Il avait tout gagné.
Il avait commencé sa carrière avec le Torpedo de Gorky, sa région natale. À 17 ans le gros défenseur soviétique ne brillait pas nécessairement offensivement mais défensivement, il était impeccable. À 21 ans, le Dynamo de Moscou le signe dans son équipe. Le Dynamo est le seul club à avoir participé à tous les championnats au plus haut niveau national. L'entraineur Arkady Tchernytchev, qui est aussi le joueur qui a marqué le tout premier but de l'histoire du club en 1946 sera entraineur du Dynamo pendant 28 ans. C'est lui qui engage Vassiliev.
On connait la rigidité soviétique de l'époque. Il y règne une atmosphère millitaire perpétuelle. Vassiliev a comme partenaire de duo Vitali Davydov, de dix ans son ainé. En URSS, on ne change pas les unités comme on change de paire de bas. Les trios sont toujours les mêmes. Les tandems, inséparables. C'est pour favoriser l'instinct, la chimie, la cohésion à trois, à deux. L'équipe.
Dès son année recrue avec Moscou, en 1970, Vassiliev aide son club a gagner la médaille d'or aux championnats mondiaux. Deux ans plus tard l'URSS rafle l'or aux jeux olympiques d'hiver de Sapporo au Japon (le Canada ne participe pas aux championnats internationaux de 1970 à 1976). L'équipe, en plus de Vassiliev, contient Valery Kharlamov, un centre reconnu comme le meilleur joueur de hockey au monde et Vladislav Tretiak, un jeune gardien de but reconnu comme le meilleur dans son rôle sur la planète. La même année, 1972, Vassiliev remporte aussi la médaille d'argent aux championnats du monde. De 1973 à 1975 l'URSS remporte la médaille d'or aux championnats du monde. L'équipe de Vassiliev gagne aussi l'or aux olympiques de 1976 à Innsbruck en Autriche. Toujours en 1976 son équipe remporte la médaille d'argent cédant l'or à la Tchécoslovaquie qui a une redoutable ligne de jeunes frères Stastny au sein du club. Cette médaille d'argent a une saveur particulière pour Vassiliev qui contribue offensivement comme il ne le fera jamais plus: 5 buts 2 mentions d'aides, 7 pts en 10 matchs.
Le bronze à la Coupe Canada de 1976, le bronze aussi aux championnats du monde de 1977, l'or en 1978 et 1979 aux championnats du monde, l'argent face à l'équipe cendrillon des États-Unis aux Jeux Olympiques de Lake Placid en 1980 (le Canada n'y est toujours pas), l'or en 1981 aux championnats du monde, à la Coupe Canada la même année et aux championnats du monde en 1982.
Il joue en URSS encore deux ans. Il en demande quand même beaucoup à son corps de 33 ans et en URSS de l'époque on le travaille énormément le corps. De 1984 à 1991, il jouera encore en Allemagne et en Hongrie. Il prend sa retraite à l'âge de 42 ans.
En 1998, il est intronisé au Temple de la renommée de la Fédération internationale de hockey sur glace.
Le brave #6 avait tout gagné mais en Amérique, on s'en rappelle surtout pour une défaite.
Comme vous le constatez, le Canada est passablement absent des confrontations internationales, donc absents des duels contre l'URSS. Alors en pleine guerre froide avec l'Amérique, dans les années 50, 60 et 70, l'URSS se vantait d'avoir sur son territoire le meilleur club de hockey au monde. Le Canada aussi. On commande donc une série de 8 duels entre les joueurs du pays de Pierre Eliott Trudeau et ceux du pays de Leonid Brezhnev (plus de détail sur le sujet et cette série le 28 septembre prochain) pour déterminer le vrai du faux.
Lors du spectaculaire match final, celui qui commet la bourde en perdant mollement la rondelle à quelques secondes de la fin dans sa zone et qui profitera victorieusement au Canada, le #6 ne rouge ici, c'est Valeri Vassilliev.
À cette époque, peut-être encore aujourd'hui, on ne badinait pas avec ceux qui faisaient mal paraître le pays. On ne donnait pas cher de la survie de Vassiliev. Sur toutes les photos, bien qu'il soit directement, il n'apparait nulle part. On voit les 4 autres russes, le gardien mais Vassiliev n'apparaît nulle part. Comme si le coupable avait été effacé par l'État.
Vassiliev a visiblement survécu aux foudres potentielles de son pays puisqu'il n'est mort que le 19 avril dernier. Il avait 62 ans.
(Les infos nous arrivent encore en retard de l'ancienne URSS)
lundi 30 avril 2012
dimanche 29 avril 2012
TOC au PC
"Qu'allez-vous faire de moi?" demanda Woodworth.
On l'avait kidnappé à la sortie du bureau, en l'accostant par surprise, lui suggérant fortement de marcher dans une nouvelle direction, l'encadrant à quatre mollosses qui marchaient d'un pas vif.
"Qu'est-ce qui se passe? où allons-nous? qui êtes-vous?" demandait-il, forcé de suivre le pas. La voiture dans laquelle on l'avait poussé était de la même couleur noire que la sienne. Pouvait-il avoir été poussé dans sa propre voiture? Ses sens étaient si surexcités qu'il ne savait plus distinguer clairement la fiction du réèl. Était-il en train de se faire kidnapper? lui? un homme de si peu d'envergure? Et pourquoi voudrait-on le kidnapper? il n'était pas riche.
"Où allons-nous?" demanda-t-il mais toutes ses question avaient pour réponse le même silence e la part de quatre hommes en veston-cravate et aux verres fumées. Deux étaient à l'avant de la voiture, l'un conduisait, l'autre parlait tout bas au téléphone. Une vitre teintée séparait l'avant de l'arrière de la voiture. Woodworth ne pouvait pas être en mesure de connaître la nature de la conversation que tenait l'un de...ses ravisseurs? se faisait-il vraiment kidnapper?
"Que se passe-t-il?" dit-il mécaniquement. Les deux gorilles à ses côtés ne bronchèrent pas.
La voiture s'arrêta dans le stationnement d'une église. On sorti Woodworth et le plaça dans le sous-sol de cette église la trainant contre son gré et promptement, avec agitation lui demandant de rester assis près de la fenêtre. À attendre. En silence.
"Qu'allez-vous faire de moi?" demanda Woodworth. Pas de réponse. Toujours.
G., V. et R. avaient ordonné l'enlèvement de Stephen Woodworth, député de l'arrière-banc du parti Conservateur canadien. Woodworth avait aussi été choisi par le patron pour relancer un débat dont personne ne voulait entendre parler: le droit à l'avortement. Ce sujet ne faisait pas l'unanimité. Même au sein du parti le sujet de l'avortement était tabou. G., V. et R., trois hommes, car dans ce parti, quand vient le temps de décider le droit des femmes de disposer librement de leur corps ce ne peut qu'être un homme qui décide; les trois hommes donc, étaient de ceux qui ne voulaient pas entendre parler d'avortement, de droit du foetus et tutti quanti. Comme Woodworth avait choisi de relancer le débat à la chambre des communes, comme il n'était qu'un obscur député d'arrière-banc, comme il semait la pagaille à même les troupes, comme il avait juste le bon niveau de médiocrité nécessaire, il était le candidat idéal pour le chirurgien Irving Schwartz.
Celui-ci allait performer une délicate opération au cerveau de Stephen Woodworth, de très petite taille ce qui rendait la tâche difficile, et lui jouer dans le thalamus et le pallium. L'opération chirurgicale consistait à lui soutirer une partie de la mémoire mais surtout à lui faire oublier l'existence des lettres A-B-O-R-T-I- et N. À la base c'était de lui faire supprimer la capacité d'additionner ces lettres dans cet ordre accompagnées d'un second "O" entre le "I" et le "N" pour lui faire comprendre le mot abortion, "avortement"dans la langue d'expression de Woodworth.
Toutefois, malgré tout le talent du neurochirurgien Schwartz, il ne pouvait pas faire en sorte de supprimer simplement le mot de sa mémoire mais il fallait aussi en supprimer toutes les lettres.
Mais l'opération, rare et secrète, étant très délicate, le chirurgien Schwartz avait touché le pallium, une couche de matière grise touchant la mémoire spatiale, une large partie du cerveau, ce qui donnait maintenant un air de déséquilibré occasionnel à Woodworth.
"Je 'e s''s p's ce qu' m'''''ve" a dit Woodworth peu de temps après avoir ramené la question du droit des foetus sur le tapis. Il a prononcé ces mots inintelligibles devant une foule de journalistes médusés par l'expression plus ou moins désincarnée de son visage. Quand il parlait, c'était un peu comme une chirurgie plastique qui s'affaissait dans son visage. Il avait clairement l'air d'un débile léger. Le parti Conservateur l'a tout de suite réengagé.
De sa banquette arrière on l'entend quelques fois marmonner:
"'l f'ut me s'uve', ''de' m'' quelqu'u'' quelqu'u'!!!"
On l'avait kidnappé à la sortie du bureau, en l'accostant par surprise, lui suggérant fortement de marcher dans une nouvelle direction, l'encadrant à quatre mollosses qui marchaient d'un pas vif.
"Qu'est-ce qui se passe? où allons-nous? qui êtes-vous?" demandait-il, forcé de suivre le pas. La voiture dans laquelle on l'avait poussé était de la même couleur noire que la sienne. Pouvait-il avoir été poussé dans sa propre voiture? Ses sens étaient si surexcités qu'il ne savait plus distinguer clairement la fiction du réèl. Était-il en train de se faire kidnapper? lui? un homme de si peu d'envergure? Et pourquoi voudrait-on le kidnapper? il n'était pas riche.
"Où allons-nous?" demanda-t-il mais toutes ses question avaient pour réponse le même silence e la part de quatre hommes en veston-cravate et aux verres fumées. Deux étaient à l'avant de la voiture, l'un conduisait, l'autre parlait tout bas au téléphone. Une vitre teintée séparait l'avant de l'arrière de la voiture. Woodworth ne pouvait pas être en mesure de connaître la nature de la conversation que tenait l'un de...ses ravisseurs? se faisait-il vraiment kidnapper?
"Que se passe-t-il?" dit-il mécaniquement. Les deux gorilles à ses côtés ne bronchèrent pas.
La voiture s'arrêta dans le stationnement d'une église. On sorti Woodworth et le plaça dans le sous-sol de cette église la trainant contre son gré et promptement, avec agitation lui demandant de rester assis près de la fenêtre. À attendre. En silence.
"Qu'allez-vous faire de moi?" demanda Woodworth. Pas de réponse. Toujours.
G., V. et R. avaient ordonné l'enlèvement de Stephen Woodworth, député de l'arrière-banc du parti Conservateur canadien. Woodworth avait aussi été choisi par le patron pour relancer un débat dont personne ne voulait entendre parler: le droit à l'avortement. Ce sujet ne faisait pas l'unanimité. Même au sein du parti le sujet de l'avortement était tabou. G., V. et R., trois hommes, car dans ce parti, quand vient le temps de décider le droit des femmes de disposer librement de leur corps ce ne peut qu'être un homme qui décide; les trois hommes donc, étaient de ceux qui ne voulaient pas entendre parler d'avortement, de droit du foetus et tutti quanti. Comme Woodworth avait choisi de relancer le débat à la chambre des communes, comme il n'était qu'un obscur député d'arrière-banc, comme il semait la pagaille à même les troupes, comme il avait juste le bon niveau de médiocrité nécessaire, il était le candidat idéal pour le chirurgien Irving Schwartz.
Celui-ci allait performer une délicate opération au cerveau de Stephen Woodworth, de très petite taille ce qui rendait la tâche difficile, et lui jouer dans le thalamus et le pallium. L'opération chirurgicale consistait à lui soutirer une partie de la mémoire mais surtout à lui faire oublier l'existence des lettres A-B-O-R-T-I- et N. À la base c'était de lui faire supprimer la capacité d'additionner ces lettres dans cet ordre accompagnées d'un second "O" entre le "I" et le "N" pour lui faire comprendre le mot abortion, "avortement"dans la langue d'expression de Woodworth.
Toutefois, malgré tout le talent du neurochirurgien Schwartz, il ne pouvait pas faire en sorte de supprimer simplement le mot de sa mémoire mais il fallait aussi en supprimer toutes les lettres.
Mais l'opération, rare et secrète, étant très délicate, le chirurgien Schwartz avait touché le pallium, une couche de matière grise touchant la mémoire spatiale, une large partie du cerveau, ce qui donnait maintenant un air de déséquilibré occasionnel à Woodworth.
"Je 'e s''s p's ce qu' m'''''ve" a dit Woodworth peu de temps après avoir ramené la question du droit des foetus sur le tapis. Il a prononcé ces mots inintelligibles devant une foule de journalistes médusés par l'expression plus ou moins désincarnée de son visage. Quand il parlait, c'était un peu comme une chirurgie plastique qui s'affaissait dans son visage. Il avait clairement l'air d'un débile léger. Le parti Conservateur l'a tout de suite réengagé.
De sa banquette arrière on l'entend quelques fois marmonner:
"'l f'ut me s'uve', ''de' m'' quelqu'u'' quelqu'u'!!!"
samedi 28 avril 2012
Un Peu (de) Bête
Anachronique que je suis, j'ai choisi une journée de (rare)neige pour faire changer mes pneus d'hiver.
Pour ce faire, la veille, je devais donc me rendre dans le cabanon et aller chercher mes pneus d'été qui y sont rangés pour les placer dans la voiture en fonction du lendemain matin. J'aime mes rendez-vous tôt le matin et mon rendez-vous du lendemain était à 7h15. Avec le temps, comme ma voiture est une 2006 qui a défoncé le 100 000 kilomètres et ainsi passé sa garantie, le (sale) concessionnaire me trouve toujours de nouveaux "investissements" à mettre sur ma machine. Des "bobos" nouveaux. La dernière fois j'y allais pour un changement d'huile et je suis revenu avec une facture de plus de 600$. Je suis resté planté là-bas pendant tout un avant-midi. Ça m'a traumatisé. Depuis, je prends mes rendez-vous aux aurores car je ne peux pas me permettre le luxe de trainer des heures durant dans un garage.
Bref, la veille au soir, je me rendais dans le cabanon me faufilant au travers des la neige qui tombait du ciel en me trouvant un peu bête. Mes pneus d'étés...que je vais tout de suite planter dans la neige dès le lendemain matin. Mais j'avais aussi confiance que cette neige ne resterait pas bien longtemps*.
Il y a quelques années, une partie de l'entretoit du cabanon est tombée. Nous ne nous en sommes pas vraiment aperçu. Cette partie du toit penche en hauteur du côté de chez le voisin et nous ne voyons pas vraiment cette partie du cabanon (à moins d'être chez le voisin). Comme c'est l'entretoit, la partie inférieure d'une corniche qui fait que le toit fait encore la job de l'intérieur, on ne s'en rend pas compte de l'intérieur du cabanon non plus. Sinon que c'est probablement un peu plus frais, mais un cabanon, c'est toujours frais. Anyway. On ne savait pas que cette partie du cabanon était ouverte avant l'an dernier. La partie manquante a dû tomber chez le voisin mais comme celui-ci me méprise pensant que je suis gay parce que je favorise toujours les arts au lavage de chars les week-ends. Quand je lui ai demandé si un morceau de mon toit était peut-être tombé chez lui il m'a répondu que Oui, il l'avait ramassé il y a quelques années et l'avait lancé de notre côté (!?!) j'ai voulu lui demander si il avait été élevé chez les macaques mais j'ai gardé mon sang froid et me suis contenté de rire sans être en mesure de m'arrêter. Pendant que je retournais chez-moi incapable de cesser de rire je crois qu'il a pété. Ou étais-ce un rot? enfin, il a éructé.
Grâce à ma vaillance à réparer les cochonneries brisées chez moi l'ouverture est restée depuis un bon bout de temps. Au moins quelques hivers. Ce dernier hiver, me rendant dans le cabanon je remarquais que les deux bottins téléphoniques que nous gardions pour faire des feux dans le foyer sur le terrain avaient été déchiquettés. Il y avait du papier partout. Une bête, assurément avait passé une rage sur nos deux bottins. Comme nous ne faisons plus vraiment de feu à l'arrière par souci environnemental, ça ne m'a pas vraiment dérangé et je n'en ai pas fais de cas. J'ai ramassé les multiples miettes de papier et j'ai envoyé ça au recyclage.
Quand j'ai voulu prendre mes pneus à l'étage près de l'ouverture du toit, j'ai senti une résistance...derrière mes pneus, un mini-volcan en papier de bottin téléphonique croisé avec du papier d'emballage de pneus: UN NID! Quand j'ai pris mes deus premiers pneus j'ai découvert le moton de papier. Quand j'ai pris les deux autres, j'ai un peu défait le nid et ça a bougé.
WHAT THE FUCK???????
Je suis sorti du cabanon comme un jet traverse le ciel et je suis sorti si rapidement que j'ai roulé sur un de mes pneus faisant une parfaite rotation qui m'a fait attérir sur mon séant à l'extérieur dans la neige.
De l'extérieur, j'ai regardé par la fenêtre et le nid bougeait vraiment...Qu'allait-il en sortir? Les enfants on accouru, alertés par l'agitation, la belle est venue rire de nous. Monkee et moi on s'est placé un casque de hockey sur la tête et on s'est armé de hockey de plastique. Qu'est-ce qui bougeait comme ça?
DEUX FACES DE BÉBÉS ÉCUREUILS QUI NOUS REGARDENT SOUDAINEMENT!!!
"Hooooooooooooo! c'est cute!!!!!!! des petits bébés, attention pour pas qu'ils tombent d'en haut!" ont chanté les filles.
Ouais...belles petites frimousses...à moins...à moins... à moins que ce ne soit des bébés rats...
"AAAAAAAAAAAAAAAARGH! DES RATS TUEZ-LES!! TUEZ-LES!! AVANT QU'ILS VOUS MORDENT!!" ont hurlé les filles.
Après être sorti du cabanon, être entré à nouveau, être resorti deux autres fois pour mieux re-rentrer deux autres fois j'ai demandé à Monkee:
"Qu'est-ce qu'on fait, man?"
"J'sais pas 'pa" m'a-t-il dit en riant.
À force de tâter du hockey dans leur "nid" on a fini par voir leur queues touffues. C'était bien des écureuils. Mais maman écureuil est-elle toujours dans le coin? Allait-t-elle se fâcher? Pourrait-elle nous attaquer?
On a fait ce que tout homme doit faire en de pareilles circonstances: fuir.
J'avais mes pneus après tout. Pauvres petits bébés envahis par des lâches.
Il fallait toutefois que je remette mes pneus d'hiver à cet endroit le lendemain. Le nid avait été "remodelé" par une maman surement très fâchée. Y étaient-ils encore? je ne sais pas. N'écoutant que mon courage, je leur ai "donné" quelques jours pour "déménager".
C'était dimanche soir dernier.
On est samedi, mes pneus sont toujours dans mon coffre.
Ben quoi? vivre et laisser vivre chez les bêtes aussi non mais...
Ce qui m'écoeure toutefois c'est que je devrai boucher ce trou avant l'hiver prochain.
Marde.
*Il n'y avait effectivement plus de neige dès le lendemain matin
(les batarnaks ont trouvés aussi 153$ de nouveaux bobos sur ma machine)
Pour ce faire, la veille, je devais donc me rendre dans le cabanon et aller chercher mes pneus d'été qui y sont rangés pour les placer dans la voiture en fonction du lendemain matin. J'aime mes rendez-vous tôt le matin et mon rendez-vous du lendemain était à 7h15. Avec le temps, comme ma voiture est une 2006 qui a défoncé le 100 000 kilomètres et ainsi passé sa garantie, le (sale) concessionnaire me trouve toujours de nouveaux "investissements" à mettre sur ma machine. Des "bobos" nouveaux. La dernière fois j'y allais pour un changement d'huile et je suis revenu avec une facture de plus de 600$. Je suis resté planté là-bas pendant tout un avant-midi. Ça m'a traumatisé. Depuis, je prends mes rendez-vous aux aurores car je ne peux pas me permettre le luxe de trainer des heures durant dans un garage.
Bref, la veille au soir, je me rendais dans le cabanon me faufilant au travers des la neige qui tombait du ciel en me trouvant un peu bête. Mes pneus d'étés...que je vais tout de suite planter dans la neige dès le lendemain matin. Mais j'avais aussi confiance que cette neige ne resterait pas bien longtemps*.
Il y a quelques années, une partie de l'entretoit du cabanon est tombée. Nous ne nous en sommes pas vraiment aperçu. Cette partie du toit penche en hauteur du côté de chez le voisin et nous ne voyons pas vraiment cette partie du cabanon (à moins d'être chez le voisin). Comme c'est l'entretoit, la partie inférieure d'une corniche qui fait que le toit fait encore la job de l'intérieur, on ne s'en rend pas compte de l'intérieur du cabanon non plus. Sinon que c'est probablement un peu plus frais, mais un cabanon, c'est toujours frais. Anyway. On ne savait pas que cette partie du cabanon était ouverte avant l'an dernier. La partie manquante a dû tomber chez le voisin mais comme celui-ci me méprise pensant que je suis gay parce que je favorise toujours les arts au lavage de chars les week-ends. Quand je lui ai demandé si un morceau de mon toit était peut-être tombé chez lui il m'a répondu que Oui, il l'avait ramassé il y a quelques années et l'avait lancé de notre côté (!?!) j'ai voulu lui demander si il avait été élevé chez les macaques mais j'ai gardé mon sang froid et me suis contenté de rire sans être en mesure de m'arrêter. Pendant que je retournais chez-moi incapable de cesser de rire je crois qu'il a pété. Ou étais-ce un rot? enfin, il a éructé.
Grâce à ma vaillance à réparer les cochonneries brisées chez moi l'ouverture est restée depuis un bon bout de temps. Au moins quelques hivers. Ce dernier hiver, me rendant dans le cabanon je remarquais que les deux bottins téléphoniques que nous gardions pour faire des feux dans le foyer sur le terrain avaient été déchiquettés. Il y avait du papier partout. Une bête, assurément avait passé une rage sur nos deux bottins. Comme nous ne faisons plus vraiment de feu à l'arrière par souci environnemental, ça ne m'a pas vraiment dérangé et je n'en ai pas fais de cas. J'ai ramassé les multiples miettes de papier et j'ai envoyé ça au recyclage.
Quand j'ai voulu prendre mes pneus à l'étage près de l'ouverture du toit, j'ai senti une résistance...derrière mes pneus, un mini-volcan en papier de bottin téléphonique croisé avec du papier d'emballage de pneus: UN NID! Quand j'ai pris mes deus premiers pneus j'ai découvert le moton de papier. Quand j'ai pris les deux autres, j'ai un peu défait le nid et ça a bougé.
WHAT THE FUCK???????
Je suis sorti du cabanon comme un jet traverse le ciel et je suis sorti si rapidement que j'ai roulé sur un de mes pneus faisant une parfaite rotation qui m'a fait attérir sur mon séant à l'extérieur dans la neige.
De l'extérieur, j'ai regardé par la fenêtre et le nid bougeait vraiment...Qu'allait-il en sortir? Les enfants on accouru, alertés par l'agitation, la belle est venue rire de nous. Monkee et moi on s'est placé un casque de hockey sur la tête et on s'est armé de hockey de plastique. Qu'est-ce qui bougeait comme ça?
DEUX FACES DE BÉBÉS ÉCUREUILS QUI NOUS REGARDENT SOUDAINEMENT!!!
"Hooooooooooooo! c'est cute!!!!!!! des petits bébés, attention pour pas qu'ils tombent d'en haut!" ont chanté les filles.
Ouais...belles petites frimousses...à moins...à moins... à moins que ce ne soit des bébés rats...
"AAAAAAAAAAAAAAAARGH! DES RATS TUEZ-LES!! TUEZ-LES!! AVANT QU'ILS VOUS MORDENT!!" ont hurlé les filles.
Après être sorti du cabanon, être entré à nouveau, être resorti deux autres fois pour mieux re-rentrer deux autres fois j'ai demandé à Monkee:
"Qu'est-ce qu'on fait, man?"
"J'sais pas 'pa" m'a-t-il dit en riant.
À force de tâter du hockey dans leur "nid" on a fini par voir leur queues touffues. C'était bien des écureuils. Mais maman écureuil est-elle toujours dans le coin? Allait-t-elle se fâcher? Pourrait-elle nous attaquer?
On a fait ce que tout homme doit faire en de pareilles circonstances: fuir.
J'avais mes pneus après tout. Pauvres petits bébés envahis par des lâches.
Il fallait toutefois que je remette mes pneus d'hiver à cet endroit le lendemain. Le nid avait été "remodelé" par une maman surement très fâchée. Y étaient-ils encore? je ne sais pas. N'écoutant que mon courage, je leur ai "donné" quelques jours pour "déménager".
C'était dimanche soir dernier.
On est samedi, mes pneus sont toujours dans mon coffre.
Ben quoi? vivre et laisser vivre chez les bêtes aussi non mais...
Ce qui m'écoeure toutefois c'est que je devrai boucher ce trou avant l'hiver prochain.
Marde.
*Il n'y avait effectivement plus de neige dès le lendemain matin
(les batarnaks ont trouvés aussi 153$ de nouveaux bobos sur ma machine)
vendredi 27 avril 2012
Edgar Allan Poe
Sa mère était chanteuse et danseuse, son père, alcoolique, tuberculeux et plutôt mauvais comédien.
Il était l'enfant du milieu d'une famille de trois enfants.
Tout le monde vous le dira, l'enfant du milieu d'une famille de trois enfants est toujours le plus spécial.
Son frère ainé mourra à 24 ans alcoolique et tuberculeux comme son père tandis que sa soeur contractera à 12 ans une maladie inconnue, probablement une méningite, qui la laissera arriérée mentale
et nécessitera une mise sous tutelle durant toute sa vie.
Edgar Allan Poe, né en 1809, était entouré d'univers glauque dès son tout jeune âge. Son pathétique père meurt, Poe n'a pas encore deux ans. Un an plus tard, la mère de Poe meurt d'une possible pneumonie. À l'époque il fallait (déjà) beaucoup d'argent pour se payer un docteur et les Poe n'en ont surtout pas. Edgar et sa soeur Rosalie(naissante) sont laissés à la charité de la bourgeoisie de la ville.
Edgar est recueilli par un couple de riches négociants de tabac et de denrées coloniales de Richmond qui ne l'adopterons pas officiellement mais qui grandira avec eux. Ceux-ci déménagent en écosse mais la nouvelle mère de Poe est très malade et le nouveau père fait de très mauvaises affaires. Bien que Poe soit un excellent élève à l'école qui apprend entre autres le grec, le latin, le français, la danse, dans ses études classiques et littéraires, il est un piètre être social. Il étudie à Londres mais la famille ramène tout le monde à Richmond en Virginie, Edgar a 11 ans.
Poe a des relations tendues avec sa famille, les affaires de son père vont toujours aussi mal et ce dernier est si criblés de dettes qu'il ne suffit pas à payer la première année d'université d'Edgar, année universitaire qu'Edgar doit abandonner. De toute façon il ne s'adapte jamais à ce retour aux États-Unis. D'autant plus que la femme qu'il aime en épouse un autre. Il se rend à Boston en 1827 et compose des poèmes. Il travaille comme commis et écrit dans des journaux locaux, quelques fois sous le pseudonyme d'Henri Le Rennet. Fort sur la bouteille lui aussi, il est incapable de subvenir à ses besoins et s'enrolle dans l'armée. C'est de Fort Independence qu'il écrit son premier recueil de poésie de 40 pages: Tamerlane & Other Poems. Le livre est signé "by a Bostonian". Il est publié dans l'indifférence. Il publiera deux ans plus tard, une fois hors de l'armée, un autre recueil: Al Aaraaf, Tamerlane and Minor Poems. Il habite maintenant Baltimore, il a 20 ans. Il publie Poems en 1831, un recueil financé par ses anciens amis de l'armée (170$) Poe habite maintenant New York.
Les droits d'auteurs sont à l'époque innaceptables. On pirate les poèmes d'autrui sans payer qui que ce soit et la plupart des auteurs écrivent "avec promesse d'être payé". Ce qui n'est pas souvent respecté.
Poe réussit à placer quelques unes de ses histoires dans des journaux de Philadelphie et un riche homme de Baltimore le remarque et accepte d'appuyer certaines de ses histoires, de les glisser à des gens d'influence pour qu'il les publie dans leurs journaux et lui trouve un emploi comme éditeur d'un journal de Richmond. Poste qu'il perd parce trop souvent trouvé en état d'ébriété. Il est réengagé sous promesse de mieux se conduire mais épouse secrètement sa cousine de 13 ans...Il publie plusieurs poèmes, des critiques de livres et des histoires dans les journaux.
Le seul roman qu'il écrira est The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket en 1838. L'année suivante il publie Tales of the Grotesque and Arabesque un recueil de ses nouvelles.
L'alcoolisme de Poe devient un obstacle dans sa vie sociale. Il s'aliène de plus en plus les gens avec lesquels il entre en contact. Quand sa femme montre les premiers signes de la tuberculose, Poe boit davantage et devient rarement sobre. Il accuse le poète Henry Wadsworth Longfellow de plagiat ce qui lui met la plupart des auteurs à dos. En 1845 il publie son plus célèbre poème The Raven, pour lequel il reçoit 9$.
Sa femme meurt en 1847. Elle avait 24 ans. Edgar Allan Poe sombre peu à peu dans la folie. Il boit davantage et a un comportement extrèmement dérangé.
Il est retrouvé, tenant des propos incohérents, en pleine psychose, dans la rue en 1849. Il mentionne sans cesse "Reynolds" que personne ne réussit à identifier. Il est habillé en clochard, dans des vêtements qui ne lui appartiennent pas. Il meurt 4 jours plus tard. Il a 40 ans.
Plusieurs théories ont été émises pour expliquer la mort d'Edgar. On a prétendu, ainsi, qu'il serait mort des suites d'une trop grande consommation d'alcool. D'autres mettent en avant des ennuis de santé. En 1847, il avait été victime d'une longue maladie qui lui aurait causé une lésion au cerveau. De même, en 1848, un docteur lui aurait diagnostiqué une maladie du cœur, diagnostic qu'Edgar Poe aurait d'ailleurs rejeté. Enfin, dans ses lettres à sa femme, il indique qu'il est malade, parlant d'une amélioration de son état. Parmi les maladies qui auraient pu causer sa mort, on a parlé de la tuberculose, de l'épilepsie, du diabète ou de la rage.
Cependant, la théorie la plus largement admise est qu'il aurait été victime de la corruption et de la violence, qui sévissaient de manière notoire lors des élections. De fait, la ville était alors en pleine campagne électorale (pour la désignation d'un nouveau shérif) et des agents des deux camps parcouraient les rues, d’un bureau de vote à l’autre, pour faire boire aux naïfs un cocktail d’alcool et de narcotiques afin de les traîner ainsi abasourdis au bureau de vote. Pour parfaire le stratagème, on changeait la tenue de la victime, qui pouvait être battue. Edgar Poe, faible, n'aurait pas résisté à un tel traitement.
Gothisme, contes sinistres, sombre romantisme, horreur, satyre, obscurisme, mysticisme, humour noir, canular, ironie, extravagances fantastiques, burlesque, science-fiction, pseudo-science (la phrénologie et physiognomonie entre autres) essai, poésie et philosophie font parti de l'univers légué par Edgar Allan Poe.
Un film inspiré de la vie et de l'oeuvre de Poe mettant en vedette John Cusack et réalisé par James McTeigue sort en salle dès ce soir.
Il était l'enfant du milieu d'une famille de trois enfants.
Tout le monde vous le dira, l'enfant du milieu d'une famille de trois enfants est toujours le plus spécial.
Son frère ainé mourra à 24 ans alcoolique et tuberculeux comme son père tandis que sa soeur contractera à 12 ans une maladie inconnue, probablement une méningite, qui la laissera arriérée mentale
et nécessitera une mise sous tutelle durant toute sa vie.
Edgar Allan Poe, né en 1809, était entouré d'univers glauque dès son tout jeune âge. Son pathétique père meurt, Poe n'a pas encore deux ans. Un an plus tard, la mère de Poe meurt d'une possible pneumonie. À l'époque il fallait (déjà) beaucoup d'argent pour se payer un docteur et les Poe n'en ont surtout pas. Edgar et sa soeur Rosalie(naissante) sont laissés à la charité de la bourgeoisie de la ville.
Edgar est recueilli par un couple de riches négociants de tabac et de denrées coloniales de Richmond qui ne l'adopterons pas officiellement mais qui grandira avec eux. Ceux-ci déménagent en écosse mais la nouvelle mère de Poe est très malade et le nouveau père fait de très mauvaises affaires. Bien que Poe soit un excellent élève à l'école qui apprend entre autres le grec, le latin, le français, la danse, dans ses études classiques et littéraires, il est un piètre être social. Il étudie à Londres mais la famille ramène tout le monde à Richmond en Virginie, Edgar a 11 ans.
Poe a des relations tendues avec sa famille, les affaires de son père vont toujours aussi mal et ce dernier est si criblés de dettes qu'il ne suffit pas à payer la première année d'université d'Edgar, année universitaire qu'Edgar doit abandonner. De toute façon il ne s'adapte jamais à ce retour aux États-Unis. D'autant plus que la femme qu'il aime en épouse un autre. Il se rend à Boston en 1827 et compose des poèmes. Il travaille comme commis et écrit dans des journaux locaux, quelques fois sous le pseudonyme d'Henri Le Rennet. Fort sur la bouteille lui aussi, il est incapable de subvenir à ses besoins et s'enrolle dans l'armée. C'est de Fort Independence qu'il écrit son premier recueil de poésie de 40 pages: Tamerlane & Other Poems. Le livre est signé "by a Bostonian". Il est publié dans l'indifférence. Il publiera deux ans plus tard, une fois hors de l'armée, un autre recueil: Al Aaraaf, Tamerlane and Minor Poems. Il habite maintenant Baltimore, il a 20 ans. Il publie Poems en 1831, un recueil financé par ses anciens amis de l'armée (170$) Poe habite maintenant New York.
Les droits d'auteurs sont à l'époque innaceptables. On pirate les poèmes d'autrui sans payer qui que ce soit et la plupart des auteurs écrivent "avec promesse d'être payé". Ce qui n'est pas souvent respecté.
Poe réussit à placer quelques unes de ses histoires dans des journaux de Philadelphie et un riche homme de Baltimore le remarque et accepte d'appuyer certaines de ses histoires, de les glisser à des gens d'influence pour qu'il les publie dans leurs journaux et lui trouve un emploi comme éditeur d'un journal de Richmond. Poste qu'il perd parce trop souvent trouvé en état d'ébriété. Il est réengagé sous promesse de mieux se conduire mais épouse secrètement sa cousine de 13 ans...Il publie plusieurs poèmes, des critiques de livres et des histoires dans les journaux.
Le seul roman qu'il écrira est The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket en 1838. L'année suivante il publie Tales of the Grotesque and Arabesque un recueil de ses nouvelles.
L'alcoolisme de Poe devient un obstacle dans sa vie sociale. Il s'aliène de plus en plus les gens avec lesquels il entre en contact. Quand sa femme montre les premiers signes de la tuberculose, Poe boit davantage et devient rarement sobre. Il accuse le poète Henry Wadsworth Longfellow de plagiat ce qui lui met la plupart des auteurs à dos. En 1845 il publie son plus célèbre poème The Raven, pour lequel il reçoit 9$.
Sa femme meurt en 1847. Elle avait 24 ans. Edgar Allan Poe sombre peu à peu dans la folie. Il boit davantage et a un comportement extrèmement dérangé.
Il est retrouvé, tenant des propos incohérents, en pleine psychose, dans la rue en 1849. Il mentionne sans cesse "Reynolds" que personne ne réussit à identifier. Il est habillé en clochard, dans des vêtements qui ne lui appartiennent pas. Il meurt 4 jours plus tard. Il a 40 ans.
Plusieurs théories ont été émises pour expliquer la mort d'Edgar. On a prétendu, ainsi, qu'il serait mort des suites d'une trop grande consommation d'alcool. D'autres mettent en avant des ennuis de santé. En 1847, il avait été victime d'une longue maladie qui lui aurait causé une lésion au cerveau. De même, en 1848, un docteur lui aurait diagnostiqué une maladie du cœur, diagnostic qu'Edgar Poe aurait d'ailleurs rejeté. Enfin, dans ses lettres à sa femme, il indique qu'il est malade, parlant d'une amélioration de son état. Parmi les maladies qui auraient pu causer sa mort, on a parlé de la tuberculose, de l'épilepsie, du diabète ou de la rage.
Cependant, la théorie la plus largement admise est qu'il aurait été victime de la corruption et de la violence, qui sévissaient de manière notoire lors des élections. De fait, la ville était alors en pleine campagne électorale (pour la désignation d'un nouveau shérif) et des agents des deux camps parcouraient les rues, d’un bureau de vote à l’autre, pour faire boire aux naïfs un cocktail d’alcool et de narcotiques afin de les traîner ainsi abasourdis au bureau de vote. Pour parfaire le stratagème, on changeait la tenue de la victime, qui pouvait être battue. Edgar Poe, faible, n'aurait pas résisté à un tel traitement.
Gothisme, contes sinistres, sombre romantisme, horreur, satyre, obscurisme, mysticisme, humour noir, canular, ironie, extravagances fantastiques, burlesque, science-fiction, pseudo-science (la phrénologie et physiognomonie entre autres) essai, poésie et philosophie font parti de l'univers légué par Edgar Allan Poe.
Un film inspiré de la vie et de l'oeuvre de Poe mettant en vedette John Cusack et réalisé par James McTeigue sort en salle dès ce soir.
jeudi 26 avril 2012
La Pomme, Le Pommier, les Racines...
J'ai toujours perçu, sans jamais l'avoir vécu, la séparation d'un couple qui a des enfants en bas âge, comme une horreur.
Je sais que mon père y a été pour beaucoup dans cette conception de l'union maritale, lui qui avait été complètement traumatisé par le divorce de ses propres parents. (Il ne nous l'a jamais dit en fait, on l'a découvert par ses frères et soeurs il y a une quinzaine d'années, le sujet n'a jamais été évoqué avant sa mort en 2009)
Un ami qui avait vécu avec des parents séparés m'avait alors dit qu'il ne fallait pas voir la chose ainsi, que bien au contraire, souvent, pour les deux parents, s'étaient peut-être la meilleure chose possible. Mais à mon humble avis cette vision se tient loin de ce que je considère horrifiant: le sentiment d'abandon vécu et la potentielle détresse psychologique subite par les enfants. Ce même ami m'avait aussi conféssé que plus jeune, bien que son père n'avait jamais levé la main sur eux, il (ou son frère je ne me souviens plus) avait cauchemardé que leur père (qui avait quitté le foyer familial depuis) tentait maladivement de lui coller la tête sur un rond de poële allumé.
Traumatisme certain dans ces têtes et ces coeurs d'enfants.
J'ai beaucoup pensé aux parents du fou de Norvège depuis un an.
Le père de l'assassin de Norvège était un homme d'agréable compagnie disent ses proches. A pleasure to have around sont les mots exacts. Un homme raffiné, ancien conseiller commercial pour le compte du Ministère des affaires étrangères norvégien, attaché aux ambassades de Londres et de Paris maintenant à la retraite, poli, parlant un excellent français et un tout aussi bon anglais.
Il avait été marié et avait eu trois enfants d'un premier mariage. Mariage qu'il a quitté pour faire un enfant, le monstre norvégien qui a assassiné 77 innocents l'an dernier, et aussitôt quitter mère et enfant (et la fille d'un précédent mariage de cette nouvelle flamme) alors que le bébé n'avait que 1 an. C'était pour refaire sa vie, une troisième fois, avec une autre femme rencontrée sur les lieux du travail. Il reverra sporadiquement l'enfant jusqu'à ses 16 ans avant de ne plus jamais entrer en contact avec lui. C'était il y a 17 ans.
Lui et sa dernière femme ont bien tenté de gagner en cour la garde permanente de cet enfant mais ils ont perdu cette bataille. Le fait que la nouvelle femme dans la vie du père de l'assassin-en-devenir n'ai jamais rencontré le jeune homme et qu'ils habitent tous deux la France, loin de la Norvège, n'aidait en rien leur cause. Il était déjà trop tard. Le père du monstre de Norvège ne se doutait pas que le fils qu'il avait laissé derrière avait ses propres démons à vaincre. Et des ennemis imaginaires à qui livrer bataille.
Quand Jens Breivik, le père biologique de l'assassin, a apprit l'horreur que son fils avait commise, il est resté sans voix. Il est malade de chagrin et est drapé de honte depuis. Jens Breivik est un homme comme il en existe des milliers. Il a aussitôt offert ses sympathies aux familles des victimes et a condamné le geste en rajoutant que son fils aurait dû se tuer dans ses élans de folie. Il a aussi précisé qu'il ne fallait pas faire de lien entre lui et son fils et qu'il était pratiquement un parfait étranger face à cet enfant.
Ce qui est vrai quand on s'y penche.
Un étranger par choix de vie de la part du papa.
L'assassin, dans un interMINABLE (insistance sur les trois dernières syllabes) manifeste de 1500 pages parle du divorce de ses parents. Qu'est-ce qu'il y raconte? je ne sais pas mais il évoque la séparation de ses parents.
Est-ce un sentiment d'abandon, une cicatrice en bas âge, qui a fait du fils d'un homme qui n'avait rien d'anormal un animal?
L'assassin de Norvège tente actuellement d'enGuyTurcotter un jury.
De toute évidence cet ancien enfant, cet ancien bébé, avait et a toujours un criant besoin d'attention. Il savoure chaque minute d'attention qui lui est enfin accordée.
On dit que nous sommes la somme des expériences de notre passé.
Si ce passé n'était qu'accumulation de rage et de frustration étais-ce alors une garantie de passage vers la folie?
Je ne sais pas ce que voit son père quand il se regarde dans le miroir.
C'est peut-être le regard d'un mort qui lui y est renvoyé.
On comprendrait pourquoi il n'est plus qu'une entité vidé de son être.
Qui aurait fait avorter bien des naissances à sa manière.
Je ne vise pas le père dans cette chronique.
Je questionne les impacts de l'abandon familial sur les enfants.
L'absence créant peut-être de majeures déviances.
Je sais que mon père y a été pour beaucoup dans cette conception de l'union maritale, lui qui avait été complètement traumatisé par le divorce de ses propres parents. (Il ne nous l'a jamais dit en fait, on l'a découvert par ses frères et soeurs il y a une quinzaine d'années, le sujet n'a jamais été évoqué avant sa mort en 2009)
Un ami qui avait vécu avec des parents séparés m'avait alors dit qu'il ne fallait pas voir la chose ainsi, que bien au contraire, souvent, pour les deux parents, s'étaient peut-être la meilleure chose possible. Mais à mon humble avis cette vision se tient loin de ce que je considère horrifiant: le sentiment d'abandon vécu et la potentielle détresse psychologique subite par les enfants. Ce même ami m'avait aussi conféssé que plus jeune, bien que son père n'avait jamais levé la main sur eux, il (ou son frère je ne me souviens plus) avait cauchemardé que leur père (qui avait quitté le foyer familial depuis) tentait maladivement de lui coller la tête sur un rond de poële allumé.
Traumatisme certain dans ces têtes et ces coeurs d'enfants.
J'ai beaucoup pensé aux parents du fou de Norvège depuis un an.
Le père de l'assassin de Norvège était un homme d'agréable compagnie disent ses proches. A pleasure to have around sont les mots exacts. Un homme raffiné, ancien conseiller commercial pour le compte du Ministère des affaires étrangères norvégien, attaché aux ambassades de Londres et de Paris maintenant à la retraite, poli, parlant un excellent français et un tout aussi bon anglais.
Il avait été marié et avait eu trois enfants d'un premier mariage. Mariage qu'il a quitté pour faire un enfant, le monstre norvégien qui a assassiné 77 innocents l'an dernier, et aussitôt quitter mère et enfant (et la fille d'un précédent mariage de cette nouvelle flamme) alors que le bébé n'avait que 1 an. C'était pour refaire sa vie, une troisième fois, avec une autre femme rencontrée sur les lieux du travail. Il reverra sporadiquement l'enfant jusqu'à ses 16 ans avant de ne plus jamais entrer en contact avec lui. C'était il y a 17 ans.
Lui et sa dernière femme ont bien tenté de gagner en cour la garde permanente de cet enfant mais ils ont perdu cette bataille. Le fait que la nouvelle femme dans la vie du père de l'assassin-en-devenir n'ai jamais rencontré le jeune homme et qu'ils habitent tous deux la France, loin de la Norvège, n'aidait en rien leur cause. Il était déjà trop tard. Le père du monstre de Norvège ne se doutait pas que le fils qu'il avait laissé derrière avait ses propres démons à vaincre. Et des ennemis imaginaires à qui livrer bataille.
Quand Jens Breivik, le père biologique de l'assassin, a apprit l'horreur que son fils avait commise, il est resté sans voix. Il est malade de chagrin et est drapé de honte depuis. Jens Breivik est un homme comme il en existe des milliers. Il a aussitôt offert ses sympathies aux familles des victimes et a condamné le geste en rajoutant que son fils aurait dû se tuer dans ses élans de folie. Il a aussi précisé qu'il ne fallait pas faire de lien entre lui et son fils et qu'il était pratiquement un parfait étranger face à cet enfant.
Ce qui est vrai quand on s'y penche.
Un étranger par choix de vie de la part du papa.
L'assassin, dans un interMINABLE (insistance sur les trois dernières syllabes) manifeste de 1500 pages parle du divorce de ses parents. Qu'est-ce qu'il y raconte? je ne sais pas mais il évoque la séparation de ses parents.
Est-ce un sentiment d'abandon, une cicatrice en bas âge, qui a fait du fils d'un homme qui n'avait rien d'anormal un animal?
L'assassin de Norvège tente actuellement d'enGuyTurcotter un jury.
De toute évidence cet ancien enfant, cet ancien bébé, avait et a toujours un criant besoin d'attention. Il savoure chaque minute d'attention qui lui est enfin accordée.
On dit que nous sommes la somme des expériences de notre passé.
Si ce passé n'était qu'accumulation de rage et de frustration étais-ce alors une garantie de passage vers la folie?
Je ne sais pas ce que voit son père quand il se regarde dans le miroir.
C'est peut-être le regard d'un mort qui lui y est renvoyé.
On comprendrait pourquoi il n'est plus qu'une entité vidé de son être.
Qui aurait fait avorter bien des naissances à sa manière.
Je ne vise pas le père dans cette chronique.
Je questionne les impacts de l'abandon familial sur les enfants.
L'absence créant peut-être de majeures déviances.
mercredi 25 avril 2012
Le Savon Mauve
Un tapis "qui n'est pas fait pour être lavé", une paire de soulier "pas faite pour marcher", une poubelle "dans laquelle il ne faut pas jeter des affaires"...
À quand le klaxon muet?
Il y a des fois comme ça où l'amoureuse piétine sur vénus tandis que j'apprends à marcher à reculons sur mars.
"Et la chatte qui avait pissé sur le tapis... j'étais supposé faire quoi?"
"Le laver avec un détergent spécial mais pas le mettre dans la laveuse"
Vous y croyez encore vous au mot "spécial"? Quand vous entrez dans un commerce et que vous lisez le mot "spécial" vous y croyez automatiquement? Même si on vous parle de petits fruits à plus de 5$?
Et quand un ami vous dit que votre blonde est "spéciale" vous pensez quoi? Qu'elle est spécialement belle et intelligente? Qu'est-ce que ça veut dire de nos jours le mot "spécial"? Moi je l'appliquerais au tapis qui n'est pas fait pour être lavé.
Quand j'ai commencé à sortir avec l'amoureuse il y a 19 ans, je me rappelle avoir craint exactement ce qui se produit en ce moment. Après deux passages chez ses parents je m'étais passé la réflexion que notre nature copie généralement les réflexes de la maison dans laquelle on a été élevé. C'est dans l'ordre des choses et c'est normal. Je m'étais inquiété de la propreté excessive de la maison de ses parents. C'était si nette et parfaitement rangé que dans le salon, je le remarquais chez tous ceux qui passait chez elle pour une première fois, on avait le réflèxe de s'asseoir du bout des fesses sur les divans afin de ne pas faire de plis. C'était...disons...le contraire de la chaleur...
Fils d'un père irlandais et d'une mère atikamekw, j'ai le cocktail parfait du sang chaud dans les veines.
Ça ne m'a pas empêché de progresser pendant 19 ans en parfaite harmonie avec l'amoureuse et ses parents mais c'est là la première fois que j'ai entendu qu'"il ne fallait pas mettre de déchets dans cette poubelle-là". J'avais remarqué que le fond de cette poubelle, très jolie poubelle en métal, coquette avec ses personnages de bédés dessus, avait un fond si chromé qu'il produisait un parfait effet de miroir. On pouvait vérifier si on avait fier allure juste en se penchant au-dessus de cette petite poubelle en coin. Quand j'y ai placé une gomme un jour, gomme mastiquée pour masquer l'haleine alcoolisée du lendemain de veille, j'ai tout de suite senti la même culpabilité que lorsque je posais le bout de mes fesses sur le divan Louis XIV du salon. Il y avait cette gomme en plein milieu du miroir comme une crotte de chien aurait trainé dans le milieu de la cuisine. Culpabilité justifiée puisque peu de temps après on me tapait sur les doigts pour mon "écart".
Une poubelle anti-déchêt...
J'avais mis en garde gentiment l'amoureuse que mon chez-nous futur devra être plus convivial mais comme si il fallait respecter la lignée familiale, c'est aujourd'hui dans ma maison que j'entends cet inexplicable "pas dans cette poubelle-là". Pour les visiteurs futurs, il s'agit de la poubelle de la salle de bain de l'entrée. Qui est aussi coquette et en métal mais qui n'offre pas un fond parfaitement miroir. Le fond renvoie une image juste un peu embrouillée. Comme si la poubelle nous disait que ce type de dictature esthétique s'effaçait peu à peu. (Espoir?).
Je ne parlerai même pas de cette folie toute féminine de s'acheter des souliers qui vous torture les pieds, c'est comme les défis extrêmes pour les hommes, seules les femmes peuvent expliquer ce type de masochisme.
Mais vous savez quoi? ce type de raisonnement oblique qui fait qu'on doit regarder sa bouteille de rouge sans la boire "parce qu'elle a coûté cher" fait son chemin dans mon cerveau.
L'amoureuse a acheté ce savon mauve. Merveilleux savon mauve. Très joli dans notre salle de bain. Éclatant. Aveuglant même. On le regarde comme on regarderait un Matisse, un Velasquez ou un Van Gogh. On le regarde longtemps.
Tellement beau que je n'ai pas osé l'utiliser de la semaine. J'ai même critiqué les trois autres de l'avoir utilisé. J'ai eu droit à une volée de bois vert de leur part:
Monkee: "mais avec quoi tu te laves? ta morve?"
Twingling: "je couches tu avec un crotté depuis une semaine?"
Punkee presque triste "mais papa... t'es sale? tu pues?"
Noooooooooooooon bande de gigons! j'ai fais un savon du shampooing et utilisé le gel de cor...mais qu'est-ce que je fais à me justifier! Venez me sentir si vous êtes pas certains bande de tatas!
Moi je le trouve beau le savon mauve. Bon.
Hé j'y pense il existe le klaxon muet! c'est ce qu'utilisent les étudiants depuis 74 jours face au gouvernement...à moins que ce ne soit le gouvernement qui soit sourd...
À quand le klaxon muet?
Il y a des fois comme ça où l'amoureuse piétine sur vénus tandis que j'apprends à marcher à reculons sur mars.
"Et la chatte qui avait pissé sur le tapis... j'étais supposé faire quoi?"
"Le laver avec un détergent spécial mais pas le mettre dans la laveuse"
Vous y croyez encore vous au mot "spécial"? Quand vous entrez dans un commerce et que vous lisez le mot "spécial" vous y croyez automatiquement? Même si on vous parle de petits fruits à plus de 5$?
Et quand un ami vous dit que votre blonde est "spéciale" vous pensez quoi? Qu'elle est spécialement belle et intelligente? Qu'est-ce que ça veut dire de nos jours le mot "spécial"? Moi je l'appliquerais au tapis qui n'est pas fait pour être lavé.
Quand j'ai commencé à sortir avec l'amoureuse il y a 19 ans, je me rappelle avoir craint exactement ce qui se produit en ce moment. Après deux passages chez ses parents je m'étais passé la réflexion que notre nature copie généralement les réflexes de la maison dans laquelle on a été élevé. C'est dans l'ordre des choses et c'est normal. Je m'étais inquiété de la propreté excessive de la maison de ses parents. C'était si nette et parfaitement rangé que dans le salon, je le remarquais chez tous ceux qui passait chez elle pour une première fois, on avait le réflèxe de s'asseoir du bout des fesses sur les divans afin de ne pas faire de plis. C'était...disons...le contraire de la chaleur...
Fils d'un père irlandais et d'une mère atikamekw, j'ai le cocktail parfait du sang chaud dans les veines.
Ça ne m'a pas empêché de progresser pendant 19 ans en parfaite harmonie avec l'amoureuse et ses parents mais c'est là la première fois que j'ai entendu qu'"il ne fallait pas mettre de déchets dans cette poubelle-là". J'avais remarqué que le fond de cette poubelle, très jolie poubelle en métal, coquette avec ses personnages de bédés dessus, avait un fond si chromé qu'il produisait un parfait effet de miroir. On pouvait vérifier si on avait fier allure juste en se penchant au-dessus de cette petite poubelle en coin. Quand j'y ai placé une gomme un jour, gomme mastiquée pour masquer l'haleine alcoolisée du lendemain de veille, j'ai tout de suite senti la même culpabilité que lorsque je posais le bout de mes fesses sur le divan Louis XIV du salon. Il y avait cette gomme en plein milieu du miroir comme une crotte de chien aurait trainé dans le milieu de la cuisine. Culpabilité justifiée puisque peu de temps après on me tapait sur les doigts pour mon "écart".
Une poubelle anti-déchêt...
J'avais mis en garde gentiment l'amoureuse que mon chez-nous futur devra être plus convivial mais comme si il fallait respecter la lignée familiale, c'est aujourd'hui dans ma maison que j'entends cet inexplicable "pas dans cette poubelle-là". Pour les visiteurs futurs, il s'agit de la poubelle de la salle de bain de l'entrée. Qui est aussi coquette et en métal mais qui n'offre pas un fond parfaitement miroir. Le fond renvoie une image juste un peu embrouillée. Comme si la poubelle nous disait que ce type de dictature esthétique s'effaçait peu à peu. (Espoir?).
Je ne parlerai même pas de cette folie toute féminine de s'acheter des souliers qui vous torture les pieds, c'est comme les défis extrêmes pour les hommes, seules les femmes peuvent expliquer ce type de masochisme.
Mais vous savez quoi? ce type de raisonnement oblique qui fait qu'on doit regarder sa bouteille de rouge sans la boire "parce qu'elle a coûté cher" fait son chemin dans mon cerveau.
L'amoureuse a acheté ce savon mauve. Merveilleux savon mauve. Très joli dans notre salle de bain. Éclatant. Aveuglant même. On le regarde comme on regarderait un Matisse, un Velasquez ou un Van Gogh. On le regarde longtemps.
Tellement beau que je n'ai pas osé l'utiliser de la semaine. J'ai même critiqué les trois autres de l'avoir utilisé. J'ai eu droit à une volée de bois vert de leur part:
Monkee: "mais avec quoi tu te laves? ta morve?"
Twingling: "je couches tu avec un crotté depuis une semaine?"
Punkee presque triste "mais papa... t'es sale? tu pues?"
Noooooooooooooon bande de gigons! j'ai fais un savon du shampooing et utilisé le gel de cor...mais qu'est-ce que je fais à me justifier! Venez me sentir si vous êtes pas certains bande de tatas!
Moi je le trouve beau le savon mauve. Bon.
Hé j'y pense il existe le klaxon muet! c'est ce qu'utilisent les étudiants depuis 74 jours face au gouvernement...à moins que ce ne soit le gouvernement qui soit sourd...
mardi 24 avril 2012
Faire des Affaires
Aujourd'hui, la semaine dernière, on a rempli 1% des piscines à requin.
On a encore 36 piscines de taille olympique. Va-t-on toutes les remplir? devrait-on remplir toutes ses piscines? Ça reste à voir. Si on y place tous ceux qui ont trempé dans des magouilles erigées en réseau pour faire des affaires c'est peut-être le tier du monde adulte en province qu'il faudra plonger à l'eau.
Antonio Accurso, Normand Trudel, Jean Leroux, Sylvie Chassé, Luc Tremblay, André de Maisonneuve, Rosaire Fontaine, Jacques Audette, Gaétan Biancamano, Claude Duchesne, Serge Duplessis, Pierre Raymond, Pierre Lamarche et Louis-George Boudreault ont tous eu la visite de la police la semaine dernière et sont soupçonnés de fraude.
C'est l'ancien frère siamois du maire Richard Marcotte de Mascouche, Claude Lachapelle qui s'est mis à table pour dénoncer toutes ces petites (potentielles) crapules.
Le maire Marcotte, pour sa part, avait eu vent de l'affaire et a fui le pays afin de rejoindre celui de Raul Castro. C'est tout bronzé, et avec le traitement médiatique des stars, qu'il a été cueilli à l'aéroport comme une pivoine dans le dalot. Lui aussi fait face à des accusations de corruption généralisée.
Personne ne tombe réèllement des nues avec cette série d'arrestations qui a vu tout le monde être remis en liberté le jour même de leur arrestation. La ville de Mascouche? Accurso et son entourage? qui ne se doutait pas que c'était corrompu jusqu'au bout des ongles par là? Ou du moins qu'il y avait apparence de corruption?
C'est quand des gens innatendus, des élus entre autres, qui reçevront la visite de la justice qu'on commencera à y croire. Ce Boudreault, dernier nom sur la liste des accusés, qui apparaît dans à peu près toutes les affaires des Libéraux, réussira-t-il, par association, à faire tomber quelques rouges? Accurso qui est aussi partout dans les tripatouillages sera-t-il la rouille qui mettera fin au règne Libéral? Trudel aussi son nom est partout. On a tout juste fait Mascouche, un tout petit arrondissement du nord de Montréal, mais vous croyez que c'est plus propre ailleurs? Serions nous vraiment surpris de voir le maire de Laval au banc des accusés? Vous ne trouvez pas le maire de Montréal pas mal discret malgré le fait que sa ville soit prise d'assaut quotidiennement par des étudiants en colère? Je soupçonne ses gens de mal dormir la nuit ce qui les paralyse peut-être de jour. Se rendront-nous aux élus ripoux?
Où dressera-t-on la ligne entre "celui qui a triché", "celui qui guidait" et "celui savait et qui a laissé faire"?
La définition de l'expression "Faire des Affaires" sera complètement réécrite d'ici l'automne prochain. 2013 peut-être. Pendant et après la commission Charbonneau sur le milieu de la construction.
On a pas fait maison nette mardi dernier contrairement à ce qu'on voudrait faire croire chez ceux qui mijotent des élections.
On a tout juste tassé les choses dans la salle de bain de l'entrée afin de (peut-être)la laver.
***********************
Toujours dans la tranche du Roy déchu.
Si on vous obéissait au doigt et à l'oeil, si quand vous éleviez le ton, toutes les fleurs se redressaient dans le jardin, si vous étiez Roy et maître dans votre domaine et qu'on vous proposait du changement, vous diriez oui tout de suite?
Quoi?
Nonon je n'ai pas fait de fautes dans l'orthographe du mot "roi", c'est pour vous parlez de Patrick E. Roy que je vous l'épelle ainsi.
Son club a été éliminé la semaine dernière après avoir mené 3-0 dans la série contre Halifax. Les Remparts ont par la suite perdu les 4 matchs suivants dont le dernier à domicile en surtemps. Cruel.
Tout de suite les journalistes ont sauté sur l'ancien gardien étoile des Canadiens et de l'Avalanche après le dernier match pour lui demander si il allait accepter une offre des Canadiens comme entraineur ou gérant si elle se présentait à lui. Il a sobrement répondu que pour le moment il était un membre à part entière des Remparts de Québec.
Je n'ai jamais eu de respect pour Patrick E. Roy. Je reconnais qu'il a été un grand gardien à l'époque mais en tant qu'Homme, il est à mon avis totalement risible, voire nuisible.
Cette opinion pourrait changer si un jour il disait non à la grande organisation afin d'honorer là où le voit encore comme un champion.
Faire des affaires c'est aussi choisir de qui on veut être respecté.
Pourquoi ne pas commencer par soi-même?
On a encore 36 piscines de taille olympique. Va-t-on toutes les remplir? devrait-on remplir toutes ses piscines? Ça reste à voir. Si on y place tous ceux qui ont trempé dans des magouilles erigées en réseau pour faire des affaires c'est peut-être le tier du monde adulte en province qu'il faudra plonger à l'eau.
Antonio Accurso, Normand Trudel, Jean Leroux, Sylvie Chassé, Luc Tremblay, André de Maisonneuve, Rosaire Fontaine, Jacques Audette, Gaétan Biancamano, Claude Duchesne, Serge Duplessis, Pierre Raymond, Pierre Lamarche et Louis-George Boudreault ont tous eu la visite de la police la semaine dernière et sont soupçonnés de fraude.
C'est l'ancien frère siamois du maire Richard Marcotte de Mascouche, Claude Lachapelle qui s'est mis à table pour dénoncer toutes ces petites (potentielles) crapules.
Le maire Marcotte, pour sa part, avait eu vent de l'affaire et a fui le pays afin de rejoindre celui de Raul Castro. C'est tout bronzé, et avec le traitement médiatique des stars, qu'il a été cueilli à l'aéroport comme une pivoine dans le dalot. Lui aussi fait face à des accusations de corruption généralisée.
Personne ne tombe réèllement des nues avec cette série d'arrestations qui a vu tout le monde être remis en liberté le jour même de leur arrestation. La ville de Mascouche? Accurso et son entourage? qui ne se doutait pas que c'était corrompu jusqu'au bout des ongles par là? Ou du moins qu'il y avait apparence de corruption?
C'est quand des gens innatendus, des élus entre autres, qui reçevront la visite de la justice qu'on commencera à y croire. Ce Boudreault, dernier nom sur la liste des accusés, qui apparaît dans à peu près toutes les affaires des Libéraux, réussira-t-il, par association, à faire tomber quelques rouges? Accurso qui est aussi partout dans les tripatouillages sera-t-il la rouille qui mettera fin au règne Libéral? Trudel aussi son nom est partout. On a tout juste fait Mascouche, un tout petit arrondissement du nord de Montréal, mais vous croyez que c'est plus propre ailleurs? Serions nous vraiment surpris de voir le maire de Laval au banc des accusés? Vous ne trouvez pas le maire de Montréal pas mal discret malgré le fait que sa ville soit prise d'assaut quotidiennement par des étudiants en colère? Je soupçonne ses gens de mal dormir la nuit ce qui les paralyse peut-être de jour. Se rendront-nous aux élus ripoux?
Où dressera-t-on la ligne entre "celui qui a triché", "celui qui guidait" et "celui savait et qui a laissé faire"?
La définition de l'expression "Faire des Affaires" sera complètement réécrite d'ici l'automne prochain. 2013 peut-être. Pendant et après la commission Charbonneau sur le milieu de la construction.
On a pas fait maison nette mardi dernier contrairement à ce qu'on voudrait faire croire chez ceux qui mijotent des élections.
On a tout juste tassé les choses dans la salle de bain de l'entrée afin de (peut-être)la laver.
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Toujours dans la tranche du Roy déchu.
Si on vous obéissait au doigt et à l'oeil, si quand vous éleviez le ton, toutes les fleurs se redressaient dans le jardin, si vous étiez Roy et maître dans votre domaine et qu'on vous proposait du changement, vous diriez oui tout de suite?
Quoi?
Nonon je n'ai pas fait de fautes dans l'orthographe du mot "roi", c'est pour vous parlez de Patrick E. Roy que je vous l'épelle ainsi.
Son club a été éliminé la semaine dernière après avoir mené 3-0 dans la série contre Halifax. Les Remparts ont par la suite perdu les 4 matchs suivants dont le dernier à domicile en surtemps. Cruel.
Tout de suite les journalistes ont sauté sur l'ancien gardien étoile des Canadiens et de l'Avalanche après le dernier match pour lui demander si il allait accepter une offre des Canadiens comme entraineur ou gérant si elle se présentait à lui. Il a sobrement répondu que pour le moment il était un membre à part entière des Remparts de Québec.
Je n'ai jamais eu de respect pour Patrick E. Roy. Je reconnais qu'il a été un grand gardien à l'époque mais en tant qu'Homme, il est à mon avis totalement risible, voire nuisible.
Cette opinion pourrait changer si un jour il disait non à la grande organisation afin d'honorer là où le voit encore comme un champion.
Faire des affaires c'est aussi choisir de qui on veut être respecté.
Pourquoi ne pas commencer par soi-même?