J'ai cette chanson de Brigitte Fontaine et Areski en tête depuis un bout de temps.
Quand je vois le patibulaire maire de Toronto.
Donc souvent ces temps-ci.
Combien longtemps peut-on être en chute libre?
Quand on est obèse, ça doit influencer l'apesanteur, non?
La fumé, l'a pas fumé, le crack?
Le maire est d'abord resté muet. Laissant croire à tous qu'un colère sourdre grondait de l'intérieur, qu'un secret avait été éventé, qu'il fallait trouver les coupables et effacer les preuves. Puis, quand il a prit le micro, il a choisit ses mots. "I am not smoking crack, nor am I addicted to crack. And I won't comment on a video that do not exist"
Habile.
I am not smoking crack. Pas au micro devant les journalistes en ce moment, non. Vous avez raison, Rob.
nor am I addicted to crack. Possible mais ça ne dissipe aucun doute. Si je n'ai jamais consommé que quelque chose, je ne peux effectivement pas en être accro. Mais Ford n'a jamais dit qu'il n'avait jamais fumé de crack. Il a tout simplement exposé qu'il ne le faisait pas en ce moment.
And I won't comment on a video that do not exist. C'est vrai, tout reste à prouver là-dessus. On dit que les vendeurs de drogue somaliens ne seraient pas légaux, donc qu'ils se cachent avec la vidéo eux aussi. Et réclamer de l'argent comme ils le font, ça s'appelle du chantage. Et quand on vend de la drogue en plus, ben ça devient criminellement double. Faudrais pas s'étonner que eux, ne fassent pas de conférence de presse.
Pendant que le somaliens se planquent les yeux plein d'or, le maire Ford souhaitait que le feu s'éteigne de lui-même. Chaque jour a toutefois amené son nouveau papier sur le sujet, du papier alimentant ce qui est devenu un incendie. Et ça ne venait plus seulement du Toronto Star qui, c'est connu, n'aime pas le rond bonhomme, ami des Hell's Angels, (et vice-versa) mais aussi de tous les autres journaux pancanadiens. Ford a craché du venin sur ceux qu'il a appelé les larves en ondes à la radio dans une émission qu'il tient avec son frère chaque dimanche. Il s'en est excusé quelques jours plus tard. Ce jour-là il devait aussi expliquer pourquoi deux de ses proches conseillers avaient claqué la porte la veille. "Ils ont eu de meilleurs offres ailleurs" a-t-il dit prenant tout le monde pour la plus grande valise au pays. La coincidence des rumeurs sur le fait que l'un des membres de son parti sache où se trouve la vidéo et tente de l'acheter afin d'enterrer la preuve maudite et le départ de ses deux hommes n'a pas semblé être un facteur d'influence dans leur décision de quitter le "bon" maire. Il a été avare de détails sur quoi que ce soit d'autres.
"Se pourrait-il qu'ils ne soient pas d'accord avec votre approche de la situation?"
"Non, ils ont eu de meilleures offres ailleurs"
...et en même temps?...les chanceux...
La bonne nouvelle pour les gens du côté de Ford c'est qu'il est extraordinairement gras. Et les véritables fumeurs de crack, les accros, sont squelettiques. Ils ne mangent plus. N'en ont plus besoin. Si Ford a fumé, il ne l'a pas fait avec excès. Et étrangement, le crack est l'une des rares drogues à rendre accro dès le premier fix. Ford, bien informé sur le sujet, a parlé d'être accro dans sa défense.
Il connaît donc la drogue. Son frère en était un spécialiste plus jeune. Il est aujourd'hui son bras droit. Vous comprenez l'épais brouillard qui refuse de se dissiper sur l'hôtel de ville depuis deux semaines?
Le crack exerce un contrôle absolu sur ses consommateurs. Une seule consommation en est une de trop. 1000 fois n'est jamais assez disent leurs utilisateurs. Prendre du crack c'est comme baiser un gorille. Tu te sens bien, mais tu ne peux arrêter tant que le gorille ne le souhaite pas. Et le crack est un gorille qui ne veut pas ralentir. Et encore moins s'arrêter.
Si le gros bonhomme a réèllement consommé, il consomme donc encore.
Et il fondera sous nos yeux d'ici deux semaines.
La défense serait donc facile si il n'était pas coupable. Et pourtant, elle ne sort pas de sa bouche...
Ironiquement, il y a depuis février 2012 une balance gigantesque à l'entrée de son Hôtel-de-ville qui y avait été installée afin d'encourager les obèses comme lui à perdre du poids. Il a manqué son objectif, 5 mois plus tard, par 33 livres.
Voilà peut-être un simple sauf-conduit pour un futur maire qui aura beaucoup maigri...
...et qui aura atteint son objectif de tour de taille.
2 autres défections hier.
Comment ça finira tout ça? La saga continue.
vendredi 31 mai 2013
jeudi 30 mai 2013
Heniek "Henry" Morgentaler (1923-2013)
Né en Łódź, à 120 kilomètres de Warsaw, son père était membre du conseil de ville et militant activiste pour les droits des travailleurs juifs en Pologne.
Malgré les efforts paternels, la haine face aux juifs est montante et le petit Heniek se fait tirer des roches et humillier par les jeunes de son âge à l'école. Simplement parce qu'il est juif et pour l'époque c'est habituel. Heniek devient Henry afin de paraître moins juif aux yeux des autres. Quand les Allemands envahissent la pologne, un ghetto est créé dans la ville pour les juifs et Henry s'y cache avec son frère et sa mère. Maman est envoyé à Auschwitz et n'en reviendra jamais. Papa a disparu aussi. Henry est envoyé dans un camp de concentration à Dachau avec son frère. Libéré par les alliés fin avril 1945, il a 22 ans et ne pèse que 70 livres. L'année suivante, il émigre aux États-Unis. Il revient en Europe, en Belgique et y vit des années de vaches maigres qui ne l'empêche pas de marier son amoureuse, une prisonnière de guerre qui était à ses côtés à Dachau. En 1950, il prend le bateau pour le Canada.
Installés à Montréal, la femme d'Henry, Chava Rosenfarb, est poète tandis qu'Henry étudie la médecine à l'Université de Montréal. Ils auront une fille suivi d'un garçon.
En 1967, il présente à la chambre des communes un plaidoyer afin de rendre l'avortement légal.
Il est très tôt controversé mais du même coup, il donne des ailes à des milliers de femmes. Ne réalisant pas l'ampleur de la demande, il devient extraordinairement populaire en peu de temps auprès des femmes et des couples aux prises avec des grossesses non-desirées. Mais comme tout ça est illégal, il ne peut que référer ces gens à des médecins pratiquant l'avortement à New York.
Se sentant lâche de les rediriger à New York, ce qu'elle ne font pas toutes, et réalisant que d'autres médecins montréalais sautent sur l'occasion avec incompétence et font mourir des femmes dans le processus, il choisit de risquer la prison (et sa carrière) en s'occupant des avortements lui-même. Dans la bouillante année 1968, il commence sa pratique d'avortements dans sa clinique privée. Pendant 20 ans, il pratique dans l'illégalité. Sa clinique, ainsi que sa personne sont la cible de multiples gestes d'hostilité d'une frange conservatrice de la population.
Quand la contraception est légalisée au Canada en 1969, Morgentaler spécialise sa pratique dans la médecine familiale. Il devient l'un des premiers médecins au pays à pratiquer des vasectomies, à utiliser des dispositifs intra-utérin et à offrir des pillules de contraception pour les femmes nons mariées.
Dès le départ, les problèmes légaux s'accumulent. On joue au plus lâche au pays. Le gouvernement du Québec renvoie le problème au Fédéral et le reste du Canada renvoie la balle au Québec. Québec gagne le concours du plus lâche et envoie la police dans la tumultueuse année 1970. Jusqu'en 1973, Morgentaler performe toujours. Il a l'appui des groupes de femmes. Mais il est anglophone au Québec, province bientôt sous René Lévesque, et l'hostilité est omniprésente. Entre 1973 et 1975, il est accusé en cour trois fois mais chaque fois il est acquitté plaidant chaque fois la nécessité de sa pratique. Il est quand même emprisonné en 1975 quand la cour d'appel du Québec renverse la décision. Bien que la loi canadienne est changée au pays favorisant le verdict original de non cuplabilité, il sert quand même le tier de sa peine. Il purge 10 mois et souffre d'une crise cardiaque en tôle.
La justice pourchasse Morgentaler toute l'année 1976 avant de le laisser "tranquille" en décembre. Entretemps la pratique d'avortements par des porfessionnels reconnus comme tel, est légalisée au Québec. Morgentaler tente de rendre sa pratique légale au Canada au grand complet, sans succès.
Humaniste et inquiets de la situation de centaines de femmes au pays, il défie les lois ailleurs à partir de 1983, (le rappatriement de la charte en 1982 l'aidant dans sa cause), il ouvre des cliniques à Winnipeg et à Toronto. Cette année-là 72% de la population appuie Morgentaler et sa pratique.
Il éprouve encore des problèmes légaux, avec l'Ontario cette-fois, et s'en libère seulement 5 ans plus tard en 1988, après de multiples batailles juridiques, quand l'avortement est officiellement décriminalisé au pays.
En 1989, la Nouvelle-Écosse bannit quand même l'avortement. Morgentaler y court pour pratiquer. Le Nouveau-Brunswick bientôt les suit. Il se bat en justice jusqu'en 1993 sur le sujet. En 1995, les 2 provinces maritimes changent d'idée et permettent aux cliniques pratiquant les avortements d'opérer. En Alberta, la province est punie pour avoir refusé de financer les cliniques pratiquant les avortements.
Les dernières batailles juridiques porteront sur le financement public de clinique pratiquant les avortements.
Me, Mom & Morgentaler, de Montréal, s'inspirent de l'homme et de son univers pour le nom de son band.
En 2009, Morgentaler, agé de 86 ans, travaille sur l'ouverture de deux cliniques dans le Nord canadien.
Il meurt hier, à l'âge de 90 ans.
Il a permis aux femmes canadiennes d'être libres de prendre la décision de mettre fin à une grossesse, protégée de la lutte des classes, de profondes séquelles psychologiques reliées aux capacités économiques et échappant au jugement de la société.
Sauveur de vies pour les uns, le contraire pour d'autres, c'est tout de même un grand homme capable de faire face à toute les adversités et qui a aidé les femmes à être égales aux hommes au pays en leur permettant de prendre le contrôle de leur propre corps.
Un homme qui, à sa façon, a changé le pays.
Malgré les efforts paternels, la haine face aux juifs est montante et le petit Heniek se fait tirer des roches et humillier par les jeunes de son âge à l'école. Simplement parce qu'il est juif et pour l'époque c'est habituel. Heniek devient Henry afin de paraître moins juif aux yeux des autres. Quand les Allemands envahissent la pologne, un ghetto est créé dans la ville pour les juifs et Henry s'y cache avec son frère et sa mère. Maman est envoyé à Auschwitz et n'en reviendra jamais. Papa a disparu aussi. Henry est envoyé dans un camp de concentration à Dachau avec son frère. Libéré par les alliés fin avril 1945, il a 22 ans et ne pèse que 70 livres. L'année suivante, il émigre aux États-Unis. Il revient en Europe, en Belgique et y vit des années de vaches maigres qui ne l'empêche pas de marier son amoureuse, une prisonnière de guerre qui était à ses côtés à Dachau. En 1950, il prend le bateau pour le Canada.
Installés à Montréal, la femme d'Henry, Chava Rosenfarb, est poète tandis qu'Henry étudie la médecine à l'Université de Montréal. Ils auront une fille suivi d'un garçon.
En 1967, il présente à la chambre des communes un plaidoyer afin de rendre l'avortement légal.
Il est très tôt controversé mais du même coup, il donne des ailes à des milliers de femmes. Ne réalisant pas l'ampleur de la demande, il devient extraordinairement populaire en peu de temps auprès des femmes et des couples aux prises avec des grossesses non-desirées. Mais comme tout ça est illégal, il ne peut que référer ces gens à des médecins pratiquant l'avortement à New York.
Se sentant lâche de les rediriger à New York, ce qu'elle ne font pas toutes, et réalisant que d'autres médecins montréalais sautent sur l'occasion avec incompétence et font mourir des femmes dans le processus, il choisit de risquer la prison (et sa carrière) en s'occupant des avortements lui-même. Dans la bouillante année 1968, il commence sa pratique d'avortements dans sa clinique privée. Pendant 20 ans, il pratique dans l'illégalité. Sa clinique, ainsi que sa personne sont la cible de multiples gestes d'hostilité d'une frange conservatrice de la population.
Quand la contraception est légalisée au Canada en 1969, Morgentaler spécialise sa pratique dans la médecine familiale. Il devient l'un des premiers médecins au pays à pratiquer des vasectomies, à utiliser des dispositifs intra-utérin et à offrir des pillules de contraception pour les femmes nons mariées.
Dès le départ, les problèmes légaux s'accumulent. On joue au plus lâche au pays. Le gouvernement du Québec renvoie le problème au Fédéral et le reste du Canada renvoie la balle au Québec. Québec gagne le concours du plus lâche et envoie la police dans la tumultueuse année 1970. Jusqu'en 1973, Morgentaler performe toujours. Il a l'appui des groupes de femmes. Mais il est anglophone au Québec, province bientôt sous René Lévesque, et l'hostilité est omniprésente. Entre 1973 et 1975, il est accusé en cour trois fois mais chaque fois il est acquitté plaidant chaque fois la nécessité de sa pratique. Il est quand même emprisonné en 1975 quand la cour d'appel du Québec renverse la décision. Bien que la loi canadienne est changée au pays favorisant le verdict original de non cuplabilité, il sert quand même le tier de sa peine. Il purge 10 mois et souffre d'une crise cardiaque en tôle.
La justice pourchasse Morgentaler toute l'année 1976 avant de le laisser "tranquille" en décembre. Entretemps la pratique d'avortements par des porfessionnels reconnus comme tel, est légalisée au Québec. Morgentaler tente de rendre sa pratique légale au Canada au grand complet, sans succès.
Humaniste et inquiets de la situation de centaines de femmes au pays, il défie les lois ailleurs à partir de 1983, (le rappatriement de la charte en 1982 l'aidant dans sa cause), il ouvre des cliniques à Winnipeg et à Toronto. Cette année-là 72% de la population appuie Morgentaler et sa pratique.
Il éprouve encore des problèmes légaux, avec l'Ontario cette-fois, et s'en libère seulement 5 ans plus tard en 1988, après de multiples batailles juridiques, quand l'avortement est officiellement décriminalisé au pays.
En 1989, la Nouvelle-Écosse bannit quand même l'avortement. Morgentaler y court pour pratiquer. Le Nouveau-Brunswick bientôt les suit. Il se bat en justice jusqu'en 1993 sur le sujet. En 1995, les 2 provinces maritimes changent d'idée et permettent aux cliniques pratiquant les avortements d'opérer. En Alberta, la province est punie pour avoir refusé de financer les cliniques pratiquant les avortements.
Les dernières batailles juridiques porteront sur le financement public de clinique pratiquant les avortements.
Me, Mom & Morgentaler, de Montréal, s'inspirent de l'homme et de son univers pour le nom de son band.
En 2009, Morgentaler, agé de 86 ans, travaille sur l'ouverture de deux cliniques dans le Nord canadien.
Il meurt hier, à l'âge de 90 ans.
Il a permis aux femmes canadiennes d'être libres de prendre la décision de mettre fin à une grossesse, protégée de la lutte des classes, de profondes séquelles psychologiques reliées aux capacités économiques et échappant au jugement de la société.
Sauveur de vies pour les uns, le contraire pour d'autres, c'est tout de même un grand homme capable de faire face à toute les adversités et qui a aidé les femmes à être égales aux hommes au pays en leur permettant de prendre le contrôle de leur propre corps.
Un homme qui, à sa façon, a changé le pays.
mercredi 29 mai 2013
Vous Ne Pouvez Plus Vous Dire Je T'aime
...Trop de serpents sous les caresses, trop d'amour à couteaux tirés...
-Jacques Higelin
Qu'elle est triste cette France qui nous as fondée depuis DSK.
On se dit que ça va leur passer, qu'ils vont se raisonner, mais non. Ils tiennent à faire tache d'huile.
Avec DSK, on a d'abord jamais complètement compris la défense de l'indéfendable. On a cru comprendre qu'il devait y avoir des valeurs de femmes différentes entre nous et nos cousins. Nous n'aurons jamais ce regard sur nos femmes. Elles sont nos égales. Et leur corps n'est pas qu'entreprise à servitude concupiscente mâle.
On aura beau me servir de la différence culturelle à la pelle, moi de celle-là, je l'emmagasine dans ma fosse sceptique.
Puis il y a eu les multiples défections suite à l'imposition Hollande. Celle de Gérard qui a fait grand bruit. Donnant du lustre à un museleur de foule, de citoyens et de médias (et je suis poli) qui n'en demandait pas tant. La Russie comme terre de refuge! ou la fosse aux loups pour les poules.
Et maintenant ce ku-klux-klan à visage découvert contre le mariage entre conjoint de même sexe. Un jour, dans 20, 25 ans, peut-être avant car les gens ne sont jamais aussi nuls qu'on le croit (tout comme ils ne sont jamais aussi intelligents...) nous regarderons ces hordes de gens scandant leur homophobie sans en être gêné et osez avancer qu'ils le font pour leurs enfants...WUT? Ces gens devraient être interdits d'enfants! De la graine d'homophobe, on ne veut pas en semer! on veut que les oiseaux viennent les manger celles-là! Les serins idéalement. Pour leur montrer. Pour leur montrer que dans 20-25 ans, peut-être bien avant, on aura honte de ces marches de la bétise humaine.
Bêtise la plus crasse, méchanceté gratuite, stupide abyssale, il est difficile de trouver les mots justes pour qualifier le comportement de ses marcheurs convaincus de leurs crétinisme abject.
QU'EST-CE QUE ÇA PEUT BIEN LEUR FOUTRE?
"Nous sommes tous nés d'un homme et d'une femme"
Vrai. Et alors? voux croyez que ça va changer? Vous croyez que les parents de même sexe ne sauront pas l'expliquer à leur enfant? Vous croyez qu'il n'y aura pas d'amour dans la maisonnée? Votre question est d'ordre biologique et a très peu avoir avec l'amour, ni même l'éducation dont ses gens semblent amplement manquer.
"La maternité c'est pas automatique"
Pas certain de la comprendre celle-là...Non, effectivement. Ce n'est jamais automatique. Sous-entendrait-on que les gays mâles abuseraient des femmes afin d'avoir leur bébé avant de sortir du placard et partir avec Albert au si joli derrière? Et vous croyez qu'à l'inverse certaines femmes ne se font pas produire un enfant pour avoir leur vrai complice de vie avant de larguer promptement le géniteur? Je crois plutôt qu'on fait référence à l'immaculée conception et qu'on tente, avec une dérision plus ou moins réussie, de faire comprendre qu'il faille un homme et une femme afin de créér un bébé. Oui. Biologie encore. Rien à voir avec l'amour. L'adoption, ça vous dit quelque chose? là aussi on parle d'un bébé mis au monde par une femme. Longtemps après que vous soyez morts aussi, il n'y aura que les femmes qui pourront acoucher d'enfants. Prétendre qu'un enfant ne saurait comprendre qu'un homme puisse aimer un autre homme et qu'une femme puisse désirer une autre femme avec amour, c'est prétendre que les enfants français seront assez bêtes pour ne pas comprendre non plus qu'un papa et une maman peuvent parfois se séparer.
Ce que ces marcheurs ne réalisent pas dans leur parade de la honte c'est que l'on parle d'amour. Et on leur sert 100% le contraire. Cette foule bigote salit une France que l'on voudrait croire tellement plus avancée. Ne serais-ce que mentalement. Une France encore capable de reconnaître le visage de l'amour.
Christine Boutin, ancienne ministre sous Sarkozy, a creusé plus creux encore la violence et la discrimination en se plaignant de cette tare homosexuelle qui semble se répandre comme de la mauvaise herbe.
Sachez Gays du pays des droits de l'homme (si si, pays des DROITS DE L'HOMME, ironique non?) que vous avez l'appui de la plupart des francos d'Amérique dans votre démarche.
Hétéros comme moi ou homo comme mon coiffeur qui se tord de douleur de penser que le pays de ses rêves pourrait être aussi con.
Je ne crois pas à ce visage de la France.
Je la sais beaucoup plus grande.
-Jacques Higelin
Qu'elle est triste cette France qui nous as fondée depuis DSK.
On se dit que ça va leur passer, qu'ils vont se raisonner, mais non. Ils tiennent à faire tache d'huile.
Avec DSK, on a d'abord jamais complètement compris la défense de l'indéfendable. On a cru comprendre qu'il devait y avoir des valeurs de femmes différentes entre nous et nos cousins. Nous n'aurons jamais ce regard sur nos femmes. Elles sont nos égales. Et leur corps n'est pas qu'entreprise à servitude concupiscente mâle.
On aura beau me servir de la différence culturelle à la pelle, moi de celle-là, je l'emmagasine dans ma fosse sceptique.
Puis il y a eu les multiples défections suite à l'imposition Hollande. Celle de Gérard qui a fait grand bruit. Donnant du lustre à un museleur de foule, de citoyens et de médias (et je suis poli) qui n'en demandait pas tant. La Russie comme terre de refuge! ou la fosse aux loups pour les poules.
Et maintenant ce ku-klux-klan à visage découvert contre le mariage entre conjoint de même sexe. Un jour, dans 20, 25 ans, peut-être avant car les gens ne sont jamais aussi nuls qu'on le croit (tout comme ils ne sont jamais aussi intelligents...) nous regarderons ces hordes de gens scandant leur homophobie sans en être gêné et osez avancer qu'ils le font pour leurs enfants...WUT? Ces gens devraient être interdits d'enfants! De la graine d'homophobe, on ne veut pas en semer! on veut que les oiseaux viennent les manger celles-là! Les serins idéalement. Pour leur montrer. Pour leur montrer que dans 20-25 ans, peut-être bien avant, on aura honte de ces marches de la bétise humaine.
Bêtise la plus crasse, méchanceté gratuite, stupide abyssale, il est difficile de trouver les mots justes pour qualifier le comportement de ses marcheurs convaincus de leurs crétinisme abject.
QU'EST-CE QUE ÇA PEUT BIEN LEUR FOUTRE?
"Nous sommes tous nés d'un homme et d'une femme"
Vrai. Et alors? voux croyez que ça va changer? Vous croyez que les parents de même sexe ne sauront pas l'expliquer à leur enfant? Vous croyez qu'il n'y aura pas d'amour dans la maisonnée? Votre question est d'ordre biologique et a très peu avoir avec l'amour, ni même l'éducation dont ses gens semblent amplement manquer.
"La maternité c'est pas automatique"
Pas certain de la comprendre celle-là...Non, effectivement. Ce n'est jamais automatique. Sous-entendrait-on que les gays mâles abuseraient des femmes afin d'avoir leur bébé avant de sortir du placard et partir avec Albert au si joli derrière? Et vous croyez qu'à l'inverse certaines femmes ne se font pas produire un enfant pour avoir leur vrai complice de vie avant de larguer promptement le géniteur? Je crois plutôt qu'on fait référence à l'immaculée conception et qu'on tente, avec une dérision plus ou moins réussie, de faire comprendre qu'il faille un homme et une femme afin de créér un bébé. Oui. Biologie encore. Rien à voir avec l'amour. L'adoption, ça vous dit quelque chose? là aussi on parle d'un bébé mis au monde par une femme. Longtemps après que vous soyez morts aussi, il n'y aura que les femmes qui pourront acoucher d'enfants. Prétendre qu'un enfant ne saurait comprendre qu'un homme puisse aimer un autre homme et qu'une femme puisse désirer une autre femme avec amour, c'est prétendre que les enfants français seront assez bêtes pour ne pas comprendre non plus qu'un papa et une maman peuvent parfois se séparer.
Ce que ces marcheurs ne réalisent pas dans leur parade de la honte c'est que l'on parle d'amour. Et on leur sert 100% le contraire. Cette foule bigote salit une France que l'on voudrait croire tellement plus avancée. Ne serais-ce que mentalement. Une France encore capable de reconnaître le visage de l'amour.
Christine Boutin, ancienne ministre sous Sarkozy, a creusé plus creux encore la violence et la discrimination en se plaignant de cette tare homosexuelle qui semble se répandre comme de la mauvaise herbe.
Sachez Gays du pays des droits de l'homme (si si, pays des DROITS DE L'HOMME, ironique non?) que vous avez l'appui de la plupart des francos d'Amérique dans votre démarche.
Hétéros comme moi ou homo comme mon coiffeur qui se tord de douleur de penser que le pays de ses rêves pourrait être aussi con.
Je ne crois pas à ce visage de la France.
Je la sais beaucoup plus grande.
mardi 28 mai 2013
La Stratégie Historique
Ministre et Histoire.
Hm...
Récemment je vous racontais MON histoire du Canada puisque Stephen Harper projette de la réviser. Je ne sais pas si il soulignerait la déportation des Acadiens. J'ai omi moi-même d'en parler dans mon histoire du pays à la feuille d'érable rouge.
La propagande aussi donc.
Trop pernicieuse.
Percinieux: adjectif, qui se dit de quelque chose de dangereux, nuisible.
Pierre Duchesne, actuel ministre de l'éducation au Québec, voudrait faire du cours d'histoire, un cours obligatoire comme le français ou les mathématiques au CEGEP
Hm...
Déjà qu'on a éliminé le mot "lettres" pour le transformer en "communication"... Je suis déjà diplômé de l'histoire ancienne.
Bien qu`il soit important que notre histoire soit enseignée, il y aura toujours place à l`interprétation. Ici quand vous lisez le portrait de quelqu'un, d'un moment du passé, d'un album de musique, il y a TOUJOURS subjectivité de ma part. Je suis en faveur de la multiplication des points de vue sur un même sujet. Quand je vous jase de quelqu'un ou de quelque chose, je tente de me ressourcer via de multiples points de vue, même des points de vue idiots, afin de colorer ma propre vision de tout ça du flair qui m'en a été soufflé par la suite.
Un surfeur négociant tous les types de vents afin de créer sa propre brise.
Dans la toute première scène du film 15 Février 1839 de Pierre Falardeau, on prête vie à la phrase "Ils ont brûlé nos maisons, volé nos terres et violé nos femmes". On parle des colonialistes anglais de l'époque. À l'intérieur des dix premières minutes, on connait l'angle de (feu) Falardeau. On as traité les anglais de tous les noms. Ils le méritaient surement à cette époque. Falardeau s'est fait plaisir. Il n'avait pas eu un sou du programme d'aide à la réalisation de son film de la part du Fédéral parce que Michel Brault venait d'avoir une somme pour un film sur le même sujet. De plus, le Canada anglais digérait encore mal que Falardeau ait tourné Octobre en faisant (selon eux) des Félquistes qui ont tué Pierre Laporte, des "héros".
Nous ne sommes pas un problème d'interprétation près d'avec le Rest Of Canada.
Mais justement, l'interprétation...
En pays communistes, on a gommé de larges passages de l'histoire afin de mieux servir le régime en cours. Chez les Soviétiques, les atrocités de Staline ont été largement tronquées dans les livres d'histoire pendant son règne. En Chine, on ne parle tout simplement pas du massacre de la place Tian'anmen. Ce moment n'existe pas. Je n'ouvrirais certes pas un livre d'histoire en Corée du Nord aujourd'hui...en tout cas pas pour essayer de comprendre le pays. Ce serait comme demander à un distributeur d'alimentation de m'écrire ce qui est bon pour la santé de ma société. Il y a de fortes chances que, comme par hasard, il vende et distribue ces produits en question...
Impossible de dire que ces cours d’histoire seraient apolitiques quand l'annonce se fait le jour de la fête des patriotes. Les patriotes n’étaient pas tous francophones, mais comptaient aussi beaucoup d'Irlandais anglophones parmi eux. L’identité québecoise était au départ religieuse et non linguistique et ça, même Falardeau le met timidement en perspective dans son film sur le sujet.
L’histoire est toujours teintée par les politiques de ceux qui l’ont écrite. S’imaginer qu’il existe une histoire sans politique serait naïf. Je ne le dirai jamais assez TOUT est politique. Il n’y a pratiquement pas d’histoire objective. Même si ça ne fait pas partie d’un dessein politique, l’histoire passe à travers la distortion de ceux qui l’ont vécue, puis par celle de ceux qui l'écrivent et leurs divers points de vue. Et finalement même par celui qui la lit y comprenant bien ce qu'il veut.
Chaque politicien croit être un spécialiste en enseignement. Toujours à tort, peu importe le parti au pouvoir.
Tou-jours
À-Tort.
OUI, il faut savoir d'où on vient.
Mais l’histoire nous attache aussi au passé. Et quand le passé est notre référent, on le répète sans cesse sous des formes, en apparence, différentes mais qui sont souvent les mêmes. Notre enracinement dans le passé nous empêche d’être présent maintenant, de voir et d’agir avec raison là, ici, aujourd'hui.
Et c'est l'avenir qui s'en trouve retardé.
Vous savez quand on porte une gaine, personne n'oublie qu'en dessous, il y a quelque chose qu'on essaie de réiventer pour mieux présenter l'emballage.
Si le peuple québécois se souvenait correctement de son histoire, nous serions un pays depuis fort longtemps.
Tous les politiciens le savent, d’où l’initiative du PQ.
Hm...
Hm...
Récemment je vous racontais MON histoire du Canada puisque Stephen Harper projette de la réviser. Je ne sais pas si il soulignerait la déportation des Acadiens. J'ai omi moi-même d'en parler dans mon histoire du pays à la feuille d'érable rouge.
La propagande est un ensemble d'actions psychologiques influençant la perception publique des événements, des personnes ou des enjeux, de façon à endoctriner ou embrigader une population et la faire agir et penser d'une manière voulue.
La publicité est une inépuisable ressource de propagande. J'ai la publicité en horreur.La propagande aussi donc.
Trop pernicieuse.
Percinieux: adjectif, qui se dit de quelque chose de dangereux, nuisible.
Pierre Duchesne, actuel ministre de l'éducation au Québec, voudrait faire du cours d'histoire, un cours obligatoire comme le français ou les mathématiques au CEGEP
Hm...
Déjà qu'on a éliminé le mot "lettres" pour le transformer en "communication"... Je suis déjà diplômé de l'histoire ancienne.
Bien qu`il soit important que notre histoire soit enseignée, il y aura toujours place à l`interprétation. Ici quand vous lisez le portrait de quelqu'un, d'un moment du passé, d'un album de musique, il y a TOUJOURS subjectivité de ma part. Je suis en faveur de la multiplication des points de vue sur un même sujet. Quand je vous jase de quelqu'un ou de quelque chose, je tente de me ressourcer via de multiples points de vue, même des points de vue idiots, afin de colorer ma propre vision de tout ça du flair qui m'en a été soufflé par la suite.
Un surfeur négociant tous les types de vents afin de créer sa propre brise.
Dans la toute première scène du film 15 Février 1839 de Pierre Falardeau, on prête vie à la phrase "Ils ont brûlé nos maisons, volé nos terres et violé nos femmes". On parle des colonialistes anglais de l'époque. À l'intérieur des dix premières minutes, on connait l'angle de (feu) Falardeau. On as traité les anglais de tous les noms. Ils le méritaient surement à cette époque. Falardeau s'est fait plaisir. Il n'avait pas eu un sou du programme d'aide à la réalisation de son film de la part du Fédéral parce que Michel Brault venait d'avoir une somme pour un film sur le même sujet. De plus, le Canada anglais digérait encore mal que Falardeau ait tourné Octobre en faisant (selon eux) des Félquistes qui ont tué Pierre Laporte, des "héros".
Nous ne sommes pas un problème d'interprétation près d'avec le Rest Of Canada.
Mais justement, l'interprétation...
En pays communistes, on a gommé de larges passages de l'histoire afin de mieux servir le régime en cours. Chez les Soviétiques, les atrocités de Staline ont été largement tronquées dans les livres d'histoire pendant son règne. En Chine, on ne parle tout simplement pas du massacre de la place Tian'anmen. Ce moment n'existe pas. Je n'ouvrirais certes pas un livre d'histoire en Corée du Nord aujourd'hui...en tout cas pas pour essayer de comprendre le pays. Ce serait comme demander à un distributeur d'alimentation de m'écrire ce qui est bon pour la santé de ma société. Il y a de fortes chances que, comme par hasard, il vende et distribue ces produits en question...
Impossible de dire que ces cours d’histoire seraient apolitiques quand l'annonce se fait le jour de la fête des patriotes. Les patriotes n’étaient pas tous francophones, mais comptaient aussi beaucoup d'Irlandais anglophones parmi eux. L’identité québecoise était au départ religieuse et non linguistique et ça, même Falardeau le met timidement en perspective dans son film sur le sujet.
L’histoire est toujours teintée par les politiques de ceux qui l’ont écrite. S’imaginer qu’il existe une histoire sans politique serait naïf. Je ne le dirai jamais assez TOUT est politique. Il n’y a pratiquement pas d’histoire objective. Même si ça ne fait pas partie d’un dessein politique, l’histoire passe à travers la distortion de ceux qui l’ont vécue, puis par celle de ceux qui l'écrivent et leurs divers points de vue. Et finalement même par celui qui la lit y comprenant bien ce qu'il veut.
Chaque politicien croit être un spécialiste en enseignement. Toujours à tort, peu importe le parti au pouvoir.
Tou-jours
À-Tort.
OUI, il faut savoir d'où on vient.
Mais l’histoire nous attache aussi au passé. Et quand le passé est notre référent, on le répète sans cesse sous des formes, en apparence, différentes mais qui sont souvent les mêmes. Notre enracinement dans le passé nous empêche d’être présent maintenant, de voir et d’agir avec raison là, ici, aujourd'hui.
Et c'est l'avenir qui s'en trouve retardé.
Vous savez quand on porte une gaine, personne n'oublie qu'en dessous, il y a quelque chose qu'on essaie de réiventer pour mieux présenter l'emballage.
Si le peuple québécois se souvenait correctement de son histoire, nous serions un pays depuis fort longtemps.
Tous les politiciens le savent, d’où l’initiative du PQ.
Hm...
lundi 27 mai 2013
Chasser en Territoire Non Balisé (ou La Jolie Lectrice en Robe Rouge)
Bruno aurait été menteur de prétendre qu'il était un grand lecteur. Une amie lui avait prêté un livre d'Anna Galvada en lui disait que ce type de lecture se prêterait bien à son célibat actuel. Bruno lisait seul sur un banc de parc.
Enfin pas tout à fait seul.
Sur le banc tout juste à côté, par ce bel après-midi ensoleillé, étLétait assis un veil homme qui se faisait lire un livre par une belle jeune femme en somptueuse robe rouge. Tiens! ce livre était justement le même que celui qu'il lisait! Bruno n'avait de yeux que pour la jeune femme, légèrement penchée, pouvait-il voir un peu plus profondément dans son décolleté?. Elle remarqua qu'il la remarquait. Ils se sourirent l'un à l'autre. Lui parce que charmée par la jeune femme et étonné par le hasard voulant que ces lecteurs d'après-midi aient choisi de lire le même livre en même temps. Elle, dont les pomettes rosaient légèrement, en se posant la main sur la poitrine pour cacher une quelconque indécence impromptue.
Bruno replongea dans son livre, relisant les mêmes paragraphes maintes et maintes fois sans être en mesure de se concentrer. Lady in red occupait son cerveau. Sans le réaliser, la belle jeune femme et le vieil homme avaient maintenant quitté les lieux. Bruno s'en trouva déçu.
Mais il ne s'arrêterait pas là.
Maintenant en mission, il se paya une petite annonce dans le journal et dans les feuilles de chou du métro. "jeune femme en robe rouge, nous lisions dans le parc, nos regards se sont croisés, tu veux m'y rejoindre à nouveau à 16h?". Pendant une semaine ce message. Pendant une semaine, il était seul au parc à 16h. Cette semaine-là, il avait aussi cherché tel un détective sur le net et les réaseaux sociaux. Key word: robe rouge. Il était tombé sur bien des sites vicieux et des photos cochonnes mais pas sur celle qu'il souhaitait revoir.
Il se paya des pleines pages de publicité dans les journaux. Où es-tu jolie lectrice à la robe rouge, tu étais ici avec une flêche menant à la photo du banc dans le parc où il l'avait vue pour la dernière fois. J'aimerais te revoir suivi de son # de téléphone. Il placarda la même affiche sur les murs des rues Ste-Catherine et St-Laurent. Sans succès. Il fît fabriquer, avec l'aide d'un ami imprimeur, la même affiche format géante qu'il fit descendre du toit de l'immeuble à appartement qu'il habitait.
Toujours rien.
Il se paya une publicité télé sur les ondes de la télé communautaire, qui, la nuit, sur les lieux du regard furtif échangé dans le parc, le faisait parler en ondes de son envie de la revoir et qui répétait en somme son message et ses coordonées. Cette fois quiconque avait eu vent de ses recherches pouvaient mettre un visage sur le chasseur. Un site de rencontre en direct pour lui tout seul, en pleine nuit. Ce qui devait arriver, arriva. Six jeunes femmes, certaines plus jolies que la fille rencontrée auparavant se présentèrent en robe rouge à 16 heures à différents moments de la semaine. Comme Bruno était bel homme, il n'eût aucune difficulté à séduire deux de ses filles et à en abuser sexuellement dès le premier soir pour mieux les laisser tomber le lendemain. Il coucha même avec une troisième simplement parce qu'elle était bien roulé dans sa robe rouge, mais en vérité elle ne l'attirait pas tant que ça. Surtout au matin.
Celle qu'il voulait voir manger dans sa main, c'était la lectrice en robe rouge apercue auparavant.
Celle-ci, mangeant avec une amie dans un restaurant chinois, avait bien vu ce message ici et là, pas celui de la télé toutefois, et n'avait pas réellement porté attention à son contenu. agréssée de publicité jour après jour, elle avait cru à une autre invasion sans y porter attention. Toutefois en lisant le message qui se trouvait à l'intérieur de son biscuit chinois, elle y trouva Où es-tu jolie lectrice à la robe rouge apercue au parc? j'aimerais te revoir suivi d'un # de téléphone.
Soudain, elle fît 1+1. Mais il s'agissait bien d'elle...
Timide de nature, en amour avec Nicolas, son copain depuis 4 ans, elle s,en trouva flattée mais laissa passer 3 jours quand même. Que faire? Son amie lui conseilla de s'y rendre et de lui faire comprendre que ce ne serait pas possible. Mais il est beau...devrait-elle au moins y goûter?...Non, ce n'était pas dans sa nature de se comporter ainsi...Elle voulait bien profiter d'une beauté qui était sienne, du fait d'être désirée, mais elle ne s'offrirait qu'à Nicolas.
Elle se rendit au parc un jeudi à 16h. Il y était, seul. Elle avait pris la peine de mettre sa robe rouge, ne serais-ce que pour qu'il la reconnaisse. Comme si il ne se changeait jamais, il était lui aussi habillé comme la seule fois où elle l'avait vu. Ils reprenaient là où leur seul regard échangé avait semblé allumé quelque chose. En tout cas chez lui.
Elle lui expliqua poliment qu'elle ne pourrait pas se soumettre à ses envies. Qu'elle était mortellement timide et que tout l'argent investi dans la recherche de sa personne la troublait beaucoup. Elle lui expliqua gentiment qu'ils ne se connaissaient pas de toute façon et que le seul point commun projeté sur sa personne de la part de Bruno n'en était pas un puisque le livre d'Anna Galvada n'était pas un choix de sa part mais un choix de la part de la maison de retraite pour laquelle elle faisait du bénévolat. Comme elle le trouvait quand même beau, elle ne lui parla pas de Nicolas.
Bruno le prit plutôt mal et devint possessif. Il tenta de la convaincre de maintes façon, avec humour, avec désespoir, agressivement mais elle résista. Elle ne se soumetterait pas à ses envies. Nous n'étions pas dans un livre d'Anna Galvada. Encore moins dans un livre d'E.L.James.
La décision fût la bonne pour la jolie lectrice à la robe rouge. Bruno fût arrêté quelques jours plus tard pour agression sexuelle sur l'une des trois filles qu'il avait entreprise dans la semaine précédente. On lui trouva un profil obsessif-compulsif et une psychologie dangereuse.
La jolie lectrice ne porta plus jamais la robe rouge.
Seulement en présence de Nicolas.
Elle se fît même teindre les cheveux en brun et se les laissa pousser afin de se faire oublier de l'obsédé.
Elle ne fréquenta plus jamais ce parc non plus.
Enfin pas tout à fait seul.
Sur le banc tout juste à côté, par ce bel après-midi ensoleillé, étLétait assis un veil homme qui se faisait lire un livre par une belle jeune femme en somptueuse robe rouge. Tiens! ce livre était justement le même que celui qu'il lisait! Bruno n'avait de yeux que pour la jeune femme, légèrement penchée, pouvait-il voir un peu plus profondément dans son décolleté?. Elle remarqua qu'il la remarquait. Ils se sourirent l'un à l'autre. Lui parce que charmée par la jeune femme et étonné par le hasard voulant que ces lecteurs d'après-midi aient choisi de lire le même livre en même temps. Elle, dont les pomettes rosaient légèrement, en se posant la main sur la poitrine pour cacher une quelconque indécence impromptue.
Bruno replongea dans son livre, relisant les mêmes paragraphes maintes et maintes fois sans être en mesure de se concentrer. Lady in red occupait son cerveau. Sans le réaliser, la belle jeune femme et le vieil homme avaient maintenant quitté les lieux. Bruno s'en trouva déçu.
Mais il ne s'arrêterait pas là.
Maintenant en mission, il se paya une petite annonce dans le journal et dans les feuilles de chou du métro. "jeune femme en robe rouge, nous lisions dans le parc, nos regards se sont croisés, tu veux m'y rejoindre à nouveau à 16h?". Pendant une semaine ce message. Pendant une semaine, il était seul au parc à 16h. Cette semaine-là, il avait aussi cherché tel un détective sur le net et les réaseaux sociaux. Key word: robe rouge. Il était tombé sur bien des sites vicieux et des photos cochonnes mais pas sur celle qu'il souhaitait revoir.
Il se paya des pleines pages de publicité dans les journaux. Où es-tu jolie lectrice à la robe rouge, tu étais ici avec une flêche menant à la photo du banc dans le parc où il l'avait vue pour la dernière fois. J'aimerais te revoir suivi de son # de téléphone. Il placarda la même affiche sur les murs des rues Ste-Catherine et St-Laurent. Sans succès. Il fît fabriquer, avec l'aide d'un ami imprimeur, la même affiche format géante qu'il fit descendre du toit de l'immeuble à appartement qu'il habitait.
Toujours rien.
Il se paya une publicité télé sur les ondes de la télé communautaire, qui, la nuit, sur les lieux du regard furtif échangé dans le parc, le faisait parler en ondes de son envie de la revoir et qui répétait en somme son message et ses coordonées. Cette fois quiconque avait eu vent de ses recherches pouvaient mettre un visage sur le chasseur. Un site de rencontre en direct pour lui tout seul, en pleine nuit. Ce qui devait arriver, arriva. Six jeunes femmes, certaines plus jolies que la fille rencontrée auparavant se présentèrent en robe rouge à 16 heures à différents moments de la semaine. Comme Bruno était bel homme, il n'eût aucune difficulté à séduire deux de ses filles et à en abuser sexuellement dès le premier soir pour mieux les laisser tomber le lendemain. Il coucha même avec une troisième simplement parce qu'elle était bien roulé dans sa robe rouge, mais en vérité elle ne l'attirait pas tant que ça. Surtout au matin.
Celle qu'il voulait voir manger dans sa main, c'était la lectrice en robe rouge apercue auparavant.
Celle-ci, mangeant avec une amie dans un restaurant chinois, avait bien vu ce message ici et là, pas celui de la télé toutefois, et n'avait pas réellement porté attention à son contenu. agréssée de publicité jour après jour, elle avait cru à une autre invasion sans y porter attention. Toutefois en lisant le message qui se trouvait à l'intérieur de son biscuit chinois, elle y trouva Où es-tu jolie lectrice à la robe rouge apercue au parc? j'aimerais te revoir suivi d'un # de téléphone.
Soudain, elle fît 1+1. Mais il s'agissait bien d'elle...
Timide de nature, en amour avec Nicolas, son copain depuis 4 ans, elle s,en trouva flattée mais laissa passer 3 jours quand même. Que faire? Son amie lui conseilla de s'y rendre et de lui faire comprendre que ce ne serait pas possible. Mais il est beau...devrait-elle au moins y goûter?...Non, ce n'était pas dans sa nature de se comporter ainsi...Elle voulait bien profiter d'une beauté qui était sienne, du fait d'être désirée, mais elle ne s'offrirait qu'à Nicolas.
Elle se rendit au parc un jeudi à 16h. Il y était, seul. Elle avait pris la peine de mettre sa robe rouge, ne serais-ce que pour qu'il la reconnaisse. Comme si il ne se changeait jamais, il était lui aussi habillé comme la seule fois où elle l'avait vu. Ils reprenaient là où leur seul regard échangé avait semblé allumé quelque chose. En tout cas chez lui.
Elle lui expliqua poliment qu'elle ne pourrait pas se soumettre à ses envies. Qu'elle était mortellement timide et que tout l'argent investi dans la recherche de sa personne la troublait beaucoup. Elle lui expliqua gentiment qu'ils ne se connaissaient pas de toute façon et que le seul point commun projeté sur sa personne de la part de Bruno n'en était pas un puisque le livre d'Anna Galvada n'était pas un choix de sa part mais un choix de la part de la maison de retraite pour laquelle elle faisait du bénévolat. Comme elle le trouvait quand même beau, elle ne lui parla pas de Nicolas.
Bruno le prit plutôt mal et devint possessif. Il tenta de la convaincre de maintes façon, avec humour, avec désespoir, agressivement mais elle résista. Elle ne se soumetterait pas à ses envies. Nous n'étions pas dans un livre d'Anna Galvada. Encore moins dans un livre d'E.L.James.
La décision fût la bonne pour la jolie lectrice à la robe rouge. Bruno fût arrêté quelques jours plus tard pour agression sexuelle sur l'une des trois filles qu'il avait entreprise dans la semaine précédente. On lui trouva un profil obsessif-compulsif et une psychologie dangereuse.
La jolie lectrice ne porta plus jamais la robe rouge.
Seulement en présence de Nicolas.
Elle se fît même teindre les cheveux en brun et se les laissa pousser afin de se faire oublier de l'obsédé.
Elle ne fréquenta plus jamais ce parc non plus.
dimanche 26 mai 2013
Top 10 Du Dimanche
Jour dont le nom est tiré du mot Dieu.
C'est un jour décrété jour de repos légal dans l'empire romain par l'empereur Constantin Ier.
Le dimanche est aussi le jour du seigneur pour les plus pieux. Une journée où on devrait boire café sur café en lisant le journal après avoir fait une grasse matinée. Une journée afin de nous reposer et nous ressourçer.
Thomas d'Aquin s'appuiera sur le cinquième précepte du Décalogue pour définir la sanctification du dimanche : c'est le jour où l'esprit humain participe au repos de Dieu. À cela s'oppose la négligence spirituelle à l'égard du bien divin, c'est-à-dire la paresse spirituelle, un péché capital. Le repos dominical, qui interrompt la production, le commerce et la course au profit, est, pour les chrétiens, un signe de gratuité et de grâce.
Je ne crois pas en Dieu, mais je crois en la musique. Voici 10 morceaux nous jasant du jour dominical.
10. Sunday de Nick Drake (1970). Talent singulier qui est passé presqu'inaperçu durant sa courte carrière publique, son échec à attirer l'attention aura comme source une timidité maladive, une hypersensibilité et une incapacité à jouer en public. Il meurt d'une overdose d'antidépresseurs en novembre 1974 à l'âge de 26 ans. Plusieurs pensent suicide, ses amis pensent mauvais calcul de pillules. Pièce instru-mentale.
9. Sunday de Sonic Youth (1998). Harmony Korine à la direction du vidéo. Tiré du 10ème album du band de Thurston Moore, Kim Gordon, Lee Ranaldo & Steve Shelley, ce dimanche de frenchkiss et de ballet est tiré d'un album que le band voulait au départ complètement instrumental.
8. Lazy Sunday des Small Faces. La chanson inspirée du music hall est un gros succès de 1968. Guidé par ses deux leaders, Steve Marriott et Ronnie Lane, le band a été, avec les Who et les Kinks, l’emblème du mouvement musical et social londonien des Mods. Quand Marriott veut imposer Peter Frampton au reste du groupe, celui-ci refuse. Marriott fonde alors avec Frampton Humble Pie tandis que les Small Faces recrutent Ron Wood et Rod Stewart afin de former The Faces.
7. Sunday Morning Comes Down de Johnny Cash (1969). Kris Kristofferson a écrit se morceau alors qu'il était concierge pour Columbia Records. Diplômé universitaire d'Oxford et capitaine dans l'armée, Kristofferson avait refusé plusieurs bons emplois payants afin de réaliser son rêve de vivre de la musique. Ayant appris à piloter les hélicoptères dans l'armée, Kristofferson a livré le demo à son ami Johnny en atterissant chez lui à Nashville dans un moment de total audace...et d'invasion de la vie privée...
6. Sunny Sunday de Joni Mitchell (1994). Chanson la plus courte que Miss Mitchell n'a jamais composée. Chanson enigmatique à propos d'une femme (Une amie peintre à Mitchell qui jouait à ce jeu paraît-il) qui attend la fin du jour afin de pouvoir tirer au fusil sur un lampadaire et tenter d'atteindre l'ampoule. Le jour où elle réussira, elle promet de quitter la ville et son appartement.
5. Lazing on a Sunday Afternoon de Queen (1975). 1:07 du collage des restes des chansons Good Old Fashion Loverboy et Bicycle Race. Bien que Mercury chante qu'il n'est qu'un gars ordinaire de Londres, il n'était techniquement pas originaire de Londres.
4. Sunday Bloody Sunday de U2 (1983). I can't believe the news today.
3. Everyday Is Like Sunday (1988) de Morrissey. Tiré du premier album solo de Stephen Morrissey, la chanson est inspiré du roman On The Beach de Nevil Shute racontant l'histoire d'un groupe de jeunes attendant la dévastation nucléaire sur une plage de Melbourne en Australie. "Il y a quelque chose d'un peu déprimant à regarder une rue en bordure de mer habiutellement animée par la plage l'été soudainement déserte parce que l'automne s'est pointé." dira le troublé irlandais de cette chanson.
2. Sunday Papers (1979) de Joe Jackson. Joe a toujours eu maille à partir avec la presse britannique (new wave? me?). Ici il s'en prend à la presse de Fleet Market qu'il accuse de sensationalisme et d'indignation préprogrammée afin de vendre de la feuille de chou. Pas le premier à nous dire qu'il ne faut pas toujours croire ce qu'on lit.
1. Sunday Morning des Velvet Underground (1967). Lou Reed avait écrit ce morceau pour Nico mais à choisi de la chanter lui-même en l'imitant. C'est Andy Warhol qui avait suggéré à Reed qu'il écrive une chanson sur l'état dans lequel on se trouve quand une drogue vient de cesser de faire effet. John Cale a trouvé un celesta (une sorte de piano) en studio le jour de l'enregistrement et a improvisé sa partition le jour de l'enregistrement. Cage jouera aussi du violon sur le morceau. Dernier morceau à être inclus sur le premier album du band mais premier sur la galette. On voulait en faire un single, voilà pourquoi la pièce est si "7 à 77 ans" par rapport au reste de l'oeuvre du band.
Bon Dimanche!
C'est un jour décrété jour de repos légal dans l'empire romain par l'empereur Constantin Ier.
Le dimanche est aussi le jour du seigneur pour les plus pieux. Une journée où on devrait boire café sur café en lisant le journal après avoir fait une grasse matinée. Une journée afin de nous reposer et nous ressourçer.
Thomas d'Aquin s'appuiera sur le cinquième précepte du Décalogue pour définir la sanctification du dimanche : c'est le jour où l'esprit humain participe au repos de Dieu. À cela s'oppose la négligence spirituelle à l'égard du bien divin, c'est-à-dire la paresse spirituelle, un péché capital. Le repos dominical, qui interrompt la production, le commerce et la course au profit, est, pour les chrétiens, un signe de gratuité et de grâce.
Je ne crois pas en Dieu, mais je crois en la musique. Voici 10 morceaux nous jasant du jour dominical.
10. Sunday de Nick Drake (1970). Talent singulier qui est passé presqu'inaperçu durant sa courte carrière publique, son échec à attirer l'attention aura comme source une timidité maladive, une hypersensibilité et une incapacité à jouer en public. Il meurt d'une overdose d'antidépresseurs en novembre 1974 à l'âge de 26 ans. Plusieurs pensent suicide, ses amis pensent mauvais calcul de pillules. Pièce instru-mentale.
9. Sunday de Sonic Youth (1998). Harmony Korine à la direction du vidéo. Tiré du 10ème album du band de Thurston Moore, Kim Gordon, Lee Ranaldo & Steve Shelley, ce dimanche de frenchkiss et de ballet est tiré d'un album que le band voulait au départ complètement instrumental.
8. Lazy Sunday des Small Faces. La chanson inspirée du music hall est un gros succès de 1968. Guidé par ses deux leaders, Steve Marriott et Ronnie Lane, le band a été, avec les Who et les Kinks, l’emblème du mouvement musical et social londonien des Mods. Quand Marriott veut imposer Peter Frampton au reste du groupe, celui-ci refuse. Marriott fonde alors avec Frampton Humble Pie tandis que les Small Faces recrutent Ron Wood et Rod Stewart afin de former The Faces.
7. Sunday Morning Comes Down de Johnny Cash (1969). Kris Kristofferson a écrit se morceau alors qu'il était concierge pour Columbia Records. Diplômé universitaire d'Oxford et capitaine dans l'armée, Kristofferson avait refusé plusieurs bons emplois payants afin de réaliser son rêve de vivre de la musique. Ayant appris à piloter les hélicoptères dans l'armée, Kristofferson a livré le demo à son ami Johnny en atterissant chez lui à Nashville dans un moment de total audace...et d'invasion de la vie privée...
6. Sunny Sunday de Joni Mitchell (1994). Chanson la plus courte que Miss Mitchell n'a jamais composée. Chanson enigmatique à propos d'une femme (Une amie peintre à Mitchell qui jouait à ce jeu paraît-il) qui attend la fin du jour afin de pouvoir tirer au fusil sur un lampadaire et tenter d'atteindre l'ampoule. Le jour où elle réussira, elle promet de quitter la ville et son appartement.
5. Lazing on a Sunday Afternoon de Queen (1975). 1:07 du collage des restes des chansons Good Old Fashion Loverboy et Bicycle Race. Bien que Mercury chante qu'il n'est qu'un gars ordinaire de Londres, il n'était techniquement pas originaire de Londres.
4. Sunday Bloody Sunday de U2 (1983). I can't believe the news today.
3. Everyday Is Like Sunday (1988) de Morrissey. Tiré du premier album solo de Stephen Morrissey, la chanson est inspiré du roman On The Beach de Nevil Shute racontant l'histoire d'un groupe de jeunes attendant la dévastation nucléaire sur une plage de Melbourne en Australie. "Il y a quelque chose d'un peu déprimant à regarder une rue en bordure de mer habiutellement animée par la plage l'été soudainement déserte parce que l'automne s'est pointé." dira le troublé irlandais de cette chanson.
2. Sunday Papers (1979) de Joe Jackson. Joe a toujours eu maille à partir avec la presse britannique (new wave? me?). Ici il s'en prend à la presse de Fleet Market qu'il accuse de sensationalisme et d'indignation préprogrammée afin de vendre de la feuille de chou. Pas le premier à nous dire qu'il ne faut pas toujours croire ce qu'on lit.
1. Sunday Morning des Velvet Underground (1967). Lou Reed avait écrit ce morceau pour Nico mais à choisi de la chanter lui-même en l'imitant. C'est Andy Warhol qui avait suggéré à Reed qu'il écrive une chanson sur l'état dans lequel on se trouve quand une drogue vient de cesser de faire effet. John Cale a trouvé un celesta (une sorte de piano) en studio le jour de l'enregistrement et a improvisé sa partition le jour de l'enregistrement. Cage jouera aussi du violon sur le morceau. Dernier morceau à être inclus sur le premier album du band mais premier sur la galette. On voulait en faire un single, voilà pourquoi la pièce est si "7 à 77 ans" par rapport au reste de l'oeuvre du band.
Bon Dimanche!