile de se faire bannir du Château Marmont. Lindsay Lohan y est parvenue.
Howard Hugues y faisait du voyeurisme.
Le très étrange multimilliardaire y réservait la chambre 64, un penthouse de deux-chambres, dont la vue extérieure donnait directement sur la piscine, et les jeunes femmes plutôt en peau...
F.Scott Fitzgerald y a subit une crise cardiaque.
Certains disent dans le rue en face, d'autre dans le lobby. Peu importe, ça ne lui a pas fait du bien. Et la dernière l'a tué. À 44 ans.
James Dean a sauté par la fenêtre.
Y auditionnant avec Nathalie Wood et voulant impressionner Nicholas Ray, il a sauté par la fenêtre. Ça a fonctionné, il a été choisi pour Rebel Without a Cause. Le reste fait partie de l'histoire.
Jim Morrison y est tombé du toit.
Plusieurs versions existent. Oliver Stone en a filmé une. Mais la plus connue reste qu'il aurait grimpé sur le toit, puis tenté d'entrer dans sa chambre, ratant le balcon, et tombant beaucoup plus bas, sur le dos. Le blessant en permanence dans cette région. Jim dira que le Château aurait utilisé 8 de ses 9 vies.
Helmut Newton y a perdu le contrôle de sa voiture en quittant le venteuse courbe où se trouve l'Hôtel.
Et y a perdu la vie.
Jean Harlow y a eût une affaire avec Clark Gable.
En 1933, dans le plus pur style hollywoodien, alors qu'elle devait être en lune de miel avec son troisième mari, le cinéaste Harold Rosson, elle y entretenait Clark des plus intenses tendresses. Elle y laissait des messages à l'accueil disant qu'elle était partie pêcher pour ne pas être dérangée. Ses poissons étaient mâles...
Elizabeth Taylor y a été infirmière pour Montgomery Clift.
Le beau gosse a vu la mort de près suite à un accident grave où Liz lui aurait retiré une dent de la langue, alors qu'il menaçait de s'étouffer avec. À l'hôtel, elle a pris bien soin de lui afin qu'il chasse la douleur et toutes ses mauvaises habitudes. Ce qui a fonctionné. Pas longtemps.
Lindsay Lohan a tenté de coucher avec James Franco.
Elle a dit à tous qu'elle l'avait fait. Mais James a dit le contraire. Dit pas dit. il n'y a déviance ici que dans le menterie.
Nicholas Ray a commis un crime sexuel avec Nathalie.
Wood. Ray a bien choisi James Dean pour son film, mais il avait aussi choisi Nathalie depuis ses 16 ans (il en avait 44). Ce n'est pas tellement étrange qu'un réalisateur couche avec une actrice qu'il engage, mais une mineure...pas cool du tout. Aussi mignonne fût-elle été.
Dennis Hopper y a tenu une (des?) orgie (s).
Pas 100% étonnant, Dennis était une bête. Il aurait invité 50 travailleuses du sexe, le même soir, pour une bacchanale. Quelle chambre peut contenir 51 corps? Aussi dénudés soient-ils?
Errol Flynn en a fait son dôme du sexe.
Il a joué toute sortes d'amoureux sur grand écran, mais au civil, il y a séduit et consommé ses trois mariages, avant d'y recevoir Marlene Dietrich, et une succession de jeunes nymphettes qui n'avaient pas l'âge de consentement non plus.
Scarlett et Benicio et le taureau dans l'ascenseur.
Trop d'imageries sexuelles. Mais du propre aveu de Johansson, quand elle s'est retrouvée seule avec Del Toro, dans l'ascenseur, le linge de chacun s'est déchiré tout seul. Tout le monde a eu chaud.
Heath Ledger s'est filmé en train de cocaïner.
Tout juste avant sa mort, Heath s'appliquait à consommer toute la drogue qu'une star de son envergure pouvait le faire. Il a été coincé sur video, au Château, en train de dire "Merde! je ne devrais pas être ici, on vient d'avoir un bébé qui n'a que 3 mois, j'aurai des ennuis avec ma blonde (Michelle Williams)" et en train d'inspirer fort du nez de la poudre. On connait la suite.
Nu, Billy Idol a détruit sa chambre.
Rien n'était plus cool que d'être Billy Idol en 1982. Mais moins cool est de se tenir nu sur le balcon,. après avoir détruit sa chambre, attendant la venue des policiers.
Sienna Miller et Balthazar Getty y ont régulièrement entretenu la petite mort.
Le Château Marmont semble être un endroit idéal pour dépoussiérer un mariage. C'est beaucoup moins facile avec tous ses téléphones qui filment tout. Miller l'a appris quand elle a été surprise à L'Hôtel avec le millionnaire marié. Même après avoir dit que la relation n'existait plus, les téléphones du Marmont les filmaient encore
David Arquette a escaladé jusqu'à une fenêtre pour y commander un whisky.
C'est vrai que c'est frustrant quand le bar ferme avant la fin de notre soif ou encore quand il y a tant de monde qu'on ne s'y rend pas, au bar. J'en aurais fait autant.
Une ancienne participante au show télé The Apprentice y a été banni un an après des tweets trop inquisiteurs.
La Château Marmont n'a pas aimé lire Jenn Hoffman sur Twitter, en direct de l'Hôtel, textant sur Rachel Hunter qui criait à table, chantait trop fort à table et a même fait le grand écart dans le restaurant. Le château n'a pas aimé le ragot. You're fired!
Courtney Love a expulsé Peaches Geldof de sa chambre.
Quand Courtney Love vous expulse pour des écarts de conduite, vous savez que ça ne peut qu'être très grave. En 2010, 4 ans avant sa triste mort, Peaches s'est pointée à la chambre de Courtney avec plus de 500 pilules toxiques.
La formation Death Grips y a dépensé toute son avance sur son dernier album.
En plus de publier d'étranges vidéos et des photos de leurs pénis. Idiot.
Salma Hayek a pété sa coche (because don't you know who I am?) contre une serveuse.
Se faisant refuser une table en 2009, elle a pêté les plombs, en espagnol, la serveuse ne prenant rien de personnel puisqu'elle ne comprenait pas cette langue. Ne sais-tu pas qui je suis? ne se crie dans une aucune langue sans attirer l'ironie.
John Frusciante y a fondu comme héroïne dans une cuillère.
Quand le bassiste des Red Hot Chili Pepper ont perdu leur bassiste, John a fait ce que quiconque aurait fait si il avait été remplacé par Dave Navarro. Il s'est enfermé dans une chambre du Marmont pour y absorber toutes les drogues possibles. Il était si maigre qu'il se qualifiait de Bowie dans The Man Who Fell To Earth. Mais plus qu'autre chose, là-bas, il était aérospatial....
Le Château Marmont, où le déviant y est toujours à portée de main.